En séjour cette semaine à Lomé dans le cadre d’une réunion des responsables de la protection civile sur le continent, la Secrétaire générale de l’OIPC (organisation internationale de la protection civile), Mariatou Yap a salué la politique togolaise en la matière. Ceci, lors d’un entretien jeudi avec le Président de la République.
La responsable, à la tête d’une délégation, s’est notamment félicitée des efforts du gouvernement en matière de prévention des risques de catastrophes, de gestion des situations d’urgence et de promotion des missions de l’organisation.
Des actions qui ont valu au ministre en charge de la protection civile, Yark Damehame et Lonlonyo Apedo Anakoma, sa collègue de l’action sociale, d’être élevés au rang d’Officiers de l’Ordre international de la Protection civile, à l’issue de la réunion de Lomé. “A Tsévié, j’ai pu voir ce qui se fait au Togo dans le cadre de la protection des populations, de leurs biens et de la sauvegarde de l’environnement; le Togo est un exemple à suivre par d’autres pays africains qui font face aux mêmes types de risques de catastrophes”, a-t-elle indiqué, avant de promettre un renforcement du partenariat entre l’institution et le Togo.
Face à la récurrence des catastrophes liées aux facteurs humains et naturels, et pour lutter efficacement contre les changements climatiques, le Togo s’est doté depuis 2017 d’une Agence nationale de protection civile (ANPC) et d’un dispositif de pilotage efficace en phase avec les normes et mécanismes internationaux.
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Un an après un report en raison du coronavirus, l’exposition Universelle de Dubaï 2020 a officiellement démarré, vendredi aux Emirats arabes unis. Les délégations des quelque 190 pays participants ont défilé lors de la cérémonie d’ouverture devant des milliers de visiteurs et spectateurs, dont le prince héritier de Dubaï, le cheikh Hamdane ben Mohammed.
Le drapeau du Togo????, fièrement, flotte et est visible parmi mille lors de la cérémonie d’ouverture de l’@expo2020dubai. Le #Togo?? à l’#expo2020Dubai...
— TOGO EXPO OFFICIEL (@expo_togo) September 30, 2021
On y est !#socialmediameetup#TogoPavillon#expo2020dubai pic.twitter.com/9mIbNrpDdt
Pour la délégation togolaise, qui va articuler sa participation autour de l’inclusion numérique, trois journées importantes sont à retenir : la Journée Économique (19 décembre), la Journée Nationale (21 décembre), et la Journée des Startups (08 février 2022). C’est donc parti pour 182 jours, d’exposition avec quelque 25 millions de visiteurs attendus, selon les organisateurs.
Pour rappel, les inscriptions se poursuivent jusqu’au 31 octobre sur le portail internet dédié par le Togo à cette exposition
Désormais, l’accès de tous les usagers de l’Aéroport international Gnassingbé Eyadéma (AIGE) est conditionné. C’est ce qu’à indiqué la direction de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) dans une note.
Il s’agit notamment de la présentation, soit d’une preuve de vaccination, soit d’un test PCR négatif de moins de 72 heures. La mesure qui rentre en vigueur à partir du lundi 04 octobre fait suite à la récente levée de la quarantaine obligatoire à l'arrivée à Lomé, explique le directeur de l’Anac, Gnama Latta.
Dans ce sens, l’autorité aéroportuaire invite tous les usagers au “respect des mesures barrières et à la vaccination sans délai", pour enrayer la propagation du virus.
Au Togo, le programme de construction de 20.000 logements sociaux d’ici 2022 prend forme. Une équipe technique de Shelter Afrique, l’institution financière panafricaine spécialisée dans le domaine, est attendue dans quelques semaines à Lomé.
Sa mission, finaliser les derniers détails de l’accord conclu en début d’année entre le Gouvernement et l’entité basée à Nairobi, pour la construction de 3000 logements sociaux dans la capitale togolaise, et opérationnaliser le projet. Jeudi, une délégation reçue par le Président de la République, a réitéré l’engagement de l’institution à appuyer le Togo dans la réalisation de ces objectifs.
