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Le Togo dispose désormais officiellement d’une entité exclusivement consacrée à la coordination et à l’exécution des projets digitaux gouvernementaux. Les contours de cette entité dénommée ‘Agence Togo Digital (ATD)’ ont été examinés et actés par l’adoption d’un projet de décret mercredi en conseil des ministres. 

La principale vocation de cette agence, sera “d’appuyer la mise en œuvre des projets digitaux, de s’assurer de leur cohérence et de contribuer à l’efficacité dans l’utilisation des moyens de l’Etat”. Aussi, avec 75% des projets de la feuille de route gouvernementale s’appuyant sur la digitalisation des processus et des services, l’ATD devra-t-elle accompagner les ministères et administrations dans la dématérialisation de leurs services. 

Cette agence a vocation à aider les administrations à mieux cerner leurs besoins, recruter les prestataires, les superviser jusqu'à la finalisation des projets. Ceci permettra d'assurer la cohérence de l'écosystème”, explique le secrétaire général du gouvernement, Kanka-Malik Natchaba.

Pour rappel, certains projets de la feuille de route quinquennale orientés sur la dématérialisation et le digital ont déjà été menés à terme : informatisation du casier judiciaire, mise en place du portail de l’investissement, ou encore digitalisation des services bancaires.

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L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi à Lomé en conseil des ministres. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs textes, dans les domaines du transport, du digital, de la gestion publique, de l’environnement, de l’éducation et de la sécurité.

En tout, un avant-projet de loi et trois projets de décret ont été adoptés, tandis que quatre communications ont été écoutées. 

Un peu plus d’un an après le feu vert de l’exécutif et du parlement, le Togo a officiellement adhéré à la convention sur la protection et l'utilisation des cours d'eau transfrontiers et des lacs internationaux des Nations-Unies. L’annonce a été faite mercredi par l’institution via un communiqué. 

En paraphant cette convention sur l’eau, le Togo, qui multiplie et accroît les efforts dans le secteur, renforce un peu plus sa gouvernance en la matière, au niveau national ainsi que dans la coopération transfrontalière. Ainsi, il permettra au pays de mieux gérer ses ressources en eau, surtout celles qu’il partage avec ses voisins, de façon coordonnée, non conflictuelle et durable.  “Dans un contexte marqué par une pression accrue sur les ressources et l'augmentation des usages, la Convention constitue un cadre juridique dont la mise en œuvre, en plus des cadres régionaux, contribuera certainement à soutenir les efforts de notre pays en matière de coopération transfrontalière sur nos bassins partagés, de prévention des conflits et de promotion de paix et d'intégration régionale", a précisé à cet effet le ministre de l’eau Bolidja Tiem. 

En effet, le Togo partage plus de deux tiers de ses ressources en eau avec ses voisins du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Ghana ou encore du Mali.  

Pour rappel, la Convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontiers et des lacs internationaux (Convention sur l’eau) a été adoptée en 1992 à Helsinki (Finlande).

Elle reste à ce jour un des principaux mécanismes de renforcement des mesures nationales et de coopération internationale pour la gestion et la protection des eaux transfrontières de surface ou souterraines. Le Togo est devenu le 5e pays africains membre, après la Guinée Bissau, le Ghana, le Sénégal et le Tchad. 

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Au Togo, la nouvelle rentrée scolaire rime, depuis une douzaine d’années désormais, avec le redémarrage du programme des cantines scolaires. Cette initiative gouvernementale institutionnalisée en 2020 puis confiée à l’Agence nationale de développement à la base, contribue significativement à l’amélioration de la fréquentation et la rétention des élèves dans les écoles publiques des milieux défavorisés du territoire. 

Pour cette nouvelle année académique, un peu plus d’un millier d’agents, surnommées les ‘Maman Cantines’ seront chargées de prendre soin des élèves à leur disposition dans les 337 établissements retenus. Ces 1011 nourrices verront leurs capacités renforcées à travers une série de formation, qui a été lancée en amont de la reprise des classes. 

Elles ont également obtenu des kits de fourneaux à gaz, réceptionnés par l’exécutif dans le cadre d’un partenariat entre l’Etat et la société togolaise ZENER/Sodigaz.

Un nouvel appui d’une entité du secteur privé, deux semaines après la convention de 45 millions FCFA signée entre SCANTOGO et Myriam Dossou-d’Almeida au profit de 2000  écoliers de la préfecture de Yoto. 

Triple ambition 

L’objectif est triple, améliorer la qualité des repas en mettant l’accent sur l’art culinaire et les mesures d’hygiène, lutter contre l’utilisation du bois pour la cuisson, et promouvoir davantage l’utilisation des produits locaux.

Pérenniser les acquis

Pour le Gouvernement, qui bénéficie du soutien de la Banque mondiale et d’autres partenaires bilatéraux dans l’atteinte de ses objectifs (ODD, Faim Zéro à l’école), il faut maintenir les acquis et continuer dans cette dynamique. 

