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En 2019, le montant total des promesses de financements de l’Agence Française de Développement (AFD) au Togo se chiffrait à 64 millions d’euros, révèle le dernier bilan d’activité de l’institution dans le Golfe de Guinée.

Ces engagements, subventionnés à 37% par l’Etat français (le reste par des prêts souverains), se répartissent entre 03 principaux secteurs : l’eau et l’assainissement (75%), éducation (23%) et enfin les infrastructures et le développement urbain (2%).

Si le Togo n’a consommé que 10% de ces engagements (6,5 millions sur le total), de nombreux résultats ont été obtenus au niveau des projets engagés, se réjouit l’Agence : la résilience climatique de 200 000 personnes a été accrue, des services électriques durables fournis à 585 000 personnes, l’accès à l’eau potable renforcé pour 430 000 personnes.

Dans le domaine de l’éducation, 460 000 enfants ont été scolarisés au primaire.

Dans le même temps, 1,5 million de personnes ont bénéficié d’un meilleur accès à des soins de santé, 940 000 personnes ont bénéficié d’un meilleur accès à un transport urbain durable, 548 000 personnes ont pu obtenir des conditions améliorées d’habitation et d’accès aux espaces publics ou aux équipements urbains socio-collectifs.

Également, 11 000 personnes ont vu leurs activités génératrices de revenus ou d’emploi soutenues. Concernant le secteur privé, 113 millions d’euros d’investissements ont été accompagnés.

Pour l’AFD présente à Lomé depuis 1957, « le Togo compte parmi les pays prioritaires de l’aide française au développement ».     

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Le ministère de la culture a officiellement lancé lundi la 4ème édition de la semaine nationale du cinéma togolais. Il s’agira pendant sept jours, de mettre à l’honneur le 7ème art togolais à travers la projection d’œuvres réalisées par des cinéastes locaux.

Au total, une vingtaine de productions audiovisuelles et cinématographiques, fictions, documentaires, séries et films d’animation seront diffusées sur des chaînes de télévisions partenaires (TVT, TV2, RTDS et New World TV), les séances de projection ne pouvant se tenir en raison de la situation sanitaire.

« Le cinéma occupe une place particulière dans les ambitions culturelles et artistiques au Togo », a affirmé le ministre en charge du secteur Kossi Gbényo Lamadokou. Un code du cinéma sera bientôt disponible, et viendra renforcer un cadre législatif qui a vu en 2016 l’adoption d’une loi sur le statut de l’artiste en République Togolaise.

La cérémonie de lancement a par ailleurs été l’occasion de rendre hommages à deux illustres cinéastes togolais pour leur contribution, Do Kokou et Abalo Kilizou.

Cinq mois après le début des négociations entre le gouvernement et l’entreprise Olam International, la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT) a été officiellement rachetée par le groupe singapourien.

L’opérateur présent dans l’industrie alimentaire et agroalimentaire, va débourser en tout 22 milliards FCFA pour acquérir 51% des parts de la société, tandis que le Groupement des producteurs (25%) et l’Etat (24%) se partagent le reste.  

Selon les termes de l’entente, la NSCT sera responsable de toutes les activités cotonnières dans le pays, de l'engagement auprès des agriculteurs à la commercialisation, en passant par l'égrenage et la vente. Quant à la transaction, elle devrait être finalisée d’ici la fin de l’année.

Grâce à cette opération, le gouvernement espère donner un coup d’accélérateur à une filière dans laquelle sont placées de grandes attentes. Le Togo ambitionne en effet d’atteindre les 200 000 tonnes de coton-graines à l’horizon 2022 et professionnaliser davantage le secteur.

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L’Assemblée nationale a entamé ce lundi, l’examen en commission du projet de la loi de finances, gestion 2021.

Le budget approuvé il y a dix jours par l’exécutif, est projeté à 1521,6 milliards FCFA en charges et ressources, en baisse de 7,1% par rapport à la loi de finances rectificative 2020 qui était de 1 638 milliards.

Présent à l’ouverture des travaux, le ministre de l’économie et des finances Sani Yaya a rappelé les spécificités de ce budget qui sera un budget programme, contrairement à celui des moyens, appliqué jusque-là : « cette nouvelle réforme consacre désormais vraiment la Gestion Axée sur les Résultats avec des objectifs très clairs assignés à chaque département ministériel, ainsi que la déconcentration de la fonction d’ordonnancement », a-t-il expliqué.

Le nouveau budget, élaboré dans un contexte de crise sanitaire sans précédent, sera orienté vers les priorités sociales avec plus de la moitié affectée aux secteurs sociaux. D’autres secteurs productifs comme l’agriculture ou l’économie numérique bénéficient toutefois d’une attention particulière, a rassuré Sani Yaya.

La Cheffe du Parlement, Yawa Tsègan a pour sa part relevé le caractère « innovant » de ce budget qui sera étudié pendant plusieurs jours.

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Une semaine après avoir rappelé à l’ordre les deux opérateurs de téléphonie mobile pour violation de leurs obligations, l’ARCEP revient à la charge.

Le régulateur des communications électroniques sur le territoire a annoncé ce lundi sa désapprobation de la récente augmentation des tarifs de communications inter-réseaux introduites par le duopole, et exigé des explications sous 24h.

En effet, après avoir procédé à un alignement de leurs tarifs en réaction à la mise en demeure à leur encontre, Togo Cellulaire et Atlantique Telecom Togo (Moov) ont opéré une baisse de 20 FCFA/minute des tarifs inter-réseaux et une augmentation de 10 FCFA/minute des tarifs intra-réseaux.

