L’Union Européenne et la République Fédérale d’Allemagne viennent d'offrir un nouvel appui infrastructurel à dix communes du Togo. Les municipalités ont ainsi réceptionné des bâtiments administratifs flambant neufs, en fin de semaine écoulée, lors d’une cérémonie de remise symbolique à Sotouboua (ville située à 288 km au nord de Lomé).
Inauguration vendredi des bureaux de la Mairie de Sotouboua, réhabilités par le ProDeGol, cofinancé par l'Allemagne et l'UE. Avec la Chargée d'affaires de l'ambassade d'Allemagne, j'ai salué les résultats obtenus dans le renforcement des capacités des communes togolaises. pic.twitter.com/Rha4pLGcUh
— Joaquín Tasso Vilallonga ?? (@AmbUETogo) October 30, 2021
Ces ouvrages financés à hauteur de 2 millions €, soit environ 1,3 milliard FCFA, à travers le Programme Décentralisation et des Gouvernances Locale (ProDeGoL) ont concerné les communes de Bassar 1, Binah 1, Ogou 1, Tone 1, Kozah 1, Oti 1, Tchamba 1, Amou 1, Yoto 1 et Sotouboua 1.
En effet, une fois rendue opérationnelle, ces structures permettront d’assurer une meilleure gestion des affaires communales et un bon fonctionnement des services et prestations au profit des administrés. “L’administration locale est le niveau de l’administration publique le plus proche des citoyens qui a un impact plus immédiat et plus direct sur les populations à la base en termes de prestation de services d’assainissement. C’est pourquoi il est important de renforcer la motivation, le fonctionnalisme et la performance de la commune au profit des populations”, a indiqué dans ce sens le chef de la délégation de l'Union européenne au Togo, Joaquin Tasso Vilallonga.
Par ailleurs la construction de ces édifices s'aligne également avec les nouvelles priorités de la coopération entre Lomé et Berlin, évoquées notamment lors du 4ème cycle des consultations germano-togolaises. Dans la même dynamique d’accompagner le processus de décentralisation enclenché par le Togo, l’Allemagne s’est récemment engagée à financer la construction de 40 mairies sur les 117 que compte le pays.
Pour rappel, le Progedol qui a été officiellement lancé en 2017, accompagne le gouvernement dans le processus de décentralisation à travers 4 volets: la mise en œuvre du processus de décentralisation, la décentralisation fiscale et les finances locales, le développement communal et la gestion des états civils. Elle est cofinancée par le ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) et l’Union européenne à travers la Coopération technique allemande (GIZ).
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Au Togo, le délai de limitation à trois du nombre de cartes SIM par abonné et par opérateur, prorogé il y a quelques mois, est officiellement arrivé à terme le 29 octobre dernier. A partir de ce mardi 02 novembre, les numéros mobiles qui ne sont pas en conformité avec cette mesure “seront suspendus de façon progressive”, a annoncé l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep).
Cette décision, qui concerne “un nombre très limité d’usagers”, est prise en concertation avec les opérateurs et veut surtout permettre “d’éviter les désagréments liés à la désactivation totale et immédiate de ces cartes SIM”.
La suspension progressive se fera en deux phases : une restriction des appels sortants, puis une désactivation totale. Ce qui, espère le régulateur, permettra aux retardataires de se mettre en règle une fois pour de bon.
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Le Togo a officiellement reçu lundi, 475 200 nouvelles doses de vaccin Johnson and Johnson. Le lot, fourni via le mécanisme de fonds africain pour l'acquisition de vaccins (AVAT), a été accueilli à l’aéroport international de Lomé par le ministre de la santé, Moustafa Mijiyawa, entouré des responsables de la riposte anti-Covid, et des partenaires onusiens.
