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Au Togo, l’exécutif maintient le contact avec les acteurs économiques. Le ministère du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale a abrité mardi 25 février à Lomé, une réunion technique entre le ministre Kayi Mivedor Sambiani et les opérateurs économiques. 

Au menu des échanges, l’impact de la demande extérieure sur l’approvisionnement du pays, la fiscalité, et les autorisations d’exportation, d’importation, de mise sur le marché́, délivrées par le ministère. “Nous avons souvent des cycles de tension sur la demande tant au niveau national, que des pays de la sous région, comme les périodes de ramadan, de fin d’année ou de rentrée scolaire. Il est dès lors important de discuter régulièrement pour pouvoir anticiper sur certaines situations et voir l’évolution générale des prix sur les marchés. Ces discussions, franches et objectives nous permettent d’anticiper sur les éléments exogènes qui peuvent influencer les prix sur nos marchés intérieurs”, a expliqué Kayi Mivedor, qui a salué la pertinence de l’initiative.

Le Gouvernement a décidé de mettre en place un cadre de concertation permanent entre les acteurs économiques et l’État pour stabiliser les prix et éviter les situations d’inflation. Il est important de mettre en place également une veille stratégique et de mesures adaptées pour protéger le pouvoir d’achat des ménages et la production locale. Nous saluons l’initiative et travaillerons pour sa pleine réussite”, a déclaré pour sa part le directeur général de la Nouvelle industrie des oléagineux du Togo (NIOTO), Thierry Awesso. 

Des propositions concrètes, formulées par les opérateurs, seront transmises aux services du ministère pour une étude approfondie.

Au Togo, l’état d’urgence sécuritaire déclaré depuis juin 2022 et plusieurs fois reconduit dans toutes les préfectures et communes de la région des Savanes, reste en vigueur. Le rappel a été effectué le mercredi 26 février par le gouverneur de la région, Affoh Atcha-Dedji, suite au relâchement observé dans l’observation des dispositions édictées. 

Les mesures, qui visent notamment à protéger les populations et faciliter une meilleure agilité des services publics et des forces de l’ordre, concernent notamment le respect de la limite horaire de 20h (GMT) pour la gestion des bars, les célébrations de mariages, les veillées funèbres et les veillées de prières dans les lieux de culte y compris en période de carême. Également concernés, les appels de muezzins, qui ne sont autorisés que dans les grandes mosquées de quartier. 

Ces mesures sécuritaires requièrent de la part des citoyens leur respect scrupuleux”, a rappelé le gouverneur, avant d’inviter à “la précaution et à la prudence en toutes circonstances”.

Le Togo s'apprête à se doter d'une politique nationale de l’industrie. Le document provisoire, élaboré en collaboration avec Tony Blair Institute for Global Change (TBI), a été validé le jeudi 27 février à l’issue d’une rencontre qui a réuni plusieurs acteurs à Lomé.

Les travaux, organisés par le ministère en charge de l’industrie, ont permis d’intégrer des recommandations portant sur l’innovation, la transition énergétique, la formation et l’implication des collectivités territoriales. Une stratégie quinquennale, assortie d’un plan d’actions, sera mise en œuvre pour garantir l’opérationnalisation de cette politique et accompagner la dynamique d’industrialisation du pays.

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De fait, la politique nationale permettra de renforcer la contribution de l’industrie au développement économique du pays. Deux principaux axes ont ainsi été retenus : le développement des filières industrielles prioritaires et l’amélioration des facteurs de compétitivité.

L’ambition de l’exécutif est de stimuler la transformation locale des matières premières, d’accroître la production manufacturière et d’augmenter la part des exportations industrielles.

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Au Togo, les actions seront renforcées pour améliorer la surveillance sanitaire et protéger les ressources animales et environnementales. Les ministères en charge des ressources animales et halieutiques et celui de l’environnement ont en effet bénéficié, le mercredi 26 février, d’un appui en matériels roulants et informatiques.

