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Le littoral togolais, long de 56 km de côtes, regorge de potentiels économiques que le gouvernement veut mettre en valeur, dans le respect des règles du développement durable.

Réuni ce mercredi en conseil des ministres, l’exécutif a planché sur un avant-projet de loi qui mise sur la protection et la mise en valeur du pourtour côtier en vue d’adapter les règles de gestion de l’environnement aux évolutions en matière de gouvernance des territoires littoraux. Le texte prévoit par ailleurs l’adoption d’un Schéma directeur d’aménagement du littoral (SADL).

Rappelons qu’au cours des derniers mois, des actions ont été engagées concernant le littoral : actualisation de la stratégie nationale sur la question, interdiction d’installations anarchiques, création d’un département chargé de la protection côtière au sein du ministère de l’économie maritime.

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L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi pour son 4ème conseil des ministres. Les travaux, présidés par le Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen d’un avant-projet de loi et de trois projets de décret.

Tour à tour, l’exécutif a planché sur des sujets relatifs à la gouvernance des territoires littoraux, le fonctionnement des commissions qui seront bientôt chargées des enquêtes sur le foncier et le domanial, la politique nationale de sécurité routière, et les règles applicables aux Livres fonciers.

Le Groupe de travail sur les réformes dans le domaine des finances locales (GTFL) a repris mardi ses activités, avec une réunion consacrée à la validation des outils d’aide à l’élaboration des budgets, la collecte des recettes ainsi que les procédures de dépenses des collectivités territoriales.

1 GTFL

L’activité s’inscrit dans la droite ligne du long processus de décentralisation mené par le gouvernement avec l’appui de ses partenaires (notamment l’UE et l’Allemagne), afin de renforcer les capacités des 117 nouvelles communes, en matière d’administration et de gestion de finances.

Les outils qui seront validés (lexiques, recueils et guides, applications informatiques), permettront de « résoudre les difficultés et dysfonctionnements constatés dans la gestion budgétaire des communes » a indiqué le Secrétaire Permanent Chargé des Reformes Aharh Mongo Kpessou en ouvrant les travaux.

Soutenu par le Fonds international de développement agricole (Fida), le Projet national de promotion de l’entrepreneuriat rural (Pnper) vient de lancer une vaste campagne d’appui aux ménages vulnérables de différentes préfectures.

L’initiative, qui vient compléter les actions déjà menées par le gouvernement à l’endroit des acteurs de l’informel, vise à rendre les moyens d’existence plus résilients dans le contexte de la crise, en permettant aux populations d’avoir accès en temps voulu aux semences.

Ils seront ainsi 5 000 ménages vulnérables d’agriculteurs informels sur tout le territoire national à bénéficier d’un total de 65 000 kg de semences de riz et maïs. Le tout pour un coût total de 37 millions FCFA. Cette quantité d’intrants, estime le Projet, devrait aider à emblaver 1 500 hectares de maïs et 500 hectares de riz.

Pour rappel, le Pnper qui devait arriver à échéance le 30 décembre prochain, a été prorogé d’une année supplémentaire au vu de ses bons résultats

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Le ministre de l’économie et des finances et la représentante-résidente du groupe de la Banque Mondiale ont ouvert mardi à Lomé la deuxième revue de la performance du portefeuille des projets financés par l’institution au Togo.

L’exercice, effectué sur une période de 12 mois (juin 2019 à juillet 2020), a permis à Hawa Cissé Wagué de saluer le niveau d’exécution du budget qui se situe à 37%, « un des taux de décaissements les plus performants au niveau des portefeuilles de projets financés par la Banque dans la région Afrique où la moyenne est de 22% ».

Mais, assure la responsable, « nous pouvons faire mieux parce que les populations ont des besoins grandissants et les ressources sont disponibles ». La représentante a par ailleurs regretté l’impact de la pandémie de Covid-19, qui « va faire reculer par rapport aux progrès enregistrés avant », et a souhaité plus de vigilance et de proactivité.

« La Banque Mondiale accompagne le Togo dans sa volonté de mettre en place les conditions pour une croissance inclusive et durable tirée par un secteur privé plus dynamique et des politiques d’investissement plus efficaces », a rappelé Sani Yaya.

Dans le cadre de la gestion de la riposte, le groupe dirigé par David Malpass a financé trois projets au Togo pour un coût global de 50 milliards FCFA dans les secteurs de la santé, de l’éducation et des réformes économiques. Au total, le portefeuille de la Banque au Togo s’élève à 400 millions $ et comprend au moins 16 opérations en cours.

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Le Parlement de la Cedeao tient depuis mardi dans la capitale togolaise une réunion délocalisée dédiée à une accélération du développement des TIC pour la promotion de l’enseignement et de la formation à distance dans les Etats membres. La rencontre, qui marque également les 20 ans de la création de l’institution, durera 05 jours.

