Le Togo et le Bénin ont tenu cette semaine, de nouvelles négociations en vue de la délimitation des frontières maritimes entre les deux pays. La nouvelle session, la dixième depuis le début des consultations, a permis de faire de nouvelles avancées sur la question.
Ces négociations qui entrent “dans leur phase concrète”, selon Dammipi Noupokou, négociateur togolais, vont permettre d’élaborer un agenda global pour les futures assises. A terme, elles devraient offrir à la commission mixte paritaire bénino-togolaise, un cadre de “discussions saines et pragmatiques”, tel que l’estime la partie togolaise.
“L’intérêt de délimiter, c'est de savoir exactement où se situent nos eaux territoriales, où se situe la zone économique exclusive pour l'exploitation. (...) Il faut connaître exactement ce à quoi on a droit pour exploiter les ressources, et de façon ordonnée”, a expliqué le préfet du maritime du Col. Takougnadi Neyo, dans le cadre de ces travaux.
Pour rappel, Lomé et Cotonou sont engagés depuis 2018 dans des discussions pour pouvoir étendre leur plateau continental au-delà des 200 000 nautiques. Les deux pays avaient d’ailleurs déposé conjointement en 2018 auprès de l'ONU une requête d'extension.
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En projet de réforme depuis plusieurs mois, le secteur de l'enseignement supérieur privé, au Togo, va être désormais réglementé. Le gouvernement réuni ce mercredi en conseil des ministres, a acté le processus à travers un projet de décret.
Ce texte qui intervient après l’évaluation des établissements privés d’enseignement supérieur (EPES), commandé par l’exécutif, vise principalement l’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur dans le pays. Plus dans le détail, il sera question pour le gouvernement de “déterminer les conditions, modalités et procédures d’exercice des activités des établissement privés d’enseignement supérieur afin de protéger les apprenants et garantir une formation en adéquation avec les besoins du marché de l’emploi”.
Par ailleurs, sur un plan régional, l’objectif du gouvernement est aussi d’aligner ce secteur sur les meilleurs standards internationaux et du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES).
A ce jour, ils sont quelque 70 établissements privés sur tout le territoire à être reconnus et agréés par l’Etat.
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Le Togo effectue un pas de plus vers l’effectivité de la couverture médicale universelle. Le coup d’envoi du projet a été donné officiellement, jeudi 28 octobre, par le Premier ministre, Victoire Tomegah Dogbé et le Vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique de l’ouest et centrale, Ousmane Diagana en visite à Lomé.
Aujourd’hui, avec Madame le Premier ministre @DogbeVictoire, nous avons lancé le projet de couverture médicale universelle - un effort visant à renforcer les systèmes de santé du pays et à en faire bénéficier les Togolais. ?? pic.twitter.com/5ommsCLcpk
— Ousmane Diagana (@ousmane_diagana) October 28, 2021
Ce programme qui vise à mettre en place les services de santé essentiels, de qualité, pour le plus grand nombre, est prévu pour être étendu à toutes les régions du Togo, avec une couverture d’environ 60% de la population. “La couverture universelle marque un pas en avant significatif dans l’engagement du gouvernement à renforcer l’accès de l’ensemble de la population à des soins de santé de qualité équitables”, a indiqué à cet effet, Ousmane Diagana.
Sur le plan opérationnel, le mécanisme devrait notamment voir la construction de plus d’une centaine de nouvelles installations sanitaires de niveau primaire, le déploiement d’environ 4000 employés nouvellement formés et l’amélioration de l’accès aux médicaments.
La couverture universelle qui englobe le projet de l’assurance maladie universelle, va à l’instar d’autres initiatives gouvernementales comme le Registre Social Unique ou encore le programme Woezou, participer au renforcement de l’inclusion et du développement social.
Pour rappel, le programme de couverture santé universelle a été financé pour un montant de 70 millions $, soit environ 39,5 milliards de francs CFA par la Banque mondiale.
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La Représentation nationale a rendu jeudi un dernier hommage à son deuxième questeur, Eklou Essohanam Balakiyem Modibo, décédé le 13 octobre dernier à 61 ans. Ceci, lors d’une séance spéciale d’honneurs funèbres organisée dans la cour de l’institution, en présence de la famille éplorée, de plusieurs officiels, autorités et membres du corps diplomatique.
Ce jeudi 28 octobre, dans la cour d’honneur de la Représentation nationale, l’institution parlementaire a rendu des honneurs funèbres à feu Eklou Essohanam Balakiyem MODIBO au cours d’une séance spéciale.