Depuis 2008, plus de 90 millions de repas chauds ont été offerts à près de 100 000 écoliers. En 2020, le Président de la République s'est engagé à multiplier par trois, le nombre de cantines et de bénéficiaires sur le territoire.   

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La cheffe du Parlement, Yawa Djigbodi Tsegan a pris part à l’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’année 2021 de l’Assemblée Nationale du Niger. Invitée par son homologue nigérien Seini Oumarou, la cheffe du législatif togolais a assisté à la cérémonie au Palais des congrès de Niamey, en présence de plusieurs représentants des institutions parlementaires des autres pays de la sous-région, des anciens présidents du parlement du Niger et plusieurs autres personnalités. 

Le déplacement a été l’occasion pour Yawa Tségan d'émettre le vœu de voir “la coopération parlementaire entre l’Assemblée nationale togolaise et nigérienne se renforcer davantage et s’orienter vers de nouvelles perspectives”. Avant de rappeler, l’excellente qualité des relations qui lient leurs pays, la cheffe de la Représentation Nationale a par ailleurs salué la volonté du président du parlement nigérien de “ maintenir ses relations d’amitié et de fraternité entre leurs pays, malgré la situation sanitaire en cours”.

Pour rappel, Lomé et Niamey envisagent en effet d’intensifier leur partenariat, et de le faire fructifier davantage dans bien d’autres secteurs. 

En 2019, selon des données compilées par l’ONU, plus de 80 millions $ de produits ont été exportés du Togo vers le pays du Sahel. 

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Démarrés il y a un peu plus d’un an, les travaux de réhabilitation du château d’eau de Bè sont arrivés à leur terme. En effet, la Société Togolaise des Eaux (TdE) a annoncé, lundi dans un communiqué, la mise en service imminente de l’infrastructure hydraulique.

D’une capacité prévue de 3000 m³, un débit de 216 m³/h, l’ouvrage une fois en marche, doit desservir les zones de Bè, Baguida et du Port en particulier. Ainsi pour la relance de ce réseau, “des troubles prononcés d’eau au robinet sont susceptibles d’être observés”, précise la société publique. Par contre, la Tde, rassure ses abonnées de “la potabilité de son eau de robinet, malgré sa couleur et les invite à signaler toute zone de fort trouble”.

Pour rappel, cette réhabilitation du château d’eau de Bè s’intègre à un ensemble de projets d’aménagement d'infrastructure d'eau potable dans la capitale. Il devrait voir très prochainement la mise en route du nouveau château d'eau modulaire de Kodjoviakopé et du nouveau château d’eau modulaire à Agoè Adjougba. 

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Quelques semaines après la partie orientale, c’est la zone frontalière Ouest qui a été le théâtre d’opérations de contrôle par les forces de sécurités et de défense. Ces activités conduites du 22 au 25 septembre dernier à la suite du feu vert des autorités judiciaires, se sont déroulées dans les préfectures de l’Avé, Kloto, Ogou, Wawa, Blitta, Plaine du Mô, Bassar, Dankpen, Oti, Tandjouaré et Cinkassé, a indiqué le ministre de la sécurité. 

A l’issue des interventions (bouclage, contrôle d'identité et visites domiciliaires) dans l’ensemble des localités, 19 personnes ont été interpellées, de nombreuses armes, véhicules, objets illicites et divers effets militaires ont été saisis. “Ces opérations de prévention et de lutte contre la criminalité sous toutes ses formes s'inscrivent dans le cadre de l'amélioration du climat de sécurité et de protection des populations et de leurs biens sur notre territoire face à la montée des nouvelles menaces sécuritaires”, a de nouveau rappelé Yark Damehame dans un communiqué. 

Nouvelles actions civilo-militaires 

Les opérations se sont également accompagnées de nouvelles actions civilo-militaires. En dehors des habituelles consultations médicales gratuites offertes aux populations et des distributions de kits de protections contre le Covid-19, les hommes en tenue ont procédé à des dons de kits pédagogiques, de fournitures scolaires et d’autres matériels. 

L’objectif, aider les populations des zones visitées à préparer au mieux la nouvelle rentrée scolaire débutée lundi 27 septembre.

Fermées pour la plupart depuis 18 mois, suite à l’apparition des premiers cas de coronavirus dans la sous-région, les frontières terrestres des Etats membres de l’Uemoa pourraient bientôt rouvrir. Les ministres de la santé, de la sécurité, et des transports des différents pays sont réunis ce mardi en virtuel pour plancher sur la question.

La session interministérielle virtuelle, présidée par le Togo, a été élargie aux experts et aux membres de la Commission de l’Union. Les travaux doivent lancer la réflexion sur la réouverture des frontières terrestres de l'espace. Ceci, précise les officiels, “sur la base de l'analyse du rapport des experts issus des pays membres de l'Union”.