1 parlement

Elle doit permettre aux élus et différents acteurs de l’éducation, de l’énergie et du numérique, de faire le tour des initiatives déjà mises en œuvre, et réfléchir sur un mécanisme pouvant permettre de promouvoir et pérenniser le e-learning, en pleine pandémie de coronavirus, voire au-delà.  « La Covid-19 a eu beaucoup de conséquences sur nos Etats, en particulier dans le domaine de l’éducation », a rappelé le Président du Parlement régional Sidie Mohamed Tunis.

« Il urge donc de passer à l’action », a indiqué le responsable, repris par la cheffe de l’Assemblée nationale Yawa Tsègan qui a insisté sur la formulation de « propositions réalistes » à la fin des sessions.

Les travaux ont été ouverts en présence de plusieurs membres du gouvernement.  

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Le Premier ministre Victoire Tomégah-Dogbé a échangé mardi avec plusieurs acteurs de la société civile togolaise. Au menu des échanges, les questions actuelles de développement du Togo et la collaboration qui devrait exister entre le gouvernement et les différentes composantes de cette société civile.

« La société civile complète l'action gouvernementale sur le terrain, et il est nécessaire que nous puissions discuter de quelle manière nous pouvons produire la synergie nécessaire à l'efficacité et à l'impact dont la population a besoin sur le terrain, et l'environnement qui devrait habiliter la société civile à jouer son rôle, et à maximiser son potentiel de contribution au développement national », a affirmé à l’issue de l’entretien, le porte-parole de la délégation des responsables d’ONG et d’organisations de défense des Droits de la Femme et de l’Enfant.

1 SOCIAL

Toutes ces organisations qui interviennent au plus près des populations ont assuré la cheffe du gouvernement de leur volonté de contribuer à la réalisation du plan d’actions de l’exécutif sur l’inclusion sociale.

Les femmes des marchés, mareyeuses et comités de développement à la base, reçues également en audience, ont transmis au gouvernement leurs projets pour de nouveaux accompagnements.

En rappel, la nouvelle équipe gouvernementale entend donner à travers sa feuille de route quinquennale, une impulsion nouvelle à la société, en l’incluant davantage aux politiques de développement.

Le ministre du commerce Kodjo Adedze et Katari Foli-Bazi, son collègue de l’environnement étaient lundi dans les installations de la Société Nouvelle de Boisson (SNB), implantée à Adéticopé (Nord de Lomé). Objectif de cette visite : s’assurer du respect des normes et du respect de la démarche de la politique environnementale.

La délégation gouvernementale a ainsi pu constater le traitement fait par la société brassicole, des eaux usées et de leur impact sur les populations riveraines, de la qualité et de l’hygiène de la production.

Le traitement des déchets « tient compte des règles permettant de faire en sorte que cela ne présente pas d’inconvénient aux consommateurs et surtout à la population riveraine », a assuré le responsable fabrication de la société, Alexandre Kabiézim, avant de préciser que l’Institut National d’Hygiène (INH) vérifie systématiquement la qualité de leurs produits avant leur mise sur le marché. Une démarche qui s’aligne sur les objectifs du pays de faire de la qualité, un repère dans chaque secteur d’activité à l’horizon 2025.

Pour rappel, la Société Nouvelle de Boisson (SNB) est depuis le début de l’année le second brasseur en activité sur le marché togolais, avec la Brasserie BB Lomé.

Au Togo, les frais d’inscription aux différents examens scolaires (CEPD, BEPC, Probatoire, BAC, BTS, etc…) sont désormais supprimés. Le Président de la République Faure Essozimna Gnassingbé a matérialisé une de ses promesses de campagne, en décidant officiellement la gratuité des examens.

« Désormais il n’y aura plus de frais d’inscriptions pour les examens », avait déclaré le n°1 togolais aux populations en février dernier à Elavagnon. Une décision qu’il avait rappelé à nouveau après sa réélection.

Cette mesure devrait soulager parents et élèves, des classes d’examen du primaire, collège et lycée, qui s’acquittaient depuis toujours de cette obligation.

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Le Togo va bientôt élaborer une cartographie de toutes les infrastructures sociales et économiques de ses cantons et préfectures.

L’outil, auquel doivent fortement contribuer les maires et les élus locaux, permettra d’avoir une idée précise du niveau d’équipement de chaque collectivité territoriale. Ceci, afin de réduire considérablement les inégalités et de mieux répartir les programmes et projets de développement au sein des communautés et des populations.

La première étape de cette opération sera le lancement avant la fin de l’année, d’une vaste collecte de données. Il s’agira entre autres de déterminer le niveau d’accès à l’eau potable, à l’électricité, aux pistes, aux centres de santé ou aux autres besoins importants dans tous les cantons du territoire national, précisent les ministres Payadowa Boukpessi et Essomanam Edjeba.

Et de rappeler que le gouvernement, dans sa vision stratégique quinquennale, veut parvenir à un Togo plus décentralisé. Un département a d’ailleurs été exclusivement créé à cet effet, celui du Développement des territoires. Il est rattaché au ministère de l’administration territoriale qui a lui-même vu sa dénomination modifiée.