Au Togo, l’effectivité de l’Assurance Maladie Universelle (AMU) se précise un peu plus. Après plusieurs séances d’approfondissement sur la question, le Gouvernement a adopté jeudi en conseil des ministres un avant-projet de loi.
Le texte, qui s’inscrit dans la mise en œuvre du premier axe de la nouvelle feuille de route quinquennale (renforcement de l’inclusion et de l’harmonie sociales), se veut une innovation majeure en matière de protection sociale au Togo.
Concrètement, l’AMU permet à travers un système global, cohérent et intégré, de réduire la charge des dépenses de soins de santé, notamment pour les populations les plus vulnérables. Il permettra notamment, “de garantir l’accès de toutes les couches de la population à des soins de santé de qualité, à travers un mécanisme de mutualisation des risques et de la solidarité dans le financement”.
La mise en place de ce projet soutenu par la Banque mondiale, intègre une autre initiative, celle de l’identification biométrique des populations.
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Comme les années écoulées, la rentrée scolaire 2021-2022 se déroulera en 2 phases. Ainsi, la semaine du 20 au 25 septembre sera consacrée à la rentrée administrative et pédagogique et à la mise en place des mesures barrières. Les cours proprement dits démarreront le 27 septembre 2021, avec la présence effective du corps enseignant et administratif, et des apprenants.
C'est ce qu’a annoncé l’équipe gouvernementale réunie en conseil des ministres jeudi. Ainsi, comme pour l’année scolaire précédente, et dans un contexte toujours marqué par la pandémie au coronavirus, “la plupart des dispositions prises seront reconduites et renforcées” (double flux, mise à disposition de lave mains, constructions de salles de classes, octroi de la prime de gratification aux enseignants fonctionnaires…).
Pour rappel, le Gouvernement a rendu la scolarité publique gratuite sur tout le territoire pour l’année scolaire qui démarre bientôt.
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Au Togo, la réforme du cadre des marchés publics devrait connaître une avancée majeure très prochainement. La question a fait l’objet d’une lecture en avant-projet de loi, jeudi lors de l’hebdomadaire Conseil des ministres.
Cette mise à jour, voulue par les exigences de l’heure, devrait garantir une meilleure lisibilité et une plus grande célérité dans tout le système de gestion de la chaîne de commande publique. Cette actualisation va en outre permettre de mieux surveiller le mécanisme de redevance de régulation des marchés publics, tel que l’a présenté le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya à l’équipe gouvernementale.
En effet, tout opérateur économique, titulaire d'un marché public, est tenu de verser à l'organe de régulation une redevance de régulation correspondant à 1,5% du montant hors taxes du marché concerné. L'ARMP lui délivre alors la quittance de paiement de la redevance de régulation.
Pour rappel, c’est l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) qui avait déjà entamé un an plus tôt, la relecture des textes régissant le secteur au Togo.
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Comme attendu depuis quelques jours, le Gouvernement a décidé jeudi de nouvelles mesures restrictives, dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Ces décisions ont été prises, face à la hausse continue des cas, et après les différentes consultations opérées avec le conseil scientifique et les différents acteurs.
Retrouvez ci-dessous les mesures restrictives du @GouvTg en vigueur dans la lutte contre #Covid_19 applicables à compter de ce vendredi 10 septembre 2021 au #Togo pic.twitter.com/BWvU9d8ACx— Primature Togo (@PrimatureTogo) September 10, 2021
Ces mesures, applicables à partir de ce vendredi, se présentent comme suit :
• interdiction de toutes manifestations culturelles, sportives et politiques pour une durée d’un (1) mois à compter du 10 septembre 2021
• interdiction de toutes les célébrations de mariages civils, religieux et traditionnels, pour une durée d’un (1) mois à compter du 10 septembre 2021
• fermeture de tous les lieux de culte pour une durée d’un (1) mois à compter du 10 septembre 2021
• interdiction des funérailles
• demande d’autorisation auprès du préfet pour les cérémonies d’enterrement (15 personnes au maximum)
• fermeture des grands bars, des discothèques et boîtes de nuit. La liste des bars concernés fera l’objet d’un arrêté du ministre chargé des loisir
• interdiction des ateliers et des réunions physiques pour une durée d’un (1) mois à compter du 10 septembre 2021. Les administrations sont invitées à privilégier les réunions virtuelles, le cas échéant, assujettir l’accès à la présentation d’une preuve de vaccination
• présentation d’une preuve de vaccination pour accéder aux bâtiments administratifs
Les responsables de chaque secteur (transport, artisanat, commerce, etc.) sont invités à poursuivre la concertation afin de faire respecter les mesures et, le cas échéant, définir ensemble les solutions les plus adaptées pour garantir une application stricte.
