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Au Togo, les acteurs du secteur immobilier s’unissent pour renforcer les mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Une rencontre a démarré dans ce sens le lundi 14 avril à Lomé, réunissant des professionnels du secteur et des experts pour discuter des risques spécifiques du domaine immobilier et des solutions pratiques pour les prévenir.

L’initiative, soutenue par le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) et la Banque africaine de développement (BAD), vise à améliorer la conformité des transactions immobilières aux normes internationales. Les échanges devraient permettre aux participants d’approfondir leurs connaissances sur les défis actuels et de partager des pratiques exemplaires pour garantir la transparence dans les opérations immobilières.

Le secteur immobilier, en raison de sa forte liquidité et de la quasi-omniprésence d’intermédiaires qui le caractérisent, demeure un terrain privilégié pour les activités illicites, notamment le blanchiment d’argent. L'ambition est de renforcer la transparence des transactions et d’instaurer des mécanismes de contrôle efficaces afin de sécuriser durablement le secteur.

« Les mesures de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme constituent non seulement un impératif moral, mais aussi une nécessité économique. Elles sont essentielles pour protéger l’intégrité des marchés et la structure financière, à la fois internationale et nationale », a indiqué le directeur de cabinet du ministère de l’Urbanisme, de l’habitat et de la réforme foncière, Komla Edoh.

Pour sa part, le Secrétaire général du Syndicat National des Agents de l’Immobilier du Togo (SYNAITO), Israël Essoyobam Dèfoou, a souligné l'importance de la rencontre, qui représente une étape essentielle pour renforcer la conformité du secteur immobilier face aux défis du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme.

Les travaux prennent fin le 17 avril prochain.

Au Togo, l’Internet fixe par fibre (FTH) enregistre des progrès mais demeure confronté à des défis. C’est ce qui ressort de l'analyse de la qualité d’expérience (QoE) mesurée du 1er avril 2024 au 31 mars 2025, par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep).

Les conclusions rendues publiques ce lundi 14 avril révèlent un score de 67.987 points pour Canalbox (groupe GVA), contre 51.701 points pour Yas Togo (groupe Axian).

Ces résultats s’appuient sur cinq indicateurs de performance : débit descendant, débit montant, latence, navigation et streaming vidéo. Globalement, Canalbox se montre plus performant que Yas Togo sur l'ensemble des indicateurs de qualité d'expérience. Au niveau sous-régional, Canalbox est classée au 4ème rang parmi les neuf opérateurs évalués, tandis que Yas Togo occupe la 8ème place.

 “La qualité d’expérience de l’internet fixe par fibre offerte au Togo est paradoxalement moins bonne que l’Internet mobile 4G, alors que la fibre optique permet d’offrir des débits largement plus importants”, a constaté l’Arcep.

Si des progrès ont été réalisés par Canalbox et Yas Togo, les deux acteurs sont invités à « se hisser au niveau des opérateurs les plus performants de la zone pour une meilleure expérience des utilisateurs de l’Internet fixe par fibre ».

Au Togo, les efforts s’intensifient pour moderniser la gestion foncière et cartographique. Après les régions Maritime, Plateaux et Savanes, les résultats des observations géodésiques menées dans les régions Centrale et Kara ont été validés la semaine dernière à Lomé.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du projet national de densification des bornes géodésiques, lancé en 2017 par le gouvernement. Ce projet vise à doter le pays d’un réseau de référence fiable pour la production de cartes précises. À ce jour, 614 bornes sont installées sur toute l’étendue du territoire, réparties en trois ordres, selon leur niveau de précision.

Les résultats approuvés concernent à la fois la planimétrie (position horizontale) et l’altimétrie (altitude) des bornes. Ces repères sont essentiels dans de nombreux domaines : levés topographiques, cartographie et travaux d’infrastructure.

« Elles sont également nécessaires dans les études scientifiques en matière de surveillance des mouvements tectoniques, du suivi du niveau de la mer et de la géophysique, et essentielles dans la délimitation des frontières et, en filigrane, permettent d’éviter les litiges fonciers », a expliqué le directeur général de l’information géographique et de la cartographie (DGIGC), Djidoula Koffitsè Besseh.

Pour rappel, un Institut géographique national est en gestation et devrait découler de la Direction générale de l’information géographique et de la cartographie. L’ambition du gouvernement est de créer une structure de référence capable de centraliser, produire, diffuser et valoriser les données géographiques au service du développement.

