Le Togo représenté par le ministre du commerce Kodjo Adedze prend part, au 3è Forum Economique des Affaires Turquie-Afrique, ouvert jeudi à Istanbul. L'événement, organisé par le Ministère du commerce de la Turquie, enregistre la présence des ministres du commerce des pays africains, des hommes d’affaires turcs ainsi que des acteurs du secteur privé africains et des partenaires multilatéraux.
Pendant deux jours, il sera question pour les participants de plancher sur l’analyse des relations commerciales et économiques entre l’Afrique et la Turquie, d’évaluer l’approche de la Turquie en matière d’investissement en Afrique et enfin de trouver des canaux pour faciliter l’interaction entre les deux communautés d’affaires et initier le dialogue entre les investisseurs turcs et africains.
Pour le Togo qui est dans un plein processus de renforcement de son partenariat avec la Turquie, ce sommet sera l’occasion de rediscuter des axes de coopération prioritaires, notamment économiques et d’investissement avec les acteurs turcs.
Sur un autre plan, il s'agit aussi pour le Togo de présenter aux hommes d’affaires turcs, les mérites et opportunités qu’offre la Zone de libre-échange africaine (Zlecaf). Notamment, ses pôles d’attraction, et sonder les futurs partenariats commerciaux possibles avec la Turquie dans les domaines des investissements, de la technologie ou encore de la logistique.
Il est à noter qu’en marge de ce sommet, la délégation togolaise a rencontré le président de la Chambre de Commerce d’Istanbul, Sekib Avdagic, pour discuter des pistes de partenariats entre leurs secteurs privés.
Pour rappel, le volume des échanges commerciaux entre le Togo et la Turquie a connu une augmentation continue ces dernières années. Rien qu’en 2020, et malgré la crise de la covid, le volume d’échange commercial est évalué à 148 millions $, soit un peu plus de 83 milliards FCFA.
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Annoncé pour être opérationnel avant la fin de l’année, le Poste de Contrôle juxtaposé de Noépé-Akainu va démarrer ses services dès le 1er Novembre prochain. C’est ce qu’a annoncé l'Office Togolais des Recettes (OTR) dans un communiqué.
Dorénavant les opérations de dédouanement des marchandises en transit au départ ou en provenance du Ghana à destination du @Togo où d’autres pays, sont logées au Poste de Contrôles Juxtaposés de Noépé-Akanu.
— Office Togolais des Recettes-OTR (@otr_togo) October 20, 2021
L’intégralité de l’information dans l’Avis ci-dessous ?: pic.twitter.com/XfYEmwnvaz
Ainsi, à compter de cette date, le dédouanement des marchandises en transit entre le Togo et le Ghana se fera impérativement au Poste de Contrôle Juxtaposés (PCJ) de Noépé-Akanu. La mesure concerne “les marchandises chargées dans les ports, usines, entrepôts ou autres installations similaires en provenance du Ghana”, indique l’Office. Il en est de même des marchandises au départ ou en provenance du Togo à destination du Ghana ou d’autres pays.
D’autres part concernant les marchandises diverses achetées sur le marché ghanéen ou togolais, les formalités de dédouanement sont domiciliées à la Division des Opérations douanières de Kodjoviakopé et au Bureau de Douane de Ségbé, précise l’OTR.
Pour rappel, le poste de contrôle juxtaposé de Noépé-Akanu est destiné à fluidifier la circulation des biens et des personnes entre le Togo et le Ghana et à promouvoir la gestion intégrée des frontières dans la sous-région. Les deux pays ont d’ailleurs annoncé récemment contribuer chacun à hauteur d’un million de dollars US pour l’opérationnalisation de ce site.
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Le Premier ministre, Victoire Dogbé, a entamé mercredi une visite de travail et d'amitié de 48h au Gabon. La cheffe du gouvernement, à la tête d’une importante délégation ministérielle, a tenu à son arrivée une première séance de travail avec son homologue, Rose Christiane Ossouka Raponda.