Le don, offert par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a été réceptionné par le ministre d’État en charge des Ressources animales et de la Réglementation de la transhumance, Yark Damehame. Il s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui au renforcement de la préparation et de la réponse aux urgences sanitaires au Togo (PREPRUS-Togo), mis en œuvre conjointement par la FAO, l’UNICEF et l’OMS.

L’appui comprend notamment un véhicule, des motos tout-terrain, des ordinateurs, des imprimantes, des vidéoprojecteurs et des doses de vaccins. Ces équipements permettront d’améliorer la mobilité des agents de terrain, d’optimiser la surveillance sanitaire et d’assurer une meilleure réactivité face aux alertes liées aux maladies animales.

« On se souvient que les épidémies que nous avons connues, comme Ebola, sont issues de zoonoses, ces maladies qui se transmettent des animaux sauvages, vivant dans les forêts, aux animaux domestiques, puis aux humains. Il est essentiel de se préparer aux risques pour mieux anticiper et répondre aux futures menaces sanitaires », a souligné le chargé des programmes à la FAO, Oyétoundé Djiwa.

Depuis plusieurs années, le Togo s'est engagé dans le renforcement de ses capacités de surveillance et de réponse aux urgences sanitaires. Des initiatives sont régulièrement mises en œuvre pour protéger la santé publique et préserver les ressources animales.

Le Lac Togo dispose désormais d’un plan d’adaptation et de gestion face aux effets du changement climatique. Le nouvel outil a été validé le mercredi 26 février à Aného, à l’issue d’une rencontre qui a réuni les principaux acteurs et représentants des communautés riveraines.

Concrètement, le document dresse un état des lieux des impacts du changement climatique sur le système lagunaire et propose des mesures d’adaptation pour un coût estimé à 305,1 milliards FCFA. Le plan prévoit également des actions de surveillance et de prévention, ainsi que des mécanismes de réponse rapide en cas d’événements climatiques extrêmes.

Les stratégies retenues s’articulent autour de plusieurs axes, notamment la gestion durable des ressources en eau et halieutiques ainsi que la restauration des écosystèmes dégradés. Le tout, planifié en trois échéances : court terme (2030), moyen terme (2040) et long terme (2050).

Au regard des impacts négatifs du changement climatique sur les communautés riveraines du Lac Togo, il est important de mettre en œuvre des actions concertées pour protéger le système lagunaire et assurer la durabilité des activités”, a souligné Kotchadjo Kossi, spécialiste en sauvegarde environnementale à la FAO.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement de la résilience au changement climatique des communautés côtières du Togo » (R4C-TOGO), financé par la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture) et le FEM (Fonds pour l’environnement mondial).

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Des cas de maladie à virus Lassa ont été confirmés dans certains pays d’Afrique de l’Ouest”, a annoncé le mercredi 26 février le ministère de la santé et de l’hygiène publique. Aucun cas de cette maladie classée parmi les fièvres virales hémorragiques d’origine animale, n’est encore enregistré au Togo.

Néanmoins, des dispositions sont d’ores et déjà prises par les autorités sanitaires pour faire face à la situation. Entre autres, le renforcement de la surveillance épidémiologique et l’alerte précoce aux points d’entrée, l’organisation de la prise en charge d’éventuels cas et la sensibilisation des populations.

A ce propos, des mesures destinées à réduire les risques de contraction de la maladie ont été édictées. Elles incluent l’adoption de bonnes pratiques d’hygiène, comme le lavage régulier des mains, ainsi que la manipulation et la conservation sécurisées des aliments. Il est en outre recommandé d’éviter tout contact avec les rongeurs, principaux vecteurs du virus Lassa, et de signaler rapidement tout cas suspect aux services de santé pour une prise en charge.

Pour rappel, la maladie à virus Lassa se manifeste généralement par des signes non spécifiques comme la fièvre, la faiblesse généralisée, les céphalées, les douleurs musculaires ou abdominales, les nausées, les vomissements ou des diarrhées.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu mercredi 26 février à Lomé, avec l’ambassadrice du Royaume-Uni, Harriet Thompson. Au menu des discussions, le partenariat bilatéral dans divers secteurs. 

