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Le Togo a enregistré ce vendredi 11 février, un nouveau succès pour sa première sortie du 2ème trimestre sur le marché des titres publics de l’Uemoa. En quête de 20 milliards FCFA via des Bons assimilables du Trésor (BAT), le pays a finalement mobilisé 22 milliards FCFA.

Au total, les investisseurs ont proposé une enveloppe de 71,4 milliards FCFA, soit 357,33 % de taux de couverture. Selon le rapport de l’opération, le Trésor public a levé 4,75 milliards FCFA sur la maturité de 182 jours et 17,25 milliards FCFA sur celle de 364 jours. Le tout à des taux d'intérêts multiples.

Cette nouvelle opération porte à 143,5 milliards FCFA le montant total des emprunts réalisés par le Togo, sur un objectif annuel fixé à 332 milliards FCFA.

Le Togo confirme son engagement en faveur du développement durable de la filière café en Afrique. Le pays a officiellement remis à l’Organisation Interafricaine du Café (OIAC) en début du mois, son instrument d’acceptation de l’accord 2020.

Ce document juridique consacre l’adhésion pleine et entière du pays aux dispositions du nouvel accord adopté par l’organisation, en faveur du renforcement de la coopération régionale et de la valorisation du café. L’accord vise à promouvoir la durabilité de la filière, à renforcer les capacités des producteurs africains et à encourager les investissements dans les infrastructures et la transformation des produits dérivés du café.

Pour le Togo, premier pays à avoir adhéré à l’accord 2020 depuis le 11 mai 2023, “cette démarche s’inscrit dans la continuité de son engagement historique en faveur de la filière café”, a indiqué le Secrétaire général du Comité de coordination pour les filières Café et Cacao (CCFCC), Enselme Gouthon.

En rappel, le pays occupe depuis octobre 2023, la présidence de l’Organisation internationale du Café (OIC).

Au Togo, les efforts de conservation de la biodiversité se poursuivent. Une rencontre a eu lieu dans ce sens la semaine dernière, réunissant les acteurs pour évaluer l’efficacité de la gestion des aires protégées prioritaires et définir les actions à venir.

Les travaux organisés par le ministère en charge de l'environnement, s'inscrivent dans le cadre du Programme d’Appui à la Lutte contre le Changement Climatique, la protection de la biodiversité et l’agroécologie (PALCC+). Il a été question de partager les résultats de l’évaluation de cinq sites : trois aires protégées (Fazao-Malfakassa, Togodo, Abdoulaye) et deux aires conservées communautaires (Alibi 1 et le complexe des mares d’Afito).

Les résultats montrent des niveaux d’efficacité variables, allant de 26 % à 45 %. Le site d’Abdoulaye enregistre le score le plus faible avec 26 %, suivi de Fazao-Malfakassa (29 %), des mares d’Afito (30 %), de Togodo (34 %) et d’Alibi 1 (45 %). Ces données mettent en évidence plusieurs défis persistants, notamment le manque de ressources humaines et financières, l’insuffisance d’outils de suivi, ainsi que des problèmes de coordination entre les acteurs.

Ces données sont désormais une référence nationale pour guider les priorités futures d’intervention, de planification et de renforcement des capacités”, a indiqué le ministère.

En rappel, le Togo compte 83 aires protégées (14 % de la superficie). Le pays s’est doté il y a deux ans d’un Office national des aires protégées (ONAP) en vue d’un meilleur contrôle et d'une meilleure exploitation.

Après quatre années de travaux, le Togo dispose désormais d’un référentiel actualisé et fiable sur sa stratégie économique nationale. Le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé a officiellement reçu mercredi 09 avril à Lomé, le rapport de l’examen des politiques de transformation économique du pays.

Fruit d’une coopération avec l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) dont le Togo est membre actif, le document se veut un outil d’analyse et d’orientation, destiné à évaluer la stratégie de développement du pays. S’il met en lumière les efforts entrepris pour transformer structurellement l’économie, le rapport relève les défis et s’appuie sur une approche comparative pour identifier les atouts, les faiblesses et les leviers d’action permettant au pays de consolider ses acquis. 

