Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, participe ce jeudi à Kinshasa à une Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA pour l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles. Cette rencontre de haut niveau, qui est une première, doit mobiliser l’engagement des dirigeants africains, en vue d’accélérer la prévention et l’éradication de ces violences à tous les niveaux sur le continent.
A l’invitation du Président de la RDC, SEM Félix Tshisekedi, le chef de l'État, SEM @FEGnassingbe, participe à Kinshasa, à la 1ere Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l'UA pour l’élimination des violences faites aux femmes et filles??#heforshe pic.twitter.com/WKeS6EG4fz
— Présidence Togolaise (@PresidenceTg) November 25, 2021
Dans la capitale congolaise, le n°1 togolais et ses pairs doivent réfléchir sur les principaux écueils à l’épanouissement des femmes : violences sexuelles en période de conflits, mariages et grossesses précoces, mutilations génitales, ainsi que l’accès limité aux ressources aux postes décisionnels. Une déclaration politique sera adoptée à la fin des travaux, pour soutenir la promotion de la lutte systématique contre les violences basées sur le genre (VBG), conformément à l’Agenda 2063 de l’UA.
Oranger le monde
Le choix de cette date pour la tenue de cette conférence n’est pas anodin. Le 25 novembre marque en effet chaque année la célébration de la Journée internationale de la lutte contre les VBG. L’événement est également le point de départ de la campagne annuelle de 16 jours des Nations Unies, au cours de laquelle la communauté internationale est appelée à “oranger le monde”, et agir pour la prise de conscience. Le thème mondial retenu cette année est justement : “Orangez le monde : mettre fin dès maintenant à la violence à l’égard des femmes”.
L’exemple togolais
Au Togo, la lutte contre les violences faites aux femmes et la promotion de la femme sont passées depuis de nombreuses années au rang de priorité. Le pays, qui a d’ailleurs adhéré en juillet dernier au mouvement international HeForShe, est régulièrement cité en exemple dans le monde pour son engagement sur la question. La représentation des femmes dans les sphères décisionnelles a évolué, passant de 23% de femmes en 2019 à 35% en 2021, avec notamment des femmes à la tête d’institutions de premier plan (Primature, Parlement, Médiature de la République, tiers des portefeuilles gouvernementaux). Ce qui fait d’ailleurs du pays le “premier au monde où les femmes sont aux commandes”, d’après une étude récente. Enfin, il y a quelques semaines, le Chef de l’Etat a été distingué à Lomé pour sa politique d’égalité et d'équité.
Lire aussi:
Approuvée il y a quelques semaines par l'exécutif, la charte des très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) entre dans une nouvelle phase. Le secteur privé a officiellement signé avec le gouvernement ce document actualisé, destiné à une meilleure prise en compte des différentes activités du secteur informel notamment.
L’acte a été symboliquement paraphé par le Ministre en charge de l’inclusion financière et de l’organisation du secteur informel, Mazamesso Assih, représentant le gouvernement, et le responsable du secteur privé et du Conseil National du Patronat (CNP-Togo), Laurent Tamegnon. Cette étape balise ainsi la voie à la mise en œuvre de cette charte qui va “faciliter la transition des acteurs de l’informel vers le secteur formel”, tel que le précise la ministre chargée du secteur informel.
Selon le ministre de la communication, Akodah Ayewouadan, cette charte “permettra également aux TPME de se constituer entre elles une force, et d’accéder plus facilement aux mécanismes de financement”.
Pour rappel, la nouvelle charte, qui mise sur la compétitivité, classe désormais les entreprises en 4 catégories distinctes, selon des chiffres d’affaires allant de 5 millions à 1 milliard FCFA : les Nano, les Micros, les Petites et les Moyennes.
La ministre du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Myriam Dossou d’Almeida a entamé mardi une tournée dans la région des Savanes. Le périple de 04 jours qui la verra parcourir des villes comme Timbou, Cinkassé ou Dapaong, doit permettre à l’officielle de rencontrer et d’échanger avec les bénéficiaires des projets et programmes déployés par le gouvernement au profit des populations à la base et des jeunes notamment.
