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Le Togo s’apprête à déployer dans les prochaines heures de nouveaux soldats de la paix au Mali. Samedi, au Centre d’entraînement aux opérations de maintien de la paix (CEOMP) de Lomé, le 9ème bataillon togolais de la Minusma a effectué un ultime entretien avec le chef d’état-major des Forces Armées Togolaises (FAT), avant son déploiement. 

La rencontre, à laquelle ont pris part de nombreux officiers et directeurs centraux de la Grande Muette, a été l’opportunité pour le commandement de rappeler les fondamentaux aux personnels sur le départ, et transmettre le message du commandant suprême des armées et du ministre de tutelle.

Au cours des mois précédents leur déploiement sur le terrain, le bataillon a été notamment accompagné par des instructeurs de l’armée française, dans le cadre de la coopération entre les deux pays.

Pour rappel, le Togo, contributeur essentiel pour les missions de la paix onusienne, est fortement présent au Mali, dans divers secteurs : sécurité, santé, social entre autres. Le professionnalisme des Casques bleus togolais est d’ailleurs régulièrement reconnu et honoré.

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Investi dans ses nouvelles fonctions il y a quelques jours, le Médiateur de la République accélère le pas en vue de l’effectivité de la procédure de déclaration des biens et avoirs des hautes personnalités et autres assujettis. Vendredi, à l’issue d’un entretien à la Primature avec la Premier ministre, Awa Nana Daboya l’a rappelé.

Il faut démarrer, et le plus tôt serait le mieux”, a déclaré l’autorité. Puis, de détailler : “Au plus tard en janvier 2022, je dois moi-même faire ma déclaration de biens au niveau de la Cour constitutionnelle en remplissant ce formulaire qui sera ensuite mis sous cachet et sous plis fermé, en présence d’assesseurs, de greffiers et d’huissiers de justice”.

La démarche, dont l’objectif est de promouvoir la transparence dans l’exercice des fonctions et charges et publiques, et de prévenir l’enrichissement illicite, sera ensuite ouverte aux personnes concernées. 

Un autre pilier majeur de la fonction d’Awa Nana Daboya a été abordé par les deux officiels : celui de la médiation entre les citoyens et l’administration. Face à cette thématique chère à l’exécutif, la cheffe du gouvernement, Victoire Dogbé a incité son interlocutrice à une réflexion sur la digitalisation des procédures qui seront mises en place afin de toucher tous les compatriotes.

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Quelques jours après avoir acquis 475.000 doses de Johnson&Johnson, le Togo a officiellement réceptionné samedi soir près de 200 000 nouvelles doses d’Astrazeneca. Le lot (199 800 exactement) est un don de la France, octroyé à travers l’initiative Covax. 

En effet, le président français Emmanuel Macron avait promis, il y a quelques mois, un appui aux pays en voie de développement avec 60 millions de doses de vaccin contre le Covid-19 d’ici la fin de cette année. La nouvelle livraison porte à 800.000, le nombre de doses d’Astrazeneca obtenues par le Togo depuis mars 2021, et à 3,5 millions, le total de doses reçu à ce jour. 

Comme il y a quelques jours, le ministre de la santé, Moustafa Mijiyawa a lancé un nouvel appel aux populations. Avec plus d’un million de doses en stock, la stratégie envisagée est désormais de rapprocher les équipes de vaccination des citoyens. 

Des réflexions ont d’ores et déjà été lancées pour mieux encadrer les fêtes de fin d’année, afin d’éviter une quelconque flambée début 2022, comme cela avait été le cas pour 2021.

La frontière séparant le Togo et le Bénin à Kémérida (préfecture de la Binah, région de la Kara) sera dotée d’ici la mi-2022 d’un nouveau poste de contrôle. Le ministre de la sécurité a posé jeudi la première pierre de l’ouvrage. 

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La future infrastructure, dont les travaux dureront 06 mois, est construite grâce au soutien de l’Organisation internationale des migrations (OIM) et de l’Allemagne. Son érection s’inscrit dans le renforcement de la sécurité aux frontières terrestres, en particulier dans un contexte de lutte contre l’expansion du terrorisme, de l’extrémisme violent et de la criminalité transnationale. 