Mme le PM @DogbeVictoire à la tête d'une délégation de haut niveau est en visite d'amitié et de travail à Libreville au #Gabon. Elle a eu une séance de travail ce 20 octobre 2021 avec la délégation Gabonaise conduite par Mme le PM Rose Christiane Ossouka Raponda @OssoukaRaponda. pic.twitter.com/RBT3oODGMz
— Primature Togo (@PrimatureTogo) October 21, 2021
Les échanges ont notamment porté sur le renforcement et la diversification de la coopération bilatérale. L'objectif affiché par les deux chefs de gouvernement, est d'innover pour tirer mutuellement le meilleur profit de la coopération entre les deux États.
Il sera en outre question de jeter les bases de la prochaine session mixte de coopération.
« L’axe Libreville-Lomé est un modèle de coopération qui matérialise ce partenariat sud-sud, un partenariat exemplaire et dynamique », a dans ce sens affirmé Rose Christiane Ossouka Raponda à l'entame des travaux.
D'autres activités meubleront ce premier déplacement de Victoire Dogbé en terre gabonaise depuis sa prise de fonction.
Lomé et Libreville entretiennent d’excellentes relations, matérialisées régulièrement par de fréquentes concertations entre les principaux dirigeants.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu mercredi à Lomé avec son homologue du Libéria, George Manneh Oppong Weah. Ce dernier séjournait dans la capitale togolaise depuis la veille, dans le cadre du mini-sommet quadripartite organisé à la faveur de la visite de Recep Tayyip Erdogan.
En tête-à-tête, les deux dirigeants ont échangé sur le partenariat économique entre Lomé et Monrovia, avec en point d’orgue les perspectives d’investissement bilatéraux.
Les questions d’intégration sous-régionale ont également été abordés, notamment la situation politique et sécuritaire, la libre circulation des personnes et des biens, ainsi que les échanges commerciaux.
Au Togo, l’école internationale turque Maarif a officiellement ouvert ses portes. L’établissement d’enseignement continu (préscolaire au supérieur) a été co-inaugurée mardi à Lomé, par la Première Dame turque, Emine Erdogan, et par Yawa Tségan, la présidente de l’assemblée nationale, dans le cadre du séjour de Recep Tayyip Erdogan à Lomé.
Le complexe, implanté dans la Cité Millenium, est doté d’une capacité d’accueil de 420 élèves, formés sur le programme d’éducation international. Si elle contribue au renforcement des relations bilatérales entre Ankara et Lomé, cette école ambitionne également d’oeuvrer au renforcement de la qualité de l’enseignement national.
“C’est un soutien considérable à la politique d’une éducation de qualité” opérée au Togo, a déclaré la cheffe du Parlement lors de la cérémonie.
Présentes dans 67 pays du monde (25 en Afrique), les écoles Maarif (397 en tout) sont créées et gérées par la fondation Maarif de Turquie en coordination avec le ministère turc de l’Éducation et celui des Affaires étrangères. Ce sont des établissements allant du préscolaire à l’enseignement supérieur, des laboratoires, des centres de recherche, entre autres.
Après le port sec et récemment les aires réservées aux société de fabrication et d’assemblage, la Plateforme Industrielle d'Adétikopé (PIA) poursuit son déploiement logistique. Un parc textile se met progressivement en place, dans le sillage de l’ambition de la plateforme de créer des chaînes à haute valeur ajoutée dans le secteur.
Lancé depuis juin, ce parc (qui est toujours en phase d'opérationnalisation), vise à terme la transformation de l’industrie textile nationale, grâce à une augmentation considérable du volume d’exportation des produits textiles finis.
De l’avis de l’organisme britannique d’analyses économiques, Oxford Business Group, “l’ouverture de ce parc est un atout majeur pour le développement de l’industrie textile” au Togo. Selon les projections, environ 56 000 tonnes de fibres de coton, d’une valeur de 73 millions $ (41 milliards FCFA) devraient être convertis en produits finis d’une valeur de 1,5 milliards $ (845 milliards FCFA). L’infrastructure devrait ainsi contribuer jusqu’à 21% du PIB national.
