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Au Togo, le secteur des transports franchit une nouvelle étape dans le cadre de sa réforme. Le ministère de tutelle a officiellement réceptionné mardi le nouvel observatoire des transports terrestres (OTT). 

L’infrastructure, dont la construction a été financée par l’UE dans le cadre du Programme régional d’appui à la gouvernance dans le secteur (PAGST), est implantée à Lomé. Sa principale vocation : analyser les activités relevant des transports de voyageurs et de marchandises. Dans ce sens, l’observatoire collectera, analysera et diffusera toutes les informations relatives au transport terrestre sur tout le territoire, ce qui permettra d’orienter les différents programmes et politiques publiques à son endroit.

Pour le gouvernement, qui a récemment approuvé une nouvelle politique nationale de sécurité, c’est une étape importante vers l’affirmation du pays en tant que hub logistique et de services dans la sous-région.

Pour rappel, au Togo, la route reste presque exclusivement le mode de transport utilisé dans les déplacements interurbains. 

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Déjà engagés dans un processus de rapprochement et de renforcement de leur coopération, le Togo et le Maroc veulent faire davantage pour raffermir leur lien. C’est ce qu’a précisé l’ambassadeur du Maroc au Togo, Rachid Rguibi, reçu en audience à la Primature. 

Avec la cheffe du gouvernement, Victoire Dogbé, Rachid Rguibi a fait le tour de plusieurs dossiers importants, dont l'ouverture très prochaine de l’ambassade du Maroc, qui symbolise désormais le raffermissement des relations entre Lomé et Rabat. “Les relations entre le Maroc et le Togo sont excellentes, il faut les raffermir. Il y a un potentiel économique extraordinaire et une grande dynamique lancée au Togo par le Président Faure. Nous voulons accompagner cette dynamique”, a précisé le diplomate marocain. 

Il est par ailleurs annoncé, par la partie marocaine, la tenue d’un “forum économique qui pourrait avoir lieu l’année prochaine si les conditions de la pandémie le permettent”. 

La coopération les deux pays s’est matérialisée ces dernières années, par de nombreuses initiatives comme, l’augmentation du quota des bourses pédagogiques accordées annuellement par le royaume chérifien aux étudiants togolais, qui est passé de 70 à 100, l’accompagnement du  Maroc dans l’opérationnalisation du Conseil économique et social, ou encore dans l’élaboration de la carte de fertilité des sols agricoles, au Togo.  

L’Assemblée nationale, réunie en plénière mardi, a adopté les projets de loi de règlement du budget de l’Etat, pour les exercices 2016, 2017, 2018 et 2019. Le vote, effectué en présence du ministre de l’économie et des finances, était le premier du genre pour les députés de la 6ème Législature. 

Il s’agissait pour les élus, dans le cadre de leur mission de surveillance de l’action de l’exécutif, de contrôler, dans un premier temps l’exécution des budgets de l’Etat sur la base du rapport de la Cour des Comptes, et de s’assurer de l’utilisation des crédits autorisés, conformément aux programmes et objectifs de politique générale du Gouvernement. Ensuite dans un second temps, de ratifier les différentes opérations financières conduites par le gouvernement durant ces années. 

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Le Togo maintiendra le cap en matière de bonne gouvernance et de transparence dans la gestion des finances publiques”, a rassuré Sani Yaya à l’issue du vote. 

Pour la cheffe du parlement, Yawa Tsegan, il revient désormais au Gouvernement “d’étudier les recommandations de l’Assemblée nationale (et de la Cour des Comptes) afin d’exécuter de façon encore plus performante les prochaines lois de finances”. 

Pour rappel, la loi de règlement est un document qui arrête à la fin de chaque exercice budgétaire, le montant définitif des dépenses et des recettes de l'État, présente leur état d’exécution ainsi que les pertes et profits des opérations.

Détails sur les Lois de règlements adoptés

Annoncée depuis plusieurs semaines, la participation du Togo à la foire commerciale intra-africaine de Durban est effective depuis lundi. L’événement qui est à sa deuxième édition, si elle est l’occasion pour les différents participants de présenter et d’exposer leurs biens et services, elle permettra également des prises de contact dans la perspective de la mise en œuvre de la Zlecaf.