Le nouveau poste intégrera des fonctionnalités modernes, permettant un meilleur contrôle des flux. “Lorsque les éléments qui sont aux postes de frontières ne sont pas dans de bonnes conditions, et n’ont pas de bons équipements, il va sans dire qu’il y a des choses qui peuvent leur échapper”, a déclaré Yark Damehame.

Au Togo, près de 2000 personnes pourraient retrouver la vue, au cours des 10 prochains mois. Le gouvernement vient de lancer, avec le concours de l’organisation humanitaire internationale Mercy Ships et l’ONG Lumière Divine, une campagne nationale de prise en charge gratuite de la cataracte. 

Le programme, dénommé “Mana Messé” (‘vue retrouvée’ en langue kabyè), vise à opérer gratuitement jusqu’en juin 2022, au moins 2000 personnes victimes de cas de cataracte. 

S’il est en cohérence avec les objectifs du Plan national quinquennal (2019-2023) de lutte contre la cécité, l’initiative veut surtout permettre d’améliorer la couverture, l’accès et la qualité de la chirurgie de la cataracte dans le pays, avec un accent particulier sur les patients démunis, des localités très peu desservies.

La campagne ne devrait en outre pas s’arrêter après 2022, puisqu’un objectif de traitement de 4000 cas est “possiblement” envisagé pour l’année d’après, soit une couverture de 30% de la cible nationale, ainsi que l’a indiqué la ministre déléguée en charge de l’accès universel aux soins, Mamissilé Akla Agba-Assih.

Au Togo, où la cataracte est un problème de santé publique (plus de 200 000 cas recensés, 16 000 nouveaux cas environ chaque année), Mercy Ships entend relever le défi. L’organisation aux navires-hôpitaux ultramodernes qui a déjà effectué 05 missions au Togo depuis 1990, a récemment conclu un nouveau partenariat de 10 ans avec le Gouvernement.

Après les manœuvres lancées l’an dernier par l’Office Togolais des Recettes (OTR) envers les pratiques commerciales illicites, la lutte contre la concurrence déloyale et les importations frauduleuses va prendre un nouveau tournant au Togo. Le gouvernement et le secteur privé se sont accordés jeudi à Lomé sur la question, lors d’une nouvelle réunion de concertation, la troisième du genre après celles de janvier et juin.

Les discussions, dirigées par le Premier ministre, ont été l’occasion de dresser un état des lieux, de faire le point sur les dispositifs réglementaires et opérationnels de lutte, les corrections à apporter et les actions concrètes à mener pour assainir l’économie. 

Perte pour l’Etat, paralysie pour l’économie   

Parce que justement, a souligné la ministre de la promotion de l’investissement, les importations frauduleuses, qui regroupent des pratiques comme la contrebande ou les fausses déclarations, pénalisent l’économie nationale, à travers les investissements et les entreprises locales. Ceci, en créant une situation de concurrence déloyale qui peut amener certaines entreprises à la faillite. 

Corrélativement pour l'État, c’est une perte, car il y a un manque à gagner en termes de recettes fiscales, par rapport à ces importations frauduleuses. Le corollaire par rapport à l’investissement, c’est que lorsque les entreprises régulièrement installées, qui contribuent à la croissance, à la richesse et à l’économie du pays, ne sont pas préservées par ces importations frauduleuses, cela n’attire pas d’autres investisseurs. Notre challenge aujourd’hui, c’est donc de pouvoir accompagner les entreprises qui sont régulièrement installées et payent à pouvoir grandir, évoluer, réinvestir et créer beaucoup plus d’emplois pour attirer d’autres investisseurs”, explique Rose Kayi Mivedor. 

Des textes désormais plus rigoureux, et des sanctions  

Pour venir à bout de ce fléau qui, selon le ministre du commerce, fait perdre au pays des milliards de FCFA chaque année, une revue des textes déjà existants (Loi de 1999 sur la concurrence déloyale, code national et communautaire des douanes, textes réglementaires ministériels) sera effectuée, avant que ne tombe le couperet. 

