Au lendemain de la nomination du dernier tiers de ses membres, le Sénat entame son opérationnalisation. Les sénateurs sont en effet attendus ce jeudi 06 mars à partir de 15h, au Palais des Congrès de Lomé, pour l’ouverture de la session de droit.
Conformément aux dispositions constitutionnelles, cette première session sera dirigée par le doyen d’âge et permettra de poser les principaux jalons qui régiront les activités de la seconde chambre du Parlement. Pour rappel, la mise en place du sénat est l’une des dernières étapes du passage effectif à la Ve République en mai prochain.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a procédé ce mercredi 05 mars, conformément aux dispositions constitutionnelles, à la nomination des sénateurs. En tout, 20 nouvelles personnalités (10 hommes et 10 femmes) rejoignent les 41 élus il y a quelques jours à l’issue des élections.
Retrouvez la liste des sénateurs nommés par décret n°2025-23/PR du 05 mars 2025 dans le document ci-dessous. ⬇️⬇️⬇️ pic.twitter.com/wJdLRphCKd
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) March 5, 2025
Avec ces nominations, le Togo franchit une étape décisive dans l’opérationnalisation de la seconde chambre du Parlement, et la marche vers l’effectivité de la Vème République.
Liste des sénateurs nommés
Abougnima K. Molgah
Akouete Yaovi Beliki
Alipui Sénanu Kokou
Aziable Koami Nkunu
Balouki-Legzim Bernadette
Batikrana Kpenta epse Balaka
Bouraïma Inoussa
Dangbuie Afi Xolali Pascaline
Djidonou Akpénè
Johnson Togbé Ampah
Kaboua Essokoyo Abass
Kagbara Uleija Innocent
Koffigoh Kokou Joseph
Kolani Lardja
Kouvahey Amoko Holadem
Kpegba Kafui
Lamboni-Kabissa Issoyotou
Sankaredja Moni epse Sinandja
Sant’anna Edwige Clara Ayawovi veuve Ayayi-Atayi
Tchassona Traoré Mouhamed
Le Togo a bouclé lundi 03 mars, une nouvelle sortie sur le marché financier de la sous-région. En quête de 25 milliards FCFA via une émission simultanée de bons (BAT) et d’obligations assimilables du trésor (OAT), le pays a retenu 25,7 milliards FCFA.
Selon le rapport de l’opération, le pays a mobilisé 3 milliards FCFA sur les BAT émis sur une maturité de 211 jours avec des taux d'intérêts multiples et 22,7 milliards FCFA via les OAT rémunérées sur des maturités respectives de 361 jours et 3 ans, à des taux d'intérêt respectifs de 5,50 % et 5,70%.
Cette nouvelle mobilisation porte à 113,7 milliards FCFA, le total des fonds levés par le Togo sur le marché financier depuis le début de l’année. Notons que l’objectif annuel est fixé à 332 milliards FCFA.
La compagnie panafricaine Ethiopian Airlines poursuit le renforcement et la modernisation de sa flotte. Le transporteur opérant à l’Aéroport international Gnassingbé Eyadéma (AIGE) de Lomé a acquis le week-end dernier (1er mars), un nouvel appareil.
L’avion, un Boeing 737 MAX 8, rejoindra la flotte d’Asky, compagnie panafricaine basée à Lomé. Doté de 8 sièges en classe affaires et 177 en classe économique, le nouvel appareil permettra d’accroître la connectivité d’Asky sur le réseau ouest-africain. Il vient renforcer les dessertes vers des destinations à forte demande comme Lagos, Accra, Abidjan et Dakar.
Cette acquisition intervient alors que la compagnie met en œuvre depuis l’an dernier un plan pour moderniser et étendre sa flotte. L’objectif est d’intégrer deux avions par an, principalement des Boeing 787, afin d’atteindre un total de 20 appareils d’ici à 2027.
Pour rappel, Asky assure aujourd’hui la desserte de plus d’une vingtaine de villes dans 25 pays du continent africain. Depuis 2023, l’État togolais est devenu actionnaire de la compagnie, renforçant son ambition de faire de Lomé, un hub aérien régional.
Une décennie après sa création, le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) maintient son dynamisme et son rôle de levier en matière d’autonomisation économique des populations défavorisées au Togo. A fin février 2025, 113,6 milliards FCFA ont ainsi été alloués en tout, selon le dernier relevé de performances de l’institution.
Si le total de bénéficiaires reste élevé (1,9 million de personnes), trois principales couches se dégagent particulièrement. Les produits les plus financés à ce jour sont en effet l’APSEF (destiné aux femmes et hommes pauvres économiquement et potentiellement actifs pour les petites activités génératrices de revenus, tous secteurs d’activités confondus), l’AGRISEF (pour les petits exploitants agricoles pour des activités de chaînes de valeurs) et l’AJSEF (dédié aux jeunes artisans en fin d’apprentissage et ou en activités).