Le Togo, représenté par son ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a participé en fin de semaine écoulée à la conférence de Londres sur le panafricanisme, le dialogue et les réparations. L’initiative, portée par les Organisations de la société civile (OSC) africaines et les personnes d’ascendance africaine, s’inscrit dans le cadre du 9ème congrès panafricain.

Les discussions ont réuni des acteurs de la société civile, des responsables politiques et des représentants de la diaspora africaine autour du thème : « La conférence de Londres, 125 ans après : panafricanisme et dialogue sur les réparations ».

Invité à la tribune pour une allocution, le chef de la diplomatie togolaise a rappelé l’importance de reconnaître les injustices du passé pour construire une paix durable et favoriser la réconciliation entre les peuples. L’officiel a souligné que les réparations coloniales ne devaient pas être abordées sous l’unique angle matériel, mais du point de vue moral, symbolique et historique, aussi.

« Les excuses et les regrets ne réparent pas le tort. Le moment est venu de passer de la rhétorique aux actions concrètes de réparation et de réhabilitation. L’esclavage, la déportation et la colonisation ne sont pas de simples chapitres dans les livres d’histoire. Ce sont des crimes contre l’humanité et des génocides qui doivent être reconnus et réparés », a indiqué le ministre des affaires étrangères.

Par ailleurs, Robert Dussey a réaffirmé l’engagement du Togo en faveur d’un processus de réparation et de réconciliation avec le passé. Il a insisté sur la nécessité de construire un avenir commun entre les peuples sur la base de la vérité, de la justice, de l’humanité et de l’équité.

Pour rappel, le 9ème congrès se tiendra à Lomé autour du thème : « Renouveau du panafricanisme et rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions multilatérales : mobiliser les ressources et se réinventer pour agir ».

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Au Togo, la cour d’appel militaire dispose d’un nouveau procureur général. Le magistrat Lieutenant-colonel Dadjo Ograbako a été nommé par le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, par décret le mois dernier.

Précédemment président de la chambre de contrôle de l’instruction au sein de la Cour d’appel militaire, le nouveau procureur remplace à ce poste le magistrat Colonel Akobi Messan, décédé.

Dans ses nouvelles fonctions, il dirige le parquet général près la Cour d’appel militaire, avec pour mission de veiller à l’application de la loi dans l’ensemble du ressort des juridictions militaires. Il exerce également une autorité hiérarchique sur les procureurs militaires et leurs substituts, et supervise l’action des officiers de police judiciaire placés sous sa responsabilité.

Diplômé de l’École supérieure d’état-major et de commandement de Jaji (Nigéria), ainsi que du Cours supérieur interarmées d’intendance du Maroc, Dadjo Ograbako est un officier aux compétences multiples. Il est également titulaire de deux masters, l’un en relations internationales et études stratégiques, l’autre en administration et finance. Son parcours professionnel débute à la Force d’intervention rapide, devenue le 1er Bataillon d’intervention rapide, puis s’est poursuivi à la direction centrale du commissariat des armées, où il occupait le poste de chef du 4ème bureau et de responsable du contentieux. Depuis 2021, il est nommé chef de corps des surveillants de l’administration pénitentiaire, une fonction qu’il continue d’exercer parallèlement à ses responsabilités au sein des juridictions militaires.

Les activités de chasse traditionnelle en pays Kabyè, ouvertes depuis le 10 mars, se sont officiellement achevées durant le weekend dernier. Une “Journée de chasse Eyadema”, organisée en hommage au Père de la Nation, s’est déroulée dans ce sens le samedi 12 avril sur l’esplanade du Palais des Congrès de Kara, en présence du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé et de plusieurs membres du gouvernement.

La manifestation, qui a mobilisé des dizaines de chasseurs traditionnels issus de divers cantons, a été l’occasion d’exécuter des danses folkloriques et des prestations en hommage à l’illustre disparu, qui fut également un Grand chasseur traditionnel. 

A l’issue des activités, le ministre de l’Administration territoriale, le Colonel Hodabalo Awaté, a félicité au nom du chef de l’Etat, les chasseurs pour leurs diverses prestations, et leur attachement aux traditions séculaires et à la transmission des valeurs culturelles et sociales aux générations futures.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a été officiellement désigné le samedi 12 avril par l’Union africaine (UA) comme Médiateur de l’Organisation entre la République Démocratique du Congo (RDC) et la République du Rwanda, dans la crise de l’Est de la RDC. La décision a été entérinée par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, à l’issue d’une procédure de silence. 

