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Au Togo, un rapport sur la viabilité des entreprises est en gestation. Une rencontre organisée par le ministère de la promotion de l’investissement a eu lieu dans ce sens mercredi 26 juin à Lomé.

À cette assise, il était question de présenter le rapport provisoire élaboré par un consultant aux différentes parties prenantes que sont les représentants de la Cellule climat des affaires, la cellule présidentielle pour le suivi des projets prioritaires, du ministère en charge du commerce, du ministère de l'économie et des finances, du secrétariat d'État en charge de l'inclusion financière, ainsi que ceux du secteur privé.

La rencontre a également permis de faire un état des lieux de la viabilité des entreprises sur la période de 2015 à 2020, d'identifier les facteurs de mortalité, et de proposer des recommandations. L’initiative s’inscrit dans le cadre du Projet d'appui à la promotion de l'investissement et au développement des partenariats public-privé (PAPIDPPP), financé par le gouvernement et la BAD.

Le rapport final prenant en compte les contributions de chaque partie, devrait être disponible dans les prochaines semaines.

Au Togo, le ministère de la sécurité et de la protection civile, à travers le Comité national anti-drogue (CNAD), a procédé mercredi 26 juin à l’incinération à Lomé, de plus de 90.000 kg de drogues et autres produits illicites. L’opération s’inscrivait dans le cadre de la célébration de la journée internationale contre l’abus et le trafic des drogues observée chaque 25 juin.

Dans le détail, il s’agit de 16 kg de cocaïne, 52 kg d’éphédrine, 1 Kg d’héroïne, 0,222 Kg de méthamphétamine, 4.100 Kg de cannabis, 1 kg de Djéri-Djéri, 135 kg de psychotropes, 40.400 kg de médicaments illicites, 6 kg de papier à fumer, 46.100 kg de cigarettes illicites, et 309 kg de produits de tabac illicites.

L'objectif, comme chaque année, est de montrer la détermination des pouvoirs publics à venir à bout de ce fléau aux effets dévastateurs sur la société.

« La drogue est un fléau qui menace notre société à tous les niveaux. Elle sert de carburant au terrorisme, à l’extrémisme violent et compromet le développement de nos pays. C’est pourquoi il est crucial de prendre des mesures préventives pour lutter contre ce problème », a indiqué le Colonel Amayi Kossi, Secrétaire permanent du CNAD.

La célébration de cette année, axée sur la prévention, a été l’occasion pour le ministre de la sécurité, Calixte Madjoulba de rappeler mardi 25 juin dans son message,  la priorité portée sur la prévention qui enregistre des résultats encourageants surtout en milieu scolaire.

Au Togo, la phase pratique de l’examen national du Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) a officiellement démarré le mardi 25 juin sur toute l’étendue du territoire national. Au total, plus de 5.600 candidats sont en lice pour cette session 2024, un effectif en hausse par rapport aux 4.000 enregistrés l’an dernier.

En tout, une quinzaine de spécialités sont concernées dans des catégories diverses comme l’industriel, l’agropastoral, l’artisanat artistique, la coiffure esthétique, la couture, l'hôtellerie, l’agroalimentaire, ou encore la mécanique.

Comme chaque année, la tradition a été respectée, avec la tournée du ministre délégué chargé de l'Enseignement technique et de l'Artisanat, Kokou Eké Hodin, dans plusieurs centres d’examen de la région des Plateaux. L’occasion pour l’officiel de s’assurer du bon déroulement des épreuves, et d’encourager les candidats : “Nous avons besoin de tout le monde pour la construction du Togo”, a-t-il insisté.

Pour rappel, le CAP ouvre la voie à l’insertion dans le monde socioprofessionnel. 

Le gouvernement a accordé mercredi 26 juin via un arrêté interministériel, une prime spéciale mensuelle de 30.000 FCFA aux professionnels paramédicaux. 

Ce coup de pouce de l’exécutif s’adresse particulièrement aux acteurs effectuant, à titre exceptionnel et sous la supervision d’un chirurgien généraliste et/ou d’un gynécologue obstétricien, des actes de chirurgie générale et de gynéco-obstétrique dans les formations sanitaires publiques périphériques avec antenne chirurgicale ne disposant pas de médecins spécialisés en chirurgie générale ou en gynéco-obstétrique. 

