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Suspendues depuis décembre 2020 en raison des restrictions sanitaires, les opérations ‘Samedi Propre’ reprendront à partir du 06 novembre dans les villes du Togo, a annoncé l’Agence nationale de développement à la base (Anadeb). A Lomé, 253 quartiers seront concernés.

Les ‘Samedi Propre’, lancés en 2017, sont un projet de salubrité publique à l’échelle nationale, financé par le Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV).

Inscrits dans la continuité de l’opération “Togo Propre” décrétée par le gouvernement et qui se déroule chaque premier samedi du mois, leur objectif est de “rendre les quartiers plus vivables” et contribuer à la propreté des villes sur tout le territoire. Ils visent également à responsabiliser les habitants des quartiers dans l’entretien et l’assainissement de leur cadre de vie, et les impliquer davantage dans le développement local.

L’année dernière avant la suspension, plus de 21 000 personnes étaient mobilisés en moyenne à chaque opération.

La Commission de l'Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine) a démarré mercredi, sa revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires du Togo. L’exercice, qui est à son septième round, va permettre une fois encore d’apprécier le niveau d’application et d’harmonisation des législations nationales par rapport aux textes communautaires.

Pour le Togo, qui s'est déjà illustré au cours de ces trois dernières années comme l'un des pays de l'espace UEMOA qui a réalisé les meilleurs scores, avec un taux de mise en œuvre des réformes communautaires en constante progression, “il sera question d'échanger sur la base de la grille de pondération retenue de commun accord au cours de l'atelier régional”, a précisé la représentante résidente de la commission de l'UEMOA, Aminata Lo Paye. 

En effet, en 2020 déjà, le Togo a enregistré une progression significative en termes de gouvernance économique et de mise en œuvre des réformes communautaires avec, à la clé, une progression de 7 points par rapport à l’année précédente. La commission avait fait remarquer, à l'issue de l’évaluation, que “le taux moyen de mise en œuvre des réformes communautaires est passé de 64% en 2018 à 78% en 2020”. 

Pour rappel, la revue va porter comme lors des précédentes sessions, sur l’évaluation des textes réglementaires répartis dans divers domaines comme la gouvernance économique, le marché commun régional et les politiques sectorielles.

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Le Togo, prend part depuis ce mercredi à la 5ème conférence internationale sur la fiscalité en Afrique (ATAF). L’événement organisé en virtuel, se déroule sous le thème de “la mobilisation des ressources intérieures”. 

Pendant trois jours, il sera question pour les différentes administrations fiscales de plancher sur les mesures et moyens à mettre en œuvre pour relever le défi qu’impose la numérisation de l’espace public. Il s’agira ainsi pour les experts d’imaginer et de concevoir un nouveau modèle plus adapté et répondant plus efficacement à la collecte des taxes chez les contribuables. 

Pour le Togo, qui a fait de la réforme de son système fiscal, une priorité dans la mobilisation des ressources, l’objectif à terme est d’augmenter le respect des obligations fiscales, de réduire l'évasion fiscale, de diminuer les charges administratives et de faciliter la décentralisation fiscale. 

Il y a un an, le Togo a été porté à la présidence du Forum sur l’administration fiscale africaine (ATAF), à travers le commissaire général de l'OTR, Philippe Kokou Tchodie.

L’organisation, créée en 2008, tient le rôle de plate-forme de coopération entre les autorités fiscales africaines.

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Le Président de la République, Faure Gnassingbé a achevé son déplacement en Ecosse où il a pris part au sommet des dirigeants mondiaux de la COP26. Plusieurs activités auront ponctué son séjour britannique.

Lundi, au lendemain de son arrivée, le leader togolais a été accueilli au Centre des conférences de Glasgow par le Premier ministre britannique, Boris Johnson, hôte du sommet, et le SG de l’ONU, Antonio Guterres. Faure Gnassingbé et ses pairs ont ensuite planché sur plusieurs thématiques liées aux changements climatiques.

Mardi, l’agenda présidentiel s’est poursuivi avec notamment, l’événement de haut niveau “Action sur les forêts et l’utilisation des terres”, le lancement de l’initiative américano-européenne ‘Global Methane Pledge’ (Engagement Mondial sur le Méthane), le coup d’envoi du mécanisme de financement de l’Agence internationale de l’énergie renouvelable (IRENA), et le sommet de la Banque africaine de développement (BAD) sur l’accélération de l’adaptation en Afrique.   

1 welcome

En marge des travaux, le Chef de l’Etat s’est entretenu avec plusieurs personnalités : la Secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, Patricia Espinosa, l’Ambassadrice régionale de la COP26 pour l’Afrique, Janet Rogan et le Directeur exécutif du Fonds vert pour le climat, Yannick Glemareck.

