RTG

RTG

La Fondation Mo Ibrahim a publié lundi son index 2020 de la bonne gouvernance sur le continent. Si le rapport note pour la première fois en dix ans un recul « préoccupant » des progrès, le Togo classé 25ème sur 54, fait partie des rares pays à avoir amélioré leur score.

Le pays réalise des progrès importants en matière de développement humain (santé, éducation, protection sociale, cadre de vie) et la perception du bien-être par les populations s’est considérablement améliorée.

Encore plus marquant, le Togo gagne des points en matière de sécurité et sureté alors même que la sous-région est actuellement en situation d’alerte.  

Des efforts restent néanmoins à faire au niveau des opportunités économiques, surtout pour les jeunes, souligne l’édition.

Sur l’ensemble de la décennie, seuls huit pays parmi lesquels le Togo, ont réussi à progresser dans chacune des quatre grandes catégories qu’évalue la Fondation (Sécurité et État de droit, Participation et droits de l'Homme, Opportunités économiques durables et Développement humain). Les autres pays sont l’Angola, le Tchad, la Côte d'Ivoire, l’Éthiopie, Madagascar, les Seychelles, et le Soudan.

A compter de ce lundi, l’importation des volailles vivantes et de leurs produits dérivés, ainsi que des aliments pour volailles en provenance d’Allemagne, Irlande, Danemark, Pays-Bas, Royaume-Uni et Russie, est strictement interdite sur toute l’étendue du territoire national jusqu’à nouvel ordre.

C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’agriculture Antoine Lékpa-Gbégbéni via un communiqué. En cause, une épidémie de grippe aviaire qui sévit dans les pays cités depuis quelques semaines. Les agriculteurs et particulièrement les provendiers sont invités au strict respect des mesures de biosécurité, surtout au niveau des frontières, marchés de volailles et dans les élevages, a par ailleurs indiqué l’officiel.

En rappel, le Togo avait déjà été confronté il y a un peu plus de 10 ans, à deux épidémies de cette maladie qui avaient conduit à l’abattage de plusieurs milliers de volailles.

L’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) a officiellement mis en demeure ce lundi les sociétés Togo Cellulaire et Atlantique Télécom Togo pour avoir violé certaines clauses de leurs cahiers de charges. Leur sont particulièrement reprochées, des « pratiques de différenciation des tarifs des communications intra-réseau et inter-réseau ».

Les deux opérateurs qui se partagent le marché de la téléphonie mobile au Togo, ne respectent pas en effet une disposition qui stipule que « le titulaire n’est pas autorisé à appliquer des tarifs différents pour les appels ou SMS envoyés par ses utilisateurs en fonction du destinataire de ces appels et/ou SMS, même si ceux-ci sont clients d’un autre opérateur mobile togolais, à l’exception des appels SMS envoyés aux clients d’opérateurs étrangers ».

De façon concrète, les abonnés ne devraient pas payer des tarifs différents lors des appels entre des numéros du même réseau et ceux entre des numéros de réseaux divers sur le territoire. « Cette pratique discriminante », souligne l’ARCEP, « nuit gravement à une concurrence loyale et saine dans le secteur car elle tend à encourager et à favoriser - parce que moins chères - les communications au sein d’un même réseau (intra-réseau), au détriment d’autres réseaux (inter-réseaux) ».

Aussi, l’autorité somme-t-elle le duopole de remédier à ces manquements dans un délai de 08 jours, au risque de voir une procédure formelle de sanction engagée à son encontre.

Installées à l’issue des élections locales qui ont entériné la dissolution des délégations spéciales, les 117 communes du Togo disposent désormais d’une nouvelle instance faîtière.

La nouvelle association a été officiellement mise en place ce weekend à la suite d’une assemblée constitutive tenue à Kara et présidée par le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi.

L’entité, qui « sera l’interlocuteur du gouvernement et des partenaires techniques et financiers sur les questions qui touchent à la décentralisation », devra confirmer la bonne évolution du processus au Togo.