Si les conclusions ne seront présentées aux Chefs d'Etats que lors de leur prochaine Assemblée, les experts recommandent d’ores et déjà “le renforcement de la collaboration transfrontalière et la sécurité aux points d'entrée”. 

Pour le ministre de la santé togolais, “il s'avère nécessaire d'envisager la réouverture des frontières sous certaines conditions, en prenant en compte des exigences sanitaires et économiques”. “Ceci permettra un meilleur contrôle des flux et la réduction des passages dérobés qui se créent actuellement”, a ajouté Moustafa Mijiyawa. 

Pour rappel, les frontières aériennes, fermées elles aussi à l’apparition du Covid-19, ont progressivement été rouvertes après le 1er août.

Face à la montée du terrorisme en Afrique de l’Ouest, le Togo a fait le choix lucide de travailler au maintien de la paix et de la sécurité au plan national, tout en étant dans l’action au niveau régional et particulièrement dans le Sahel”. C’est ce qu’explique le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, dans une tribune libre consacrée à la politique togolaise dans la lutte contre le terrorisme et la diplomatie dans le Sahel. 

Cette tribune, publiée à la veille de la rentrée diplomatique 2021-2022 prévue ce jeudi, donne un peu plus d’éclaircissements sur les idéaux promus par Lomé depuis bientôt deux ans. 

La stratégie togolaise, détaille le ministre, repose sur quatre axes : “la participation à la coopération multilatérale au service de la stabilité régionale et interrégionale ; l’exportation de la vision togolaise de la paix ; le soutien aux processus de normalisation politique, de transition démocratique et efforts de réconciliation nationale par l’entremise de la médiation ; et l’appui à une gouvernance responsable pour plus d’inclusion sociale et politique dans les États de la région”. 

“Sauver le Sahel, c’est sauver le Golfe de Guinée et l’Afrique de l’Ouest”

Car longtemps épargnée, la région ouest-africaine et la bande sahélienne ne sont plus à l’abri du danger, fait observer le chef de la diplomatie. “De janvier 2020 à mai 2021, les groupes terroristes ont perpétré 1547 attaques en Afrique de l’ouest, provoquant 4222 morts. Les pays de la région ont désormais pleinement conscience de leur vulnérabilité”, illustre-t-il, avant de marteler : “Sauver le Sahel, c’est sauver la région du golfe de Guinée et de l’Afrique de l’Ouest”.

Ainsi, à travers des maîtres-mots comme la “Paix positive” ou la “Sécurité collective”, le Togo apporte son soutien  aux processus de normalisation politique, de transition démocratique et d’efforts de réconciliation dans des pays comme le Mali et le Tchad, ou autrefois la Côte d’Ivoire.

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Pour vaincre le terrorisme, nous devons enfin gagner le combat du développement humain et social. En offrant davantage d’inclusion économique aux populations, les États leur donneront des raisons de prendre part aux processus politiques réguliers et de participer, en tant que citoyens, aux projets de construction nationaux”, estime Robert Dussey, allant dans le même sens que le Chef de l’Etat il y a deux ans lors d’une intervention au Chatham House de Londres

Par ailleurs, conclut le chef de la diplomatie, “Il faut rompre avec la logique de la dépendance irresponsabilisante et travailler résolument à la consolidation de nos résiliences et des mécanismes africains de défense et de sécurité collective”.

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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a pris part la semaine dernière, en marge de l’AG des Nations Unies, à un sommet virtuel sur le coronavirus. L’événement, initié par son homologue américain Joe Biden pour “mettre fin à la pandémie et reconstruire mieux”, a réuni une centaine de dirigeants du monde entier.

L’occasion pour le Chef de l’Etat, de faire le point sur les dispositions prises par le Togo pour endiguer la maladie, les objectifs attendus depuis le déploiement de la stratégie vaccinale, et surtout la nécessité d’avoir des quantités suffisantes de vaccins.

Pour Faure Gnassingbé, la pandémie a consacré la nécessité d’une solidarité mondiale qui permettra d’éliminer la fracture vaccinale qui, aujourd’hui, ne permet pas une action mondiale coordonnée et efficace contre la pandémie. “Grâce à la stratégie vaccinale et à l’adhésion grandissante de la population, le Togo atteindra, à termes, une immunité collective, à la seule condition de disposer de vaccins”, a notamment affirmé le n°1 togolais dans son intervention.

A ce jour, le pays a reçu environ 1,8 million de doses par le biais des divers mécanismes auxquels il a adhéré, et de dons. Il a vacciné depuis mars, plus de 400.000 personnes au total. Soit 5% de la population générale et 8% de la population cible.

En tablant sur le rythme actuel d’au moins 10 000 doses administrées par jour, le Togo s’attend à atteindre le cap du million de vaccinés d’ici la fin de l’année

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