Dans le détail, 38,6 milliards FCFA ont été octroyés depuis 2014 aux micro-entrepreneurs, 36,8 milliards FCFA décaissés au profit des petits exploitants agricoles, et 16,6 milliards alloués aux jeunes. Le taux de remboursement, déjà jugé exceptionnel dans la sous-région, demeure élevé, et se situe autour de 94,1%. Enfin, le maillage du territoire reste important, avec 255 points de services ouverts aux populations.
Pour l’exécutif, qui a étendu en 2022 les attributions du Fonds, l’ambition est de poursuivre l’expansion du mécanisme, et de toucher le plus grand nombre de couches sociales.
Le Togo occupe désormais la présidence de la Fédération des associations professionnelles de banques et d’établissements financiers de l’UEMOA (FAPBEF-UEMOA). Le directeur général d’Orabank Togo, Guy Martial Awona, a été porté à la tête de l'organisation pour les prochaines années à l’issue d’une réunion du conseil fédéral tenue le mardi 04 mars à Lomé.
Les travaux ont notamment porté sur les stratégies à adopter pour faire face aux difficultés de mobilisation des ressources par les banques de l'espace UEMOA. Il s’agissait en outre, d’examiner les mécanismes de renforcement de la résilience du secteur bancaire et d’améliorer l’accès au financement pour les entreprises.
"Selon les dernières statistiques communautaires, le marché interbancaire de l’UEMOA enregistre une baisse des échanges, avec un taux d’intérêt moyen fluctuant entre 6,19% et 6,34%. Parallèlement, les taux débiteurs appliqués à la clientèle ont diminué, passant de 7,08% à 6,82% à la fin de 2024", a précisé le ministre de l’économie et des finances, Georges Barcola.
Pour sa part, le nouveau président de la FAPBEF-Uemoa, Guy Martial Awona, a souligné la nécessité de travailler sur les solutions durables pour renforcer la compétitivité du secteur bancaire régional. "Nous allons travailler de concert pour relever les défis qui se posent à nous, notamment le financement des PME et la gestion des risques de crédit, pour garantir la stabilité et la croissance économique de notre espace", a-t-il indiqué.
Créée en 1995, la FAPBEF-Uemoa regroupe l’ensemble des associations professionnelles des banques et établissements financiers des 08 États membres. Elle a pour but de renforcer les capacités des établissements de crédit, de promouvoir les systèmes bancaires de l’Uemoa et de servir d’intermédiaire privilégié entre les établissements de crédit et la BCEAO.
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Après quelques semaines de vacances, la Représentation nationale est de retour à l’hémicycle. La première session extraordinaire de l’année s’est en effet ouverte ce mardi 04 mars, à la demande du Président de la République, et conformément aux dispositions constitutionnelles.
Le Président de l'Assemblée nationale, @kodjo_adedze, a procédé, ce mardi 4 mars 2025, à l'ouverture de la première session extraordinaire de l'année 2025, convoquée à la demande de Son Excellence Monsieur @FEGnassingbe, Président de la République, conformément aux dispositions… pic.twitter.com/7hbaBwdIE5
— Assemblée Nationale Togolaise (@assnatTogo) March 4, 2025
Au cours de cette session extraordinaire, les députés auront à plancher sur huit projets de loi en lien avec des priorités stratégiques. Il s’agit notamment de la prorogation de l’état d’urgence sécuritaire, du renforcement de l’appareil du renseignement, de la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive.
Également sur la table des élus, les projets de loi de règlement pour les exercices 2020 et 2021, les textes relatifs aux entreprises publiques et aux changements climatiques, ainsi que le projet de loi modifiant la loi sur la création de l’Office Togolais des Recettes (OTR).
“Que nos travaux soient couronnés de succès et qu’ils contribuent à renforcer la paix, la sécurité, la prospérité et le bien-être de tous les Togolais”, a formulé le Président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze en ouvrant la session.
L’Institut national d’assurance maladie (INAM) a introduit plusieurs réformes visant à améliorer la prise en charge des assurés et à renforcer l’efficacité du système d’Assurance Maladie Universelle (AMU).
Les avancées touchent divers aspects, allant de la simplification des procédures à l’accélération du traitement des dossiers. De fait, depuis le 1er janvier 2025, le renouvellement des carnets de soins est totalement gratuit.