Une initiative réprouvée par l’Autorité, qui a indiqué qu’elle « exercera tous les pouvoirs que lui confèrent ses prérogatives du cadre légal et réglementaire pour que l’alignement des tarifs « on-net/off-net » ne serve de prétexte à une augmentation de tarifs intra-réseaux ».

Victoire Tomégah-Dogbé a poursuivi sa série de rencontres avec les forces vives de la Nation en s’entretenant vendredi dernier avec une délégation du Patronat.

Au centre des échanges, la situation économique du pays, marquée par la pandémie de Covid-19, et les initiatives prises pour soutenir les secteurs les plus touchés. « Nous avons élaboré deux documents pour aider les entreprises », a rappelé le président du CNP, Laurent Coami Tamegnon.

Selon ce dernier, « ce sont les PME/PMI qui souffrent véritablement, et le défi c'est de les aider et de relever le secteur touristique très touché par la pandémie ».

La cheffe du gouvernement a exposé à ses interlocuteurs la nouvelle feuille de route de l’exécutif, ainsi que la contribution attendue du secteur privé.

Ce lundi 23 novembre, s’ouvre à Lomé pour deux jours le 4ème cycle des consultations germano-togolaises. L’évènement, qui réunira des officiels togolais et des diplomates allemands, permettra d’examiner en long et en large l’état actuel et les perspectives de la coopération entre les deux pays.

Diversifiée et de longue date, cette relation bilatérale porte particulièrement, depuis quelques années, sur plusieurs axes prioritaires comme la gouvernance locale et la décentralisation.

Deux projets d’envergure sont à effet en cours d’exécution, le Programme d’appui à la décentralisation au Togo (PAD) conduit par la KfW et le Programme décentralisation et gouvernance locale (ProDeGoL) piloté par la GIZ.

Depuis la reprise de la coopération entre Lomé et Berlin en 2012, l’Allemagne a injecté près de 265 millions d’euros dans le développement de plusieurs secteurs.

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Deux ans après avoir opérationnalisé la 4G sur le territoire national, Togo Cellulaire a obtenu une licence pour expérimenter la 5G.

Filiale du groupe Togocom, l’opérateur qui reste le leader de la téléphonie mobile au Togo avec plus de 3,5 millions d’abonnés, va pouvoir lancer dans des conditions réelles un test grandeur nature de la 5G. Si l’obtention de ce sésame valide le programme de développement septennal de son nouvel actionnaire majoritaire, il permet surtout au Togo de rejoindre la liste, pour l’heure restreinte, des pays qui ont lancé des programmes expérimentaux de la 5G sur le continent.

D’ailleurs, la cinquième génération des standards pour la téléphonie mobile qui est appelée à succéder à l’actuelle 4G d’ici 2025 en proposant un débit quatre fois plus élevé, n’est aujourd’hui déployée que dans quelques pays sur la planète.

Pour rappel, au Togo, le taux de pénétration de l’internet mobile (fourni par le duopole Togocel-Moov) est d’environ 82% (2019) selon l’Arcep. Un taux en légère baisse par rapport à 2018, du fait des nouvelles conditions qui fixent la désactivation des numéros inactifs.  

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Une vaste enquête publique sera bientôt lancée par le gouvernement, dans le but de recueillir des informations, réclamations et observations auprès des populations, institutions et opérateurs économiques, en matière foncière relevant du domaine public. L’initiative examinée cette semaine en conseil des ministres sous la forme d’un projet de décret, s’inscrit dans le cadre des reformes que l’exécutif opère depuis quelques années, et vise à mieux encadrer le secteur foncier.

Elle sera menée par des commissions d’enquête qui évalueront les impacts des opérations d’intérêt général, notamment l’expropriation pour cause d’utilité publique, les opérations de lotissement réalisées par l’Etat, ou le classement et le déclassement du domaine de l’Etat et des collectivités territoriales.

Ces sondages devront également prendre en compte les souhaits et besoins des opérateurs économiques qui envisagent de mener des opérations de développement dans le cadre des ambitions de la feuille de route gouvernementale.

Autre mesure allant dans le sens de la gouvernance foncière examinée cette semaine, l’adoption prochaine d’un décret sur les règles applicables aux Livres fonciers et registres sous forme électronique. Le projet qui se présente sous la forme d’un système automatisé de données numériques, destiné à l’immatriculation des immeubles, la publicité des droits réels et la communication de l’information juridique, contribuera à mieux maîtriser le foncier national et à améliorer le climat des affaires.

Pour rappel, un nouveau code foncier et domanial est en vigueur au Togo depuis 2018.

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Le Premier ministre Victoire Tomegah-Dogbé a participé jeudi en tant que panéliste, à un webinaire international sur les emplois liés à la terre pour les jeunes. La séance, à laquelle a également pris part la ministre en charge de l’emploi de la jeunesse, Myriam Dossou D’Almeida, a été l’occasion pour la cheffe du gouvernement de partager l’expérience togolaise et révéler les actions déjà mises en œuvre par le pays sur la question.

Que ce soit via le PAEIJ-SP, le PNPER, le FAIEJ, YOLIM ou encore MIFA, de nombreuses initiatives ont été lancées par le gouvernement dans le secteur agricole, afin de fournir des emplois et impacter significativement la jeunesse.

« La création d’emplois pour les jeunes demeure une priorité de la feuille de route gouvernementale 2020-2025, et nous pensons que l’entrepreneuriat agricole paraît comme le créneau porteur », a notamment déclaré Victoire Dogbé.

Une déclaration confirmée par les chiffres que vient de communiquer l’agence nationale pour l’emploi (ANPE) : en 2019, 222 698 emplois (dont 199 018 permanents) ont été créés par le secteur sur 379 017 au total ; soit près de 60% des emplois générés sur l’année.

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