Ce lot de 475.200 de vaccin Johnson & Johnson émane des 04 millions de doses commandées par l'Etat togolais à travers le mécanisme AVAT de l'Union Africaine. Le Togo avait déjà réceptionné 117.000 doses de Johnson & Johnson de cette même commande. pic.twitter.com/Q7WxR1Uhb3
— Ministère en charge de la Santé Togo (@MSPS_Togo) November 1, 2021
En effet, l’acquisition de ces doses s’inscrit dans le cadre d’une commande globale de 4 millions de doses de ce vaccin opérée par l’Etat. Le Togo, qui était le premier pays africain à bénéficier de doses de ce vaccin produit sur le continent, porte à près de 600 000 doses le nombre de vaccin Johnson & Johnson acquis à ce jour. Selon le ministre de la santé, “le Togo dispose actuellement d’un stock de plus d'un million de doses de vaccin dans les centres de vaccination”.
Pour rappel, les vaccins Johnson & Johnson, avaient concerné les personnes âgées de 20 ans et plus, n’ayant reçu aucun autre vaccin contre le Covid-19. Elles s'administrent en une seule dose de 0,5 ml par voie intramusculaire.
L’objectif des autorités sanitaires étant d'accélérer la stratégie vaccinale déployée par le Gouvernement, et qui doit permettre d’immuniser au moins 60% de la population cible.
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En ce mois de novembre, la vigilance doit continuer d’être de mise sur le littoral togolais, face au risque de montée des eaux. C’est le rappel effectué ce lundi par le Gouvernement, à l’entame du pénultième mois de l’année.
En ce mois de novembre, restons vigilants face au risque de montée des eaux sur nos côtes.#GouvTg https://t.co/RHa2FstqkX
— Gouvernement Togolais (@GouvTg) November 1, 2021
En effet, fin août dernier, les services météorologiques et hydrographiques avaient annoncé “une mer très agitée entre les mois de septembre et novembre”.
Dans ce sens, les recommandations effectuées aux populations et usagers de la mer demeurent. Les baignades, promenades à la plage et autres activités nautiques restent fortement déconseillées.
La 26ème Conférence des parties sur le climat (COP26) s’est officiellement ouverte ce lundi 1er novembre à Glasgow (Ecosse). Le Togo y participe, représenté par le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé.
Cet important rendez-vous, auquel prennent part près de 120 dirigeants de la planète, vise principalement à plancher de façon concrète et coordonnée sur l’urgence climatique, et renforcer les engagements pris par les pays à Paris en 2015.
“Il est temps de dire Assez ! Assez de brutaliser la biodiversité. Assez de nous tuer nous-mêmes avec le carbone. Assez de traiter la nature comme des toilettes. Assez de brûler et forer et extraire toujours plus profond. Nous creusons nos propres tombes”, a martelé le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres à l’ouverture des travaux. Une position que défendra également le n°1 togolais au cours du sommet.
Dimanche, à son arrivée dans la capitale écossaise, le Président de la République a rappelé dans un tweet la détermination du pays. “Engagé pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, le Togo a récemment révisé à la hausse ses contributions déterminées au niveau national, et entend en appeler à un sursaut collectif, pour une action immédiate”, a précisé Faure Gnassingbé.
Je suis arrivé à Glasgow où je prends part à la #COP26 Engagé pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, le Togo a récemment révisé à la hausse ses contributions déterminées au niveau national, et entend en appeler à un sursaut collectif, pour une action immédiate. pic.twitter.com/mhM1On5zCH
— Faure E. Gnassingbe (@FEGnassingbe) October 31, 2021
Les travaux se dérouleront jusqu’au 12 novembre.
Au Togo, le rythme de la création d’entreprise reste soutenu dans le sillage de la reprise post-covid. En tout, 3495 nouvelles sociétés ont vu le jour durant ce troisième trimestre, selon les données fournies par le Centre de Formalité des Entreprises (CFE).
Dans les détails, le nombre d’entreprises déclaré est respectivement de 1145 en juillet, de 1257 en août et de 1093 en septembre. Ce chiffre représente une hausse de de 8,4%, par rapport aux 3224 entités créées au deuxième trimestre.
Il est à relever que 86% des entreprises (soit 3035) ont été portées par des Togolais, contre 14 % (soit 460) par les étrangers.
