Le Togo se prépare à participer du 31 octobre au 12 novembre prochain, à la Conférence mondiale sur le climat (COP26) de Glasgow en Écosse. Une réunion de concertation s’est ouverte à cet effet à Lomé, réunissant des représentants du gouvernement, des acteurs de la société civile et du secteur privé.
L’activité, qui intervient au lendemain de la soumission par le pays de la mise à jour de ses objectifs améliorés de réduction des émissions, contenue dans le rapport des Contributions Déterminées au niveau National (CDN), doit permettre d’harmoniser les éléments concrets qui alimenteront la participation togolaise à ce rendez-vous planétaire.
I welcome Togo’s ?? submission of their updated #NDC, including enhanced emissions reduction targets. Good to see your commitment ahead of Glasgow. Only with climate ambition from all, we will reach a successful outcome at #COP26.— Patricia Espinosa C. (@PEspinosaC) October 13, 2021
Cinq ans après la COP21 de Paris, le Togo ira à Glasgow, fort de nouvelles actions entreprises en faveur du climat. En effet, avec l’appui du Pnud, le pays a bénéficié de la “Promesse Climatique”, uneinitiative de l’institution onusienne destinée à aider les pays dans leur lutte contre la crise climatique. Ceci a permis au gouvernement d’élever avec l’implication d’autres acteurs, le niveaud’engagement du Togo. Des initiatives ont été ainsi mises en œuvre, pour conserver le système national d’aires protégées, élaborer une documentation nationale sur lechangement climatique, développer des éco-villages, restaurer des terres dégradées et renforcer des communautés vulnérables.
Dans la même veine, des OSC œuvrant dans la lutte pour la préservation de l’environnement et le changement climatique sont régulièrement primées par le Pnud. “Nous devons faire en sorte qu'entre les délégations des services étatiques et ceux du secteur privé, des collectivités territoriales et de la société civile, qu'il n'y ait pas de spectateur, ni de touriste”, insiste le ministre de l'environnement, Katari Foli-Bazi.
Pour rappel, le Togo ambitionne de réduire entre 11 et 31%, ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.
Lire aussi
Faure Gnassingbé : “le climat n’attendra pas que nous en ayons fini avec le Covid-19”.
L’Agence nationale de la cybersécurité (ANCy) vient de lancer, dans le cadre de son opérationnalisation, un recrutement de personnel. Ce recrutement, ouvert à tous les citoyens togolais des deux sexes jusqu’au 12 novembre prochain, concerne trois postes : ceux de Directeur administratif et financier, Directeur de la réglementation et du contrôle de conformité et d’Assistant de direction.
L’Agence Nationale de la Cybersécurité (#ANCy) recrute pour 3 postes :
— Ministère de l'Economie Numérique ?? (@NumeriqueTG) October 14, 2021
- Directeur Administratif et Financier (H/F)
- Directeur de la règlementation et du contrôle de conformité (H/F)
- Assistant de Direction (H/F) Détails ⤵️https://t.co/PnAosoJaZw
⚠️ Date limite : 12/11/21 pic.twitter.com/Vw27koDfIu
L’objectif, précise l’Agence, est de disposer “de personnel hautement compétent, motivé, disponible et résolument engagé à travailler à la sécurisation du cyberespace togolais”.
Autorité nationale en matière de sécurité des systèmes d’information au Togo, l’Ancy a été créée en 2019 par le gouvernement. Sous la tutelle des ministères de la transformation digitale et de la sécurité, sa mission est d’apporter un concours aux services de la République en matière de défense et de sécurité, de sensibiliser les usagers des équipements, des services et installations informatiques, de la prévention des intrusions, de la sécurisation et de la défense de l’ensemble des systèmes d’information. Elle assure en outre, la coordination et la riposte aux attaques informatiques.
Termes de références du recrutement
Lire aussi
Proposez un logo pour l’Agence nationale de la cybersécurité et gagnez un prix !
La Représentation nationale a annoncé jeudi le décès de son deuxième questeur, l’Honorable Eklou Essohanam Balakiyem Modibo. Le regretté élu, 61 ans, faisait partie du bureau de l’institution depuis janvier 2019.
C'est avec une grande tristesse que nous venons d'apprendre le rappel à Dieu de l’Honorable Eklou Essohanam Balakiyem MODIBO, 2ème questeur de l’Assemblée nationale.
— Chantal Yawa Djigbodi Tsègan (@CTsegan) October 14, 2021
Je salue la mémoire de cet élu de la nation pour son engagement constant et sa disponibilité permanente. pic.twitter.com/wjwqfE8Mmw
Issu des rangs du parti Union pour la République (UNIR), Essohanam Modibo avait été élu dans la circonscription de Tchaoudjo.
Dans un message publié sur ses comptes sociaux, la cheffe du parlement, Yawa Tsegan, a salué “la mémoire de cet élu de la nation pour son engagement constant et sa disponibilité permanente”.