J’effectue du 23 au 26 nov. 2021 une tournée dans la région des Savanes en vue de rencontrer les bénéficiaires des divers projets et programmes du Ministère.
Cette tournée vise à échanger avec ces derniers sur leurs besoins et leur appréciation des mécanismes d’accompagnement. pic.twitter.com/WpF1Ale48p— Myriam Dossou-d'Almeida ?? (@DossouMyriam) November 25, 2021
Cette tournée annuelle de routine, permet au ministre de constater sur le terrain l’évolution de tous les mécanismes mis en place, et de relever, au cas échéant, certains manquements. Par ailleurs, ce périple est aussi l’occasion pour Myriam Dossou d’Almeida de récompenser les gagnants des différents concours organisés dans le cadre de l'accompagnement des jeunes et femmes, entre autres.
Sont également prévues au menu de cette tournée, des visites au poste de Sanloaga, la localité sensible qui a subi l'attaque terroriste il y a quelques jours.
Lire aussi
Face à la montée du terrorisme en Afrique, le Togo et ses partenaires vont renforcer leurs capacités à contrer le fléau. Le pays vient en effet d’être choisi par la cellule des Nations Unies de lutte contre le terrorisme, pour la mise en œuvre du programme mondial de protection des cibles vulnérables (vulnerable targets).
Je remercie au nom du gouvernement togolais, les Nations unies pour le choix porté sur le Togo comme un des premiers pays bénéficiaires du Programme mondial des Nations unies de protection des cibles vulnérables contre les attaques terroristes @ONU_fr @UNAOC @UNICRI pic.twitter.com/ZwMMuLQnEj
— Robert Dussey (@rdussey) November 23, 2021
Ce plan financé par le Qatar, mis en place et piloté par la Cellule antiterroriste des Nations-Unies, a pour objectif principal de contribuer au développement d'approches coopératives, impliquant à la fois la coopération internationale et les partenariats public-privé pour renforcer la sécurité. En particulier, la protection des cibles vulnérables et fragiles contre les attaques terroristes.
Ainsi, dans sa phase opérationnelle le projet devrait concerner et impliquer des acteurs publics et privés tel que les forces de l'ordre, la police et autres forces de sécurité, les autorités du tourisme et des transports, les communautés à la base, les chefs religieux, les entreprises publiques et privées engagées dans les services publics et la gestion des lieux publics, entre autres.
Il est à relever que cette initiative onusienne cadre avec la stratégie togolaise de lutte anti terroriste, axée sur le développement humain et social, ou encore la coopération multilatérale.
Pour rappel, le programme de protection des cibles vulnérables est un mécanisme des Nations Unies qui a débuté en 2020, avec pour objet principal, d’aider les Etats à mener la lutte et la prévention de l'extrémisme violent. Le Togo est l’un des premiers pays bénéficiaires.
Lire aussi
Sécurité : le Togo va implémenter le programme régional SIPAO
La capitale togolaise accueille depuis ce mercredi, une réunion conjointe de haut niveau sur l’exercice de la concurrence au sein de la Cedeao. L’événement, organisé par la Commission de la CEDEAO, regroupe les ministres en charge du commerce et des experts des États membres sur les questions de concurrence.
La 13e réunion des ministres du commerce de la #CEDEAO pour la validation des projets d'actes additionnels et de règlements de l'Autorité Régionale de la Concurrence de la CEDEAO a démarré ce 24/11/2021 à Lomé avec la réunion des Experts des États membres.@GouvTg @ecowas_cedeao pic.twitter.com/1AAc1IHi0a
— Ministère du Commerce - TOGO (@CommercegouvTg) November 24, 2021
Il s'agit pour les responsables, de plancher sur les défis auxquels sont confrontés les commerçants et autres acteurs en matière de libre concurrence, telle que prônée par les Etats. Au fond, les travaux vont essentiellement consister en la validation des projets d'actes additionnels et de règlements de l'Autorité Régionale de la Concurrence de la CEDEAO, (ARCC).
