Après son passage en fin d’année dernière dans le giron d’Olam, la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT) poursuit son processus de transformation structurelle. La société, détenue également par l’Etat et les cotonculteurs, vient de recruter de nouveaux agents de terrain, dont la mission est d’encadrer au plus près les producteurs, et d’améliorer les performances et rendements.
Ils sont en tout 200 (plus d’une centaine déjà sous contrat), parmi lesquels de jeunes techniciens, diplômés en agriculture et en agronomie, qui seront déployés dans chacune des régions de soutien à la production, après leur formation actuellement en cours.
Pour la NSCT qui vise les 225 000 tonnes de coton graine à l’horizon 2025, ce renforcement d’effectif traduit plusieurs objectifs : professionnaliser davantage le secteur, redonner confiance aux producteurs et améliorer leur revenu. Des ambitions déclinées par le nouveau président du conseil d’administration, Simfétchéou Pré il y a quelques mois : “La campagne 2021-2022, la toute première d’Olam, est celle de la reconquête des acteurs pour, non seulement, l’amélioration des rendements, mais aussi pour augmenter les revenus des producteurs”, avait soutenu alors le responsable.
Le nouvel actionnaire a annoncé dans ce trend un premier investissement de 4,6 milliards FCFA pour faire rebondir la production à 135 000 tonnes en 2022, et faire oublier la précédente saison qui a connu une chute de 43% (66 000 tonnes en 2021).
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Dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 août dernier, deux militaires des Forces Armées Togolaises (FAT) en service au Poste ‘Numéro 20’ à Akato-Viépé (Golfe), sur la ligne frontalière Togo-Ghana, ont exercé des violences sur un citoyen ghanéen qui a, par la suite, succombé dans un centre de santé dans son pays, a indiqué mercredi le ministre de la sécurité dans un communiqué.
La victime dénommée Bedi Gedzah Félix, serait décédée des suites de sévices corporels et repose actuellement à la morgue du CHU Sylvanus Olympio. Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les événements.
Quant aux deux militaires, ils sont aux arrêts et seront sanctionnés conformément aux textes en vigueur, a informé le ministre.
Yark Damehame, qui a déploré cet incident malheureux, a présenté les condoléances du Gouvernement au peuple ghanéen, et appelé les populations environnantes à garder le calme.
Le Togo dispose désormais d’une réglementation sur le transport des marchandises dangereuses par mer, ainsi que leur stockage et leur gestion dans les ports et les espaces maritimes sous sa juridiction. Le Gouvernement a adopté mercredi en conseil des ministres, un projet de décret sur la question.
Adoption d'un décret réglementant le transport des marchandises dangereuses par voie maritime pour promouvoir les activités de transport maritime et protéger les vies humaines, les installations portuaires et l'environnement auxquels le PR @FEGnassingbe attache du prix. #MEMPPC pic.twitter.com/dXtNjsSsBy
— MEMPPC TOGO (@MaritimeTg) August 26, 2021
Le texte, présenté il y a deux semaines, doit permettre de réduire sensiblement les risques d’accidents liés au transport par voie maritime et le stockage des marchandises dangereuses dans les espaces portuaires et leurs dépendances.
Également, la nouvelle réglementation se veut, pour l’exécutif, un outil pour protéger davantage la vie humaine, l’environnement, les équipements et donner une garantie de sécurité et de sûreté importante pour les populations et pour les armateurs internationaux dans le choix de leurs ports de destination.
“L'ambition de notre pays de se positionner comme un hub logistique de référence nécessite que la réglementation soit ajustée afin de préserver les biens et la vie contre les risques potentiels”, explique en outre le SG du Gouvernement, Kanka-Malik Natchaba.
Pour rappel, le Togo, qui avait pris des dispositions aux lendemains du drame du Port de Beyrouth (Liban), a également ratifié en début d’année la Convention internationale sur les dommages liés au transport en mer, de substances nocives et potentiellement dangereuses (SNPD).