En outre, l’institut a mis en circulation de nouveaux supports de prise en charge, notamment des feuilles de soins et des feuilles d’hospitalisation plus adaptées au contexte de l’AMU. Ces documents, disponibles directement auprès des prestataires conventionnés, remplacent progressivement les anciens carnets. Des mesures ont également été prises pour améliorer et accélérer la production et la distribution des cartes AMU-INAM. En trois mois (novembre 2024 - janvier 2025), 15.987 cartes ont été produites et mises à disposition des usagers.
S’agissant des prestataires de soins, des efforts ont été consentis pour assurer le règlement des factures dans les délais. Entre octobre 2024 et janvier 2025, un montant de 3,6 milliards FCFA a été versé aux structures conventionnées.
Dans la même dynamique d’amélioration, le programme « School Assur » a été intégré au régime AMU-INAM sous la dénomination « School AMU ». Depuis l’an dernier (septembre 2024), cette réforme garantit la continuité de la couverture maladie à près de deux millions d’élèves inscrits dans les établissements scolaires publics d’enseignement général et technique.
Pour rappel, l’AMU est opérée par deux entités : l’INAM pour les agents publics, la CNSS pour les salariés du secteur privé. En juillet 2024, le dispositif couvrait déjà plus de 800.000 personnes.
Au Togo, la 3ème édition de l’Innovation Crunch Time a officiellement démarré à l’Université de Lomé (U.L). L’initiative portée par l’École polytechnique de Lomé (EPL) a été lancée le lundi 3 mars.
EPL CRUNCH INNOVATION TIME 2025 : PLACE À LA CRÉATIVITÉ ET À L’INNOVATION ! Votre événement est de retour pour sa troisième édition. Le rendez-vous est pris pour cette année du 03 au 07 mars 2025 à l’Université de Lomé, plus précisément à la chaîne Est du pic.twitter.com/sTiLt2GW6k
— École Polytechnique de Lomé - UL (@Epl_Univlome) February 24, 2025
Jusqu’au 7 mars, les étudiants, principalement en master, travailleront en collaboration avec des entreprises locales pour concevoir des solutions numériques adaptées à leurs besoins. Inspiré du modèle développé par l’Université Technologique de Belfort-Montbéliard (UTBM), cet événement vise à renforcer les liens entre le monde universitaire et le secteur économique en proposant aux participants de répondre à des problématiques concrètes.
Cette année, plusieurs entreprises ont soumis des défis à relever. Bboxx sollicite, par exemple, un système d’arrosage automatique à énergie solaire pour optimiser l’irrigation agricole, tandis que la Société de Transport de Lomé (SOTRAL) attend une solution numérique pour faciliter la réservation de billets. De son côté, l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC-Togo) ambitionne le développement d’un algorithme de détection des objets étrangers sur les aérodromes afin de renforcer la sécurité aérienne.
« En proposant aux étudiants de confronter leurs connaissances académiques à des problématiques réelles, l’événement contribue à faire de l’université un acteur clé de l’innovation au service du développement économique local », a expliqué la direction de l’EPL.
En rappel, l’Innovation Crunch Time se tient en partenariat avec l'Université Technologique de Belfort-Montbéliard (UTBM).
Le processus de dématérialisation des services publics se poursuit au Togo. L’Agence nationale de la cybersécurité (ANCy) vient de procéder à la mise en ligne de trois nouvelles procédures sur la plateforme des services publics de l’Etat.
Lomé, le 3 mars 2025 – La plateforme des services publics de l’Etat : « https://t.co/2LT4hzuhvV » s’est enrichie de trois nouveaux services, mis en ligne par l’Agence Nationale de la Cybersécurité (ANCy). Ces trois services dématérialisés, destinés aux acteurs du domaine de la… pic.twitter.com/Y8CfiLFtzc
— Ancy Togo (@AncyTogo) March 3, 2025
twiLes démarches, destinées aux acteurs du domaine de la cybersécurité, permettent désormais aux personnes physiques et morales de soumettre leurs requêtes, de suivre l’évolution de leur traitement, ou encore de soumettre leurs préoccupations via l’outil de discussion intégré au portail. Dans le détail, les procédures digitalisées concernent les demandes de qualification des prestataires de services, les demandes de qualification des produits de sécurité, et les demandes d'agrément des centres d’évaluation.
Si elle s’inscrit dans la mise en œuvre du projet de digitalisation des démarches administratives porté par le gouvernement, l’initiative veut surtout renforcer la protection du cyberespace national, et améliorer la collaboration avec les prestataires sur le territoire. En rappel, l’ANCy, opérationnelle depuis 2021, est l’autorité gouvernementale chargée de la protection des infrastructures critiques et de la régulation des services de cybersécurité dans le pays.