A terme, il s'agira d’examiner et d'identifier toutes les lacunes perçues dans les cadres législatifs existants en matière de concurrence et de protection des consommateurs. Ce qui ouvrira la voie à l'exécution effective des principes d'une concurrence saine et équitable sur le marché régional. Une déclaration conjointe interministérielle, relative au droit de la concurrence et à son exercice devrait sanctionner la fin des travaux.
En rappel, cette réunion des ministres du commerce de la Cedeao est à son 13ème round. L’Autorité régionale de la concurrence de la CEDEAO (ARCC), est le régulateur de la concurrence régionale. Il a pour mandat principal, de promouvoir la concurrence en Afrique de l’Ouest en réglementant les pratiques commerciales restrictives, les cartels, les aides d’État, les fusions et acquisitions, qui vont à l’encontre des intérêts des consommateurs.
Lire aussi
Au Togo, la lutte contre la concurrence déloyale et les importations frauduleuses va s’intensifier
Quelque peu grippés au cours des derniers mois, les rapports entre la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) et les acteurs de la presse vont de nouveau se renforcer. Mardi, les députés ont entériné lors d’une plénière, la nouvelle mouture de la loi organique qui régit l’institution.
Le @ParlementTogo a entériné, le mardi 23 novembre 2021, la nouvelle mouture de la loi organique de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication. Cette nouvelle modification permet de raffermir la liberté d’expression au #Togo tout en...https://t.co/89NqZnOUhZ
— Ministère de la Communication et des Médias (@CommunicationTg) November 24, 2021
Le texte, examiné en juin dernier par le Gouvernement, vise à garantir un meilleur fonctionnement du régulateur, raffermir la liberté d’expression, et surtout, rassurer les professionnels du secteur, en replaçant la confiance mutuelle au centre des relations.
“Ce vote accorde au secteur de la communication et des médias, de nouvelles dispositions réglementaires devant contribuer à renforcer les relations entre la HAAC et les acteurs de la presse”, a assuré le ministre Akodah Ayewouadan. Et d’ajouter que cette relecture de la Représentation nationale met désormais en lumière un triptyque : l’autorégulation, la régulation et le judiciaire : “L’autorégulation incombant à l’OTM, la régulation à la HAAC et le judiciaire réservé au pouvoir judiciaire”, a-t-il détaillé.
Par ailleurs, il est à noter que le nouveau texte balise la voie au processus de renouvellement des membres de la HAAC. Selon ce dernier, quatre professionnels des médias y siègeront désormais contre deux précédemment.
Lomé accueille depuis ce mercredi, la 7ème session du comité régional de pilotage du WACA RESIP. La rencontre, qui rassemble notamment des représentants de la Banque mondiale et de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), va permettre de faire le point de la mise œuvre de l'initiative.
Dans les détails, ce programme qui couvre le Togo et plusieurs autres pays de la sous-région, sera abordé dans ses moindres détails, avec des pistes de renforcement. Pour l’ancien ministre togolais de la prospective, aujourd’hui, représentant du Togo à l'Uemoa, Kako Nubukpo, cette session intervient “afin que le Etats fassent part de leurs expériences, de leurs difficultés éventuelles, de leurs perspectives”.
Par ailleurs, l’importance de cette assise vient dans un contexte où “nous perdons chaque année 5 à 10 mètres du fait de l'avancée de la mer sur les terres”, a précisé Kako Nubukpo.
En rappel, le projet WACA RESIP pour lequel le Togo bénéficie du soutien de la Banque Mondiale et du Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM), vise à renforcer la résilience des communautés dans la zone côtière, confrontées de manière récurrente, à des risques de catastrophes et autres aléas.
Lire aussi
Le gouvernement veut mieux encadrer l’accès aux écosystèmes forestiers du littoral
Présent du 15 au 22 novembre dernier à Monrovia, au Liberia, où il a pris part à la compétition d’art culinaire West African Food Festival (WAFFEST), le Togo a de nouveau été distingué. Le pays a en effet remporté, au terme de l’événement qui a rassemblé onze pays, plusieurs prix dont des trophées et médailles de reconnaissance.