Quelques semaines après avoir été actualisée, la charte des très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) a été approuvée par le Gouvernement. Un projet de décret a été adopté dans ce sens mercredi en Conseil des ministres.
Avec ce décret, le cadre de classification des TPME est ainsi adapté à la nécessité de mieux cibler l'appui à leur apporter afin de leur permettre de se développer afin de créer des emplois et générer des richesses. Ceci vient approfondir le partenariat public-privé. pic.twitter.com/wDZBTJuIRj
— Kanka-Malik Natchaba (@kmnatchaba) August 25, 2021
A travers cette approbation, l’exécutif pourra désormais appuyer les entreprises catégorisées dans les TPME, notamment à travers un “accompagnement dans la formalité foncière, les procédures de certification et la recherche de financement”, indique le porte-parole du Gouvernement, Akodah Ayewouadan.
Au Togo, où les TPME constituent la base du tissu économique, les pouvoirs publics veulent en effet leur garantir un développement durable grâce à un “environnement global incitatif et cohérent, un dispositif d’appui direct performant et une offre de financement adaptée”.
Pour rappel, la nouvelle charte, qui mise sur la compétitivité, classe désormais les entreprises en 4 catégories distinctes, selon des chiffres d’affaires allant de 5 millions à 1 milliard FCFA : les Nano, les Micros, les Petites et les Moyennes.
Le Togo vient de franchir un pas significatif dans sa politique de protection maternelle et néonatale. Le Gouvernement, réuni ce mercredi en conseil des ministres, a adopté un projet de décret créant un programme national d’accompagnement de la femme enceinte et du nouveau-né.
Le programme, dénommé ‘Wezou’ (‘Vie’ en langue nationale), a été conçu dans le but de réduire les taux de mortalité maternelle et néonatale, conformément aux objectifs de renforcement de l’inclusion sociale et de modernisation de l’Etat, prévues dans la nouvelle feuille de route gouvernementale.
Concrètement, Wezou permettra de prendre en charge de façon progressive, l’ensemble des prestations médicales liées à la femme enceinte depuis la confirmation de la grossesse jusqu’au 42ème jour après l’accouchement : consultations prénatales, analyses et prescriptions de médicaments.
“C’est un programme qui vient d’abord consolider l’existant et l’étendre”, a expliqué le porte-parole du Gouvernement, Akodah Ayewouadan, en référence aux initiatives déjà déployées par l’exécutif sur ce segment.
En effet, conformément à des engagements pris début 2020 par le Chef de l’Etat, des dispositions ont été prises pour expérimenter la prise en charge gratuite de la femme enceinte, et rendre totalement gratuite la césarienne (déjà subventionnée) dans les formations publiques.
“Le programme vient mettre l’accent sur une nouvelle approche du système de santé togolais, qui va désormais s’articuler autour de la prévention”, précise en outre le ministre de la communication.
Pour le Gouvernement, il s’agit en effet de mieux faire, dans l’application du slogan ‘Aucune femme ne doit mourir en donnant vie’. De 400 décès pour 1000 femmes répertoriés en 2014, le Togo veut parvenir à moins de 100 décès maternels par année.
L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi à Lomé en conseil des ministres. Les travaux, présidés par le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont essentiellement porté sur l’examen de textes relatifs aux mesures de soutien aux entreprises (PME et TPME) et à la santé.
J'ai ouvert ce matin au palais de la @PresidenceTg les travaux du Conseil des Ministres. La séance porte essentiellement sur l’examen des textes relatifs aux mesures de soutien aux PME et TPME au cœur du processus de création d’emplois ainsi que… 1/2 pic.twitter.com/ByzPyhtXcz
— Faure E. Gnassingbe (@FEGnassingbe) August 25, 2021
Au total, un avant-projet de loi a été examiné et trois projets de décrets adoptés.
Les épreuves des sessions de remplacement des examens du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), et du Probatoire (Baccalauréat Première Partie), ont officiellement démarré, mardi au Togo. En tout, ils sont 51 candidats à composer (37 pour le BEPC et 14 pour le BAC 1) à Lomé et Kara.
