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Au Togo, le secteur maritime s’apprête à disposer d'un guichet unique, destiné à collecter les recettes non fiscales. Ce projet, dont les contours ont été examinés il y a quelques jours en conseil des ministres, fera l’objet d’un décret. 

Cette plateforme multiservices, dont le fonctionnement devrait être similaire à celle du commerce extérieur mise en œuvre depuis 2014, permettra aux opérateurs économiques maritimes d'accomplir en un même lieu, les procédures et les déclarations non fiscales et ainsi, réduire les coûts et les délais. 

Une fois opérationnelle, le guichet devrait en outre permettre à l’Etat d’avoir une vue globale des différentes recettes non fiscales dans le secteur, et optimiser la mobilisation des ressources. 

Du reste, ce sera une nouvelle avancée de plus pour le Togo, qui a multiplié ces dernières années les réformes et les investissements dans le secteur, afin de consolider le statut de leader du port de Lomé en matière de transbordement et de corridor préférentiel.

Il y a quelques jours, l’infrastructure portuaire a confirmé ses performances, en entrant pour la première fois dans le Top 100 des ports à conteneurs dans le monde, d’après l’édition 2021 de la Lloyd's List, un magazine spécialisé.

En rappel, le secteur maritime a été doté il y a un an d’un ministère spécialement dédié.

lundi, 20 septembre 2021 13:53

L’Armée de l’air recrute

L’armée de l’air a lancé la phase de présélection de son personnel navigant et non-navigant, dans le cadre du renforcement des effectifs de la Grande Muette. Ce recrutement ouvert aux candidats des deux sexes est prévu se tenir du 06 au 08 octobre 2021 au lycée Kara I et du 11 au 15 octobre 2021 au lycée de Tokoin à Lomé.

Cette phase de présélection consistera essentiellement en des tests psychotechniques. Le ministère en charge des armées précise par ailleurs que les postulants doivent impérativement être de nationalité togolaise, avoir un niveau supérieur ou égal aux classes de terminales scientifiques, être âgé de 23 ans au plus au 31 décembre 2021.

Les autres informations concernant le recrutement sont disponibles sur le site du ministère et dans le Quotidien National.

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Au Togo, “l’usage de filets de pêche à mailles similaires à celles du moustiquaire” demeure encore interdit. Le rappel, déjà effectué l’an dernier, a été de nouveau fait il y a quelques jours par le ministère de l'économie maritime et de la pêche.                    

Cette interdiction est l’une des mesures choisies par l’exécutif, pour permettre la “reconstitution des stocks de poissons et la durabilité de l'activité de pêche sur le long terme”. En effet, l’utilisation de ces types de filets entraîne la capture d'une importante quantité de petits poissons, nécessaire au renouvellement du couvert et même les alevins qui devraient devenir de gros poissons. 

Pour rappel, dans la ligne de mire de l’ambition de pleinement profiter de son potentiel maritime, le Togo s’est doté ces dernières années de politique orientée vers une pêche modernisée, plus viable et contributrice à l’augmentation de la richesse nationale. 

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Le Togo, représenté par le Secrétaire général de la Présidence de la République, Sandra Johnson, a participé en fin de semaine dernière à une réunion ministérielle des pays les moins avancés (PMA). La rencontre, organisée virtuellement, a été l’occasion pour la ministre de présenter la situation économique nationale, impactée par la crise sanitaire, ainsi que les mécanismes mis en place pour la relance post-Covid-19. 

Le Togo, à l’instar des autres pays du monde, est affecté par la pandémie au coronavirus qui a eu un impact considérable sur la vie des populations sur les plans économique, social et sanitaire. La crise du Covid-19 a été inédite dans son ampleur et dans sa soudaineté. Elle a occasionné des pertes estimées à presque 4 points de pourcentage du PIB (1,8% en 2020 contre 5,3 en 2019”, a dans ce sens rappelé Sandra Johnson. 

La responsable a détaillé les actions entreprises par le gouvernement togolais pour amorcer une reprise graduelle de l’économie : réajustement de la stratégie de développement avec l’adoption d’une nouvelle feuille de route gouvernementale 2020-2025, mise en œuvre de la stratégie des 3R (Riposte-Résilience-Relance) pour contenir la maladie, assurer la croissance et atteindre les prévisions estimées à 4,8% pour l’année 2021, poursuite de l’investissement dans les secteurs à fort potentiel (opérationnalisation de la PIA, mise en service des centrales solaires), ou encore déploiement de nouvelles mesures sanitaires et sociales. 

