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Les Nations Unies, à travers le Fonds de l’Initiative Elsie (Elsie Fund), ont félicité le Togo pour sa politique d’équité genre notamment dans le déploiement des femmes sur les théâtres d’opérations de paix. Cette reconnaissance intervient à la suite de l’arrêté ministériel portant nomination des points focaux genre par le ministère des Armées. 

Pour le Togo qui a été récemment, 7ème bénéficiaire du Fonds de l’Initiative Elsie (Elsie Fund), cette décision marque, “une étape décisive dans l'engagement dans la mise en œuvre du projet”, tel que l’a précisé le service onusien. En effet, le Togo qui est l’un des meilleurs contributeurs de casques bleus, avec près de 1500 hommes déployés dans le monde, ambitionne de relever le niveau de participation des femmes. L’objectif étant d’atteindre 10% d’effectif féminin dans la grande muette, et de faire passer la participation féminine aux missions onusiennes de 6,91 % à 14,62% à l’horizon 2023.

En rappel, il y a quelques semaines, alors que le Togo bénéficiait de cette facilité, la ministre des armées, Essossimna Marguerite Gnakade, avait précisé que le “Fonds de l’Initiative Elsie permettra d’atteindre l’objectif ultime qui est de donner aux femmes togolaises en uniforme, à compétence égale, toute leur place aux côtés de leurs collègues masculins”

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Une semaine après son passage au marché d’Adidogomé, le Premier ministre, Victoire Dogbé a renoué avec le terrain. La cheffe du gouvernement a visité ce weekend la cascade de Womé dans la région des Plateaux. 

Le lieu, récemment aménagé, est l’un des sites retenus par l’exécutif dans le cadre de sa politique de valorisation des patrimoines culturels locaux. L’opportunité pour Victoire Dogbé d’inviter les populations à sa découverte, et encourager ses derniers à adopter le tourisme intérieur et de proximité.

Le tourisme est un levier de développement local et inclusif, et les actions du gouvernement contribuent à concrétiser notre potentiel touristique au bénéfice des populations”, a rappelé l’officielle. 

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Le Premier ministre a par ailleurs prolongé sa visite dans les Plateaux par un échange avec des jeunes de la préfecture de l’Avé, regroupés en coopérative. Ces derniers, grâce à un financement de 40 millions FCFA du Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (FAIEJ), ont exporté près de 650 tonnes d'ananas bio vers l'Italie et la Suisse et favorisé la création d’environ 700 emplois. 

Les initiatives comme le FAIEJ permettent de plus en plus aux jeunes de s'insérer dans les chaînes de valeurs mondiales. Une dynamique soutenue par l’axe 2 de notre feuille de route qui nous engage à transformer notre économie en nous appuyant sur ses forces”, a-t-elle commenté.

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Le ministère de la santé lance à partir de ce 22 novembre, une campagne nationale accélérée de vaccination gratuite contre la Covid-19. Cette opération, programmée jusqu’au 06 décembre, cible essentiellement les personnes âgées de 18 ans et plus, et se déroulera sur tout le territoire national. 

L’initiative, soutenue par de nombreux partenaires, s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie des autorités sanitaires. En effet, le Togo qui dispose depuis quelques semaines de doses en quantité suffisantes, entend rapprocher les équipes vaccinales des populations. L’objectif désormais, est d’atteindre la barre des deux millions de vaccinés.  

Certaines mesures ont été prises dans ce sens dans divers secteurs (transports, administration publique, culture et tourisme, lieux de culte). 

En attendant, la mobilisation des vaccins se poursuit. Dimanche soir, le pays a réceptionné 336 000 nouvelles doses de Johnson & Johnson, offertes par les USA via Covax. 

Ce lot, accueilli par la ministre déléguée chargée de l'accès universel aux soins, Mamessilé Assih-Agba, est la quatrième contribution de l’administration Biden.

Le Togo poursuit le renforcement de son secteur des transports aériens et navals. Le Gouvernement, réuni en Conseil des ministres vendredi, a adopté un projet de décret en vue d’une meilleure organisation et fonctionnement des services de recherches et sauvetage (SAR) des aéronefs et des navires en détresse en temps de paix. 

Concrètement, le texte adopté devrait favoriser une coordination plus efficace des recherches et sauvetages sur le territoire togolais et dans les zones dont le Togo a accepté la responsabilité et défini leurs règles de fonctionnement. L’objectif à terme est de réduire les risques d’accident des transports par mer et par air. Notamment, lorsque l’aéronef ou le navire et ses occupants courent ou sont présumés courir un danger grave et imminent et qu’une assistance immédiate leur est nécessaire.  

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Selon l'exécutif, l’opérationnalisation de ce programme “permettra d’atteindre les objectifs de la feuille de route gouvernementale tout en affirmant la place de notre pays en tant que hub logistique et de services dans la sous-région”. 

En effet, le pays a décidé, en matière de transport aérien, depuis quelques semaines,  d’améliorer encore plus son dispositif de sûreté. Le gouvernement étudie, dans le même ordre d’idée, la création d’un Bureau d’enquêtes d’accidents d’avions, pour élucider les crashs ou incidents liés aux aéronefs. La marine togolaise s’est dans le même temps renforcée.

Annulée l’an dernier en raison de la situation sanitaire, puis reportée il y a quelques mois, la 26ème édition de l’élection Miss Togo se tiendra bel et bien cette année. “La grande finale est prévue le samedi 11 décembre 2021 à l’Hôtel 2 Février à Lomé”, a annoncé le comité national d’organisation.

