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Le Togo renforce un peu plus sa résilience face aux catastrophes et aux aléas naturels. Le pays s’apprête en effet à se doter d’un Centre national d’opérations d’urgences (CNOU). 

Les travaux de construction de la nouvelle infrastructure ont été officiellement lancés ce mercredi 26 juin à Lomé, à la faveur d’une pose symbolique de première pierre effectuée par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Madjoulba. Fruit d’un partenariat entre le Togo et les Etats-Unis d’Amérique (USA), le futur centre se veut une réponse aux différentes situations de catastrophes naturelles (inondations notamment), auxquelles le pays est confronté. 

Le complexe, dont les travaux devraient durer six mois, sera le lieu où “tous les acteurs impliqués dans la gestion d’une urgence pourront se réunir pour collecter les informations, les traiter, aider les autorités administratives et politiques à pouvoir prendre une décision, et coordonner la mise en œuvre de ces décisions”, a expliqué le Commissaire principal Simbo Akle, responsable du centre.

Il y a une semaine déjà, le pays s’est doté d’un schéma national d’analyse et de couverture des risques, renforçant un peu plus son dispositif de réduction des risques de catastrophes.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a procédé le 03 mai dernier à la nomination, par décret, de Pius Kokouvi Agbetomey, au poste de Conseiller, chargé des affaires juridiques et judiciaires. 

L’ancien Garde des sceaux, remplacé en janvier dernier au sein du gouvernement par Mipamb Nahm-Tchougli, aura à nouveau, rang de ministre. 

Pour rappel, durant son mandat au ministère de la justice, Pius Agbetomey a été la cheville ouvrière d’une série de réformes destinées à moderniser le secteur judiciaire.

La communauté internationale observe ce mercredi 26 juin, la journée mondiale de lutte contre la drogue. L'événement institué depuis 1987, est placé cette année sous le thème : « les preuves sont claires, investissez dans la prévention ».

Dans un message de circonstance adressé mardi 25 juin, le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Batossie Madjoulba, a rappelé la priorité portée sur la prévention qui enregistre des résultats encourageants surtout en milieu scolaire.

« En 2023, la priorité portée sur la prévention en milieu scolaire est déjà une grande source de satisfaction avec de nombreux enseignants du public et du privé qui ont été formés », a indiqué le ministre.

Et de préciser que « cet investissement en milieu scolaire aidera à faire de la prévention autrement et non à se limiter aux interventions classiques de sensibilisation des organisations de la société civile ».

L'occasion également pour Calixte Madjoulba d’exhorter les parents à plus d'engagement dans l’éducation de leurs enfants. « Lorsque les responsabilités parentales sont exercées de façon appropriée, et que les enfants jouissent de la présence effective de leurs parents, un pas important est accompli dans le champ de la prévention », a-t-il déclaré.

S’il s’est pleinement engagé dans la lutte contre le trafic de drogues sous toute forme, le gouvernement envisage de faire plus « en renforçant les dispositifs de prévention, de traitement et de répression », a assuré le ministre.

Pour rappel, depuis 2011, le Togo s’est doté de plusieurs cellules et unités de lutte anti-drogue opérant aux frontières et aux endroits stratégiques. En 2023, ce sont plus de 100 tonnes de produits illicites qui ont été détruites.

La capitale togolaise abrite depuis lundi 24 juin, une rencontre consacrée au déploiement du Système interconnecté de gestion des marchandises en transit (SIGMAT). Les travaux qui réunissent les administrations douanières de la sous-région, s’inscrivent dans le cadre des activités de la commission de la CEDEAO.

Pendant quelques jours, il s’agira pour les parties prenantes de plancher sur les dysfonctionnements liés au déploiement du système.

« La présente réunion devrait nous permettre d'identifier les derniers obstacles administratifs et techniques au déploiement des segments et d'y apporter des solutions idéales dans les délais les meilleurs », a indiqué Mohamed Ibn Chambas, représentant la commission de la CEDEAO.

Notons que le SIGMAT est initié pour faciliter l’échange des informations relatives aux marchandises en transit entre les douanes des pays de la CEDEAO. L’objectif est de réduire considérablement les temps d’attente aux frontières. Le dispositif permet de suivre les marchandises depuis leur lieu de départ jusqu’à leur destination.

« L'échange des informations à travers le SIGMAT favorisera à terme, la sécurisation des marchandises et des biens, la lutte contre la fraude, la maîtrise des recettes fiscales et douanières, ainsi que la fiabilité des données statistiques dans les États membres », a expliqué Piguendéléwè Akaya, directeur des opérations douanières de Lomé-Port, représentant le commissaire de l'OTR.

Pour rappel, le SIGMAT est en vigueur entre le Togo, le Burkina Faso et le Niger, à la faveur d’un protocole d’accord signé entre ces trois pays en 2019. Le mécanisme est aussi opérationnel depuis 2022 entre les douanes togolaises et béninoises.

Au Togo, la politique de transition numérique en milieu scolaire se poursuit. Le ministère en charge des enseignements primaire et secondaire a en effet procédé lundi 24 juin, à la remise de nouvelles tables aux directeurs régionaux de l’éducation.

Ces tablettes destinées aux écoles, visent à favoriser la mise en œuvre des activités péri et parascolaires. L’initiative s’inscrit également dans le Plan Sectoriel de l'Éducation (PSE 2020-2030).

Concrètement, ces nouveaux outils permettront d’améliorer la qualité de l’éducation et de relancer les acteurs de terrain pour la mise en œuvre des activités, en dehors des heures de cours.