Face à la “réduction drastique” des flux de financements vers les PMA, le Togo a de nouveau plaidé pour une mobilisation plus accrue “des partenaires internationaux et des institutions financières à travers la réallocation des Droits de tirage spéciaux (DTS) et l’accès universel aux vaccins”. 

Pour rappel, les pays les moins avancés sont une catégorie de pays créée en 1971 par les Nations Unies et qui regroupe les pays de la planète les moins développés sur le plan socioéconomique, sur la base de certains critères. A ce jour, 46 nations (dont plus de 30 en Afrique) appartiennent à ce groupe.

 

Reçu vendredi par le Président de la République, le coordonnateur du Système des Nations Unies en fin de mission, Damien Mama a fait le point du partenariat entre son institution et le Togo. 

Pendant les années que j’ai passées au Togo, j’ai eu le privilège d’être témoin de beaucoup de transformations”, a déclaré le diplomate, qui a en outre salué la politique de développement du Togo et les progrès réalisés ces dernières années, notamment dans les domaines économique, politique et social. “Je suis très ravi du travail qui est fait, et notre modeste contribution a été très appréciée par le Président de la République”, a-t-il poursuivi.

De nationalité béninoise, Damien Mama a pris fonction au Togo en juin 2018 en qualité de coordonnateur des agences onusiennes. Un poste qu’il a cumulé avec celui de Représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) jusqu’en décembre 2018, et la nomination d’Aliou Dia.

la recherche de 60 milliards  sur le marché régional financier régional via des Obligations de relance (ODR), le Togo s’en sort vendredi avec un nouveau succès. Le pays a en effet mobilisé 66 milliards FCFA à travers deux obligations de relance simultanées. 

L’opération a de nouveau confirmé la confiance des investisseurs, dans les titres togolais avec un taux de couverture de plus de 255%, (soit 153 milliards FCFA) pour les deux types d’ODR, de maturités de 7 et 10 ans. 

Cette levée de fonds devrait permettre au Trésor, de financer les différents plans de relance post-covid, entre autres.

En rappel, cette sortie, porte à plus de 502 milliards FCFA, le montant total levé par le Trésor public togolais depuis le début de l’année.

Après avoir suspendu l’année dernière la publication de l’édition 2020, la Banque mondiale a officiellement annoncé jeudi via un communiqué l’arrêt définitif du Doing Business. 

La décision, indique l’institution de Bretton Woods, est prise à la suite des conclusions des audits diligentés après que des irrégularités aient été relevées dans les éditions 2018 et 2019 du prestigieux rapport baromètre de l’environnement des affaires de 190 pays de la planète. 

La confiance dans les travaux de recherche du Groupe de la Banque mondiale est d’une importance capitale. Ces travaux guident les actions des décideurs politiques, aident les pays à prendre des décisions mieux éclairées et permettent aux parties prenantes de mesurer les progrès économiques et sociaux avec plus de précision”, a rappelé la Banque mondiale, en justifiant sa décision. 

Lancé en 2003, le Doing Business ou “l’indice de la facilité de faire des affaires” a permis de révéler au monde les réformes engagées par le Togo dans plusieurs secteurs pour attirer davantage d’investisseurs. 

Sur les deux dernières éditions, le Togo, qui n’est en rien concerné par les irrégularités dénoncées, a effectué un bond de 59 places, se hissant pour la première fois dans le Top 100 mondial des pays les plus réformateurs.

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Le Togo n’est pas concerné par les irrégularités dans les rapports du Doing Business (Sandra Johnson)

Le Japon a mis jeudi à la disposition du Togo, une enveloppe globale d’environ 2,5 milliards FCFA, destinée à appuyer les efforts du gouvernement dans les domaines de l’aide alimentaire et de la santé. Ce don a été acté lors d’une cérémonie de signature qui a réuni les ministres de l’agriculture et de la santé, et l’ambassadeur nippon, Hideaki Kuramitsu. 