Avec le secteur privé et sous la coordination du Premier ministre, nous allons mettre à jour des réglementations et passer à des sanctions qui puissent décourager les auteurs de ces pratiques malsaines. Nous nous sommes entendus également pour une synergie d’actions, pour limiter les conséquences de cet état de choses”, a laissé entendre Kodjo Adedze. 

Pour sa part, Victoire Dogbé a réitéré la disponibilité de l’exécutif, à accompagner toute initiative qui pourra contribuer à la création de richesses au Togo. 

En rappel, le cadre de concertation Etat/Secteur privé qui se réunit périodiquement, a pour objectif de renforcer la confiance mutuelle entre les deux parties et d'améliorer l’environnement des affaires.

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Présent depuis le début de la semaine à Glasgow à l’occasion la 26ème Conférence des Parties sur le climat (COP26), le Togo, par la voix du Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, a invité la planète à “un sursaut collectif pour inverser la tendance au réchauffement climatique”. Le Président de la République, qui s’est exprimé à la faveur de l’une des activités de haut niveau auxquelles il a pris part durant son séjour, a dévoilé les engagements climatiques du pays, avant d’insister sur la nécessité d’une prise de conscience collective. 

Diminution de l’empreinte environnementale et développement durable parmi les priorités

Signataire de l’accord de Paris de 2015, qu’il a ratifié deux ans plus tard, le Togo qui figure parmi les plus faibles pollueurs au monde, a néanmoins aligné ses priorités de développement sur ses engagements climatiques. Ce qui lui a permis de réaliser des avancées significatives en matière d’adaptation et d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES).

Ainsi en dépit de la crise sanitaire, la diminution de l’empreinte environnementale et le développement durable sont restées des priorités, bien en place dans la feuille de route quinquennale de l’exécutif. En 2020, le pays a réduit de 27,5% ses émissions de gaz à effet de serre, au lieu des 17,5% initialement prévus dans le scénario de référence. Une prouesse sur laquelle le gouvernement ne compte pas se reposer.  

Aussi, à l’occasion de ce rendez-vous mondial en Ecosse, le Togo a-t-il décidé de rehausser encore ses ambitions. Ceci, en portant notamment ses contributions déterminées au niveau national (CDN), de 11,14% à 20,51% à l’horizon 2030. “Ce choix traduit notre engagement à renforcer la résilience de nos communautés, nos structures économiques et nos écosystèmes naturels à travers des plans d’actions climat concrets couvrant des secteurs prioritaires tels que l’agriculture, l’eau, l’industrie, les ressources forestières, l’énergie et les mécanismes d’inclusion financière et de couverture des risques climatiques”, a expliqué Faure Gnassingbé.

Énergies propres, reboisement massif, gestion des déchets

Pour y arriver, le gouvernement mise sur plusieurs leviers. 

Dans le secteur de l’énergie par exemple, l’accent est mis sur la promotion des énergies renouvelables. Les mises en services récentes de la centrale thermique Kekeli Efficient Power et la centrale solaire de Blitta illustrent cette dynamique. Le Togo s’est fixé pour objectif d’atteindre 50% d’énergies renouvelables dans son mix énergétique d’ici à 2030. 

Dans les classements internationaux, le pays, qualifié l’an dernier “d’exemple étonnant dans la promotion du solaire”, est bien placé : 33ème mondial et 10ème africain sur la liste des pays ayant à cœur la promotion des énergies renouvelables, selon l’indice spécialisé de Bloomberg. 

La feuille de route gouvernementale 20-25 prévoit en outre le déploiement de 300 mini-grids d’ici la fin de la décennie et l’électrification de 555 000 ménages par kits solaires, soit l’équivalent de 85 MW de capacité solaire additionnelle. Des initiatives qui doivent permettre de porter à 100% le taux d’électrification rurale à l’horizon 2030.

Dans le domaine des transports, le Togo envisage de porter à 3% la part des véhicules électriques dans l’acquisition des véhicules neufs en 2025 et s’est déjà engagé dans la promotion de la mobilité verte, à travers l’installation d’une société de fabrication de véhicules électriques à la PIA.

