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Le Ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, Dodzi Kokoroko a officiellement donné le coup d’envoi au Togo du Programme d’Excellence pour les Femmes en Afrique (PEFA). Cette initiative présidentielle, lancée le 08 mars dernier, va permettre à 60 jeunes filles togolaises, sélectionnées après des tests écrits et interviews, de bénéficier d’une formation s’étendant sur deux ans. 

Cette formation repose essentiellement sur des piliers fondamentaux à savoir les méthodes du monde du travail, le leadership et l’entrepreneuriat. Ainsi, à la fin du parcours (piloté par le Cabinet international ShARE), ces jeunes femmes seront mises à la disposition de différentes institutions du secteur privé ou public ou à leur propre compte. “Nos sociétés africaines ont besoin simplement de femmes fortes”, a rappelé à cet effet le ministre Kokoroko.

Pour le Togo qui est devenu une référence sur la question de la promotion des femmes, ce programme viendra s’ajouter aux nombreuses initiatives prises en la matière, afin de propulser encore plus les femmes aux devants de la scène.

Pour rappel, le Togo en lançant le PEFA, qui ambitionne de toucher à terme à 1000 jeunes femmes africaines, est devenu le premier pays où le programme est mis en œuvre.

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Instaurées en 2018 par le gouvernement, les Maisons De Justice, institutions non juridictionnelles adaptées aux litiges de la vie quotidienne, tiennent la promesse des fleurs.

L’exécutif a effectué cette semaine un premier bilan de cette initiative présidentielle, et planché sur les nouvelles perspectives. 

A ce jour, neuf ont déjà été créées (4 en 2018 à Cinkassé, Dapaong, Agoe-Nyivé et Baguida, et 5 en 2020 à Sanguera, Kpélé Adéta, Anié, Soudou et Kétao), tandis que huit autres sont en cours d’opérationnalisation pour 2021 (Gando, Kante, Pagouda, Bafilo, Tchamba, Djarkpanga, Tohoun et Elavagnon).

Soutenues, par le Pnud notamment, ces maisons qui servent de relais aux juridictions traditionnelles, facilitent, par la conciliation ou la médiation, la résolution de petits litiges. Dans les faits, elles apportent un premier niveau de conseil et d’information juridique aux populations à la base, dans une démarche triptyque : gratuité, simplicité et célérité. 

Les populations y adhèrent, comme en témoignent les chiffres révélés par le ministre de la justice et de la législation : au premier semestre 2021, 1 209 saisines dont 449 demandes d’information juridique et 760 demandes de médiations conciliation ont été recensées, pour un taux de réussite de 92,71%. “Au vu des excellents résultats, le maillage du territoire se fera progressivement”, a décidé le gouvernement.

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Trois jours après sa nomination, le nouveau Directeur Général de la Gendarmerie Nationale, le Colonel Kodjo Amana, a officiellement pris ses fonctions. Une cérémonie de passation de commandement présidée par le Chef d'État-Major de Forces Armées Togolaises, le Général Dadja Maganawé s’est déroulée jeudi à Lomé, en présence des officiers supérieurs d’armées.

Le nouveau patron de la Gendarmerie, succède en tant que 15ème DG, au Colonel Yotrofeï Massina, nommé à l’Inspection  Générale des FAT, après sept ans au poste. 

Officier de gendarmerie, formé à l’école spéciale militaire de Saint-Cyr (France), Kodjo Amana est nanti de plusieurs diplômes : cours supérieur des officiers de gendarmerie de Melun (France), diplômé d’état-major de l’école des officiers de la gendarmerie nationale de Moramanga (Madagascar), breveté d’études militaires supérieures (BEMS) de l’école de guerre de Paris, et titulaire d’un master en sciences historiques, philosophiques et religieuses (France) ainsi que d’une licence en histoire à l’université Paris I Sorbonne.

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Avant sa nomination, celui qui s’était notamment illustré à la tête de la Force Sécurité Election Présidentielle 2020 et de la Force Anti-Pandémie, a été successivement  Commandant des deuxième et première région de gendarmerie.

