Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a pris part mercredi à une session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao. Les travaux, tenus par visioconférence, ont été notamment consacrés à la situation en Guinée où le président Alpha Condé a été victime d’un putsch dimanche dernier.
Au cours de cette réunion d’urgence, le n°1 togolais et ses pairs ont planché sur des mesures pour un retour à l’ordre constitutionnel, conformément aux dispositions du Protocole additionnel de l’organisation sous-régionale sur la démocratie et la bonne gouvernance.
A l’issue des travaux, la Communauté a décidé la suspension du pays de ses instances, et exigé une nouvelle fois la libération immédiate du président, toujours détenu par les putschistes. En outre, une délégation de haut niveau sera dépêchée dès ce jeudi, en vue de s’enquérir de la situation sur place.
Les leaders ouest-africains ont par ailleurs également fait le point de la transition actuellement en cours au Mali.
Face à la nouvelle vague de contaminations dans le pays depuis plusieurs semaines, accentuée par la circulation du variant Delta, de nouvelles dispositions fortes pourraient bientôt être prises afin de freiner l’évolution de la pandémie. De nouvelles approches ont été mises sur la table mardi, lors d’une réunion à la Primature.
Face à la flambée des cas #COVID19 Mme le PM @DogbeVictoire a présidé ce mardi une réunion avec les acteurs impliqués dans la gestion de la riposte pour partager la situation avec eux et penser aux mesures fortes à prendre pour freiner l'évolution de la pandémie.#JeSuisVacciné pic.twitter.com/IyS0LC6uD3
— Primature Togo (@PrimatureTogo) September 8, 2021
Cette réunion, dirigée par le Premier ministre et à laquelle ont participé l’essentiel des acteurs impliqués dans la gestion de la riposte (membres du Gouvernement, Conseil scientifique, préfets, maires, leaders religieux, chefs traditionnels, forces de l’ordre et de sécurité), avait en effet principalement pour objectif de faire le point de la situation devenue “alarmante”, et d’envisager de nouvelles mesures.
“Ce que nous constatons, c’est qu’il y a une multiplication par quatre du nombre de cas actifs avec plus de 5000 malades. Le nombre de décès ne fait qu’augmenter, en juin nous avons eu 4 décès, 22 en juillet et 33 en août. Nous avons enregistré pratiquement plus du tiers des décès entre juillet et août. La situation actuelle sur le plan épidémiologique est grave, préoccupante, et d’une extrême gravité parce que toutes les structures de santé sont à saturation. Toutes les mesures ont été proposées, des mesures les plus fortes aux mesures générales pour pouvoir contrôler très vite cette situation qui devient un peu alarmante”, a exposé le président du Conseil scientifique, Didier Ekouevi.
Selon l’épidémiologiste, les mesures que devra prendre le Gouvernement, devront durer au moins entre deux et trois semaines, afin de briser la courbe épidémique, diminuer le nombre de cas, et booster la campagne vaccinale en cours.
Autorités locales et leaders religieux ont marqué leur adhésion : “C’est par la vaccination que nous pouvons réduire la contamination et les chefs traditionnels doivent se mettre en rang de bataille pour que la sensibilisation à l’endroit de nos populations soit pédagogique”, a déclaré le président des chefs traditionnels du Golfe et de la Maritime, Togbui Dzidzoli Mawuto Detu X.
Au 6 septembre, le Togo recensait 22 625 cas au total, pour 4 759 cas actifs et 197 décès.
Les inscriptions sont ouvertes, jusqu’au 24 septembre prochain pour la participation à la deuxième édition du Marché international d’artisanat du Togo (MIATO). Prévu pour se tenir du 29 octobre au 7 novembre 2021, l'événement est accessible aux artisans mais également à des entreprises artisanales du Togo, des pays invités, ainsi que des sociétés commerciales spécialisées dans la vente des produits artisanaux.
Dans les détails, c’est environ 530 places et quelque 300 stands qui sont disponibles pour accueillir les différents exposants. La manifestation biennale, prévoit recevoir cette année, près de 120.000 visiteurs, avec des centaines d’investisseurs potentiels.
Comme pour la première édition, l’événement se déroulera sur l’esplanade du Palais des Congrès de Lomé.
Pour rappel, le Miato vise à mettre en lumière le génie et les potentialités des artisans locaux, promouvoir les produits artisanaux et valoriser les métiers porteurs de ce secteur. Au Togo, l’artisanat contribue à 18% du PIB et compte plus d’un million d’actifs.