Elles sont en tout 25 candidates, provenant de toutes les régions du pays. Ces dernières ont été retenues lors d’un casting organisé à Lomé en lieu et place des traditionnelles présélections régionales.

La prochaine Reine de la Beauté Togolaise succèdera à Yombe Aïda, élue lors du jubilé d’argent de la compétition en 2019

En projet depuis plusieurs semaines, le guichet unique des recettes non fiscales du secteur maritime, vient d’être officiellement acté par le gouvernement. Réuni ce vendredi en conseil des ministres, l’exécutif a entériné, par l’adoption d’un projet de décret, la création de cette plateforme. 

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Dans le détail, ce guichet qui devrait être similaire à celui du commerce extérieur mis en œuvre depuis 2014, va répondre à un triple objectif. D’abord proposer un point de paiement unique aux opérateurs en le dématérialisant, ensuite s’assurer de l’effectivité de la collecte de plusieurs redevances et amendes et enfin faciliter les analyses en matière de performance portuaire.

Cette mise à jour en termes logistique répond non seulement à la politique de  la dématérialisation des opérations enclenchée au Port de Lomé, mais aussi à l’ambition de l’exécutif de faire de la plateforme portuaire de Lomé un hub logistique continental. 

En rappel, le Port de Lomé a plus que triplé ses activités ces dernières années, notamment sur le segment du transbordement où il s’est classé 2ème en Afrique Subsaharienne en 2019. En 2020, malgré le ralentissement de l’activité économique engendré par la pandémie, l’infrastructure a néanmoins enregistré une hausse de 12% de son trafic.  

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Le Togo a bouclé avec succès vendredi une nouvelle opération sur le marché financier régional. Le pays qui était en quête de 50 milliards F CFA, a réussi à mobiliser en tout 55 milliards. 

Cette première sortie sur le marché pour le compte du dernier trimestre de l’année en cours, a confirmé une fois encore, l’engouement des investisseurs. En effet, le pays a enregistré 132 milliards FCFA, en termes de souscription, soit plus du double du montant attendu, ce qui correspond à un taux de couverture de 265,82 %.  

Les ressources engrangées devraient permettre au pays de soutenir son plan de relance économique post-Covid-19. Avec cette nouvelle sortie réussie, le Trésor porte à 557 milliards FCFA, le montant total des fonds levés depuis le début de l’année. 

L’équipe gouvernementale s’est réunie ce vendredi en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets dans les domaines des finances publiques, de l’administration territoriale, des transports, de l’économie maritime et des investissements. 

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Un compte rendu a également été effectué sur la participation du Togo à la COP26 de Glasgow, qui s’est achevée le 12 novembre dernier. 

En tout, un avant-projet de loi sur le règlement du budget de l’Etat 2020 et trois projets de décret ont été adoptés, tandis qu’une communication a été écoutée.

Alors que l’exécutif togolais a entamé depuis plusieurs années la lutte contre le blanchiment de capitaux, les microfinances se sont jointes à la lutte contre le fléau. Un atelier, organisé par Expertise France, en collaboration avec la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières du Togo (CENTIF-Togo) se tient à cet effet depuis jeudi pour outiller les acteurs des Systèmes financiers décentralisés. 

La formation de deux jours, qui a réuni une quarantaine de représentants des SFD, vise à doter les participants, sur des notions approfondies de traçage des flux financiers, de coordination entre microfinances et Etats ou encore de qualité en ressources humaines. Au sortir, les superviseurs des SFD devraient disposer d’un plan d’inspection, et d’un manuel de supervision. 

Pour le, le représentant du ministère de l’Economie et des Finances, El Hadj Tchaa Bignossi Zakari Aquitème, cette étape est très importante du fait que “les SFD sont particulièrement exposées aux risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, comme signalé par les évaluations nationales des risques et les évaluations mutuelles menées par le Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA)”. 

Selon les experts, les pays africains perdent chaque année plusieurs centaines de milliards de dollars par an, du fait du blanchiment et de la fuite des capitaux. Le Togo dans l’optique d’y remédier fait fréquemment évaluer son dispositif de lutte contre le blanchiment.

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Au Togo, la microfinance a le vent en poupe

Le Togo veut renforcer la sécurité et la sûreté des installations au Port de Lomé. Une session de sensibilisation et de réflexion a été tenue dans ce sens entre les autorités, le personnel du port, des pêcheurs et des opérateurs économiques, sur les dispositions préventives déjà en place contre les incendies et autres risques dans la zone portuaire. 

Cette démarche, qui s’inscrit dans la suite des récents incendies enregistrés dans la zone portuaire, va permettre de “renforcer la sécurité et la sûreté pour prévenir d'éventuels incidents”, a précisé le ministre de l’économie maritime, Edem Kokou Tengue.

En effet, le Port Autonome de Lomé joue un rôle primordial  dans l’économie du Togo, avec plus de 80% des échanges commerciaux qui y transitent, faisant partie du classement des 100 plus grands ports à conteneurs au monde. Selon le Secrétaire Général du PAL, Kabitchada Komi Essoneya, “si jamais un drame survient, c’est toute l’économie du pays qui sera négativement impactée”. 

Pour rappel, le Togo, qui avait pris des dispositions aux lendemains du drame du Port de Beyrouth (Liban), a également ratifié en début d’année la Convention internationale sur les dommages liés au transport en mer, de substances nocives et potentiellement dangereuses (SNPD). Le pays s’est d'ailleurs récemment doté d’une réglementation sur le transport des marchandises dangereuses par mer