Nous avons discuté de la coopération dans le domaine du commerce et des affaires. Nos entreprises manifestent leurs intérêts à collaborer avec les entreprises togolaises, à faire du commerce et à investir dans le pays”, a indiqué à l’issue de la rencontre, la diplomate en poste depuis 2022.   

Les deux personnalités ont en outre abordé des sujets liés à la défense et à la sécurité, en vue de partages d’expériences dans le cadre de la lutte contre le terrorisme au Togo et dans la sous-région.  

Enfin, la représentante de Londres a félicité le chef de l’Etat pour sa politique de paix et ses efforts pour la stabilité dans la sous-région ouest africaine.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu mardi 25 février à Lomé, le président du Groupe interafricain d’étude, de recherche et d’application sur la fertilité (GIERAF), Kolani Kanfitine Jean-Claude. Au centre des échanges, les conclusions du 9ème congrès de l’organisation, qui s’est déroulé dans la capitale togolaise.

Les travaux qui ont réuni des acteurs issus de divers pays, ont essentiellement porté sur la mobilisation des moyens nécessaires à la prise en charge des cas préoccupants sur le continent, et ont accouché d’une série de conclusions et recommandations. Au cours de l’entretien, le responsable a remis au chef de l’Etat, la “Médaille de Pionnier” et une écharpe, un symbole de renaissance pour l’engagement du N°1 togolais en faveur de la santé reproductive au Togo, son leadership et son implication dans la réussite des assises de Lomé.

Ces dernières années, le Togo a en effet mis en œuvre des actions novatrices pour améliorer la santé de la reproduction, à travers notamment le Plan national de développement sanitaire qui accorde une place prioritaire à la fertilité et à la prévention de l’infertilité, et la loi qui encadre la Procréation médicalement assistée (PMA). En outre, le Togo, qui a repris la tête du Groupe, est le principal centre de rayonnement de ses activités.

La commune Golfe 3 franchit une étape importante dans la modernisation et la simplification de ses démarches administratives. Les services d'état civil de la municipalité sont désormais disponibles sur le portail national électronique des services publics.

Concrètement, les usagers peuvent dorénavant effectuer les demandes d'extraits et de copies intégrales des actes d'état civil (naissances, décès et mariages) sur un espace réservé au sein de la plateforme.  La démarche, qui fait suite à la digitalisation des services sur le portail électronique de la mairie, vise à rapprocher les procédures essentielles des citoyens en leur offrant la possibilité de gérer leurs besoins directement sur un portail officiel.

Cette évolution s'inscrit dans la dynamique de transformation numérique adoptée par le gouvernement, avec pour objectif de faciliter les interactions entre les citoyens et les institutions publiques, tout en réduisant les délais de traitement.

Au Togo, la pratique de l’élevage devrait connaître une évolution significative avec une meilleure prise en compte du bien-être animal. Un séminaire régional de trois jours s’est ouvert dans ce sens depuis le mardi 25 février à Lomé, réunissant les points focaux nationaux de l’Organisation mondiale pour la santé animale (OMSA).

Concrètement, il s'agit de renforcer les capacités des participants sur les normes internationales du bien-être animal, leurs responsabilités en tant que points focaux et leur implication dans l’élaboration des politiques nationales. L’événement constitue également un cadre d’échange entre les pays francophones d’Afrique afin d’harmoniser les pratiques et d’améliorer les conditions d’élevage.

Nous avons ici une opportunité unique de renforcer nos capacités et de mieux intégrer la dimension du bien-être animal dans nos politiques publiques”, a indiqué le ministre d'État, en charge des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance, Yark Damehame, à l’ouverture des travaux.

Depuis plusieurs années, le Togo fait du bien-être animal, une priorité. Une campagne d’assainissement des médicaments vétérinaires est régulièrement menée pour saisir et détruire les faux médicaments.

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