(Togo Officiel) - Alors que l’exécutif togolais a entamé depuis plusieurs années la lutte contre le blanchiment de capitaux, les microfinances se sont jointes à la lutte contre le fléau. Un atelier, organisé par Expertise France, en collaboration avec la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières du Togo (CENTIF-Togo) se tient à cet effet depuis jeudi pour outiller les acteurs des Systèmes financiers décentralisés.
La formation de deux jours, qui a réuni une quarantaine de représentants des SFD, vise à doter les participants, sur des notions approfondies de traçage des flux financiers, de coordination entre microfinances et Etats ou encore de qualité en ressources humaines. Au sortir, les superviseurs des SFD devraient disposer d’un plan d’inspection, et d’un manuel de supervision.
Pour le, le représentant du ministère de l’Economie et des Finances, El Hadj Tchaa Bignossi Zakari Aquitème, cette étape est très importante du fait que “les SFD sont particulièrement exposées aux risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, comme signalé par les évaluations nationales des risques et les évaluations mutuelles menées par le Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA)”.
Selon les experts, les pays africains perdent chaque année plusieurs centaines de milliards de dollars par an, du fait du blanchiment et de la fuite des capitaux. Le Togo dans l’optique d’y remédier fait fréquemment évaluer son dispositif de lutte contre le blanchiment.
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