Pour ce qui concerne les chirurgiens généralistes et/ou gynécologues obstétriciens assumant les fonctions de superviseur ou de coordonnateur des activités de chirurgie générale et de gynéco-obstétrique dans les formations sanitaires publiques du lieu d’exercice des professionnels paramédicaux cités plus haut, ils percevront une indemnité équivalente à celle des chefs de section, a également décidé le gouvernement.

Lancés depuis 2020, les travaux de réhabilitation de la route Lomé-Cotonou sont presque achevés. C’est le constat effectué mardi 25 juin par la ministre des travaux publics, Zouréhatou Tcha-Kondo Kassa-Traoré en visite sur les chantiers de la deuxième phase du projet.

L’officielle, accompagnée d’une délégation de partenaires techniques et financiers (UE, BAD, BOAD) a également visité les ouvrages connexes réalisés dans le cadre du projet. Entre autres, le marché de Baguida, où des hangars ont été construits, la passerelle, le poste de péage d’Aného, le centre multifonctionnel d’Abalo-Condji et le centre de santé d’Agbodrafo.

Concrètement, les travaux de réhabilitation de la route Lomé-Cotonou ont consisté en la construction en 2X2 voies d’Aflao jusqu’à la frontière avec le Bénin, passant par le rond-point du port, Avépozo et Aného.

Notons que le projet est financé à hauteur de 44,78 milliards FCFA par la Banque Africaine de Développement (BAD) et de 20 millions d’euros par l’Union Européenne.  La BID, la BOAD et la Banque mondiale ont également contribué à sa réalisation.

« La banque prévoit de continuer à investir dans des projets d’infrastructures routières au Togo, en partenariat avec le gouvernement. Nous travaillons actuellement avec d’autres partenaires du Togo sur le projet de l’autoroute Lomé-Cinkassé », a indiqué Wilfrid Abiola, représentant résidant de la BAD.

Le ministre de l’économie maritime, Kokou Edem Tengue a reçu mardi 25 juin, la toute première femme de la marine marchande du Togo, Simone Adjoto Kéké. Ceci dans le cadre la journée internationale des gens de Mer, célébrée chaque 25 juin.

Au cours des échanges, la jeune femme a partagé son parcours, et exprimé sa gratitude aux autorités pour les diverses actions en faveur de la femme.

Après son baccalauréat série D en 2012 au Togo, Simone Kéké a poursuivi ses études à l’Académie régionale des sciences et techniques de la Mer (ARSTM) d’Abidjan d’où elle est sortie diplômée Lieutenant au long cours. A l’issue des formations pratiques suivies au Port de Lomé, elle obtint un Brevet d’officier chef de quart passerelle qui lui a permis d’intégrer l’Institut Supérieur des Etudes Maritimes (ISEM) à Casablanca (Maroc) et de s’adjuger le diplôme de Capitaine au long cours.

Célébration de la journée internationale des gens de mer

Axée cette année autour du thème « Naviguer vers l’avenir : la sécurité d’abord », cette journée a été marquée par diverses activités allant dans le sens de la promotion d’un environnement sûr et durable pour les générations futures.

Pour rappel, au Togo, les gens de mer disposent depuis l’an dernier d’une convention collective. Plusieurs autres initiatives sont mises en œuvre par le gouvernement pour garantir la sécurité des travailleurs maritimes.

La Compagnie énergie électrique du Togo (CEET) s’apprête à mettre à jour ses compteurs prépayés (Cashpowers). Le fournisseur public d’électricité a lancé ce mercredi 26 juin, la première phase du processus avec ses agents. 

Concrètement, l’opération vise à garantir le fonctionnement des appareils de consommation, au-delà de leur date prévue d’expiration (24 novembre 2024), conformément aux normes et spécifications internationales.