Les candidats absents aux sessions normales des examens du BEPC et du BAC 1 pour des raisons avérées composent depuis ce 24 août 2021 pour la session de remplacement.
— mepsta_tg (@mepsta_Togo) August 24, 2021
37 candidats pour le BEPC et 14 pour le BAC1 composent à Kara et à Lomé.#Mepsta#EducationPourTous pic.twitter.com/KOlYERikIW
Cette évaluation spéciale est réservée aux candidats absents aux sessions normales des examens du BEPC et du BAC 1 pour des raisons avérées.
Pour rappel, l’examen du Bepc a connu un taux de réussite de 65,08 %, et celui du Bac 1, un pourcentage de réussite de 76,58% pour cette année.
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Après avoir mis à disposition plus de 80 000 tonnes d’intrants pour la nouvelle campagne agricole, le Gouvernement poursuit son appui aux producteurs. En effet, malgré la flambée des prix au niveau mondial, l’exécutif a décidé de maintenir bas les prix des engrais.
Sur toute l’étendue du territoire, le sac de 50 kg d'engrais est revendu à 12 500 FCFA. Un effort qui a permis d’accroître de façon substantielle le volume d’utilisation des engrais. Pour preuve, renseigne le ministère de l’agriculture, la quantité d’engrais consommée au niveau national à la fin du premier semestre 2021 dépasse de plus de 21% la moyenne de consommation annuelle observée entre 2015 et 2020, atteignant les 60% dans les Savanes.
Interdiction de vente
Face à la spéculation et la poussée des réseaux de contrebande qui tentent de profiter de ce maintien des prix, le Gouvernement a interdit la vente des engrais aux utilisateurs à travers les sociétés privées agréées. Depuis, plus de 187 tonnes d’engrais passées à travers la contrebande ont été saisies.
450 points de vente agréés
A ce jour, plus de 55 000 tonnes d’engrais sont déployées sur le terrain, et 38 000 déjà utilisées. Côté semences certifiées, 2566 tonnes de maïs, de riz, de soja, d’arachide, de niébé et de sésame ont été mobilisés. Ces intrants sont distribués à travers un réseau de plus de 450 points de vente agrées sur tout le territoire national.
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Le nouvel incubateur gouvernemental de startups pour la région de la Kara, Tlitou Lab vient de lancer le recrutement de sa première vague de jeunes et de femmes entrepreneurs innovants. Un appel à candidatures a été lancé dans ce sens, et un formulaire ouvert sur la période du 20 août au 05 septembre 2021.
Une fois recrutés, les entrepreneurs seront dirigés selon la pertinence de leur projet, dans l’un des trois programmes définis par l’incubateur pour répondre aux besoins de croissance des entrepreneurs innovants : la pré-incubation, l’incubation et l’accélération.
Pour rappel, Tilitou Lab est le troisième hub de créativité mis en place par le Gouvernement, pour promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes et l’innovation.
Le Togo fait partie des 14 pays africains sélectionnés sur la base de leur plan de relance post-Covid par le Fonds monétaire international (FMI), pour bénéficier de ses nouveaux droits de tirage spéciaux (DTS). Ces outils, approuvés fin juillet pour un montant total de 650 milliards $ (dont 33 milliards pour l’Afrique), et effectifs depuis lundi, visent à accroître les liquidités des pays, “complétant leurs réserves de change et réduisant leur dépendance à l'égard d'une dette intérieure ou extérieure plus chère”, dans le contexte actuel de crise.
En tout, le Togo bénéficiera de 208 millions $ de DTS supplémentaires, ces derniers ayant été préalablement estimés à 146,8 millions.
Mi-mai dernier à Paris, la patronne du Fonds avait confirmé au Président de la République, Faure Gnassingbé, alors en séjour dans la capitale française, l’appui de son institution. Kristalina Georgieva avait également salué la résilience du Togo dans sa riposte contre la crise liée au coronavirus.
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