“La liberté collective dépend de la responsabilité individuelle de chacun et un ajustement des mesures sera fait selon l’impact de leur respect sur la courbe ascendante de la pandémie”, a indiqué l’exécutif qui exhorte de nouveau les populations à se faire vacciner massivement. “Seul ce sursaut individuel et collectif nous permettra de reprendre progressivement une vie normale”, a en outre assuré le Gouvernement.
Pour rappel, le Togo dénombre actuellement 4790 cas actifs et 203 décès désormais, avec près de 20 morts recensés dans la première semaine de septembre.
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L’équipe gouvernementale s’est réunie jeudi à Lomé en conseil des ministres. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs textes relatifs à l’assurance maladie, la gouvernance locale et économique, ou encore la santé entre autres.
Le conseil des ministres s’est réuni ce jeudi 09 septembre 2021 sous la présidence de SEM @FEGnassingbe, Président de la République. Retrouvez ci-dessous les grandes lignes ??#ConseilDesMinistresTG#GouvTG ?????? pic.twitter.com/uTjj26AMlf
— Gouvernement Togolais (@GouvTg) September 9, 2021
Au total, cinq avant-projets de loi ont été examinés, et trois communications écoutées.
Le Togo a officiellement réceptionné jeudi, 325 200 nouvelles doses du vaccin Sinovac dans le cadre de l’initiative Covax. Le lot a été reçu par le médecin-colonel Djibril Mohaman, chef de la Coordination nationale de la gestion de la riposte à la Covid-19 (CNGR) entouré des représentants du ministère de la santé et de l’Unicef.
Le Togo vient de réceptionné ce 09 septembre 2021, un lot de 325.200 doses de vaccins SINOVAC. Ce lot est issu de l'initiative COVAX, et vient ainsi renforcer le dispositif vaccinal mis en place par le Gouvernement. pic.twitter.com/ZBkx5VSVW8
— Ministère en charge de la Santé Togo (@MSPS_Togo) September 9, 2021
Ce stock de vaccin s'ajoute ainsi aux 200 000 doses offertes dernièrement par la Chine, dans le cadre de la coopération sino-togolaise. Cet ensemble devrait servir à intensifier la campagne vaccinale en cours et permettre d’ inverser la courbe de contamination.
Pour rappel, l’ambition des autorités sanitaires est de vacciner au moins 60% de la population.
Le Togo va bientôt lancer la création d’un collège communautaire destiné à favoriser l’insertion professionnelle des jeunes. Ce programme qui rentre dans la phase pilote du projet de collèges communautaires de l’Uemoa, est actuellement en cours de validation à Lomé par les experts régionaux.
A terme, les travaux devront conduire à l’élaboration d’un cadre juridique devant faciliter l’opérationnalisation de l’initiative et mettre en place une liste de métiers pour la phase d’expérimentation. Une fois mis sur pied, ces collèges disposeront de différents cursus de formations professionnelles adaptés aux besoins des communautés.
Précision faite par le coordonnateur de l’entité nationale de mutualisation, Sow Essoyobawè, “la différence entre le collège communautaire et les autres établissements de formation professionnelle est qu’au sein des collèges communautaires, il y a flexibilité des offres de formations qui sont modulées en fonction des besoins de la communauté”.
Ce programme rentre ainsi dans la ligne de mire des ambitions de l’exécutif qui donne une place privilégiée à la poursuite de la politique de promotion de la jeunesse. Dans cet objectif, le Gouvernement a intensifié ces dernières années la mise en place d’incubateurs, la création d’instituts de formation en alternance pour le développement (IFAD), destinés à des formations qualifiantes et diplômantes basées sur l’approche par compétence.
Pour rappel, le Gouvernement a prévu de construire en tout dix instituts du même modèle, afin de former des professionnels compétents, capables de s'intégrer immédiatement dans la vie active et de s'adapter aux évolutions de leur secteur d'activité.
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L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) lance à partir de ce jeudi, une tournée nationale d’information et de sensibilisation, en matière de communications électroniques. L’activité, initiée en partenariat avec les associations de consommateurs, découle selon l’institution, “du constat de multiples dysfonctionnements dans la fourniture des services des communications mobiles qui tiennent à la qualité de service et aux tarifs pratiqués”.