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Le Conseil national du dialogue social (CNDS) a tenu mardi à Lomé une session spéciale, destinée à examiner de manière globale la situation dans les secteurs de la santé et de l’éducation, et échanger sur les préoccupations des organisations syndicales des travailleurs. A l’issue des travaux, plusieurs mesures et dispositions ont été prises par le Gouvernement, en faveur des acteurs de ces différents secteurs.
Il s’agit notamment, de la proclamation, au cours de cette semaine, des résultats du dernier concours de recrutement du personnel médical, paramédical et administratif. Pour rappel, 698 postes avaient été ouverts. Parallèlement, des discussions vont se poursuivre “avec le collectif des syndicats de la santé afin de répondre aux besoins prioritaires en personnels et de résorber de manière progressive le déficit en personnel soignant”.
D’autres concertations, entre les ministres chargés des finances et de la santé et des structures concernées par la gestion de la Covid-19 (CNG), auront également lieu, en vue de résoudre les questions liées aux traitements des personnels et la mise en place d’un nouveau dispositif.
Le Gouvernement s’est en outre engagé à accélérer les démarches pour l’équipement des CHU en scanners (via une approche partenariat public-privé), les préoccupations des personnels contractuels, la mise en place d’une fonction publique hospitalière, ou encore les arriérés de l’Etat dans le cadre de sa contribution aux hôpitaux publics. Les dispositifs de prise en charge des victimes du Covid-19 seront eux aussi revus et améliorés au CHR Lomé-Commune et aux deux CHU de Lomé, en attendant la mise en service des neuf entités de prises en charge, actuellement en construction.
Dans le secteur de l’éducation, où la rentrée scolaire 2021-2022 est imminente, les résultats du dernier concours de recrutement de fonctionnaires enseignants et de conseillers d’orientation seront dévoilés dans les prochains jours, “afin de permettre l’imprégnation et la formation sommaire des admissibles avant leur affectation et déploiement”, s’est engagé l’exécutif.
Les questions liées aux traitements des acteurs du secteur (remboursement des prélèvements opérés sur les émoluments des enseignants auxiliaires par la CNSS, et primes spéciales ou ponctuelles) ont été abordées et actées. D’autres préoccupations exprimées par les organisations syndicales des travailleurs, seront prises en compte, comme l’accélération de la réforme de la Caisse de Retraites du Togo et la rénovation de la CNDS.
Le Gouvernement a toutefois saisi l’occasion de ces assises pour déplorer “les comportements indélicats” de plusieurs acteurs du secteur (absentéisme, manque d’assiduité, faible qualité de l’accueil et des services dans les hôpitaux et centres de santé, non-respect de la déontologie et des règles éthiques). Aussi, a-t-il demandé “instamment à tous les fonctionnaires et agents de l’Etat, à tous les niveaux de responsabilité, de faire preuve de plus d’engagement, de rigueur et de dévouement pour répondre aux attentes des usagers”.
Pour rappel, le CNDS est un organe rattaché au ministère du travail et de la fonction publique, qui comprend des représentants gouvernementaux et les partenaires sociaux.
Le nouvel ambassadeur de la République fédérale du Nigéria au Togo, Julius Adebowale Adesina, a été reçu mardi en audience par la cheffe du Gouvernement Victoire Dogbé. La rencontre s’inscrivait dans le cadre de la tournée de prise de contact avec les institutions de la République, entreprise par le diplomate fraîchement accrédité.
Principalement au menu des échanges, la coopération bilatérale entre les 2 pays, avec un accent particulier sur l’éducation, l’agriculture, ainsi que la modernisation de l’économie. En perspective, il s’agira pour les deux pays membres de la Cedeao, de relancer le processus de signature de nouveaux accords de coopération dans le cadre de la Commission mixte. Les discussions ont également porté sur les défis sécuritaires de la sous-région en proie à la recrudescence des attaques terroristes.
Le diplomate nigérian, Julius Adebowale Adesina, a assuré la Cheffe de l’exécutif de la volonté de son pays de continuer à renforcer le partenariat et à contribuer aux efforts de développement de leurs peuples.
Bien que confronté à de nombreux défis, le système sanitaire fait l’objet d’une profonde amélioration depuis quelques années au Togo. Si la lutte contre le Covid-19 s’est imposée depuis début 2020 comme la priorité N°1 du gouvernement, le cap reste néanmoins le même, celui de parvenir à offrir les meilleurs soins aux populations togolaises.
Ainsi, de la formation du personnel au renforcement des infrastructures, des efforts sont déployés par le Gouvernement et plusieurs programmes sont mis en œuvre.