En rappel, la Gendarmerie nationale togolaise, née des cendres de la colonisation, fait partie intégrante des forces armées depuis 1963. Elle comprend plusieurs structures centrales et régionales qui lui permettent de quadriller efficacement le territoire.  

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Après les vaccins Sinovac et Pfizer réceptionnés au cours de la semaine écoulée, le Togo a reçu jeudi, plus de 100 000 nouvelles doses (101 760 exactement) de vaccin AstraZeneca, offerts par la République Fédérale d’Allemagne.

Le lot, fourni à travers le mécanisme COVAX, a été accueilli à l’aéroport de Lomé par le ministre de la santé, Moustafa Mijiyawa et l’ambassadeur d'Allemagne au Togo Matthias Veltin, entourés de plusieurs officiels.

Ces nouvelles doses, comme toutes les autres, doivent permettre au Gouvernement d’intensifier la campagne vaccinale, et atteindre l’immunité collective. Ce stock de vaccin devrait notamment être “déployé à l'intérieur du pays pour répondre également à la demande de plus en plus pressante de la population des régions septentrionales”, précise le ministre. 

En rappel, la campagne de vaccination avait été lancée le 10 mars dernier avec les premières doses d’AstraZeneca. Globalement, le Togo compte atteindre, voire dépasser, le cap du million de vaccinés d’ici la fin de cette année

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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé participe ce jeudi au Ghana, à un sommet extraordinaire de la Cedeao. 

Cette réunion, qui intervient une semaine après celle tenue en virtuel, sera essentiellement consacrée à la situation politique en Guinée, suite aux événements du 5 septembre. 

Le leader togolais et ses pairs feront notamment le point sur l'évolution après le rapport de la délégation de haut niveau dépêchée dans le pays. 

Pour rappel, l’organisation communautaire avait décidé de suspendre la Guinée de ses instances, une décision suivie peu après par l’Union Africaine. 

Quelques jours après avoir fait l’objet d’une étude en Conseil des ministres, la réforme du cadre des marchés publics connaît une avancée majeure. L’équipe gouvernementale a en effet adopté, mercredi dans ce sens, un avant-projet de loi. 

Élaboré dans un contexte d’amélioration constant du climat des affaires, le nouveau cadre consacre un changement de paradigme dans le temps de traitement sur toute la chaîne de commande publique, notamment avec la réduction des délais de passation, globalement de 180 à 90 jours, la réduction des délais de recours gracieux devant l’autorité de régulation et l’introduction de la dématérialisation des procédures sur l’ensemble de la chaîne. 

Sur un autre plan, et conformément à la politique de promotion de la jeunesse, une quote-part (non encore précisée) de marchés publics sera désormais réservée aux PME/PMI et aux artisans.

Enfin, la dernière mise à jour concerne « la conceptualisation des pratiques corruptives et l’établissement de violations commises par les agents publics inspirées du code d’éthique ». « Ce texte permettra d’accélérer la mise en œuvre des projets d’investissements publics au profit des populations », rassure le Gouvernement.

Pour rappel, le Togo a fait de la promotion des investissements, un secteur clé dans sa marche vers le développement. Un ministère y est exclusivement consacré. 

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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu en audience, mercredi la Commissaire de l'UA en charge des infrastructures et de l'énergie, Dr Amani Abou-Zeid.

L’audience a été l’occasion pour la diplomate de présenter au n°1 togolais le bilan des projets liés au Marché unique du transport aérien en Afrique (MUTAA) que le chef de l'Etat supervise.

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Au cours des échanges, il s'est agi de faire le point d’étape du processus d'opérationnalisation du Guichet unique africain, une des composantes majeures du programme, qui à ce jour compte 35 Etats adhérents. Il a été également question de présenter l'état des lieux du transport aérien sur le continent, dans un contexte de reprise post-covid. “Il y a plus de mobilité, mais avec une reprise lente, qui induit au même moment au niveau des passagers des coûts élevés”, a fait remarquer Amani Abou Zeid, à cet effet. 