La gastronomie togolaise primée au West African Food Festival (WAFFEST) 2021 de Monrovia (Libéria)
— Ministère de la Culture et du Tourisme (@cultur_tourTg) November 23, 2021
Le Togo a participé du 15 au 22 novembre 2021 à Monrovia au Liberia à la compétition d'art culinaire West African Food Festival (WAFFEST) @Hotel2Fevrier https://t.co/Ahdw1H2uRe pic.twitter.com/0ySDEX0Xvl
Parmi les distinctions remportées, on peut citer, le 1er prix en gâteau et les 2èmes prix en dessert et Jollof. Une performance saluée par les autorités, qui ont rappelé à l’occasion l’ambition du Togo de faire de la promotion du tourisme local un levier de l’économie nationale.
Pour rappel, il y a quelques semaines, le Togo a déjà été mis à l’honneur pour sa créativité au Salon international du textile africain (SITA).
A partir du jeudi 25 novembre, le certificat de vaccination Covid-19 numérique du Togo sera officiellement reconnu dans les 27 États membres de l’Union Européenne. La mesure, dont l’annonce a été faite mercredi, permet au Togo de devenir le premier pays d’Afrique subsaharienne dans ce cas.
Le #Togo devient le 1er pays d'Afrique Subsaharienne dont le certificat de vaccination #Covid_19 numérique est reconnu par l'Union européenne qui félicite le @GouvTg@AmbUETogo @UEFrance pic.twitter.com/WdEkRDhTCj
— Primature Togo (@PrimatureTogo) November 24, 2021
Concrètement, les voyageurs togolais totalement vaccinés et disposant du nouveau certificat pourront désormais accéder aux lieux soumis à la présentation du certificat de vaccination Covid-19 dans l’espace européen.
De même, ceux munis d’un certificat de vaccination Covid-19 européen pourront le présenter au Togo dans les lieux où ce certificat sera exigé.
Cette reconnaissance, saluée par le Commissaire européen à la Justice, Didier Reynders, vient couronner la “proactivité” et les efforts du pays dans sa lutte contre la propagation de la maladie et un retour rapide à la normalité.
En effet, un an après l’avènement de la pandémie sur son territoire, le Togo a déployé une stratégie vaccinale qui s’est révélée parmi les plus efficaces au niveau de la sous-région. Une plateforme numérique d’enrôlement et de suivi des personnes vaccinées, entièrement conçue sur place, a été mise en place dès le démarrage de la campagne de vaccination, permettant d’émettre un certificat numérique avec QR code, aux personnes ayant reçu le nombre minimal de doses requis.
C’est grâce à ce dispositif, explique le ministère de la transformation digitale, “que l’État togolais a pu établir en un temps record la réciprocité avec le système européen des certificats de vaccination numériques contre la Covid-19”.
A ce jour, 51 pays et territoires sur cinq continents sont connectés au système du Vieux Continent.
Pour rappel, le taux de vaccination au Togo est actuellement de 12%, avec plus de 500 000 personnes complètement vaccinées et presque un million de personnes partiellement vaccinées. L’objectif selon le ministre de la santé, est “d'œuvrer pour une nette amélioration de ce taux d’ici la fin de l’année”.
L’ambassadeur du Japon au Togo, Hideaki Kuramitsu est arrivé en fin de mission. Pour l’occasion, le diplomate a été reçu, mardi, par la cheffe du Gouvernement, Victoire Dogbé.
Au menu des échanges, le passage en revue de la coopération bilatérale entre les deux pays, avec en prime, le renforcement des relations sur le secteur des infrastructures. “Le Japon va continuer sa coopération avec le Togo dans les domaines des infrastructures, de l’aide alimentaire, de la santé publique, avec un accent sur le développement du Togo à travers l’aménagement du corridor Lomé-Ouagadougou-Niamey”, a déclaré à cet effet, le diplomate japonais.
Le pays du soleil levant intervient au Togo dans plusieurs domaines notamment le social, l'agriculture, les infrastructures, la santé ou encore le développement durable. Tout ceci à travers son agence de coopération internationale, la JICA.