La première enveloppe, d’une valeur de 400 millions de Yens (2,3 milliards FCFA) s’inscrit dans le cadre du “Kennedy Round 2021”. Cette aide alimentaire initiée par les Nations Unies depuis 1968 et déployée chaque année par le pays du Soleil Levant, permet aux Etats concernés d’acquérir des vivres (riz et blé) au profit des couches vulnérables de leurs populations. Les fonds de contrepartie issus des ventes servent à la mise en œuvre des projets de développement socio-économiques. L’an dernier, le Togo avait bénéficié dans ce cadre d’une cargaison de 2963 tonnes de riz blanc, attendue en janvier 2022.

508 millions FCFA pour la santé

Le secteur de la santé bénéficie pour sa part d’un don de 100 millions de Yens (508 millions FCFA), destiné à accompagner le Togo dans sa gestion du Covid-19.

Concrètement, cet accompagnement qui fait suite à un besoin exprimé par le ministère, doit permettre “l’acquisition de matériels médico-techniques, indispensables aussi bien au diagnostic qu’à la prise en charge” pour les hôpitaux du Grand Lomé, a expliqué Moustafa Miyijawa. Il s’agit entre autres d’appareils de radiographie mobile, d’échographie portable, de moniteurs de surveillance, de thermographes, d’ambulances, de tensiomètres, de stéthoscopes, et d’autoclaves, entre autres. 

J’affirme une nouvelle fois que le Japon reste engagé pour toutes les coopérations au bénéfice des populations togolaises”, a pour sa part réitéré le diplomate japonais à l’issue de la cérémonie. 

En rappel, en plus de ces deux domaines, l’Archipel intervient au Togo dans le social, les infrastructures et le développement durable. 

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vendredi, 17 septembre 2021 14:15

Vaccination : mise au point du Gouvernement

A la faveur de la réception jeudi d’un nouveau lot de plus de 100 000 vaccins, offert par l’Allemagne, le Gouvernement a effectué ce vendredi une mise au point, en ce qui concerne la stratégie vaccinale du Togo. Pour l’exécutif, il s’agit principalement d’accélérer la vaccination.

Le premier ministre a, lors de sa présentation à l’Assemblée nationale, précisé la logique de cette stratégie qui vise à accélérer la consommation des doses de vaccins avant qu’elles n’arrivent à péremption, afin que nous ne soyons pas amenés à les détruire”, détaille le Gouvernement. 

Puis, de rappeler que “les vaccins, comme tous les médicaments, sont soumis à des règles strictes de conservation et d’administration parmi lesquelles le fait de ne pas les utiliser après la date de péremption”. “Il va de soi, poursuit l’exécutif, qu’avec ses partenaires, notre pays veille à une application stricte de cette règle”.

La population, dont l’adhésion massive ces derniers jours à la vaccination est saluée, est, dans ce sens, invitée à la vigilance, “face aux fausses nouvelles et aux manipulations qui ont cours depuis le début de cette pandémie”. “Toutes les dispositions sont prises pour une poursuite de la campagne vaccinale en toute sérénité", conclut le Gouvernement. 

Ces derniers jours, une mauvaise interprétation des propos de Victoire Dogbé devant le Parlement avait émergé sur les réseaux sociaux et dans l’opinion, amenant la plateforme de lutte contre les fake news, Togocheck, à sensibiliser les populations. 

Pour rappel, le Togo a réceptionné à ce jour près de deux millions de doses de vaccins (AstraZeneca, Pfizer, Moderna, Sinovac, Johnson & Johnson).  

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La phase pratique de l'examen national du Certificat de fin d’apprentissage (CFA), session 2021, a débuté mardi sur tout le territoire. Ils sont au total 39 196 candidats cette année, parmi lesquels 26 315 femmes, à composer dans 55 spécialités différentes, dans les 365 centres ouverts dans le pays. 

Cet effectif, en hausse de 11 000 postulants par rapport à l’année dernière, est principalement attribuable à la gratuité de l’inscription aux examens décrétée par le Président de la République. 

En tournée dans quelques centres de Lomé, le ministre de l’enseignement technique et de l’artisanat s’est enquis du bon déroulement des épreuves, et émis des vœux pour un fort taux de réussite. “Nous espérons voir beaucoup d’artisans nantis de diplômes émerger davantage dans ce secteur qui occupe une part importante dans le PIB national”, a indiqué Eke Hodin.

L’examen s’achève ce vendredi, avec les épreuves orales. Les délibérations ont d’ores et déjà démarré. 

En rappel, le CFA scelle la fin d’un contrat de trois ans (en moyenne) d’apprentissage et de formation dans les métiers reconnus par l’Etat.