Le Togo célèbre ce jeudi 14 octobre, comme partout dans le monde, la journée mondiale de la normalisation. L'événement organisé depuis 1970 par l'Organisation internationale de normalisation (ISO), la Commission électrotechnique internationale (CEI) et l’Union internationale des télécommunications (UIT) se déroule cette année sous le thème : « Les normes pour les Objectifs de Développement Durable (ODD) ».
Occasion pour le ministre du commerce, Kodjo Adedze de présenter les enjeux de la normalisation pour l’économie nationale et mondiale, ainsi que l’utilité de la solidarité dans la recherche des solutions concrètes pour faire face aux défis de la durabilité.
Selon le ministre, la bataille contre la pandémie mondiale persistante a révélé la nécessité absolue d'aborder les ODD de manière inclusive pour renforcer nos sociétés, les rendre plus résilientes et plus équitables. “Notre pays est fortement engagé dans la mise en œuvre des dix-sept ODD” a-t-il fait remarquer, avant de réaffirmer que l’objectif des pouvoirs publics est de rendre opérationnel, d’ici les prochaines années, les différents outils et mécanismes pour promouvoir la qualité dans chaque secteur d’activité.
“L’opérationnalisation complète déjà enclenchée permettra à notre pays de contribuer de manière efficiente à relever les défis majeurs, notamment la promotion de la consommation locale, l’accès des produits aux marchés internationaux tels que : la ZLECAf, l’UE, l’AGOA”, a relevé Kodjo Adedze.
Pour rappel, depuis 2009, le Togo s’est doté d’une Haute Autorité de la Qualité et de l’Environnement (HAUQE) ainsi que de structures techniques de qualité. Dans la même lignée une Politique Nationale de la Qualité (PNQ) a été adoptée en novembre 2020.
La Chambre du commerce et d'industrie du Togo (CCIT) veut participer au renforcement des échanges commerciaux entre le Burkina et le Togo. L’institution a tenu à cet effet, mercredi, une rencontre avec ses partenaires techniques et financiers afin d’évaluer les besoins des commerçants exerçant sur l'axe Lomé-Ouaga.
Il s’est ainsi agi pour les responsables de se pencher sur les défis auxquels sont confrontés les commerçants et autres acteurs économiques, le long de cet axe routier de près de 1000 km. Les actions envisagées, à l’endroit des commerçants, notamment, vont de l'intervention au niveau des postes de contrôle, au renforcement en capacité pour une meilleure gestion de leur commerce, tel que le précise la CCIT. A terme, il s’agit non seulement de rendre plus fluides les échanges transfrontaliers entre le Burkina Faso et le Togo, mais aussi de tripler les échanges commerciaux intra-africains, à l'horizon 2025.
Cette approche s’intègre au programme régional de facilitation des transports et de transit inter-Etats au sein de l’espace communautaire, qui entre dans sa phase opérationnelle.
Par ailleurs, l’amélioration de l’axe Lomé Ouagadougou va dans la droite ligne du renforcement des relations bilatérales entre le Togo et le Burkina-Faso.
Lire aussi
Le Port Autonome de Lomé veut optimiser ses prestations avec le Burkina
C’est le thème d’une émission spéciale prévue ce vendredi 15 octobre après le JT de 20H sur la télévision nationale (TVT). L’émission, réalisée en direct, réunira d’éminentes personnalités impliquées dans le processus : le ministre de l’administration territoriale, le chef de la délégation de l’UE, l’ambassadeur d’Allemagne, le directeur résident de la GIZ, et la présidente de la Faîtière des communes du Togo.
Une émission spéciale ce 15 octobre 2021 sur la Télévision Togolaise (@TVTOfficiel ) sur le processus de décentralisation au Togo. #TgTwittos #CollectivitésTerritorialesTg pic.twitter.com/DDfHbkYhQQ
— Échos des Communes du Togo ?? (@EchosCommunesTg) October 13, 2021
Il sera notamment question de faire le point sur l’état des lieux et les avancées de ce processus véritablement entamé à la mi-2019 au lendemain des élections locales qui ont vu la constitution des communes.
Deux ans après l’installation des maires et des conseils municipaux, les défis restent nombreux, tant sur le plan infrastructurel que de la gestion des collectivités locales. La décentralisation sera davantage renforcée, avec la tenue prochaine des élections régionales.
Lire aussi
Le Gouvernement exhorte à une meilleure gestion des comptes des collectivités
Le ministère des sports et des loisirs et la compagnie aérienne Asky Airlines ont scellé mercredi, un accord de coopération commerciale. L’entente, “gagnant-gagnant”, a été paraphée à Lomé par le ministre, Lidi Bessi-Kama et Nowel Ngala, directeur commercial et des opérations au sol du transporteur panafricain.
Accord de coopération commerciale gagnant-gagnant scellé ce jour entre le @MinistereSports et la compagnie @ASKY_airlines.
