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Alors que les prévisions ont été revues à la baisse, en raison du contexte pandémique et des mesures de soutien économiques, l’Office Togolais des Recettes (OTR) a tout de même mobilisé 652 milliards FCFA de recettes pour le compte de l’année 2020. Mieux que l’année précédente où 28 milliards de moins ont été engrangés.

Nous avons réussi à atteindre et même dépasser les objectifs qui nous ont été assignés”, a annoncé le patron de l’Office, Philippe Tchodie, qui révèle un taux de réalisation de 108%.  

Pour 2021, la contribution des recettes fiscales au budget national est attendue à hauteur de 664 milliards FCFA, selon la Loi de finances 2021. La stratégie de mobilisation a d’ores et déjà été définie, à la faveur du traditionnel séminaire d’orientation de début d’année de l’institution. 

Promotion du civisme fiscal, tolérance zéro à la corruption, équité fiscale, poursuite de la politique de proximité avec les populations et surtout gestion axée sur les résultats, constitueront la trame des actions de l’OTR au cours de cette nouvelle année.

La préfecture de Kloto (chef-lieu : Kpalimé) abritera d’ici peu un centre universitaire entièrement consacré à l’agriculture. L’implantation de ce premier centre du genre, qui sera rejoint par un autre dans les Savanes, s’inscrit dans les priorités de la nouvelle feuille de route quinquennale, qui entend revoir la politique nationale d’orientation et de formation professionnelle.

Des sites ont déjà été identifiés pour le chantier, et visités par le ministre de l’Enseignement supérieur, Majesté Ihou Wateba.

S’il sera dans un premier temps dédié en grande partie à l’enseignement agropastoral, le centre pourra plus tard se diversifier avec d’autres structures. L’objectif du gouvernement, est de mieux préparer les jeunes à trouver ou créer des emplois dans la chaîne agricole, et de contribuer davantage à la modernisation de ce secteur qui reste le premier pourvoyeur de la richesse nationale. 

Rappelons qu’en dehors de ces centres universitaires agropastoraux annoncés, d’autres instituts de formation en alternance axés aussi sur l’agriculture sont déjà mis en œuvre ou en cours d’implantation (Ifad aquaculture et élevage notamment).

 

A compter de ce dimanche 21 février, le bouclage et le couvre-feu en vigueur depuis un mois dans la Région des Savanes sont officiellement levés.

Ces restrictions avaient été prises par le Gouvernement, en raison de la flambée des cas de contaminations dans la zone, causée surtout par le non-respect des mesures barrières.   

Selon les autorités sanitaires, la situation semble maîtrisée et une réduction progressive du nombre de cas est observée au fil des semaines. La circulation des personnes peut ainsi reprendre entre les préfectures de la région.

Les populations sont invitées à poursuivre le respect des recommandations qui, associées à la prochaine campagne de vaccination, permettront d’endiguer la pandémie.

A ce jour, le Togo recense 6268 cas pour 81 décès.

 

Au lendemain de la réélection de Gilbert Fossoun Houngbo à la tête du FIDA, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a adressé ses félicitations à l’ancien Premier ministre togolais, et rendu hommage à sa contribution à la renommée du Togo à l’international.

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J'adresse mes chaleureuses félicitations à notre compatriote M. Gilbert Houngbo pour sa réélection à la tête du Fonds international pour le Développement Agricole. À ce haut cadre chevronné, je tiens à réitérer la fierté et l'honneur qu'il inspire à notre pays”, a formulé le Chef de l’Etat dans son message relayé sur ses comptes officiels.

Faure Gnassingbé a ensuite réaffirmé la disponibilité du Togo à poursuivre la coopération avec le Président de l’institution basée à Rome : “Nous sommes disposés à poursuivre avec lui, le travail remarquable entamé au service de l'entrepreneuriat rural au Togo et à l'échelle continentale”, a-t-il poursuivi.

Gilbert Houngbo a été Chef du Gouvernement togolais de 2008 à 2012. 

 

Pour sa première sortie sur le marché financier régional dans le cadre des Obligations de relance (ODR 2021), le Togo a obtenu vendredi la confiance des investisseurs, avec à la clé un taux de couverture exceptionnel. 

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Le pays, qui sollicitait 20 milliards FCFA, en a recueilli près de 113, soit un taux de couverture de plus de 563%. Toutefois, le Trésor n’en a retenu que 22 milliards, destinés à financer dans un premier temps les efforts de relance massive de l’économie. 

Ces premières obligations togolaises ont été émises pour une maturité de 5 ans et un taux d’intérêt annuel de 6,1%.

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Le sénégalais Makhtar Diop, n°2 de la Banque mondiale pour les infrastructures, a été officialisé jeudi à la tête de la Société financière internationale (SFI). L’ancien ministre de l’économie et des finances du Sénégal, dirigera désormais cette institution chargée du secteur privé. 