Nous avons eu le privilège et l'honneur de rencontrer Son Excellence, le Président de la République du Togo pour discuter de nos projets de logements abordables au Togo. https://t.co/GD2jiWt9G4
— ShelterAfrique (@ShelterAfrique) October 1, 2021
Le droit au logement pour tous et l’amélioration du cadre de vie figure en bonne place dans l’agenda des priorités gouvernementales. En plus des initiatives de modernisation en cours dans les grandes villes à travers le PIDU ou le PEAT, et les projets immobiliers public-privé déjà entamés (Mokpokpo, Renaissance, Well City), l’exécutif prévoit l’acquisition de 139 hectares de terrain, pour construire les logements sociaux.
Un Fonds Social de Développement de l’Habitat (FSDH) devrait également bientôt voir le jour, et les municipalités d’au moins 5000 habitants, dotées d’un schéma directeur d’aménagement urbain.
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Initialement prévue du 05 au 07 octobre prochain à Lomé, l’édition 2021 des “Rencontres Africa”, est reportée. L’événement se tiendra finalement du 30 novembre au 02 décembre 2021, a annoncé jeudi le conseil stratégique d’organisation.
Le report est pris, “afin de respecter pleinement les mesures sanitaires du Gouvernement”, explique le Commissaire général des Rencontres, qui entend “transformer ce changement en opportunité”, en renforçant la promotion autour de l’événement.
En attendant, un nouvel appel à candidatures comptant pour le programme ‘Neofarming Africa’ également promu par les organisateurs a été lancé. L’objectif de ce concours est d’appuyer le développement des innovations et projets porteurs des entreprises du secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire de la sous-région.
En rappel, les Rencontres Africa servent de tribune d’exposition aux opportunités d’affaires entre dirigeants africains et français depuis 2016. Elles se tiennent annuellement, en alternance entre l’Hexagone et le Continent.
Les députés ont planché jeudi à l’hémicycle sur le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP 2022-2024), soumis par l'exécutif. Le débat, sans vote, a permis de voir, en plus des grandes tendances du projet du budget 2022, les perspectives économiques nationales et les priorités stratégiques du Gouvernement pour la période.
On retient entre autres, un optimisme sur le plan macroéconomique. “Sur la période 2022-2024, le dynamisme de l’activité économique se renforcerait. Il en résulterait une croissance économique moyenne de 6,9% sur la période sous revue. Le taux de croissance du PIB réel passerait de 6,1% en 2022 à 7,5% en 2024, et les secteurs porteurs de cette croissance seront essentiellement l’agriculture, les activités extractives, immobilières, manufacturières et la production alimentaire”, détaille le document présenté par le Conseiller du Président de la République, Simfeitcheou Pré qui représentait le ministre de l’économie.
Le taux de l’inflation régresserait, de 2,1% en 2022 à 1,8 % en 2023, puis à 1,9 % en 2024, respectant ainsi la norme communautaire de l’UEMOA.
Au titre des finances publiques, il est projeté un accroissement de 7,7% des recettes budgétaires sur la période 2022-2024, et une augmentation des dépenses de 2,2%. Les recettes budgétaires représenteraient 20,5% du PIB en 2022 et s’établiraient à 18,5% en 2024. S’agissant des dépenses budgétaires, elles passeraient de 25,2% du PIB en 2022 à 21,9% en 2024.
“L’économie togolaise devrait renouer avec sa croissance d’avant la crise”, a indiqué le ministre, qui a en outre précisé que, même si elles ont été réalisées avec un scénario crédible, ces perspectives pourraient être victimes de l’environnement incertain et des nombreux risques. Entre autres, “la persistance de la pandémie, la vulnérabilité de l’agriculture aux aléas climatiques, la volatilité des cours des matières premières exportées, le renchérissement des biens et services importés, les coûts élevés du portefeuille des titres publics qui pourraient occasionner des charges futures de la dette sur le budget de l’Etat, et la menace terroriste au plan régional”.
Ce DPBEP 2022-2024 élaboré dans un contexte de ralentissement en raison du Covid-19, “est révélateur de la volonté du gouvernement à mener des actions concrètes en faveur de l’amélioration des conditions de vie des populations, avec une attention particulière sur la budgétisation sensible au genre en même temps que le respect des engagements internationaux”, a conclu Simfeitcheou Pré.
A l’issue des débats, des recommandations ont été formulées par les parlementaires, notamment sur le plan de la lisibilité de l’information sur les projets par secteurs.
En rappel, le DPBEP est un outil de cadrage macroéconomique, budgétaire et financier pluriannuel (il couvre une période minimale de trois ans) qui vise à renforcer la discipline macro-budgétaire en définissant une trajectoire des finances publiques. Le tout, en tenant compte des différents engagements auxquels le pays a souscrit.