D’autres échanges bilatéraux et multilatéraux ont également eu lieu.

Les travaux de la COP26 se poursuivent jusqu’au 12 novembre, avec sur place, des représentants officiels des Etats, et des milliers de délégués de la société civile, d’organisations et associations impliquées dans la lutte contre le réchauffement climatique.

mercredi, 03 novembre 2021 14:10

Le CNTS, en pénurie, appelle au don du sang

Le Centre national de transfusion sanguine (CNTS), institution relevant du ministère de la santé, connaît actuellement une période de grande pénurie de sang. Une situation qui, informe le Centre, entraîne de nombreux décès dans les centres de santé du Togo. 

Toute la population de Lomé et des environs est dans ce sens invitée à participer massivement aux séances de collecte organisées tous les jours au siège du CNTS à Tokoin Doumassesse (Adewui) et au Poste de collecte et de distribution du CHU Sylvanus Olympio.

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Le don de sang, s’il reste volontaire, est important pour sauver de nombreuses vies, notamment celles des enfants, des femmes en couche, des drépanocytaires, ou encore des accidentés de circulation.  

Pour y participer, il faut être âgé de 18 à 60 ans, avoir au moins 50 kg de poids et être en bonne santé.

 

La capitale togolaise abrite depuis lundi, une rencontre de haut niveau sur les meilleures pratiques en matière de lutte contre l’apatridie. Les assises, qui se tiennent sur 3 jours, regroupent les points focaux de l’Afrique de l’Ouest et du centre, des représentants des ministères de la justice des pays de la Cedeao et de l’espace Cemac, ainsi que des organismes internationaux et de la société civile.

Dans les détails, les travaux vont essentiellement permettre d’examiner les réalisations déjà opérées par les Etats dans le cadre de la lutte contre le fléau. L’objectif, au sortir de la rencontre, est de dresser un tableau récapitulatif qui permettra d’induire de façon plus opérante, la mise en œuvre des engagements pris par les Etats, dans la ligne de mire de la convention sur la réduction des cas d’apatridie adoptée en 1961 à New York, et en vigueur depuis 1975. 

Il est ainsi envisagé à l'échelle continentale un projet de loi-modèle régional, qui va institutionnaliser et légiférer en faveur de la naturalisation des apatrides. 

Le choix du Togo d’organiser cette assise s’inscrit dans la dynamique de l’exécutif, de consolider son engagement pour les Droits Humains et les droits des personnes vivant sur son territoire, citoyens ou non. Le pays a même enclenché la création d’un cadre juridique approprié, en prenant des mesures pour faciliter l’accord de la nationalité aux personnes dans le cas. Une Commission nationale de lutte contre l’apatridie (CNLA) pilotée par le ministère de la justice, est également mise sur pied.  

Pour rappel, l’apatridie est le statut d’un individu dépourvu de nationalité ou qui n’est reconnu par aucun Etat comme son ressortissant. Selon le HCR, ils seraient environ 100 millions dans le monde, dont les trois quarts en Afrique de l’Ouest. L’objectif à terme est d’atteindre l’objectif zéro apatridie d’ici à 2024, dans la zone subsaharienne. 

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Annoncé depuis plusieurs mois, le concours de recrutement dans l’administration générale pour le compte de l’année 2021, aura bel et bien lieu. C’est ce qu’a confirmé le ministre de la fonction publique Gilbert Bawara, dans une émission radio.

Principale nouveauté, ce concours qui évaluait les candidats, sous un format d’épreuve générale, va, cette fois-ci, tenir compte des profils de chaque candidat. Objectif, répondre plus efficacement aux besoins des services, des ministères et des institutions en ressources humaines. Ainsi, “il y aura par exemple des épreuves particulières pour ceux qui seront recrutés pour être des juristes dans les administrations. Il y aura donc des épreuves distinctes”, a détaillé Gilbert Bawara à cet effet. 

Il est notamment projeté (par le gouvernement) de recruter, par cet exercice, un total de 1500 nouveaux agents pour le compte de la fonction publique; des agents qui seront déployés selon leurs profils dans les différents secteurs. 

Il est à noter que ce recrutement intervient après un processus d’évaluation des besoins, lancé auprès des ministères et institutions, ce qui a permis de disposer d’une liste actualisée des profils requis. “Depuis 2009, il n’y a plus eu de concours de recrutement général dans la fonction publique”, a précisé par ailleurs le ministre du travail. 

En rappel, pour les cinq prochaines années, le gouvernement ambitionne de recruter 25 000 agents supplémentaires

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Quelques jours après son investiture, le Médiateur de la République, Awa Nana Daboya, a présenté aux médias, les nouvelles attributions de son institution ainsi que ses nouvelles fonctions et responsabilités. De cette sortie médiatique destinée à jeter les bases d’une meilleure collaboration avec les populations, se dégagent principalement deux grandes lignes : amélioration de la gestion publique et promotion de la transparence. 

