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Au Togo, la visibilité des entreprises sera renforcée. La Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) a en effet lancé lundi 1er juillet, une plateforme en ligne, baptisée Databiz.

L’initiative vise à offrir aux entreprises un espace pour la présentation et la recherche de services, facilitant ainsi leurs croissance et compétitivité.

Concrètement, l’outil permet aux utilisateurs de présenter leurs produits et services tout en ayant l’occasion de rechercher les produits et services proposés par d’autres entreprises.

A travers cette plateforme, la CCI-Togo veut faciliter les échanges commerciaux entre les acteurs du monde des affaires.

 « Pour les opérateurs économiques, Databiz représente un outil essentiel pour élargir leur réseau et accéder à de nouveaux marchés. Les investisseurs y trouveront des informations fiables pour prendre des décisions éclairées, tandis que les étudiants et chercheurs pourront exploiter cette base de données dans le cadre de leurs travaux académiques », a expliqué Nathalie Bitho, présidente de la délégation spéciale de la CCI-Togo.

Facilitation des visas Schengen aux opérateurs

La cérémonie de lancement a permis d’entretenir les opérateurs économiques sur la facilitation des visas Schengen suite à l’accord entre l’ambassade de France et les organisations patronales togolaises.

« Les délais de dépôt de demande de visa sont de minimum 15 jours si la personne souhaite qu'on puisse lui donner satisfaction dans les délais envisagés pour son départ. Je précise aussi que, lorsque vous pouvez anticiper des réunions ou des voyages, vous pouvez déposer jusqu'à 6 mois avant votre date de départ », a expliqué Isabelle Rios Mestre, agent du service des visas au consulat de France.

Au Togo, les périphéries des aires protégées vont faire l’objet d’un suivi plus attentif. Le ministère de l'environnement a en effet lancé la semaine écoulée (27 juin), le Projet de gestion intégrée des périphéries des aires protégées (GIPAP).

L’initiative financée par l’Union Européenne (UE) s’étend sur une période de cinq ans et profitera à 7.000 ménages. Elle est la composante 2 du Programme d’appui à la lutte contre le changement climatique, la protection de la biodiversité et l’agroécologie (PALCC+), un projet mis en œuvre pour davantage contribuer à la préservation de l’environnement et renforcer le système écologique.

Concrètement, le projet permettra de réduire les pressions anthropiques exercées par les populations riveraines sur trois aires protégées : le Parc Fazao-Malfakassa, la forêt classée d’Abdoulaye et la réserve de Togodo-Mono.

« Nous voulons qu’à terme, les trois aires protégées deviennent des espaces promoteurs de développement durable », a indiqué Honam Etsri, coordonnateur national du PALCC+.

A travers ce projet, plusieurs activités sont prévues pour assurer la durabilité des ressources. Entre autres, le reboisement, l’élevage et le maraîchage.

Pour rappel, depuis l’an dernier, le Togo s’est doté d’un Office national des aires protégées (ONAP). Une loi est également en préparation en vue d’une meilleure gestion de ces espaces.

lundi, 01 juillet 2024 15:51

BTS : plus de 2.000 candidats en lice 

Au Togo, les épreuves écrites du Brevet de technicien supérieur (BTS) ont officiellement démarré ce lundi 1er juillet. Au total, 2.046 candidats dont 1.774 filles, répartis dans 33 filières, composent pour l’obtention de ce diplôme. Ce chiffre est en baisse par rapport à l’an dernier où 2.306 candidats étaient en lice.

Comme de coutume, une délégation gouvernementale, conduite par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, a sillonné plusieurs centres d’écrit pour s’assurer du bon déroulement de l’examen et transmettre des encouragements aux étudiants.

« Les examens d’Etat sont les examens de référence, nous exhortons tous les candidats à les affronter », a indiqué le ministre Ihou Wateba avant de rappeler que « Les mêmes examens se dérouleront dans les autres parcours comme la Licence et les Masters à compter de la rentrée prochaine ».

Les épreuves s'achèveront le vendredi 05 juillet prochain.

Le Parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a solennellement démarré ce lundi 1er juillet, sa première session ordinaire de l’année 2024. Les travaux, qui se tiennent à Abuja, ont été ouverts par la Présidente de l’institution, Mémounatou Ibrahima, issue de la section nationale togolaise.

C’est parti pour un peu plus de trois semaines d’intenses travaux (1er au 24 juillet), durant lesquels la 6ème Législature planchera sur plusieurs dossiers notamment le rapport du Président de la Commission sur la mise en œuvre du programme de travail de la Communauté, l’examen des projets d’actes communautaires, ou encore la présentation des rapports-pays par les délégations nationales. 