Au Togo, la deuxième édition du mois du consommer local tournera autour de la Zone de libre-échange africaine (Zlecaf), notamment sur les enjeux et opportunités qu’offre cet espace aux produits locaux. L’événement organisé par le ministère du commerce se déroulera, cette année, à partir de la deuxième semaine du mois d’octobre.
Cette initiative à laquelle collabore la Commission de l’Uemoa, est placée sous le thème :« Compétitivité des produits et services locaux sur le marché de la ZLECAf ».
L’ambition est de valoriser davantage les biens et services locaux, afin de tirer cette fois un meilleur parti de l’espace économique, Zlecaf. Ainsi, les échanges porteront essentiellement sur la démarche qualité, les problèmes d’emballage, les prix et la disponibilité des produits afin de les rendre compétitifs sur les plans national, régional et international, précise le ministre du commerce Kodjo Adedze à cet effet.
En amont de ce mois du consommer-local , le gouvernement avait déjà outiller les acteurs (le secteur privé, femmes entrepreneures) sur les questions et différentes thématiques liées à la Zone de libre-échange continentale africaine.
Pour rappel, la Zlecaf qui est un espace économique riche de 1,2 milliard de consommateurs, est officiellement entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2021.
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En attente depuis près d’un an, le temps du renforcement de l’autorité du Médiateur de la République et de ses services, la procédure de déclaration des biens et avoirs va bientôt être lancée.
“Le processus législatif et réglementaire” de cette démarche, obligatoire pour les hautes personnalités, hauts fonctionnaires et agents publics professionnellement exposés à des risques de corruption et d’infractions assimilées, est achevé, a annoncé mercredi le Premier ministre en conseil. Les membres du gouvernement ont donc été invités “à se préparer à se conformer à la procédure dès que le Médiateur sera en mesure de les recevoir”.
La déclaration des biens entre dans le cadre de la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance auquel s’attelle le Togo depuis quelques années. Elle exige de la part de certains citoyens, la déclaration de leurs patrimoines supérieurs à 200 000 FCFA, les revenus annuels bruts, les autres sources de revenus, à l’étranger ou sur le territoire, et ceux du conjoint. Le tout, sous peine d’emprisonnement et d’amende, en cas d’omission ou de dissimulation.
En juin dernier, le Parlement a autorisé, dans un souci de simplification, la déclaration en ligne.
Au Togo, le secteur des transports routiers et des professions auxiliaires va faire l’objet d’une profonde réforme. La question a fait l’objet d’un examen, mercredi en conseil des ministres.
Le projet porté par le ministre du secteur Affoh Atcha-Dedji concernera notamment la professionnalisation des acteurs, (par un processus de formalisation à terme) dans la lignée de la politique de modernisation du domaine du transport global, amorcée par le pays.
Ainsi, cette réforme devrait renforcer la compétitivité du transport routier, conformément aux ambitions de l’exécutif de faire du Togo, “un hub logistique d’excellence”, précise le ministre.
Pour rappel, le transport par voie de route assure plus de 90% du déplacement des personnes et des biens sur le périmètre national. Pour mieux encadrer le secteur, le gouvernement avait d'ores et déjà approuvé il y a un peu plus d’un an une politique nationale de sécurité routière pour mieux lutter contre les accidents.
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Le Togo s’apprête à mettre en œuvre le Système d’information policière pour l’Afrique de l’Ouest (SIPAO). Mercredi en conseil des ministres, le ministre de la sécurité et de la protection civile a présenté les grandes lignes de ce programme et requis le feu vert du gouvernement pour la présentation de plusieurs projets de décret dans ce sens.
Financé par l’UE et coordonné par l’Organisation internationale de la police criminelle (Interpol), le SIPAO vise à accroître l’échange des informations policières en Afrique de l’Ouest, une région où sévit la criminalité, notamment la piraterie maritime, le terrorisme ou le trafic de stupéfiants.
Sur le plan national, il consiste à créer dans chaque Etat membre, une base de données automatisée d’informations de police pour faciliter la collecte, la centralisation, la gestion, l’analyse et l’échange d’informations criminelles provenant de tous les services chargés de l’application de la loi.
Pour le Togo, l’implémentation de ce système permettra d’accroître la célérité policière, alors même que la Police nationale se rapproche davantage des populations.
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