Le Centre hospitalier préfectoral (CHP) de Bassar dispose d’une nouvelle unité de pédiatrie. L’infrastructure a été inaugurée en fin de semaine écoulée au cours d’une cérémonie qui s’est tenue en présence des responsables du secteur de la santé.
La nouvelle unité, fruit d’un partenariat entre l’ONG Fi Bassar et des acteurs allemands, vient renforcer l’offre de soins pour les nourrissons et les enfants de la préfecture. D’un coût global de 300 millions FCFA, elle est dotée d’équipements modernes et d’une capacité de 30 lits d’hospitalisation.
« Cette infrastructure marque une avancée majeure dans l’amélioration de la prise en charge des enfants. Elle permettra une prise en charge plus rapide et efficace des jeunes patients, réduisant ainsi la mortalité infantile hospitalière », a indiqué le directeur régional de la santé, Dr Agoro Sebabé.
Ces dernières années, les efforts déployés par le gouvernement avec le soutien de ses partenaires ont nettement contribué à l’amélioration du taux d’accessibilité géographique aux soins de santé. En trois ans (de 2020 à 2023), il est passé de 71 % à 90,7 %, selon les dernières statistiques.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a proclamé ce dimanche 16 février les résultats provisoires des élections sénatoriales. Le parti Union pour la République (UNIR) arrive largement en tête, avec 34 sièges obtenus sur les 41 à pourvoir.
Les autres sièges se répartissent entre les formations BATIR (2), ADDI (1), UFC (1) et des partis indépendants.
Les résultats définitifs seront proclamés dans les prochains jours par la Cour constitutionnelle.
L’Institut national de la propriété intellectuelle et de la technologie (INPIT) va se doter d’une nouvelle identité visuelle. Le ministère de l’industrie et de la promotion des investissements a lancé un concours de conception de logo et de charte graphique dans ce sens.
À vos marques ! @PromoInvest lance un concours de conception du nouveau logo de l’@INPIT,représentant la protection de la propriété industrielle et l'innovation. Remporter jusqu’à 800000 FCFA !
— Ministère - Industrie & Promo. des Investissements (@Promo_InvestTg) February 14, 2025
Date limite : 10/03/25
Plus d’infos ici : https://t.co/rbl9iZE4pD#Industrie#Togo pic.twitter.com/HD564pH68O
Ouvert jusqu’au 10 mars prochain, le concours s’adresse à tous les Togolais sans distinction de sexe. Le nouveau logo, qui s’inscrit dans le contexte de modernisation, doit faire ressortir la protection des titres de propriété industrielle, le développement technologique et l’émergence.
“L'utilisation d'éléments tels que les armoiries de la République ou d'autres symboles officiels comme base de travail est proscrite”, a précisé le ministère. Les consignes de création ainsi que les détails de soumission des propositions peuvent être consultés via ce lien dédié.
En rappel, l’INPIT, créé en 2001, est la structure nationale de liaison (SNL) du Togo avec l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) et d’autres organismes internationaux, notamment l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI). Il a pour mission de sensibiliser à l’importance de la propriété industrielle et de la technologie, ainsi qu’à la nécessité de se protéger contre la contrefaçon.
Après plusieurs mois de préparatifs, le Togo élit ce samedi 15 février ses sénateurs. 1706 grands électeurs, essentiellement des conseillers municipaux (1527) et régionaux (179) représentant les collectivités territoriales au niveau national, sont en effet convoqués aux urnes pour ce scrutin inédit.
Les bureaux de vote ont été ouverts à 7h sur toute l’étendue du territoire et se refermeront à 16h. Les opérations mobilisent notamment, en dehors des agents de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) des observateurs ainsi que des agents de maintien de l’ordre déployés au sein d’une force de sécurisation (FOSES).
Au total, 41 sénateurs, soit les ¾ des membres de la future institution, seront élus à l’issue du vote. 20 autres seront nommés par le Président de la République.
Pour rappel, l’opérationnalisation du Sénat permettra au Parlement de disposer désormais de deux chambres, conformément aux nouvelles dispositions qui consacrent la Vème République.
Nouvelle sortie du Togo sur le marché financier régional. Le pays sollicite en effet 15 milliards FCFA.
L’opération, qui sera bouclée le 21 février, est une émission de Bons Assimilables du Trésor (BAT). Dans le détail, le nominal est fixé à un million FCFA sur une maturité de 91 jours, à des taux d'intérêt multiples.
Conformément à sa stratégie de mobilisation, les ressources collectées serviront à financer le budget exercice 2025, établi à 2 397 milliards FCFA. Notons que 71,5 milliards FCFA ont déjà été mobilisés sur l’objectif annuel fixé à 332 milliards FCFA.
Après cinq années d'exercice, la représentante résidente de Plan International, Awa Faly Ba, est arrivée en fin de mission au Togo. La responsable a fait, mercredi 12 février, le point sur son mandat avec le Premier ministre, Victoire Dogbé, à la faveur d’une audience à la Primature.