Par ailleurs, a indiqué Mémounatou Ibrahima, la nouvelle mandature se penchera également sur des défis urgents de l’espace communautaire. Entre autres, la volonté exprimée par certains Etats de se retirer de l’Organisation communautaire, les tensions entre le Bénin et le Nigéria, ou encore les préoccupations régionales liées au terrorisme, l’insécurité alimentaire, l’immigration irrégulière et les effets néfastes du changement climatique. 

Nos populations s’expriment souvent en toute connaissance de cause, convaincues que l’expression de leurs souhaits sera prise en compte. Il est donc nécessaire que nous gardions tous à l’esprit que, le droit de nos peuples à disposer d’eux-mêmes commande que nous respections leur choix qui témoigne de leurs profondes aspirations. C’est à cette condition que nous pourrons œuvrer à la consolidation de la démocratie, au renforcement de l’Etat de droit et au respect des droits humains”, a appuyé la Présidente du Parlement. 

Pour rappel, le Parlement de la Cedeao regroupe les représentants de l’ensemble des peuples de l’espace sous-régional, regroupés en un organe commun de législateurs transnationaux. Il compte 120 sièges répartis entre les 16 Etats membres de la Communauté.

Une délégation d’officiels, membres du comité des relations extérieures du Sénat américain, a effectué en milieu de semaine dernière, une visite de quelques jours au Togo. Objectif : échanger avec les autorités togolaises sur l’approfondissement du partenariat bilatéral. 

Une séance de travail a été organisée dans ce sens avec la ministre, Secrétaire générale de la Présidence de la République, Sandra Johnson, entourée de plusieurs hauts responsables de l’exécutif. L’occasion de présenter la vision de développement du pays, et de faire le point sur les principaux programmes américains auxquels le Togo est éligible, à l’instar du Millenium Challenge Corporation (MCC) et de l’AGOA (African Growth and Opportunity Act).

Plusieurs avancées ont été identifiées, et devraient faire l’objet d’une consolidation par les deux parties. 

Partager l’expérience du sénat 

La délégation emmenée par John Tomaszewski a ensuite été reçue par le nouveau Président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze. 

Également au menu des échanges, le renforcement des relations bilatérales, particulièrement dans le domaine parlementaire, dans un contexte où le Togo s’apprête à se doter d’un Sénat pour la première fois de son histoire. 

Nous avons partagé des expériences sur ce que nous faisons aux États-Unis. Pour moi qui travaille pour le Sénat américain, rencontrer un autre organe législatif était important et nous avons discuté également des défis que nous rencontrons dans l’exercice de nos fonctions”, a indiqué le chef de mission à l’issue des discussions.

Au Togo, la campagne de production du Soja saison 2024-2025 a été officiellement lancée en fin de semaine écoulée à Guérin-Kouka dans la préfecture de Dankpen. C’était à la faveur d’une cérémonie organisée par le Conseil interprofessionnel de la filière soja (CIFS).

Cette nouvelle campagne placée sous le thème de « la mécanisation de la production du soja, facteur d’augmentation de la productivité », se veut pleine de succès.

« Nous avons tiré les leçons des précédentes campagnes et nous sommes résolus à surmonter les défis rencontrés pour accroître encore plus notre productivité », a indiqué Komlan Kadzakadè, président du CIFS.

Dans cette dynamique, plusieurs mesures ont été prises. Entre autres, l’amélioration de l’accès aux semences de qualité, le renforcement des capacités techniques des producteurs ainsi que l’extension des infrastructures de stockage et de transformation.

Pour sa part, le directeur de l’entreprenariat et du financement agricole au ministère de l’agriculture, Alex Kpanté Bouab, a souligné l’importance de produire le Soja et le transformer sur place afin de créer des emplois et de la richesse.

En rappel, 260.200 tonnes de soja ont été produites lors de la campagne 2023-2025. Premier pays exportateur du Soja bio vers l’UE dans le monde, le Togo s’est doté il y a un an d’un nouveau plan stratégique quinquennal axé autour du développement de la transformation locale, la valorisation de l’exportation et le renforcement des ressources humaines.

Deux semaines après son élection, le nouveau Président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze a dévoilé le vendredi 28 juin dernier, les grandes exigences de la nouvelle législature. C’était lors de son premier discours officiel, délivré à l’occasion de la cérémonie de clôture de la première session ordinaire de l’année

Devant les députés de cette 1ère législature de la Vème République, Kodjo Adedze a notamment rappelé le contexte “sans précédent dans l’histoire de la patrie”, avant d’énumérer les deux objectifs fondamentaux que devra poursuivre la Représentation nationale : “Premièrement, il s’agit de continuer d’assumer les prérogatives traditionnelles de fabrication des lois et du contrôle de l’action du Gouvernement”, et “Deuxièmement, il s’agit d’assumer avec lucidité les nouvelles prérogatives constitutionnelles de désignation des deux très hautes personnalités de l’Exécutif, que sont le Président de la République et le Président du Conseil”, a-t-il indiqué.

