Notre Togo, Notre futur
Fort de ses atouts économiques, le Togo manifeste l’ambition de tirer profit de son potentiel de développement. Sous le leadership du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, de nombreuses initiatives sont prises, orientant le pays vers un futur prometteur.
Dans cette perspective, le pays s’est doté depuis Octobre 2020 d’une nouvelle stratégie de développement contenue dans la Feuille de Route Gouvernementale Togo 2025, dans le sillage de la formation d’une nouvelle équipe exécutive. Le document, qui prend la relève du Plan National de Développement (PND), bouleversé dans sa réalisation par la crise sanitaire liée au Covid-19, jette les bases d’une nouvelle vision nationale, et se veut une réponse aux principaux défis du pays.
Depuis, d’importantes réalisations sont menées ou projetées dans les secteurs clés de développement.
Agriculture
- MIFA (Mécanisme incitatif de financement agricole) : fondée sur le partage de risques, l’initiative a permis d’accorder depuis 2018, près de 30 milliards FCFA aux différents acteurs agricoles. Des financements qui ont permis de créer plus de 274.000 emplois (80% de saisonniers). Plus de 200.000 producteurs ont été accompagnés, et près de 1.500 coopératives structurées. Le MIFA a été transformé en société et son capital ouvert à de nouveaux investisseurs.
- IFAD (Instituts de formation en alternance pour le développement) : implantés sur le territoire. L’objectif de ces centres est de former des jeunes dans des filières agropastorales (aquaculture, élevage entre autres) et accompagner le développement des filières par des professionnels.
- YOLIM : lancé en 2020, ce programme de crédit digital permet à l’Etat, en partenariat avec les banques et opérateurs de téléphonie mobile, d’octroyer des prêts à taux d’intérêt nul aux petits exploitants agricoles, pour l’achat d’intrants (semences, engrais, pesticides, inoculum) et la location d’équipements agricoles.
- PAEIJ-SP (Projet d’Appui à l’Employabilité et à l’Insertion des Jeunes dans les Secteurs Porteurs) : soutenu depuis 2016 par la Banque africaine de développement (BAD), ce mécanisme a permis d’allouer plus de 17 milliards FCFA à une vingtaine de PME/PMI et des groupements agricoles. Plus de 55.000 emplois directs (27% de femmes) et environ 750.000 emplois saisonniers (38% de femmes) ont été créés en tout. Arrivé à terme en 2021, le projet connaîtra une seconde phase.
- D’autres projets non moins importants ont également été lancés au bénéfice des acteurs du secteur : Agropoles, PASA, PADAT, PPAO, PARTAM, PBVM, PDPR-K, AgriPME, etc…
Energie
- CIZO : initiative présidentielle reposant sur un partenariat public-privé pour l’électrification des milieux ruraux par kits solaires individuels, le projet vise à créer 9.000 emplois en 5 ans et à assurer l’accès universel à l’électricité d’ici à 2030.
- TINGA : lancé en 2021, ce fonds doit faciliter l’accès à l’énergie des populations défavorisées à travers des subventions. Pour la phase pilote, 3 milliards FCFA sont mobilisés.
- Centrales électriques : qu’elles soient thermiques ou photovoltaïques, ces infrastructures doivent permettre au pays de hisser son taux de couverture électrique à au moins 90% à l’horizon 2030. Deux sont déjà opérationnelles : Kekeli Efficient Power à Lomé et Cheikh Mohammed Bin Zayed à Blitta. D’autres sont en projet sur tout le territoire.
Infrastructures
- Qu’elles soient socio-économiques, de transports, sanitaires, ou touristiques, le pays multiplie les chantiers, conformément aux ambitions déclinées dans ses divers programmes. Près de 400 milliards FCFA ont été injectés en quelques années pour des constructions et réhabilitations.
- Une cartographie détaillée des infrastructures du pays est en élaboration, et s’appuie sur la nouvelle politique de décentralisation.
- De 2016 à 2018, le PUDC (Programme d’Urgence de Développement Communautaire) a permis, avec l’appui du PNUD, la réalisation d’infrastructures socio-économiques de base et le développement de l’entrepreneuriat rural au profit des populations des milieux reculés.
Education
- School Assur : ce mécanisme qui vise à assurer gratuitement au moins 2 millions d’élèves et à atteindre 40% de couverture sociale de la population, a effectué depuis 2017, près de 3 millions de prises en charge.
- Cantines scolaires : institutionnalisé en 2020, le programme a permis de fournir des rations alimentaires adéquates à plus de 100.000 élèves de plus de 450 écoles du primaire sur le territoire. Une extension est en cours.
- 30.000 salles de classe : c’est l’objectif fixé par le gouvernement à l’horizon 2025. L’ambition est de renforcer les capacités d’accueil et d’améliorer les conditions d’étude, dans le sillage des autres réformes opérées dans le secteur.
- Gratuité des frais : déjà mise en œuvre au niveau de la scolarité au primaire, l’exemption des frais s’est étendue aux inscriptions aux examens scolaires. Des frais que prend en charge désormais l’Etat.
Economie numérique
- ENT (Environnement numérique du travail) : initié surtout au profit du secteur éducatif, le projet consiste à déployer des outils des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans les établissements scolaires pour adapter la formation aux besoins économiques et sociaux du pays.
- e-gouv : plus de 300 bâtiments de l’administration publique connectés à internet, entraînant la modernisation et la dématérialisation des services publics.
- e-ID Togo : Soutenu par la Banque mondiale, ce projet d’identification nationale biométrique dénommé permettra d’attribuer à toute personne physique de nationalité togolaise ou résidant au Togo, un numéro d’identification unique (NIU) sur la base de ses données démographiques et biométriques.
- Togo Digital 2025 : cette stratégie de numérique portée par le gouvernement s’inscrit dans le cadre du Programme Régional Ouest Africain de Développement des Infrastructures de Communication (WARCIP) de la Banque Mondiale. Ce projet a d’ailleurs favorisé l’IXP (Point d’échange Internet) et le carrier Hotel, premier datacenter du pays, opérationnel depuis 2021.
- Equiano : ce premier câble sous-marin de fibre optique de Google dédié au continent africain a fait du Togo sa première station. Avec cette infrastructure, la connectivité et le débit seront améliorés dans le pays (bande passante 20 fois supérieure) et le nombre d’utilisateurs multiplié. Avec les plusieurs milliers d’emplois qui seront créés, le câble portera la contribution du numérique à 10 % du PIB.