Le leader togolais prend ainsi officiellement la suite de son homologue angolais, João Manuel Gonçalves Lourenço, qui avait conduit jusque-là le processus de médiation, avant d’occuper la présidence en exercice de l’Union. Pour le Togo, il s’agit d’une nouvelle reconnaissance pour son engagement diplomatique en faveur de la paix et de la stabilité sur le continent.

Le Président Faure Essozimna Gnassingbé contribuera activement à la recherche d’une paix durable, à la réconciliation et à la stabilité dans la région des Grands Lacs”, a indiqué le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, peu après la confirmation de la désignation.

Le ministère de l’action sociale, de la solidarité et de la promotion de la femme a entamé une campagne nationale de vulgarisation de la nouvelle Stratégie nationale d’alphabétisation et d’éducation non formelle (SNAENF) 2024-2028, ainsi que des curricula actualisés qui l’accompagnent. L’objectif est de renforcer l’appropriation de ces outils par les principaux acteurs du sous-secteur sur l’ensemble du territoire.

La première étape de cette campagne s’est tenue en début de mois à Lomé. Au cours des travaux, il s’est agi de favoriser une meilleure compréhension des nouvelles orientations stratégiques et d’encourager une mise en œuvre concertée au niveau local comme national.

Élaborée et adoptée en 2024, la SNAENF vise à offrir une réponse adaptée aux besoins des enfants de 9 à 14 ans non scolarisés ou déscolarisés précoces, ainsi qu’aux jeunes et adultes de 15 ans et plus en situation d’analphabétisme. Elle s’inscrit dans le cadre du Plan sectoriel de l’éducation (PSE) 2020-2030 et prend en compte les enjeux actuels de développement humain et d’inclusion sociale.

« Le gouvernement place l’alphabétisation parmi ses priorités pour bâtir une société responsable, démocratique et transparente. C’est dans cette dynamique que s’inscrit la mise en œuvre de la stratégie nationale 2024-2028 », a indiqué le Secrétaire général du ministère, N’Gmébib Bileba.

La campagne qui va s’étendre à toutes les régions du pays, bénéficie du soutien de l'organisation allemande Deutscher Volkshochschul-Verband (DVV) International.

Le Togo a enregistré ce vendredi 11 février, un nouveau succès pour sa première sortie du 2ème trimestre sur le marché des titres publics de l’Uemoa. En quête de 20 milliards FCFA via des Bons assimilables du Trésor (BAT), le pays a finalement mobilisé 22 milliards FCFA.

Au total, les investisseurs ont proposé une enveloppe de 71,4 milliards FCFA, soit 357,33 % de taux de couverture. Selon le rapport de l’opération, le Trésor public a levé 4,75 milliards FCFA sur la maturité de 182 jours et 17,25 milliards FCFA sur celle de 364 jours. Le tout à des taux d'intérêts multiples.

Cette nouvelle opération porte à 143,5 milliards FCFA le montant total des emprunts réalisés par le Togo, sur un objectif annuel fixé à 332 milliards FCFA.

Le Togo confirme son engagement en faveur du développement durable de la filière café en Afrique. Le pays a officiellement remis à l’Organisation Interafricaine du Café (OIAC) en début du mois, son instrument d’acceptation de l’accord 2020.

Ce document juridique consacre l’adhésion pleine et entière du pays aux dispositions du nouvel accord adopté par l’organisation, en faveur du renforcement de la coopération régionale et de la valorisation du café. L’accord vise à promouvoir la durabilité de la filière, à renforcer les capacités des producteurs africains et à encourager les investissements dans les infrastructures et la transformation des produits dérivés du café.

Pour le Togo, premier pays à avoir adhéré à l’accord 2020 depuis le 11 mai 2023, “cette démarche s’inscrit dans la continuité de son engagement historique en faveur de la filière café”, a indiqué le Secrétaire général du Comité de coordination pour les filières Café et Cacao (CCFCC), Enselme Gouthon.

En rappel, le pays occupe depuis octobre 2023, la présidence de l’Organisation internationale du Café (OIC).

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