18 institutions publiques de formation en santé
Pour réformer le secteur, l’exécutif mise sur un personnel qualifié. Il a été créé dans ce sens en 2017, huit nouvelles écoles de formation de sages-femmes et d’infirmiers sur l’ensemble du territoire. A ce jour, le Togo dispose de dix-huit institutions publiques de formation en santé, qui traitent de différentes spécialités. Des recrutements ont également été lancés dans cette veine (plus de 5000 depuis 2008), et de nouvelles vagues attendues pour les prochaines années. Autre chiffre significatif, sur environ 50 000 agents publics recensés actuellement, le secteur compte à lui seul près de 18 500 agents, toutes catégories confondues. Là encore, des initiatives sont mises en œuvre pour améliorer les conditions de travail et le traitement du personnel.
Remise à neuf des infrastructures et des équipements
Dans cette logique, des investissements conséquents ont été engagés ces dernières années pour la réhabilitation des centres hospitaliers régionaux (CHR) et préfectoraux (CHP), centres médico-sociaux (CMS), des unités de soins périphériques (USP), des dispensaires, ainsi que pour le renouvellement de leurs équipements et matériels.
A titre illustratif, des infrastructures de 22 formations sanitaires ont été construites ou réhabilitées, dans le cadre du projet Muskoka. Ces structures ont par ailleurs bénéficié des équipements biomédicaux et du renforcement des services de planification familiale.
Toujours dans le domaine des équipements, un programme de Cliniques mobiles a été entamé en 2019. Ces cliniques, mini-hôpitaux ambulants déployés via le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), ont principalement pour mission de faciliter l’accès des populations des localités peu accessibles ou vivant à plusieurs kilomètres d’une formation sanitaire, à des services de soins de qualité.
D’autres chantiers sont prévus, ou sont en cours toujours sur le plan infrastructurel. De nouveaux centres de santé Mère-Enfant, CMS et un Centre national de lutte contre le cancer (CNLC), sont envisagés, tout comme le renforcement des plateaux techniques.
Réformes
Pour accompagner cette dynamique de recherche de qualité et de performance, des réformes ont été opérées. Parmi elles, le programme de contractualisation lancé en 2017 par le Chef de l’Etat pour assainir le secteur et améliorer la gouvernance des formations publiques.
Après quelques années de phase pilote, des résultats satisfaisants ont été enregistrés, notamment avec l’augmentation du taux de fréquentation, d’actes chirurgicaux, d’accès aux produits pharmaceutiques et des recettes.
#Santé#Contractualisation
— Ministère de la Communication et des Médias (@CommunicationTg) September 1, 2021
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Dans le cadre du processus de l'amélioration de la prise en charge des patients, le laboratoire du CHU SO a vu ses capacités renforcées grâce à un partenariat public privé. Regardez ! pic.twitter.com/ljwJUYFAq2
Face à ces résultats, d’autres hôpitaux seront bientôt concernés.
Un autre programme ambitieux, Wezou, a été lancé il y a quelques jours, dans l’objectif de réformer un peu plus le domaine de la santé maternelle et néonatale. Ce dispositif, qui vient renforcer les initiatives existantes de prise en charge de la femme enceinte et du nouveau-né, couvrira une partie des frais de prestations, depuis la confirmation de la grossesse jusqu’au 42ème jour après l’accouchement. Des succès avaient déjà été obtenus dans ce segment, avec une baisse de 37% du taux de mortalité néonatale entre 1990 et 2018, et de 10% de la mortalité maternelle entre 2010 et 2017.
Vers la couverture maladie universelle
Depuis près de deux ans, le Gouvernement planche sur l’Assurance maladie universelle au Togo. Ce projet phare de la nouvelle feuille de route quinquennale, soutenu par le Banque Mondiale, veut principalement permettre d’offrir une identité à tous les Togolais, de garantir la couverture santé, et d’assurer l’accès aux services de base à tous.
L’initiative, actuellement à l’étape de projet de loi, devrait être bientôt effective.
Compte tenu de l'importance du sujet, le @GouvTg continue à approfondir sa réflexion pour rendre effectif dans les meilleures conditions cette avancée considérable en matière d'inclusion sociale et de cohésion sociale . pic.twitter.com/zSBL2CvQ3B
— Kanka-Malik Natchaba (@kmnatchaba) August 25, 2021
Pour rappel, des mécanismes similaires ont déjà été introduits, via School Assur et l’INAM.
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Des travaux de remise en état sont actuellement en cours sur la route Nationale 1, ont annoncé conjointement lundi les ministres des travaux publics et des transports.