Cette dynamique, si elle se maintient, devrait permettre au Togo d’améliorer son record de nombre d’entreprises créées sur une année, 12 500 en 2020. A ce jour, c’est près de 11 000 entreprises qui ont été enregistrées depuis le 1er janvier.
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Le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé prend part à partir de ce dimanche en Ecosse (Europe) à la 26ème Conférence des Parties sur le climat (COP26). Cet important événement, organisé jusqu’au 12 novembre prochain au Scottish Event Campus de Glasgow, réunira plusieurs dirigeants du monde (chefs d’Etat et de gouvernement), et des représentants de la société civile des pays signataires de la Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC).
On climate, the world will succeed, or fail, as one. Now is the time for real action.#COP26 begins today. We must make it count.#TogetherForOurPlanet
— COP26 (@COP26) October 31, 2021
L’objectif de ce rendez-vous planétaire est de convaincre le monde entier de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, et ralentir le réchauffement climatique, conformément aux engagements pris à Paris il y a six ans, lors de la COP21. Il sera ainsi question pour les leaders du monde de faire le point sur les actions menées dans ce sens, et renouveler leurs engagements.
A Glasgow, le Togo qui multiplie depuis 2016 les actions pour réduire au niveau national ses émissions à plus de 50% à l’horizon 2030, ne restera pas muet lors des débats. Le pays formulera notamment des propositions concrètes, et partagera également son expérience : promotion des énergies renouvelables, reboisement massif et systématique, entre autres.
En amont de ce sommet, plusieurs activités préparatoires ont été initiées à Lomé, aussi bien du côté de l’exécutif, que d’autres acteurs.
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En visite officielle depuis mercredi au Togo, le n°2 de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et centrale, Ousmane Diagana a été reçu vendredi par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. La rencontre, à laquelle a également pris part la directrice des opérations pour le Togo, Coralie Gevers, a été l’occasion d'évoquer les grandes priorités de développement socioéconomique du Togo et de la sous-région, ainsi que l’appui de l’institution financière internationale pour leur mise en œuvre.
“La Banque mondiale maintiendra son engagement de soutenir le Togo, dans ses efforts de réduction de la pauvreté en renforçant les secteurs clés”, a notamment déclaré le responsable.
L’institution de Bretton Woods reste en effet l’un des principaux partenaires bilatéraux du Togo, en matière de financement des projets innovants et à fort potentiel de croissance, et d’amélioration du climat des affaires. La coopération entre les deux parties est actuellement guidée par le Cadre de partenariat pays (CPP) 2017-2020.
11 projets, 700 millions $ engagés
A ce jour, le portefeuille global de la Banque pour le Togo s’évalue à 701 millions de dollars, répartis en onze projets nationaux, un don fiduciaire et sept projets régionaux. Le portefeuille couvre cinq secteurs principaux, que sont le capital humain (47%), les infrastructures (27%), le développement durable (17%) et la gouvernance (9%).
Quant aux perspectives d’avenir, “notre partenariat et notre vision commune de la prospérité restent solides”, a affirmé Ousmane Diagana.
En rappel, le VP dont la visite s’achève officiellement dimanche, a mené depuis son arrivée plusieurs activités avec les autorités togolaises : lancement du projet de la couverture médicale universelle, signature du financement du projet du corridor économique Lomé-Ouaga-Niamey, visite du Data Center de Lomé, entre autres.
Au Togo, la mise en œuvre du corridor économique Lomé-Ouagadougou-Niamey va se concrétiser. Le gouvernement et la Banque mondiale ont signé vendredi à Lomé, l’accord de financement de cet important projet régional, lors d’une cérémonie tenue en présence du Chef de l’Etat et du vice-président de la Banque, Ousmane Diagana.
En tout, 120 millions de dollars (67,8 milliards FCFA) ont été alloués au Togo, selon les termes de l’entente paraphée par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya et Coralie Gevers, la directrice des opérations de la BM.
