(Togo Officiel) - Après Bamako fin 2020, Lomé a accueilli ce lundi la deuxième réunion du Groupe de Soutien à la Transition au Mali (GST-Mali). Le mécanisme initié par la Cedeao, l’UA, l’ONU, ainsi que divers pays voisins afin de garantir une transition apaisée dans le pays, a réuni dans la capitale togolaise, de nombreuses personnalités politiques de premier plan.
Ouverts par le Président de la République, en présence du Premier Ministre, de la Présidente de l’Assemblée Nationale et de plusieurs membres du gouvernement, les travaux ont porté sur le suivi des conclusions de la réunion inaugurale et l’état d’avancement des principales réformes. Il a également été question de rappeler les enjeux socio-politiques, sécuritaires et économiques de la crise que traverse le Mali, et ses éventuelles répercussions sur le reste du continent, voire du monde.
“La solidarité n’est pas un vain mot”
“Le soutien à un pays frère, dans un moment aussi délicat que celui d’une transition politique, va au-delà des simples vœux”, a rappelé d’entrée le Chef de l’Etat. “La solidarité tout comme la paix, n’est pas un vain mot, mais plutôt un comportement, un geste, une action de sympathie, une main tendue qui crée l’espoir chez autrui en situation difficile et qui l’encourage à ne pas céder au défaitisme”, a-t-il poursuivi.
Le leader togolais est dans ce sens revenu sur les fondamentaux de la diplomatie togolaise, axée sur “une philosophie de l’action et du pragmatisme”.
Faure Gnassingbé a ensuite salué “l’action dynamique” de la Cedeao, de l’UA et des autres partenaires, dont la sollicitude conjointe autorise “à espérer une sortie de crise définitive”, puis exhorté les uns et les autres à jouer chacun leur partition.
“Le Togo restera toujours disponible”
Le Togo restera sans faille, engagé et disponible aux côtés de la République sœur du Mali, et adhérera à toutes les “initiatives innovantes et solidaires, à l’image du GST-Mali, qui permettront de remettre ce pays sur la voie de la stabilité et de la paix durables”, a enfin réaffirmé le Président de la République, avant d’espérer “que la réunion de Lomé permette de franchir un cap décisif dans le processus de retour à la normalité au Mali”.