La méthodologie, déjà éprouvée dans plusieurs régions du monde, ambitionne de renforcer la compétitivité et la résilience économique des pays membres de l’Organisation. “Le Togo avance et enregistre des progrès remarquables. Chaque visite effectuée par l’équipe de l’OCDE a permis de constater un engagement fort en faveur des réformes” , a assuré la directrice du Centre de développement de l'institution, Ragnheiður Elín Árnadóttir, qui a remis le rapport à la cheffe du gouvernement. 

Plusieurs recommandations ciblés

Du reste, le rapport, tout en appelant à maintenir le cap des investissements, détaille une série de recommandations dans divers secteurs clés : gouvernance, décentralisation, implication du secteur privé, infrastructures, agroalimentaire, industries et commerce, ou encore l’inclusion. 

L’EPTE du Togo confirme que notre politique reste exposée à plusieurs vulnérabilités structurelles. La feuille de route gouvernementale 2020-2025 est le cadre stratégique qui a guidé notre action, avec des objectifs très clairs. Il s’agit pour nous d’accélérer l’industrialisation, de moderniser les infrastructures, de promouvoir un développement inclusif, et de renforcer la gouvernance”, a déclaré le Premier ministre.

Le gouvernement veut renforcer la protection du secteur privé face à la recrudescence des cybermenaces. Le ministère en charge de l’économie numérique vient en effet de lancer un programme de formation en cybersécurité à l’endroit des acteurs du secteur privé.

L’initiative entièrement gratuite, sera mise en œuvre par l’Agence nationale de la cybersécurité (ANCy) en partenariat avec l'Agence Togo Digital (ATD). Elle s’inscrit dans le cadre du projet ProDigiT, cofinancé par l’Allemagne, l’Union européenne et le Luxembourg.

L’objectif est de doter les professionnels du secteur privé des compétences nécessaires pour anticiper, détecter et gérer les menaces numériques. Les modules porteront sur trois certifications internationalement reconnues : ISO 27001 Lead Implementer, ISO 27035 Lead Incident Manager et CompTIA Security+. Les bénéficiaires apprendront à concevoir et à mettre en œuvre un système de management de la sécurité de l'information, à organiser la réponse aux incidents de cybersécurité et à maîtriser les fondamentaux de la sécurité des réseaux et des systèmes.

Les postulants doivent être des Togolais résidant dans le pays et titulaires d’un diplôme de niveau Bac+3 (ou plus) en informatique. Ils devront également justifier d’une expérience professionnelle d’au moins deux ans dans les domaines du support technique, de l’administration réseau ou de la cybersécurité.

Les candidatures dont les modalités sont disponibles sur le site du ministère, se font Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. jusqu’au 16 avril.

Notons que le Togo s’est doté d’une stratégie nationale de cybersécurité pour la période 2024-2028.

Au Togo, des contrôles inopinés et rigoureux seront effectués sur les marchés et les points d’entrée de vente des médicaments vétérinaires. L'annonce a été faite le mercredi 9 avril par le ministre d’État, en charge des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance, Yark Damehame.

Elle fait suite à un constat de prolifération des médicaments vétérinaires falsifiés et à l’implication de personnes non autorisées dans la vente et la manipulation de ces produits. “La commercialisation, la distribution et l’utilisation de ces produits sont exclusivement réservées aux professionnels des secteurs agréés”, a précisé le ministre.

À ce titre, les éleveurs et les professionnels sont invités à s’approvisionner uniquement auprès des fournisseurs autorisés. L'objectif du gouvernement est de protéger le secteur de l'élevage contre l'usage de produits falsifiés, qui peuvent nuire à la santé animale et être une menace pour la santé publique.

Pour rappel, des campagnes régulières d'assainissement des marchés sont organisées afin de détruire les faux médicaments vétérinaires.

Le Togo accueille depuis mardi 08 avril, le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et européennes de la Slovénie, Tanja Fajon, dans le cadre d’une visite au nom de l’Union Européenne (UE). Le déplacement, premier du genre, s’inscrit dans le cadre de la volonté commune de Lomé et Bruxelles de renforcer leur partenariat. 