Pour rappel, le MUTAA est un programme dans lequel s’est personnellement impliqué le Président Faure Gnassingbé, qui, un an plus tôt invitait ses pairs à le rejoindre.  

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Les chambres régionales de métiers (CRM), établissements publics représentant les intérêts professionnels des artisans et contribuant à la structuration du secteur pourraient bientôt être réorganisées. Un projet de modification du décret organisant ces CRM et leur instance faîtière (UCRM), a été présenté mercredi en conseil des ministres par le ministre de tutelle du secteur, Eke Hodin. 

Cette réorganisation veut tenir compte de nouveaux facteurs comme la décentralisation qui met désormais en avant les communes et acteurs locaux, la rationalisation des ressources, et la responsabilisation des différentes instances de gestion. 

Selon les textes actuels, les chambres (au nombre de 6), sont des organes rattachés au ministère de l’artisanat, fonctionnelles dans les cinq régions économiques et dans la Commune de Lomé. L’UCRM pour sa part joue le rôle d’interface entre les artisans et les partenaires que sont l’Etat, les collectivités et les partenaires. 

Pour rappel, le nouveau gouvernement togolais installé depuis octobre 2020, consacre un ministère délégué au secteur des métiers et de l’artisanat. 

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Le montant global du financement de l’Agence française de développement (AFD) au Togo est de 130 milliards FCFA, dont 49 milliards en subventions. C’est l’une des principales informations à retenir de la revue de portefeuille effectuée mardi par le Togo et l’institution financière bilatérale. 

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L’exercice, premier du genre, a réuni en virtuel une délégation gouvernementale et des représentants de l’Agence au Togo, conduite par le Directeur pays, François Jacquier. Les travaux présidés par la SG de la Présidence de la République, Sandra Johnson, ont notamment porté sur l’évaluation de la dizaine de projets contenus dans le portefeuille, et répartis dans les secteurs de l’agriculture, l’éducation, la formation professionnelle, l’énergie, l’eau et l’assainissement.

Si un dynamisme a été relevé au niveau du partenariat et des résultats positifs enregistrés surtout au cours des dernières années, les deux parties se sont engagées vers une optimisation des interventions, afin de bénéficier davantage aux populations. Un mécanisme de suivi et de pilotage du portefeuille sera ainsi mis en place, et des revues périodiques seront désormais organisées, pour plus d’efficacité et d’efficience dans l’exécution des projets.

En rappel, l’AFD, principal bras financier de la politique étrangère d’appui au développement de la France, est présente au Togo depuis 1957.  

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Le Togo devrait rejoindre prochainement le traité de l’Agence africaine du médicament (AMA). Réuni en conseil mercredi, le gouvernement a adopté un avant-projet de loi dans ce sens.

Le texte, qui doit encore faire l'objet d'approfondissements, vise à renforcer l'arsenal du Togo, en ce qui concerne le secteur des médicaments. En effet, le traité de l’AMA signé par les Etats africains le 11 février 2019, s’inscrit dans le cadre du renforcement des initiatives africaines en matière de santé publique. 

Il a notamment pour objectif de faciliter une réaction coordonnée face aux crises sanitaires, de surveiller et d’atténuer le risque de pénurie de médicaments et de dispositifs critiques tels les vaccins.

Ce texte vient à point nommé surtout en cette période de la crise sanitaire et en lien avec la vision sous-régionale relative à l'opérationnalisation de la ZLECAF”, avait déclaré le Président de la République, à l’ouverture des travaux.

En ratifiant le traité, le Togo pourra consolider ses efforts en matière de couverture santé universelle, souligne le gouvernement.

Autre avantage, la lutte contre les médicaments de qualité inférieure et falsifiés, au devant de laquelle s’est porté le Togo en janvier 2020 en lançant l’initiative de Lomé, se verra renforcée. 

En rappel, l’entrée en vigueur du traité de l’AMA nécessite la ratification d’au moins 15 Etats sur les 55 que compte le continent.

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