L’entretien a notamment été l’occasion de revenir sur les actions mises en œuvre. En cinq ans de mission, la représentante a souligné une augmentation significative des investissements en faveur des enfants et des filles. Elle a également mis en avant le renforcement des interventions de Plan International dans la région des Savanes, selon les priorités gouvernementales. Awa Faly Ba a en outre évoqué la continuité du programme de parrainage sur l’ensemble du territoire, impliquant 124 cantons partenaires ainsi que le sommet mondial des filles organisé pour la première fois en Afrique.
« Nous restons aux côtés des populations togolaises, en particulier des enfants et des filles. Notre ambition est de faire éclore une société juste et égalitaire dans laquelle tous les enfants ont des opportunités d'apprendre, de s'épanouir, de s'exercer à la citoyenneté. Nous allons continuer ce travail, bien sûr, avec abnégation, l'orientation des autorités et la participation de toutes et tous », a-t-elle conclu.
Au Togo, un nouveau manuel d’allemand sera bientôt adopté dans l’enseignement secondaire, en remplacement de « Ihr und Wir », utilisé depuis plusieurs années. Une commission technique composée d’une dizaine de professeurs d’allemand a entamé, le jeudi 13 février à Lomé, les travaux d’harmonisation du nouveau manuel dénommé « Und jetzt Wir ».
L’initiative, portée par les ministères en charge de l’enseignement secondaire et technique en collaboration avec Goethe-Institut, vise à adapter le contenu du manuel aux réalités socioculturelles africaines et au programme d’enseignement de l’allemand en vigueur depuis 2022. Il s’agit en outre d’assurer une uniformisation des enseignements sur l’ensemble du territoire afin de garantir une progression cohérente des élèves. Ce premier atelier, qui marque le début d’une série de trois sessions de travail, a pour objectif d’harmoniser les programmes académiques de la Seconde à la Terminale, en tenant compte des évolutions pédagogiques.
« Ce manuel, proposé par Goethe-Institut Togo, représente une avancée significative dans l’apprentissage de la langue allemande et nous sommes honorés de pouvoir l’intégrer à notre système éducatif », a indiqué Koffi Séna Agbozoh, directeur de la Direction des programmes et innovations pédagogiques (DPIP) de l’Université de Lomé.
L’ambition de l’exécutif est de permettre une meilleure appropriation de la langue allemande et de renforcer les compétences linguistiques des apprenants.
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Au Togo, une réforme institutionnelle se profile au sein de l’administration fiscale et douanière. Le gouvernement, réuni jeudi en conseil des ministres à Lomé, a adopté un projet de loi visant à renforcer la gouvernance de l’Office Togolais des Recettes (OTR), accroître son efficacité et promouvoir la célérité des procédures.
Le texte, qui s’inscrit dans le sillage des réformes mises en œuvre pour assurer notamment un processus transparent de collecte des recettes, tient compte des meilleures pratiques internationales, et tire des enseignements de l’audit de performance de l’office, réalisé pour la période 2014-2018. Pour l’exécutif, la réforme, une fois approuvée par les élus du peuple, devrait permettre au pays d’avoir un office des recettes plus moderne, efficace et transparent, capable de relever les défis auxquels sont confrontées les administrations fiscales et douanières.
Pour rappel, l’OTR, créée par une loi en 2012, est la principale entité de recouvrement des impôts, taxes et droits de douanes pour le compte de l’Etat et des collectivités territoriales. En une décennie (de 2014, année de son opérationnalisation à 2023), la mobilisation des recettes fiscales a connu une progression spectaculaire (+116%).
Plus de dix ans après sa création, l’Agence nationale d’assainissement et de salubrité publique (ANASAP), entité gouvernementale de gestion de l’assainissement urbain, va faire l’objet d’une réorganisation. L’exécutif, réuni en Conseil des ministres le jeudi 13 février, a examiné en première lecture le décret modifiant son cadre réglementaire.
Cette réorganisation, nécessaire au regard de l’évolution des missions de l’agence, vise à mieux structurer son action et à l’adapter aux réalités actuelles. Initialement conçue comme un organe d’appui-conseil, de coordination et de contrôle, l’ANASAP a progressivement été amenée à intervenir directement sur le terrain, notamment dans la capitale, pour répondre aux défis d’insalubrité.
Le texte, dont l’étude sera poursuivie lors d’une prochaine session, permettra de clarifier la répartition des responsabilités entre l’agence, les collectivités territoriales et le district autonome du Grand Lomé (DAGL). L’objectif pour le gouvernement est d’optimiser la gestion de l’assainissement et de garantir un cadre de vie sain aux populations.
Pour rappel, les activités de l’ANASAP sont essentiellement axées sur la salubrité et l’assainissement, notamment le curage des caniveaux, la destruction des dépotoirs sauvages, la création d’espaces verts et le désherbage. Depuis 2023, une antenne régionale est opérationnelle à Kara, renforçant ainsi l’efficacité de ses interventions sur l’ensemble du territoire.
Le Togo dispose d’un nouvel ambassadeur en France. Ouro-Koura Agadazi a été officiellement nommé jeudi 13 février Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République Togolaise près la République Française par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé.
Officier des forces armées togolaises (grade de Colonel), Ouro-Koura Agadazi a occupé le poste de ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche au sein du gouvernement, avant d’œuvrer successivement au Programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire (PNIASA) et à l’Agence nationale de sécurité alimentaire (ANSAT).
A Paris, il prendra la relève de Calixte Batossie Madjoulba.