— Chantal Yawa Djigbodi Tsègan (@CTsegan) October 28, 2021
Il fut un père de famille, un partisan convaincu, un serviteur de la Nation pic.twitter.com/3WTLW1XKli
La cérémonie, empreinte d’émotion, a été l’occasion de revenir sur la vie et le parcours de l’illustre disparu, qui fut, selon les mots de la cheffe du Parlement, Yawa Tsegan, “un père de famille, un partisan convaincu, un serviteur de la Nation”.
Un dépôt de gerbes, suivi d’un moment de recueillement, ont également marqué la séance.
Eklou Essohanam Balakiyem Modibo, élu lors des législatives de 2018 dans la circonscription électorale de Tchaoudjo, était député du parti UNIR.
Le Vice-ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale des Emirats Arabes-Unis (EAU), Cheikh Shakhbout Ben Nahyan Al-Nahyan, effectue depuis jeudi une visite de travail à Lomé. Le séjour s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens bilatéraux entre le Togo et le pays du golfe arabo-persique.
L’officiel émirati a été reçu en audience par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. Au menu de l’entretien, les principaux points de la coopération bilatérale entre Lomé et Abou Dhabi.
Les EAU, présents au Togo avec plusieurs projets, dont notamment la centrale photovoltaïque de Blitta et le soutien aux PME/PMI, entendent dynamiser davantage ce partenariat : “Nous allons continuer de travailler ensemble pour un futur radieux des relations de coopération entre les Emirats Arabes-Unis et le Togo”, a notamment indiqué le n°2 de la diplomatie émiratie lors de l’entretien.
Pour réaliser ses ambitions de développement, le Togo souhaite s’inspirer entre autres du modèle émirati pour son hub logistique. Rappelons qu'au lendemain du lancement du Plan National de Développement (PND), le Chef de l’Etat avait effectué une visite officielle à Abou Dhabi. Objectif, promouvoir les atouts du pays et mobiliser des investisseurs.
Un master en ingénierie de la commande publique vient d’être lancé à l’Université de Lomé. Ce parcours qui vient étoffer encore un peu plus l’offre de formation, est ouvert en collaboration avec l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), l'Ecole Nationale d’Administration (ENA) et le Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud).
Le @PnudTogo reste engagé aux côtés des universités publiques du @TogoOfficiel dans l'offre de formations de qualité. Un master en ingénierie de la commande publique vient d'être lancé à l'@UniveLomeTg en partenariat avec l'#EcoleNationaleAdministration & l'@ArmpTogo pic.twitter.com/8KA4p7LQfy
— Pnud Togo (@PnudTogo) October 28, 2021
La nouvelle filière doit participer à la formation des étudiants et fonctionnaires en les dotant d’outils idoines, afin d’assurer l’ingénierie des marchés publics, mais aussi des partenariats publics et privés. Les futurs diplômés pourront ainsi renforcer les effectifs de l’administration publique et du secteur privé, notamment sur le plan technique, en ce qui concerne la gestion des marchés publics. Pour le Togo qui est en pleine actualisation et renforcement de son cadre des marchés publics, le lancement de ce nouveau cursus permettra également de répondre à la problématique de l’adéquation entre la formation et l’emploi.
Depuis plusieurs années, les universités publiques du Togo ont amorcé une politique de diversification de leurs offres de formations. Le pays a d’ailleurs donné une place prioritaire à la formation sur la commande publique, avec plus de 500 jeunes entrepreneurs formés en 2020, hors circuit universitaire.
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Opérationnel depuis 2019, le Fonds d’appui aux collectivités territoriales (FACT) continue d’opérer sa mue pour l’achèvement du processus de décentralisation. L’équipe gouvernementale réunie, mercredi en conseil des ministres, a planché sur les différents critères de répartition des dotations de ce fonds.
Ces ressources doivent permettre aux collectivités territoriales et autorités locales de mieux faire face aux nouvelles charges qui leur sont dévolues et d'appuyer leurs actions de développement. Le critère de base est la répartition de façon égalitaire, ensuite le critère de répartition en fonction de la population de la commune. Vient après, le critère de la superficie de la commune et enfin, la prise en compte de la “pauvreté” qui permet de répartir la dotation en fonction de l’indice de pauvreté de chaque commune.