Il est dès lors nécessaire que nos actions et notre politique soient consacrées principalement, presque exclusivement, à répondre à cette double exigence républicaine”, a poursuivi le nouvel occupant du perchoir, qui a exhorté les élus à “consolider la relation de confiance” entre les institutions et la population.

Nous nous engageons à poursuivre et consolider les grands chantiers de réformes institutionnelles amorcés par la précédente législature en vue du rayonnement de notre Togo chéri, l’Or de l’humanité”, a-t-il martelé, après avoir salué le travail abattu par la précédente législature. 

Jeudi 27 juin, lors de sa première réunion officielle avec le bureau de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze avait déjà mis l’accent sur certaines lignes directrices et valeurs clés. Entre autres, la rationalisation de l’architecture et de la gouvernance de l’administration parlementaire, le renforcement de la qualité de la législation à travers sa clarté, sa simplicité et son efficacité, ou encore la ponctualité, la disponibilité, la solidarité et l’excellence, “pour améliorer davantage la production législative et la performance de l’administration parlementaire”.

Initialement prévue pour s’achever le 30 juin, la campagne de dépréciation de 30% sur les valeurs des véhicules de plus de cinq ans d’âge va se poursuivre. L’office togolais des recettes a prorogé cette mesure incitative au 20 décembre.

La décision vise à poursuivre l’allègement fiscal sur la mise à consommation des véhicules en souffrance sous douane, et à répondre aux différentes préoccupations des importateurs.

Selon l’office, la mesure est applicable également aux véhicules en transit.

L’institution chargée du recouvrement des recettes fiscales et douanières indique en outre : « Le bénéfice des avantages de cette mesure de dépréciation de valeur s’étend jusqu’au 31 décembre 2024 par la liquidation et le paiement effectif des droits et taxes de douanes dus », avant de préciser que « la dépréciation accordée sera automatiquement annulée », une fois le nouveau délai expiré.

Au Togo, les pèlerins partis à la Mecque dans le cadre du Hadj 2024 feront l'objet de contrôles sanitaires renforcés destinés à leur garantir un retour sécurisé au pays. Le gouvernement a en effet pris vendredi 28 juin, une série de dispositions particulières dans ce sens. 

La décision intervient alors que plusieurs centaines de décès (plus de 1.300 selon les chiffres officiels) ont été enregistrées au cours du grand pèlerinage de la Mecque (Hadj), notamment du fait de déshydratation, et de maladies respiratoires parmi lesquelles le Covid-19. 

Dépistage systématique à Lomé et mesures barrières 

Concrètement, des masques et autres matériels seront mis à disposition des pèlerins à leur départ de Jeddah (Arabie Saoudite), afin de permettre déjà l’application des mesures de prévention. A l’arrivée à Lomé, le contrôle sanitaire sera renforcé avec le dépistage systématique du Covid-19. 

Durant le séjour à la Maison du Hadj, les mesures sanitaires seront également renforcées, avant le retour à domicile où les pèlerins devront continuer d’observer des mesures spécifiques (limitation des contacts, port de masque, éviter les rassemblements.). 

Quant aux familles des pèlerins, elles devront “s’abstenir de se rendre à l’aéroport et à la Maison du Hadj avant la disponibilité des résultats” des dépistages, a exhorté le gouvernement, qui a également invité à se rendre dans la formation sanitaire la plus proche en cas de suspicion de maladie respiratoire (toux, mal de gorge, difficulté à respirer).

Pour rappel, près de 2.500 Togolais ont pris part au Hadj cette année

Au Togo, la gestion des produits chimiques devrait connaître une amélioration. Le ministère de l’environnement a en effet lancé jeudi 27 juin, le projet de mise en place d’un mécanisme de recouvrement des coûts pour la gestion écologiquement rationnelle des produits chimiques tout au long de leur cycle de vie.

Financé par le Programme des nations unies pour l’environnement (PNUE), le projet sera exécuté sur une période de trois ans et permettra au Togo de disposer de ressources nécessaires pour la réalisation des actions importantes en faveur de la préservation de l’environnement.

Concrètement, il s’agira de faire à travers ce programme, une analyse de la situation et créer une base de données des acteurs du secteur privé impliqués dans l’import-export des produits chimiques pour une gestion plus rationnelle.

« Les produits chimiques, lorsqu’ils sont mal gérés, peuvent entraîner d’énormes risques tels que les incendies et les explosions. Et donc pour éviter ces catastrophes, l’État a besoin de mener des actions de contrôle », a expliqué Essolakina Bafei, chef section chimiques et matières radioactives.

Pour rappel, depuis la double explosion qui a ravagé le port de Beyrouth et une partie de la capitale libanaise en 2020, le Togo a pris de nouvelles dispositions pour encadrer surtout la gestion des produits chimiques dangereux

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