— Ministère des Sports et des Loisirs Togo (@MinistereSports) October 13, 2021
Le MSL offrira une visibilité à Asky au niveau des stades et lors des événements sportifs qu'elle organisera. 1/2.#Denyigban@GouvTg @CommunicationTg pic.twitter.com/vUeYgeZazS
Selon les termes du partenariat qui doit durer trois ans, le ministère “offrira une visibilité à Asky au niveau des stades et lors des événements sportifs qu'il organisera”, tandis que la compagnie basée à Lomé “offrira davantage de conditions préférentielles de voyage aux équipes sportives nationales et au personnel du ministère lors des compétitions et des missions officielles”.
Pour le ministre des sports, cet accord prouve l’ambition de son département “de faire du partenariat public-privé, le fer de lance de la politique de relance des activités sportives au Togo”.
En rappel, Asky, en activité depuis 2008, dessert 22 pays du continent grâce à sa flotte de 10 appareils.
Lire aussi
Togocom, sponsor officiel du football togolais pour les 04 prochaines années
Déjà excellente à ce jour, la coopération bilatérale entre le Togo et la Mauritanie va se renforcer. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, arrivé mercredi dans le pays pour une visite d’amitié et de travail de 48h, a évoqué avec son homologue, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, les mécanismes de renforcement de cette relation.
Nos échanges très fructueux, ont porté sur le renforcement de la coopération entre nos deux pays unis par des liens historiques. Outre les relations bilatérales, les questions sous régionales, continentales et internationales d’intérêt commun… 2/3 pic.twitter.com/TZLFHK5E8X
— Faure E. Gnassingbe (@FEGnassingbe) October 13, 2021
Les deux dirigeants, qui ont également eu des entretiens en tête-à-tête, avant la séance de travail élargie aux délégations, ont planché sur d’autres sujets d’intérêt communs notamment la lutte anti-covid, la sécurité et la violence dans le Sahel, et le changement climatique.
La délégation accompagnant le n°1 togolais est composée de plusieurs ministres, notamment ceux de l’agriculture, l’inclusion sociale, l’économie maritime et l’énergie.
Déployées au cours du dernier exercice académique dans 475 écoles réparties sur le territoire, les cantines scolaires seront étendues à 65 nouvelles écoles au cours de l’année scolaire 2021-2022. L’annonce a été faite lors du dernier Conseil des ministres, à la faveur d’un point sur la mise en œuvre du programme national d’alimentation scolaire, effectué par le ministre du développement à la base.
Cette extension permettra de porter à un peu plus de 187.000, le nombre total d’élèves bénéficiaires. Soit, plus de 60% de l’objectif de 300.000 bénéficiaires prévu par le gouvernement. L’an dernier, 131.870 élèves en tout au Togo ont bénéficié de repas de qualité nutritionnelle et en quantité suffisante.
Ces résultats, obtenus grâce à un apport supplémentaire de près de 980 millions FCFA de l’Etat (pour un montant cumulé de 2,1 milliards FCFA), ont contribué à renforcer les acquis obtenus depuis plus d’une décennie désormais : amélioration de la fréquentation scolaire, du taux de rétention et d’achèvement à l’école primaire, mise en œuvre de l’objectif ‘Faim Zéro’, recul de la malnutrition.
Pour cette année, un millier de cuisinières ont été mobilisés pour veiller à la bonne mise en œuvre des cantines.
Lomé accueille depuis mardi la troisième Conférence régionale des institutions foncières nationales. L’événement qui se tient aussi en virtuel, réunit dans la capitale togolaise, une quinzaine de pays du continent ainsi que d’autres institutions spécialisées sur la question.
Ensemble, les experts devront plancher sur les défis et problématiques fonciers dans l’espace géographique des pays participants. L’objectif, au sortir de cette rencontre, est de se doter d’une plateforme de partage d’expérience, permettant aux pays de renforcer leurs capacités, d’approfondir le dialogue et de promouvoir la diffusion d’information.
Pour le ministre de l’urbanisme et de l’habitat, Koffi Tsolenyanu, « le foncier représente aujourd’hui un instrument de développement et constitue un élément indispensable à la vie de famille, de la communauté, de la nation, pour la majorité des pays qui sont à vocation agro-pastorale ».
Il s’agira aussi pour le Togo, de partager avec les autres pays du continent ses expériences en matière de réforme foncière, comme la refonte du code foncier et domanial, la mise en place d’une base de données sur le foncier et la dématérialisation des formalités de demande de mutation définitive, ou encore du permis de construire dans le Grand Lomé.
Il est à noter que l’exécutif togolais a accordé une attention particulière à la gouvernance foncière ces dernières années, avec l’accroissement de l’accès aux terres, la protection des droits fonciers légitimes et l’élaboration d’un cadre foncier réglementaire entre autres.
Pour rappel, le nouveau code foncier et domanial est en vigueur au Togo depuis 2018.
Lire aussi
Au Togo, les opérations relatives au foncier se feront désormais à un guichet unique
L’OTR rend obligatoire les demandes en ligne de délivrance de documents fonciers