Du côté togolais, on compte 11 participants, dont 7 venant du secteur privé et 4 des institutions de promotion du commerce, pour exposer environ une soixantaine de produits Made in Togo. La rencontre, qui va se tenir jusqu'au 21 novembre prochain, réunit, d’après les organisateurs, “plus d'un millier d'exposants et plus de 10 000 produits”. Le but principal visé par les responsables et décideurs à ce rendez-vous est de développer et d’intensifier le commerce entre les pays africains. En prélude à cette participation du Togo, le ministère du commerce avait d'ailleurs lancé un processus d’évaluation et de sélection des produits. 

Pour rappel, cette foire est le fruit de la ratification de l’accord sur la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) signé à Kigali en mars 2015 par les chefs d’Etat membres de l’Union Africaine (UA). Le Togo avait déjà participé à la première édition de cette foire en 2018, au Caire, en Égypte.

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Suspendues depuis plusieurs semaines, les célébrations des mariages civils et des cérémonies funéraires vont pouvoir reprendre progressivement. C’est ce qu’a annoncé dans un communiqué, le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi. 

Cette reprise des célébrations se fera “dans le respect des mesures barrières, avec la participation au maximum de 15 personnes ayant reçu leur vaccin anti-covid-19”, a indiqué le ministre. 

Pour rappel, ces mesures restrictives avaient été décidées pour inverser la courbe des contaminations. Depuis qu’elles ont été mises en place, on a enregistré un net répit dans la propagation de la maladie.  

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Une délégation de la Cour constitutionnelle du Bénin a échangé, lundi avec celle du Togo dans le cadre d’une visite de travail et d’amitié. Les équipes conduites, par leurs présidents respectifs, ont principalement discuté des pratiques à mettre en œuvre pour renforcer le rôle de leurs institutions dans le fonctionnement de la République. 

Pour la nouvelle équipe dirigeante de la Cour béninoise, qui compte sur le rôle central de son organe dans la mise en œuvre de l'Etat de droit, il est important de s’imprégner du modèle d’organisation et de gestion togolais en la matière. "Il est tout aussi important d’instaurer un dialogue qui permet d’échanger les bonnes pratiques en matière constitutionnelle ; il est aussi question d’établir un pont entre les 2 Cours, de venir s’abreuver à la source du Togo et s’inspirer ainsi de ses expériences”, a indiqué à cet effet le président de la Cour constitutionnelle béninoise, Victor Dassi Adossou. 

Il est à relever qu’avant cette visite du Bénin, la Cour constitutionnelle du Togo a déjà reçu les visites des délégations du Ghana et de la Côte d’Ivoire, tel que l’a précisé le président de la Cour constitutionnelle togolaise, Abdou Assouma. 

Pour rappel, la Cour constitutionnelle du Togo a été créée avec la Constitution du 14 octobre 1992.  Elle est la juridiction chargée de la régulation du fonctionnement des pouvoirs publics. Elle est la plus haute juridiction en matière constitutionnelle, juge de la conformité de la loi au bloc de constitutionnalité, en charge du contrôle de l’élection présidentielle et des élections parlementaires.

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La Banque européenne d’investissement (BEI), principale institution financière des Etats membres de l'UE, a entamé lundi une mission exploratoire au Togo. Une réunion à la Primature entre le gouvernement et la délégation a officiellement lancé les activités. 

Pendant une semaine, la mission prospectera dans les éventuels domaines de financement, en accord avec la feuille de route gouvernementale. Seront notamment scrutés, les énergies, avec un accent sur les renouvelables, le numérique (digitalisation des services publics), la décentralisation, l’agriculture, ou encore l’environnement.