Dans la pratique, les utilisateurs devront payer un crédit de rechargement de 150 FCFA minimum qui générera des codes à saisir dans l’ordre sur le compteur, puis suivre les instructions. “Cette opération de mise à jour est totalement gratuite pour le client. Elle se fera une seule fois et n'impactera ni le fonctionnement des compteurs, ni la consommation du client”, a rassuré la Compagnie. 

Pour rappel, le système de consommation d’électricité prépayée a été introduit depuis 2009 par la CEET, sous le nom de ‘Compteur Lafia’.  Il permet au client de payer sa consommation à l’avance, en rechargeant le compteur monophasé (2 fils) ou triphasé (4 fils).

Le Togo participe depuis le mardi 25 juin au Festival international de théâtre de Grigny en France. Le pays, représenté par la Compagnie Artistique EDU, est invité aux côtés d'autres nations. 

Durant une semaine (jusqu’au 29 juin), plusieurs activités (ateliers, représentations, événements artistiques et festifs) seront organisées, permettant à la délégation togolaise non seulement de faire connaître la richesse culturelle togolaise, mais aussi de tisser des liens dans une perspective de coopération. 

C'est une reconnaissance importante pour le Togo d'être invité à participer à cette manifestation culturelle de renom”, a souligné le groupe spécialisé notamment dans les percussions ‘Atopani’ et la danse théâtrale.

Pour rappel, le Festival de Grigny a été créé il y a quelques années, dans le but de réunir des compagnies artistiques d’Afrique, des Caraïbes et d’ailleurs autour de la cause théâtrale. 

Au Togo, les concertations se poursuivent pour une meilleure mise en œuvre du projet de réformes foncières pour l’accroissement de la productivité agricole (LRAP). L'Organisme de mise en œuvre du Millennium Challenge Account (OMCA-Togo) a en effet rencontré mardi 25 juin à Témédja (commune Wawa 2) les maires des communes Zio 4, Wawa2, Tchamba 3, Dankpen 2, et Oti Sud 2.

Avec les responsables de ces 5 communes, il était question d’échanger sur les stratégies à mettre en œuvre pour améliorer les résultats du projet.

Concrètement, il s’agissait d’édifier les élus sur leurs rôles concernant les différents aspects du projet. Entre autres, la cartographie et le géoréférencement des parcelles, la mise en place de systèmes d'information constituant la base de données nationale, ainsi que l'enregistrement et la gestion des conflits fonciers.

Pour rappel, le LRAP, l’un des projets du Programme Seuil lancé en 2022, avec pour ambition d’appuyer le gouvernement dans la poursuite de son processus de réforme foncière en vue d’améliorer le régime foncier en général et celui rural en particulier.

La capitale togolaise abrite depuis mardi 25 juin, une rencontre régionale consacrée au renforcement des services de dépistage du VIH. L’activité organisée par l’OMS en collaboration avec le Fonds Mondial et l’ONUSIDA, réunit les acteurs de la lutte contre le Sida des pays de l’Afrique de l’Ouest, du Centre et de l’Océan indien.

Pendant trois jours, il s’agira pour les participants d'examiner les différents services offerts dans le cadre de la lutte contre le VIH-Sida et de les aligner sur les directives de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

« Cet atelier va permettre à ces différents techniciens de pouvoir échanger sur l’importance du dépistage et l’implication des acteurs communautaires à ces services de dépistages », a expliqué Yéba Kaaga-Doléagbénou, chargé du programme VIH, Tuberculose et Hépatite Virale à l’OMS-Togo.

En outre, la réunion de Lomé devrait permettre aux différentes parties prenantes d'être outillées sur les nouvelles recommandations de l’OMS en matière de dépistage.

Pour le Togo, très engagé dans la lutte contre le VIH-Sida, cette assise vient en soutien aux pays africains engagés à atteindre les objectifs en matière de santé.

En 2022 au Togo, un peu plus de 57.000 personnes ont été dépistées et 18 millions de préservatifs distribués sur tout le territoire. Pour le pays, l’ambition est de parvenir à l’atteinte de l’objectif ‘95-95-95’ : 95% des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) connaissant leur statut, 95% d’entre elles recevant un traitement antirétroviral (ARV) et 95% de celles-ci ayant une charge virale supprimée.

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