Les fonctions du Médiateur de la République qui sont de deux ordres désormais, nous interpellent tous à agir pour la chose publique. Elles nous recommandent de changer de cap en termes d’état de droit, de gestion administrative pour le renforcement de la bonne gouvernance, en lien avec l'équité et l'égalité. Elle nous impose de faire en sorte que, grâce à nos faits et gestes, les citoyens soient plus satisfaits de la manière dont ils sont gouvernés”, a expliqué la responsable. 

Améliorer les rapports entre l’administré et l’administration

Dans ce sens, résume le Médiateur, il sera question de “veiller à l’amélioration des rapports entre les administrés et l’Administration en général, de juger de la défense des droits des administrés via leurs réclamations et de permettre la participation de ces derniers au processus décisionnel des administrations”, surtout dans le contexte actuel de décentralisation. 

Déclaration des biens et avoirs

Le second pilier majeur de l’exercice de l’Institution, concerne la réception des déclarations de biens et avoirs des hautes personnalités et autres assujettis, tels que consacrés par les textes constitutionnels.

L’objectif de cette procédure, a précisé Awa Nana Daboya, est de “promouvoir la transparence dans l'exercice des fonctions et charges publiques qui incombent aux assujettis, et de prévenir l'enrichissement illicite, notamment chez les hautes personnalités et hauts fonctionnaires de l’Etat”. “Notre responsabilité est de nous y engager sans faille, afin d’accompagner de la manière la plus juste, les méthodes de gouvernance en matière de gestion des ressources de l'Etat”, a-t-elle déclaré.

Après avoir formulé, il y a quelques semaines, des réserves, la Cour constitutionnelle a totalement validé le projet d’ordonnance relatif à la ‘présentation d’une preuve de vaccination contre la Covid-19 pour accéder aux bâtiments administratifs’, soumis par le gouvernement. Dans un nouvel avis, les Sages ont jugé “conforme à la Constitution”, la requête du Premier ministre, qui s’inscrit dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire dans le pays.

La nouvelle mouture de ce projet d’ordonnance intègre en effet les observations effectuées par la plus haute juridiction en matière constitutionnelle. 

Au lieu des deux préfectures (Golfe et Agoè-Nyivé) précédemment retenues, la mesure s’étend désormais “à toute l’étendue du territoire national”. Le nouveau projet conditionne l’accès à tous les bâtiments administratifs “à la présentation d’une des preuves suivantes : une preuve de vaccination anti-covid19, un test PCR négatif de moins de 72h, ou une dispense de la vaccination délivrée par un médecin légalement reconnu”. 

Les personnes dispensées de la production des preuves énumérées sont également citées, et des dispositions donnant au Chef du gouvernement la possibilité d’étendre les mesures ou de déléguer aux ministres, en fonction de l’évolution de la situation, sont prévues. 

Selon la Cour, ces mesures, qui ont pour but la préservation de la santé publique, “ne sont ni permanentes, ni absolues, par rapport aux fins qu’elles poursuivent”. 

Ce nouveau quitus de l’institution judiciaire permettra désormais à l’exécutif d’accélérer la mise en œuvre de cette mesure, qui a permis de booster la vaccination sur le territoire, et ralentir considérablement la propagation de la contamination. 

L’expérience togolaise en matière de promotion, protection et de vérification des droits de l’homme suscite de l’intérêt au-delà des frontières nationales. Une délégation de la Commission nationale indépendante des droits de l’homme du Burundi (CNIDH), séjourne depuis lundi dans le pays, dans le but de s’inspirer du modèle de la Commission Nationale des Droits de l'Homme CNDH. 

La mission, conduite par le chef de la CNIDH-Burundi, Vigny Nimuraba, va pendant trois jours au sein d’un cadre d’échanges, s’enquérir sur les différentes fonctionnalités et modes opératoires de la Commission des droits de l’homme du Togo. L’objectif au sortir, est de permettre aux experts burundais la mise en place future d’un Mécanisme national de prévention de la torture (MNP).

Il est ainsi prévu pendant la durée, “des échanges théoriques, alternés de travaux pratiques et de visites de terrain, notamment des centres carcéraux, de détention ou pénitencier ”, tel que le précise le président par intérim de la Commission nationale des droits de l’homme, Yaovi Sronvi. 

Pour rappel, la CNDH créée en 1987 est le principal instrument national de protection des droits de l’homme sur toute l’étendue du territoire national. Depuis 1992, le statut d’institution de la République lui a été reconnu par la Constitution togolaise. 

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