Le projet, qui participe à la réalisation de l’ambition de l’exécutif d’affirmer le Togo comme un hub logistique et de services, comprend notamment plusieurs composantes : “l’amélioration des infrastructures et des systèmes de transport intelligents sur le corridor, le soutien à l’amélioration de la qualité des services de transport et de transit, ou encore l’amélioration des infrastructures communautaires et des pistes rurales pour soutenir le développement économique local et la résilience dans les zones fragiles au risque sécuritaire autour du corridor”.
Dans ce sens, de nombreuses activités seront mises en oeuvre : entre autres, la réhabilitation du tronçon Aouda-Kara sur la RN1, l’amélioration des pistes d’accès aux agropoles de Kara et Oti, la mise en oeuvre d’actions correctives sur l’axe Lomé-Cinkassé, l’amélioration des processus et infrastructures de passage des frontières et des procédures de transit.
Un accent particulier sera mis sur les transports, avec la construction d’un centre de casse de véhicules, la construction de parkings le long du corridor, la mise en place d’un système d’information intelligent, l’appui à la professionnalisation des acteurs du transport routier ou encore un appui aux établissements bancaires pour le partage du risque pour le rajeunissement du parc automobile gros porteurs.
Le projet, qui durera 5 ans, est placé sous la tutelle des ministères des transports des trois pays, qui ont d’ores et déjà signé un mémorandum d’entente pour assurer l’harmonisation et la coordination du projet. “Le Togo est l'un des pionniers de l'intégration régionale en Afrique de l'Ouest. La signature du projet de transport Lomé-Ouaga-Niamey permettra d'améliorer les échanges régionaux et d’offrir des opportunités économiques aux communautés fragiles”, a notamment affirmé Ousmane Diagana à l’issue de la cérémonie.
Pour rappel, le corridor routier Lomé-Ouaga-Niamey, long de 1065 km, est un axe incontournable de la chaîne d’approvisionnement des trois pays et un itinéraire essentiel pour leurs économies respectives. Il dessert 65% de la population du Togo, 21% de celle du Burkina Faso et 7% de celle du Niger.
En séjour au Togo depuis le mercredi 26 Octobre 2021, le Vice-Président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, Ousmane Diagana a visité ce vendredi 29 octobre, le Lomé Data Center, le tout premier centre de données de colocation certifié Tier III, l’un des niveaux de fiabilité les plus élevés dans le domaine.
La visite de ce projet financé par la Banque au Togo, s’est faite en présence de Cina Lawson, ministre en charge de l’économie numérique et de l'innovation technologique, et de représentants de l'institution de Bretton Woods, dont Coralie Gevers, directrice des opérations de la Banque mondiale en Côte d'Ivoire, au Bénin, au Togo, et Awa Cissé Wagué, Représentante résidente au Togo.
Ce fut notamment l'occasion pour la ministre togolaise de présenter les ambitions togolaises en matière de développement du numérique, tout en répondant aux défis d’accès à l’énergie.
« Le Togo se digitalise à grands pas, je pense que c'est un moment pour nous, d'établir des modèles pérennes », a déclaré à cet effet la ministre.
Dans le cadre de la visite, Ousmane Diagana, qui gère le portefeuille de 22 pays africains à la Banque mondiale, a indiqué « qu'à travers ce type d'initiative, le Togo se prépare à être, dans cette ère de l'économie numérique, un des géants de l'Afrique, non seulement pour faire progresser son économie, mais également servir comme pays de référence, qui peut inspirer les autres à avoir de telles ambition ». De plus, « nous sommes très heureux, en tant qu'institution partenaire, le groupe de la Banque mondiale, d'avoir notre nom associé à ce projet. C'est le début d'une aventure, et il nous faudra faire en sorte qu'elle soit réussie », a-t-il ajouté.
Rappelons que la construction du Lomé Data Center a été financée à hauteur de 12,7 milliards FCFA par la Banque Mondiale, dans le cadre du programme régional de développement des infrastructures WARCIP. L'infrastructure, devant héberger des données de structures gouvernementales et du secteur privée, est érigée sur plus d’un hectare dans le nouveau cœur administratif de la capitale togolaise.
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