L’une de ses nouvelles missions sera d’ailleurs d’aider le Groupe “à poursuivre sa réponse rapide à la crise mondiale et à contribuer à la mise en place d'une reprise verte, résiliente et inclusive”, comme l’a indiqué son président David Malpass.

Au Togo où le responsable est  connu, la nomination a été saluée par le gouvernement. Le Chef de l’Etat et plusieurs membres du gouvernement ont adressés leurs félicitations : “Je me réjouis de la nomination de Makhtar Diop, grand ami du Togo, à la tête de la SFI “, a notamment indiqué le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, qui a salué une “nomination historique”. 

Le secteur privé est essentiel pour le développement de l’Afrique et je suis persuadé qu’avecMakhtar Diop, la coopération entre la SFI et le continent sera plus fructueuse et au profit des populations vulnérables”, a poursuivi le Président de la République.

La ministre de l’économie numérique, Cina Lawson, a de son côté salué “une excellente nouvelle et une autre victoire pour l'Afrique”. 

Rappelons que la SFI dispose depuis fin 2019, de bureaux à Lomé.

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La Société Financière Internationale veut accroître son appui aux PME togolaises

Le Togo renforce un peu plus son dispositif dans le secteur de l’économie maritime. Trois nouvelles stations météorologiques marines de dernière génération ont été inaugurées dans ce sens jeudi.

Les ouvrages, d’un coût global de 348 millions FCFA, ont été acquis grâce à un appui du Pnud et sont installés au Port autonome de Lomé, à Kpémé et au poste des douanes de Kodjoviakopé. 

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Ces équipements, auxquels s’ajoutent deux courantomètres (pour mesurer la vitesse d’écoulement de l’eau), doivent contribuer à l’amélioration de la qualité des services maritimes, avec des retombées sur les plans économique, sécuritaire, environnemental et de la recherche.

Les outils permettront de disposer de données sur l’état de la mer et l’environnement marin et côtier, pour faciliter la navigation maritime, améliorer les activités de la pêche, la recherche et le sauvetage en mer, ou encore la résilience des populations et des écosystèmes de la zone côtière”, a expliqué le représentant du Pnud, Aliou Dia.

Plusieurs membres du gouvernement ont pris part à la cérémonie.

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vendredi, 19 février 2021 12:13

Le Togo évalue ses potentialités minières

Le Togo veut mieux connaître et certifier les zones de potentialités minières de son sous-sol. Ceci, afin de se rendre davantage attractif sur le marché international et attirer les investisseurs dans ce secteur.

Une campagne géophysique aéroportée est ainsi annoncée. L’activité, initiée avec l’appui de la Banque mondiale à travers le projet de développement et de gouvernance minière (PDGM), consiste en une levée à grande échelle sur tout le territoire. Ce qui permettra, à terme, de doter le pays de données géo-scientifiques. 

Il y a quelques mois, un portail dédié au cadastre minier a été lancé, regroupant toutes les informations disponibles en tant réel sur le secteur.

Malgré des résultats probants obtenus au cours de la dernière décennie, avec l’élimination de la filariose lymphatique, de la dracunculose, et de la trypanosomiase humaine africaine, le Togo veut redoubler d’engagement dans sa lutte contre les maladies tropicales négligées. 

Jeudi, lors d’une rencontre avec la presse, le ministère de la santé a réitéré l’ambition des autorités sanitaires, de parvenir à éradiquer d’ici 2030, le maximum parmi les 11 affections officiellement reconnues par l’OMS, qui atteignent plus d’un milliard de personnes vulnérables dans le monde.

Sont particulièrement dans le viseur, des maladies comme l’onchocercose, l’ulcère de buruli, ou encore le pian. 

Conformément à la nouvelle feuille de route à laquelle le pays a adhéré récemment, des actions seront intensifiées à l’endroit des populations pauvres dans les zones reculées, ayant surtout des difficultés d’accès à l’eau potable ou à l’assainissement. 

Pour rappel, depuis 2010, le Togo organise chaque année des traitements de masse contre ces maladies par le biais de la chimiothérapie préventive.

La Société Nationale des Editions du Togo (EDITOGO), principale entité publique chargée de la production et la commercialisation du Quotidien National, du Journal Officiel et de tout le matériel imprimé nécessaire à l’administration publique, sera bientôt restructurée. Ceci, afin de l’adapter aux mutations actuelles du monde de l’édition.

Un audit stratégique et organisationnel de la société a été proposé, afin de mieux déterminer ses faiblesses, a annoncé mercredi le ministre de la communication, Akodah Ayewouadan. L’opération une fois achevée, devrait ainsi ouvrir la voie au processus de restructuration. 

Créée en 1961 sous la forme d’un établissement public à caractère industriel et commercial, Editogo a été transformée en société d’Etat en 1990, dans le cadre de la politique de libéralisation économique d’alors.