Reçue mercredi 09 avril par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, l’officielle européenne a fait le point sur la coopération, notamment dans les domaines sécuritaire, politique et économique ainsi que les questions régionales. L’occasion de féliciter le chef de l’Etat pour la qualité des relations, et de réitérer la disponibilité de l’Union à accompagner le Togo dans un partenariat solide et engagé, dans les domaines à fort impact social et économique.

Mardi, Tanja Fajon a entamé son séjour avec une séance de travail avec le Premier ministre, Victoire Dogbé et des membres du gouvernement, sur des domaines clés de renforcement de coopération (énergie, numérique, agriculture, entre autres), puis a visité plusieurs sites socioéconomiques (infrastructures routières, socio-éducatives, d’eau potable et d’assainissement) financées par l’Union européenne.

Pour rappel, les interventions de l’UE au Togo se font sur la base du Document conjoint de programmation pluriannuelle (DCP 2021-2027) qui s’aligne sur les objectifs de la Feuille de route gouvernementale Togo 2025. Dans sa mise en œuvre, l’Union appuie le Togo  l’Union européenne appuie le pays dans trois domaines spécifiques : le développement humain et l’inclusion socio-économique, les agro-industries durables et la gestion des ressources naturelles ainsi que la consolidation d’une société togolaise apaisée et résiliente.

Le Togo réorganise sa sûreté portuaire et aéroportuaire. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a institué récemment, via décret, l’Autorité de Sûreté de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadéma et du Port Autonome de Lomé. 

Rattachée au Président du Conseil, la nouvelle entité, dénommée ASAIGE-PAL, aura désormais pour mission d’assurer la sûreté des personnes, des biens, des aéronefs, des navires et des installations sur la plateforme aéroportuaire, le port autonome et leurs dépendances. A ce titre, elle veillera entre autres à appliquer les procédures et consignes de sûreté au sein des deux plateformes, et le respect des règles nationales et internationales visant la sécurité et la sûreté des installations. 

Mercredi 09 avril à Lomé, le nouveau coordonnateur de l’ASAIGE-PAL, le Colonel Bouwakibé Ali a officiellement pris fonction à la tête de l’autorité. Il sera assisté par deux coordonnateurs adjoints, qui seront également nommés par décret. 

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Tous les acquis seront capitalisés, consolidés et utilisés à bon escient”, a rassuré Bouwakibé Ali à l’issue de la cérémonie de prise de service.

 

Les préparatifs pour le prochain pèlerinage aux lieux saints de l’Islam se poursuivent. Des consultations médicales sont prévues à l’endroit des candidats jusqu’au 30 avril, a annoncé le ministre de l’administration territoriale, président de la Commission nationale du Hadj (CNH), Hodabalo Awate.

Les opérations se déroulent dans les centres de santé sur toute l’étendue du territoire national. L’objectif est de s’assurer que les candidats au pèlerinage remplissent les conditions sanitaires requises avant leur départ. Les personnes concernées sont invitées à accomplir cette formalité dans les structures sanitaires selon leur zone de résidence.

Comme l’an dernier, le quota réservé au Togo est de 2425 pèlerins attendus en terre sainte islamique. En outre, chaque fidèle musulman devrait, comme l’année écoulée, débourser 3.270.000 FCFA pour sa participation. Les départs sont prévus à partir du 22 mai.

Initialement prévues pour s’achever ce mercredi 9 avril dans la première zone, les opérations de révision des listes électorales vont se poursuivre pendant une journée supplémentaire. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a officiellement prorogé les activités au jeudi 10 avril.

La décision vise à permettre à tous les citoyens de cette zone d'obtenir leur carte d'électeur. “Les heures d'ouverture et de clôture des centres de révision sont maintenues de 07h00 à 17h00”, a précisé la CENI.

Pour rappel, la zone 1 regroupe les communes des Lacs, du Bas-Mono, de Vo, de Zio, de Yoto, de l’Avé, du Haho, d’Agoè-Nyivé et du Golfe. La révision concerne les citoyens ayant égaré ou abîmé leurs cartes, ceux ayant des modifications à effectuer, ou encore toutes les personnes n’ayant pas pu s’enregistrer lors du dernier recensement, en raison d’une indisponibilité ou de l’âge requis (18 ans révolus).

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