Ainsi, cette année, “la répartition a tenu compte essentiellement du critère du taux de pauvreté avec un poids important dans la détermination de la part revenant à chaque commune”, a indiqué le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi. Ce choix de l’exécutif vient en réponse au souhait des populations, et la volonté du gouvernement lui-même, de faire de ce fonds un outil d’inclusion conformément aux orientations de sa feuille de route.
Par ailleurs, il est à noter que l’Agence Nationale d’Appui au Développement à la Base (ANADEB) est chargée d’exécuter des projets d’investissement socio-économiques et éducatifs des collectivités.
Créé en 2007 et modifié une première fois en 2018, le Fonds a pour but d’assurer une mobilisation plus conséquente de ressources financières afin de permettre aux collectivités territoriales de faire face aux charges qui résultent des transferts de compétences. Sous son ancienne forme, il était un établissement public financier doté d’une personnalité morale et financière, ce qui l’empêchait véritablement de jouer son rôle premier, à savoir l’appui aux collectivités.
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Au Togo, “les structures de prix de vente du ciment n’ont pas connu de modifications”, a annoncé le ministre du commerce, de l’industrie et de la consommation locale, Kodjo Adedze, dans un communiqué publié mercredi soir. Le sujet avait été notamment abordé un peu plus tôt par le gouvernement en conseil des ministres.
#Urgent ?Le Ministre du commerce, de l'industrie et de la consommation locale rappelle à la population que les structures de prix de vente du #ciment au Togo n'ont pas connu de modifications. Les précisions dans ce communiqué?@GouvTg @CommunicationTg #Denyigban#TgTwittos pic.twitter.com/OiYbNjs61H
— Ministère du Commerce - TOGO (@CommercegouvTg) October 27, 2021
La précision est faite, suite aux spéculations constatées sur les frais de vente du ciment depuis quelques jours, alors même qu’aucun changement n’a été effectué sur les structures de prix.
Par conséquent, rappelle le ministre, les prix plafonds de vente aux consommateurs sur tout le territoire national se présentent ainsi :
Les contrôles des distributeurs seront renforcés sur l’ensemble du territoire afin de faire cesser ces pratiques, et tous les contrevenants à ces prix officiels seront “sévèrement sanctionnés”.
Au Togo, le secteur de la cimenterie verra bientôt deux autres opérateurs rejoindre l’allemand Heidelberg : le nigérian Dangote et le burkinabé Cimco.
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Ainsi qu’annoncé, le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale, Ousmane Diagana, est en visite officielle au Togo depuis mercredi. Le représentant de l’institution basée à Washington a été accueilli à son arrivée à Lomé par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, et la SG de la Présidence de la République, Sandra Johnson.
Heureux d’avoir atterri à #Lomé ! C’est la première étape de ma visite au #Togo et au #Bénin. Je me réjouis à l’avance des échanges qui auront lieu durant les prochains jours. https://t.co/w6bgq9qVpy pic.twitter.com/Yl26AFUzuU
— Ousmane Diagana (@ousmane_diagana) October 27, 2021
Le séjour du responsable s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre la BM et le Togo. A l’agenda, plusieurs activités parmi lesquelles un entretien avec le Chef de l’Etat et plusieurs membres du gouvernement, des rencontres avec le secteur privé, la société civile, les jeunes et la presse.
Pour rappel, le portefeuille des engagements de la Banque au Togo s’élève à 400 millions de dollars, et comprend au moins une quinzaine d’opérations en cours.
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Évoqué un temps en conseil des ministres, le projet de guichet unique de recettes non fiscales pour le secteur maritime devrait bientôt entrer dans sa phase opérationnelle. La question a fait l’objet d’une présentation en conseil des ministres, mercredi, par le ministre en charge de l’économie maritime Edem Tengue.
L’équipe gouvernementale a ainsi pu examiner les contours et principales fonctionnalités du guichet unique, ce qui permettra d’élaborer un projet de décret devant entériner la création de cette plateforme. Cette démarche, qui va contribuer significativement à la simplification des opérations pour les acteurs de l’économie portuaire, poursuit les efforts du gouvernement togolais à optimiser le potentiel maritime du pays, et à faire notamment du Togo un hub maritime continental.
En rappel, le Togo a, au cours de ces dernières années, donné une place prioritaire aux questions maritimes, en se dotant de nouvelles stratégies (à mettre en place) pour développer le secteur. Depuis un an, le pays est même doté d’un ministère spécialement dédié.
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