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Dans le secteur agro-forestier, davantage exposé aux changements climatiques, le pays entend renforcer sa politique de préservation de la biodiversité et du couvert végétal national. Il est ainsi prévu, une restauration des paysages dégradés à hauteur de 1% par an, pour atteindre un taux de couverture forestière de 30% en 2030. Une campagne de reboisement massif a également été initiée. 

Selon les projections, ces actions permettront d’augmenter de 10% la séquestration du carbone à l’échelle nationale. 

En ce qui concerne le secteur de la gestion des déchets, le référentiel quinquennal de développement prévoit une série d’initiatives, pour améliorer la collecte et l’assainissement, la valorisation en énergie du méthane produit au centre d’enfouissement de Lomé ainsi que le tri et la valorisation de 145 000 tonnes de déchets destinés au brûlage.

Pour tenir ces engagements, le Togo aura besoin d’environ 2,7 milliards $, d’ici 2030.

Le monde nous observe; nos populations comptent sur nous pour dépasser nos hésitations, prendre des décisions hardies et ramener la solidarité au cœur de l’engagement de la communauté internationale”, a martelé le Président de la République à l’endroit de ses pairs.

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Les forces de défense et de sécurité ont effectué le week-end écoulé une nouvelle opération de lutte contre la criminalité sous toutes ses formes. L’intervention, avalisée par les autorités judiciaires, a concerné le secteur Nord-Est de la capitale (Kégué et environs). 

Au terme des bouclages, contrôles d’identité et visites domiciliaires, 30 personnes ont été interpellées, une soixantaine d’engins roulants saisis, de même que des objets et substances illicites (pétards, psychotropes). Des enquêtes complémentaires seront effectuées par la Gendarmerie nationale. 

Depuis le début de l’année, près d’une douzaine d’opérations similaires ont été effectuées dans plusieurs localités du territoire. L’objectif, a de nouveau rappelé le ministre de la sécurité et de la protection civile, est de “préserver la paix et la sécurité dans le pays”.

jeudi, 04 novembre 2021 12:31

Plus de mobilité pour le secteur éducatif

Le Gouvernement, à travers le ministère en charge de l’éducation, a doté, il y a quelques jours, le secteur éducatif national de matériels roulants destinés à faciliter la mobilité du personnel d’encadrement. Au total, 46 véhicules pick-ups, d’un coût global de près de 800 millions FCFA, ont été remis aux directeurs régionaux de l’éducation (DRE) par Komla Dodzi Kokoroko. 

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Pour l’exécutif, il s’agit de renforcer l’équipement des régions pédagogiques et des établissements, dans la lignée des actions menées pour améliorer profondément le secteur : gratuité des frais d’inscription, recrutement des enseignants, réforme des écoles de formation, construction et réhabilitation des salles de classe, dialogue autour de l’amélioration de la condition enseignante, entre autres.

Aucune négligence dans leur entretien et gestion ne sera tolérée, et ce, au nom de l’intérêt général et de la redevabilité”, a averti le ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat.

Après le Burkina Faso et le Mali, l'Office togolais des recettes (OTR) poursuit l’opération de vulgarisation de ses services avec les clients des pays de l’hinterland. Mercredi, l’Établissement public a tenu une rencontre avec les opérateurs économiques du Niger.

Comme pour les sessions précédentes, la rencontre a consisté à présenter les facilités douanières accordées aux marchandises en provenance ou à destination du Niger, notamment via le port autonome de Lomé. Particulièrement pour cette rencontre, la question du renforcement du corridor Lomé- Ouagadougou- Niamey, a été abordée avec en toile de fond, les moyens mis en œuvre pour digitaliser les procédures douanières et faire baisser les coûts aux opérateurs depuis Lomé. 

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Par ailleurs, il est à noter que cette tournée du fisc togolais au Niger, s’inscrit dans la dynamique de Lomé et Niamey d’intensifier leur partenariat, et de le faire fructifier davantage dans bien d’autres secteurs. 

En 2019, selon des données compilées par l’ONU, plus de 80 millions $ de produits ont été exportés du Togo vers le pays du Sahel.

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