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Nous sommes venus pour relancer et renforcer notre coopération avec le Togo. La Banque européenne d’investissement, c’est la banque de développement de l’Union européenne. Nous travaillons avec la commission de l’UE pour soutenir les priorités du Togo comme définies dans la feuille de route gouvernementale 2020-2025, dans le cadre d’une programmation conjointe Union européenne, France et Allemagne pour aider le pays à renforcer ses capacités en termes de croissance économique et de développement”, détaille la cheffe de mission et responsable Afrique occidentale et centrale, Svetla Stoeva.

Lomé, qui a renoué au cours des dernières années ses liens de coopération avec le Vieux Continent, entend capitaliser sur cette mission pour mener à bien certains projets de sa feuille de route quinquennale. 

En rappel, la BEI accompagne le Togo depuis 1976 avec des financements dans le secteur public et privé.

A partir du 19 novembre prochain, les lieux de cultes (toutes confessions confondues) légalement reconnus par le ministère de l’administration territoriale et n’ayant pas été pris en compte lors de la jauge de 75% de réouverture progressive dans le Grand Lomé, pourront rouvrir. Ainsi en a décidé le Gouvernement, à travers un communiqué rendu public lundi soir.

Cette décision, qui se justifie par “l’évolution positive actuelle enregistrée dans la lutte contre la pandémie”, est suivie de nouvelles dispositions.

Ainsi, à partir du 03 décembre, l’accès aux lieux de culte sera subordonné à la présentation d’un pass vaccinal ou d’un test PCR négatif de moins de trois jours. L’objectif est de poursuivre la lutte, particulièrement en cette période de préparation de fêtes propice aux grands rassemblements. 

La reprise des activités religieuses ne concerne en outre que les cultes de journée, précise le gouvernement. Dans ce sens, “sont et demeurent interdits, les cultes de nuit et les veillées nocturnes de prière, sauf dérogation exceptionnelle”. 

La liste nominative des lieux de culte concernés, “établie par les services compétents, sera communiquée aux intéressés et transmise aux forces de sécurité pour un contrôle rigoureux. Les lieux de culte n’ayant pas de base légale restent fermés jusqu’à nouvel ordre”. 

Lomé accueille depuis ce lundi 15 novembre 2021, une rencontre d’experts africains de l’Ecole africaine des métiers de l’architecture et de l’urbanisme (Eamau), venus discuter des questions d’urbanisme et de développement durable. Les travaux organisés en collaboration avec la Francophonie vont durer 5 jours, et principalement s’articuler autour de "l'accès aux services énergétiques durables en zone francophone". 

Il s’agit pour ces différents spécialistes d’élaborer un schéma pour une meilleure maîtrise des stratégies et des actions à mettre en œuvre. L’objectif visé, étant de reconstruire et de mettre à neuf des bâtiments, des infrastructures et aménagements urbains, tout en répondant aux exigences et défis de la transition énergétique en Afrique. “Aujourd'hui, la question de l'urbanisation se trouve au centre des considérations, avec nos villes qui s'étalent à vue d'œil et la question de la qualité de nos bâtiments, et celle de l'énergie”, a indiqué dans ce sens le Directeur Général de l’EAMAU, Moussa Dembélé. 

Pour rappel, l'EAMAU a été fondée en 1975. Elle réunit aujourd’hui 14 pays dont huit d'Afrique de l’ouest et six d’Afrique centrale. L'École est basée à Lomé.

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Le Togo a achevé ce lundi sa campagne qualificative pour la Coupe du Monde de Football Qatar 2022. Opposés à la Namibie dans un match délocalisé en Afrique du Sud, les Eperviers ont conclu en beauté leur parcours par un succès 1 à 0.

Le Togo, éliminé de la course après un mauvais début de campagne, finit deuxième de sa poule, derrière le Sénégal, et devant son adversaire du jour et le Congo. Avec au bilan, deux victoires, deux nuls et deux défaites. 

Dans un tweet publié peu après la rencontre, la ministre des sports s’est réjouie de la prestation, puis exhorté à poursuivre les efforts. “Maintenez la progression, travaillez sans relâche ! D'autres défis nous attendent et nous les relèverons ensemble. Fière de vous”, a notamment écrit Lidi Bessi Kama.