Pour rappel, dans une récente note du ministre de tutelle, les différents acteurs ont été invités à prendre les dispositions pour une intégration effective des activités péri et parascolaires dès la rentrée scolaire 2024-2025.

Quelques mois après avoir conclu un protocole d’accord, le Togo et le Kazakhstan matérialisent un peu plus leur volonté de collaboration dans le secteur de la transformation digitale. L’Agence Togo Digital (ATD) et son homologue kazakhstanaise, la National Information Technologies (NITEC), viennent de sceller un partenariat stratégique dans ce sens. 

L’entente, paraphée par les responsables des deux entités, doit permettre à l’agence gouvernementale togolaise de bénéficier de l'expertise de la NITEC sur divers sujets, pour accélérer la digitalisation des services publics et des administrations. Pour l’ATD qui a affirmé son ambition d’accélérer, ce partenariat viendra notamment renforcer le dispositif mis en place, pour permettre aux administrations publiques d’offrir de meilleurs services aux usagers. 

Pour rappel, ce rapprochement entre les deux institutions s’inscrit dans le cadre d’un partenariat bilatéral renforcé que le Président de la République, Faure Gnassingbé et son homologue, Kassym-Jomart Tokayev ont souhaité, à la faveur de la visite officielle du n°1 togolais dans le pays d’Asie centrale en fin d’année dernière.

Le Togo a bouclé ce lundi 24 juin, une nouvelle opération sur le marché financier régional. En quête de 30 milliards FCFA via une émission simultanée de Bons (BAT) et d’Obligations Assimilables du Trésor (OAT), le Trésor public a finalement levé 32,1 milliards FCFA. Ceci correspond à un taux de couverture de 107,04% de l’opération.

Selon le compte rendu de l’agence Umoa-Titres, le trésor public a collecté 26,2 milliards FCFA sur les BAT émis sur la maturité de 364 jours aux taux d'intérêts multiples et 5,9 milliards FCFA via les OAT émises à des taux d'intérêt annuels de 6,15% et 6,40% sur des maturités respectives de 3 et 5 ans.

Ce nouveau succès porte à 463 milliards FCFA le total de ressources mobilisées cette année sur le marché financier régional par le Togo alors que sa cible est de 607 milliards FCFA.

Au Togo, les populations de la préfecture de Tchamba ont célébré le weekend dernier, l’apothéose de leur fête traditionnelle N’dobiti (citoyenneté). Les festivités organisées dans la commune Tchamba 1 ont enregistré la présence d’une délégation gouvernementale conduite par le ministre des transports routiers, aériens et ferroviaires, Atcha-Dedji Affoh.

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Cette 4ème édition placée sous le thème : « Une culture du renforcement de la paix et de la cohésion sociale au Togo », a permis aux fils et filles de plancher sur les questions de développement du milieu.

L’occasion pour le ministre Atcha-Dédji d’exhorter la population à la fraternité et à la cohésion sociale afin que la paix règne.

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La célébration a été marquée par une ferveur populaire, des danses folkloriques et la dégustation des mets locaux.

Au Togo, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche donne un ultimatum aux établissements privés en situation irrégulière. Leurs promoteurs ont jusqu’au 19 juillet pour régulariser leurs nouvelles filières.

Cette mise en demeure fait suite au constat selon lequel certains établissements ont ouvert de nouvelles filières sans avoir préalablement procédé aux formalités d’accréditation.

« Cette situation préjudiciable aux apprenants pose le problème de fiabilité des formations délivrées dans ces établissements privés », a indiqué le ministre Ihou Watéba, chargé de l’enseignement supérieur.

Et de préciser que « toute demande de régularisation de filières est assujettie au paiement des frais contre une quittance au Trésor public ».

L’occasion également pour le ministre de rappeler aux responsables d’établissements, l’obligation de demander une autorisation préalable du ministère de tutelle avant toute ouverture de filière. « Tout contrevenant à cette règle se verra refuser la régulation à l’avenir ».

Notons que l’an dernier, le Togo a lancé un processus d’harmonisation des offres de formation universitaire. La démarche qui concerne les parcours Licence des établissements privés d’enseignement supérieur, vise à rendre officiels tous les curricula.

Le Togo renforce un peu plus son engagement pour la cause environnementale. Le pays a lancé il y a quelques jours, l’Initiative pour la transparence de l’action climatique (ICAT). Le programme, appuyé par le Secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), vise à soutenir les pays bénéficiaires dans la mise en place d’un cadre de transparence renforcé pour l’action climatique.

Financé à hauteur de 168 645 de dollars américains, soit un peu plus de 103 millions FCFA, le projet permettra au Togo de renforcer sa gouvernance climatique ainsi que son cadre de Mesures Notifications et Vérifications (MRV) et de développer un système de suivi de ses contributions déterminées au niveau national (CDN).

Concrètement, sur une période de 14 mois, il s’agira d’améliorer la qualité des données d’inventaire des gaz à effet de serre (GES) et d’instaurer des dispositifs et des procédures pouvant garantir l’exactitude des données aux fins de son intégration à des niveaux infranationaux, puis dans le processus d’élaboration des rapports.

En s’appuyant sur cette initiative, le Togo pourra mettre en place un cadre qui répond aux priorités nationales en matière de gestion des problèmes climatiques.

Outre le projet ICAT réalisé actuellement dans huit pays (Namibie, Ouganda, Madagascar, Côte d’Ivoire, Mali, Malawi, Guinée et Togo), plusieurs actions sont mises en œuvre par le gouvernement pour limiter les émissions de gaz à effet de serre et assurer la transparence dans l’action climatique.

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