Selon Oxford Business Group, l’ouverture du parc textile de la PIA - Plateforme Industrielle d'Adétikopé au #Togo est un atout majeur pour le développement de l’industrie #textile. Découvrez en vidéo et en chiffres, l’impact du parc textile de la #PIA sur l’#économie du Togo. pic.twitter.com/5On6Ey81K9
— Plateforme Industrielle d’Adetikope (@PIA_Togo) October 20, 2021
L’apport du parc textile devrait également être considérable sur le plan de l’employabilité. En effet, l’infrastructure devrait employer au moins directement jusqu’à 20 000 personnes, à pleine activité.
Les premiers investisseurs s’installent
En attendant, les premiers investisseurs se manifestent. Il y a quelques jours, la PIA a enregistré l'arrivée de Togo Clothing Company (TCC), une entreprise indienne spécialisée dans la confection.
.@PIA_Togo accueille "Togo Clothing Company", entreprise de confection #textile de classe mondiale. Togo Textile Clothing pourra générer 23 Mds de FCFA de valeur à l’exportation par an et créer 2000 #emplois directs. ?Communiqué de presse ici : https://t.co/YgTVmDujhg#Togo pic.twitter.com/VhDjeCTHg2
— Plateforme Industrielle d’Adetikope (@PIA_Togo) October 12, 2021
La société, portée par le spécialiste du textile ITCRmg, a annoncé son intention d’apporter son expertise dans le secteur, notamment au niveau de la fabrication et le commerce de vêtements. Une “étape importante”, saluée par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya.
La structure ne cache pas ses ambitions, et compte générer quelque 23 milliards FCFA de valeur à l’exportation par an et créer 2000 emplois directs. Ce qui doit permettre, indiquent ses responsables, de “positionner le Togo comme une plaque tournante régionale de l’industrie textile”. Le début de son exploitation est annoncé pour mai 2022.
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Lomé abritera les 25 et 26 octobre prochain, un Sommet de la cybersécurité. L’événement, qui est une première du genre sur le continent de par son caractère, est co-organisé par la République Togolaise et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA).
RDV dans une semaine pour le #SommetCyber en direct de #Lomé
— Ministère de l'Economie Numérique ?? (@NumeriqueTG) October 19, 2021
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Sont notamment attendus, des Chefs d’État et de Gouvernement, des acteurs du secteur privé ainsi que des leaders de la Société civile et des experts en cybersécurité. L’ambition de ce dialogue de haut niveau, est “de formuler des pistes de coopération et de coordination pour répondre aux enjeux pressants de cybersécurité”, dans un contexte marqué par la prolifération des menaces cybercriminelles.
Dans les faits, il s’agira d’explorer et évaluer l’état de la cybersécurité sur le continent du point de vue de plusieurs éléments constitutifs, de faire le point sur la coopération régionale et internationale en la matière, notamment dans le cadre de l’application des textes internationaux, et de fournir des recommandations politiques aux dirigeants.
Le Togo, qui est en pleine transformation digitale et qui aspire à devenir un hub logistique et financier sécurisé, présentera au cours de ces assises, son modèle, axé sur une approche PPP et de synergie entre les ressources. Le pays s’est en effet doté en mars dernier, d’un centre de réponse d’urgence aux cyberattaques (CERT).
Il y a deux ans, une première institution en charge de la cyberdéfense continentale, Cyber Defense Africa, a été également créée en partenariat avec Asseco Poland, le leader mondial de la technologie informatique, toujours sous l’égide du Togo.
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A la faveur de la visite officielle mardi du président turc, la capitale togolaise a abrité un mini-sommet quadripartite réunissant, en dehors du Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé et son invité Recep Tayyip Erdogan, Roch Marc Christian Kaboré du Faso, et George Weah du Libéria.
Principalement au centre des discussions, le point de la situation politique et sécuritaire dans la sous-région ouest-africaine et dans le Sahel, ainsi que les nouvelles pistes de solutions en appui aux différentes initiatives existantes.
Le Togo, qui est déjà fortement impliqué dans les opérations internationales et régionales de maintien de la paix, mène pour sa part des discussions avec Ankara en vue d’une coopération plus accrue sur la question.