Concrètement, il s’agira durant une dizaine de jours (9 au 18 septembre), de “sensibiliser, informer et vulgariser un certain nombre de dispositions légales”, en insistant surtout sur les réelles missions du régulateur : “L'Arcep a un devoir de protection et de défense des droits et intérêts des consommateurs, et la régulation ne peut pas se circonscrire uniquement aux sanctions”, soutiennent dans ce sens ses responsables.
La tournée nationale prendra ainsi la forme d’un séminaire (et d’émissions radio) animé par deux équipes, au cours duquel seront abordées diverses thématiques comme la qualité de service, les principes d’encadrement tarifaire, l’identification des abonnés, ou encore le récent Arrêté ministériel sur la limitation du nombre de cartes SIM.
7 villes-étapes sont concernées : Lomé, le 9 ; Aného, le 13 ; Sokodé, le 14 ; Atakpamé, le 15 ; Kara, le 16 ; Kpalimé, le 17 et Dapaong, le 18.
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Le Togo veut améliorer davantage l’accès des personnes âgées aux services de santé, sur les prochaines années. Le ministre de la santé, Pr Moustafa Mijiyawa a participé dans ce sens, mercredi, au lancement de la plateforme mondiale de la décennie pour le vieillissement en bonne santé.
Le ministre de la santé, Pr MIJIYAWA participe ce 08/9/ 2021 au lancement de la plateforme mondiale de la décennie pour le vieillissement en bonne santé. Cette initiative vise à améliorer la vie des personnes âgées, de leurs familles et de leurs communautés. pic.twitter.com/hNM5xjmRpG
— Ministère en charge de la Santé Togo (@MSPS_Togo) September 8, 2021
Évoquée entre temps lors du 71ème sommet du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique, cette initiative, portée par l’Organisation Mondiale de la santé (OMS) qui court de 2021 à 2030, a principalement pour objectif de recueillir des recommandations et avis des différentes parties prenantes afin de constituer le meilleur cadre pour améliorer la vie des personnes âgées, de leurs familles et de leurs communautés. Ainsi, face à ses pairs du continents et des responsables de l’Organisation Mondiale de la santé (OMS), le ministre Mijiyawa a insisté sur l’occasion unique que représente la plateforme, notamment l’opportunité qu’elle offre “d’exploiter et d’établir des collaborations, échanger des connaissances afin de favoriser le vieillissement en bonne santé”.
Dans les détails, quatre points forment la composante essentielle de ce programme : le changement à terme de la perception de l’âge et plus globalement du vieillissement, l’évolution des communautés, de façon à favoriser les capacités des personnes âgées, la mise en place des soins intégrés et des services de santé primaires pour cette catégorie d’âge et enfin, fournir aux personnes âgées qui en ont besoin un accès à des soins de longue durée.
Pour le Togo qui, depuis plusieurs années, s’est engagé dans un meilleur suivi de cette catégorie de personnes, ce plan viendra s’ajouter aux nombreuses initiatives déjà mise en œuvre ou en cours d'exécution comme le programme de réduction de la pauvreté chez les personnes âgées, l’adoption du Protocole de la Charte africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, relatif aux droits des personnes âgées, ou encore le plan de construction des maisons de Retraités à Lomé et Kara.
Après deux mois d’intersession, les députés ont effectué cette semaine leur retour à l’hémicycle, conformément aux dispositions constitutionnelles. Les travaux de cette deuxième session, dite “budgétaire”, ont été ouverts par la 2ème vice-présidente, Mémounatou Ibrahima, en l’absence de la Cheffe du Parlement, en déplacement à Vienne pour un sommet.
“Nous sommes de retour après avoir mis à profit notre intersession chacun, à des degrés divers. Nous avons maintenu un contact enrichissant et vivifiant avec les populations”, a-t-elle déclaré lors de la cérémonie d’ouverture, rappelant au passage que la continuité constitutionnelle a été assurée, avec notamment les travaux du CIP-Uemoa début août.
Comme pour la première session, un agenda particulièrement chargé attend les élus. Sur la table en effet, 13 projets de loi d’ores et déjà prêts pour adoption en plénière, et 10 autres actuellement en étude en commissions. L’une des principales activités de ce retour aux affaires sera l’examen du budget 2022.
La précédente session s’était achevée le 29 juin dernier sur une note “fructueuse”, avec 15 lois adoptées.