Découvrez le communiqué conjoint du Ministre des transports routiers, aériens et ferroviaires @AffohAtcha et des travaux publics invitant les usagers de la route nationale №1 à la vigilance et à la prudence en ce temps de pluie.#MTRAF#MTP #MSPC#SECURITEROUTIERE #STOPDANGER pic.twitter.com/ezWkDLdEu2
— Ministère en charge des Transports ?? (@MTRAF_TG) September 7, 2021
En effet, suite aux récentes et abondantes pluies, des points critiques sont apparus en plusieurs endroits, notamment à Kpélé (93km de Lomé), Notsè, et à la sortie Nord de Wahala. Ceci a causé des dégradations qui ont entraîné un rétrécissement de la chaussée.
Les ministres invitent à cet effet les usagers de la N1 à la prudence et au respect de la signalisation circonstancielle.
Pour rappel, des éboulements occasionnés par des pluies et l’instabilité des flancs des montagnes sont souvent enregistrés sur la Nationale 1, ce qui entraîne des perturbations dans la circulation.
Au Togo, le taux de bancarisation a progressé de 7% au cours de l'année écoulée. C'est ce que révèle le rapport annuel de la Commission bancaire de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA).
D’après les statistiques, les citoyens détenteurs de comptes bancaires dans les établissements de crédit au Togo sont estimés à 1 178 587 contre 1 099 990, une année plus tôt. Ces comptes sont détenus dans 16 structures, soit 13 banques et 3 établissements financiers.
Cette tendance haussière qui traduit les efforts du Togo dans le domaine de la digitalisation des services publics, de l’inclusion financière ou encore du mobile money, s'est maintenue notamment sur les 5 dernières années. En effet, révèle le rapport, en 2016 on ne dénombrait que quelque 950 000 détenteurs de compte bancaire.
En outre, si le Togo apparaît comme la locomotive de la bancarisation dans l’Uemoa, les chiffres au niveau régional restent encourageants. Au sein de la sous-région, le nombre de comptes bancaires a augmenté de 13,2% pour s’établir à 15,4 millions à fin 2020 contre 13,6 millions en 2019. Les comptes de particuliers ont crû, quant à eux de 12,7% et ceux détenus par les personnes morales, de 20,9%.
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La cheffe du Parlement, Yawa Djigbodi Tsegan effectue depuis lundi, un séjour à Vienne en Autriche, où se tient le 13e Sommet des Présidents de parlement. L’activité qui est organisé par l’Union interparlementaire (UIP), en collaboration avec les Nations-Unies et le Parlement autrichien, est placée sous le thème : « les femmes au cœur de l’action : de la lutte contre la pandémie à la sauvegarde des acquis durant une reprise tenant compte de la dimension de genre ».
Ce sommet sera ainsi l’occasion pour le Togo, qui s’est résolument engagé depuis plusieurs années à promouvoir les femmes dans tous les secteurs de la vie et à faciliter leur autonomisation, de présenter les avancées majeures vers cet objectif.
En effet, l’arsenal juridique et législatif s’est renforcé ces dernières années avec l’adoption ou l’actualisation de nombreux textes : codes pénal et foncier, politique nationale d’équité-genre, ou encore la stratégie de lutte contre les violences basées sur le genre.
Pour rappel, l’Union interparlementaire (UIP) est l'organisation mondiale des parlements nationaux. Créée en 1889, elle est l’une des plus anciennes institutions internationales à caractère intergouvernemental. Sa conférence des présidents a lieu tous les cinq ans.
Un peu plus de 3 mois après son dernier déplacement au Mali, le ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, effectue à nouveau, depuis lundi, une visite de travail à Bamako. Le séjour qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre les 2 pays, a été marqué par une série d’entretiens, avec plusieurs hauts responsables.
Je remercie le col Assimi Goita, @GoitaAssimi Président de la Transition et Chef de l État du #Mali pour l audience et les échanges touchant à la sécurité dans le #Sahel . pic.twitter.com/lzSK5IstCv
— Robert Dussey (@rdussey) September 6, 2021
Avec le président de la transition du Mali, le Colonel Assimi Goita, le chef de la diplomatie togolaise a évoqué les questions liées à la sécurité au Sahel, avec en perspective la poursuite du renforcement de l’axe Bamako-Lomé.
J ai eu un entretien de travail avec mon très chèr frère @AbdoulayeDiop8 , Ministres des Affaires Etrangères du Mali. La coopération entre nos deux pays est très excellente . pic.twitter.com/7TDLhdiTDY
— Robert Dussey (@rdussey) September 6, 2021
Avec son homologue Abdoulaye Diop, il s’est agi de passer en revue la coopération entre les 2 pays qui demeurent "excellente". Lomé et Bamako se sont beaucoup rapprochés ces dernières années, dans le sillage de la stratégie diplomatique déployée par le Togo, d’être un pays exportateur de paix.