Au terme des échanges, il a notamment été convenu la mise en place d’un “partenariat stratégique turco-africain, pour apporter des solutions idoines aux menaces sécuritaires régionales et inter-régionales”.
Il est à souligner qu’en marge de ce mini-sommet, le Président de la République s’est entretenu avec ses deux homologues de la sous-région.
Le Président turc Recep Tayyip Erdogan a achevé mardi soir sa visite officielle au Togo. Ce bref séjour, qui représentait une première dans l’histoire des relations entre les deux pays, a été chargé de symboles et marqué un nouvel élan au partenariat entre Lomé et Ankara.
J'ai accueilli ce jour mon homologue turc, le Président @RTErdogan. Au cours de cette visite d'amitié et de travail, la Turquie et le Togo, plus proches que jamais dans le cadre d'un partenariat dynamique, vont explorer les perspectives de renforcement de leur coopération. pic.twitter.com/aohapD9pJd
— Faure E. Gnassingbe (@FEGnassingbe) October 19, 2021
Comme prévu, un tête-à-tête s’est déroulé entre les deux dirigeants, au cours duquel plusieurs sujets importants ont été abordés : point sur la coopération politique et diplomatique, renforcement de la coopération économique et des échanges commerciaux à travers le rapprochement du secteur privé des deux pays, sécurité, santé, ou encore urgence climatique avec le prochain sommet de la COP26.
‘Des opinions et des approches qui convergent’
Pour le leader turc, c’est surtout l’occasion de concrétiser une “relation bilatérale qui a enregistré un essor important” au cours de ces dernières années.
“Avec le Togo, nous avons des opinions et des approches qui convergent sur de nombreux sujets”, a déclaré Recep Tayyip Erdogan, avant d’émettre le souhait de “développer davantage cette coopération” : “les sociétés turques sont prêtes à apporter leurs contributions pour les investissements au Togo dans les domaines du tourisme, de l’énergie et de la construction”, a-t-il poursuivi.
Nouveaux accords
Une séance de travail entre les délégations turque et togolaise a suivi, avant la signature de deux nouveaux accords : un protocole d’accord pour l’échange de terrains pour le compte des missions diplomatiques, et un accord de siège pour la Fondation MAARIF à Lomé.
Ces deux nouvelles ententes, paraphées par les ministres des affaires étrangères, Robert Dussey et Mevlüt Çavuşoğlu, s’ajoutent à celles conclues depuis un an, notamment dans les domaines de l’éducation, la politique, l’économie et le commerce.
Pour le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, qui a saisi l’occasion pour présenter les différentes opportunités qu’offre le Togo, c’est un nouveau partenariat dynamique qui se met en place. “Cette visite est l’aboutissement d’une série de contacts”, a indiqué le Chef de l’Etat, saluant au passage la politique d’Ankara : “Nous devons le reconnaître pour le féliciter. Le président Erdogan s’est beaucoup investi dans l’approfondissement des relations entre notre continent et son pays. Les investissements turcs sont reconnus pour leur qualité”, a-t-il en outre déclaré.
D’autres consultations sont d’ores et déjà annoncées, pour prolonger cette visite historique.
Le Président turc Recep Tayyip Erdogan est arrivé au Togo ce mardi à la mi-journée. Le leader turc a été accueilli à son arrivée sur le tarmac de l'aéroport international Gnassingbé Eyadema par son homologue Togolais, Faure Essozimna Gnassingbé.
Pour ce premier déplacement en terre togolaise, le leader turc est accompagné d'une importante délégation d'une centaine de personnes, parmi lesquels des officiels, des opérateurs économiques et des investisseurs turcs.
A l'agenda, une série d'activités au Palais présidentiel, notamment des tête-à-tête, des séances de travail, et des signatures d'accords.
Les activités seront également élargies aux présidents burkinabè et libérien, Roch Marc Kaboré et George Weah qui sont arrivés un peu plus tôt à Lomé.
En marge de ce ballet de chefs d’Etat, la capitale togolaise s’est parée aux couleurs des différents pays.