La Faîtière des Communes du Togo (FCT) sera dirigée par un bureau de 08 membres présidé par la maire de Ogou 1, Yawa Kouigan.

Cinq mois après avoir officiellement démarré, les travaux de réhabilitation et de renforcement de la route nationale Lomé-Kpalimé (RN5) affichent un taux d’avancement physique de 15%, pour un délai consommé de 14,5%. C’est ce qu’ont annoncé les responsables de l’entreprise Ebomaf en charge des travaux, à la faveur d’une tournée de constat effectuée par le Premier Ministre.

Victoire Tomégah-Dogbé était en effet, dans la lignée de sa visite sur la Nationale 34, sur plusieurs chantiers de cette route longue de 120km. Objectif, constater l’évolution des travaux, échanger avec les parties prenantes et rassurer les populations.

1 TRAVAUX

« Les travaux sont énormément freinés mais nous faisons avec », a expliqué le PDG d’Ebomaf, Mahamadou Bonkoungou, qui s’implique personnellement sur le terrain « pour faire garantir la qualité des ouvrages ».

Les travaux, prévus pour durer 36 mois au total, « pourraient se terminer avant le délai », au vu « du travail effectué et de la capacité technique mobilisée », a affirmé la Cheffe du gouvernement entourée de plusieurs officiels.

3000 jeunes Togolais sont employés sur ce chantier qui comprend également des travaux d’aménagement de bassins de rétention d’eau, de voiries et de réseaux divers.

Lire aussi:

Le Togo s’ouvre à la sous-région

Le Togo, partenaire clé du Programme Alimentaire Mondial (PAM) dans la mise en œuvre de l’objectif « Faim Zéro », disposera bientôt d’une « représentation pleine et entière, avec la désignation d’un représentant-résident ». L’ouverture prochaine de cette représentation a été confirmée par le Directeur-Pays adjoint, Aboubacar Koisha.

L’agence onusienne, qui a repris en 2005 son intervention au Togo, disposait jusqu’alors d’un bureau-pays à Lomé, placé sous l’administration de la Représentation-résidente du Bénin. Cette installation permanente permettra donc de conforter davantage le rôle essentiel que joue le pays dans le système de distribution alimentaire du Programme vers les autres pays.  

35886 le pam partenaire cl du togo vers lobjectif faim zro ocb

Hub stratégique

En effet le Togo, pays frontalier du Sahel, soutient l’effort global de réponse à la faim et l’insécurité alimentaire dans ces pays en crise, et sert depuis 2013, grâce au Port de Lomé, de « hub régional stratégique et logistique » pour les interventions de l’institution au Mali, au Niger et au Burkina. D’ailleurs depuis le début de l’année 2020, environ 100 000 tonnes de produits alimentaires ont transité par l’infrastructure portuaire, destinés aux pays du Sahel, mais également vers le Golfe de Guinée (Sierra Leone, Libéria, Guinée).

Pour les responsables du PAM, l’agence qui « entend jouer sa partition et sa contribution pour la réalisation de l’axe 1 du PND », envisage d’étendre cette couverture logistique à partir de Lomé, en direction du Tchad, du Cameroun et la Centrafrique.  

« Nous travaillons au Togo pour créer de la résilience » indique le Directeur Pays, Guy Adoua, avant d’annoncer qu’un projet est en cours de déploiement afin d’assister plus de 252 000 personnes dans la partie septentrionale du pays. « L’assistance alimentaire revêt une importance capitale, particulièrement dans le contexte de crise aigüe actuelle liée à la pandémie de Covid-19 », ajoute-t-il.

Pour rappel, le PAM a reçu le Prix Nobel de la Paix 2020, en récompense à ses nombreuses actions pour l’élimination de la faim dans le monde, mais aussi pour ses interventions dans les situations de crises et d’urgence dans les quatre coins de la planète.

50 micros, petites et moyennes entreprises (MPME) réparties sur tout le territoire national vont bénéficier d’un important appui global de 333 millions FCFA (600 000$), destiné à les aider à surmonter les effets de la crise du Covid-19.

Le Pnud et le Fonds d’équipement des Nations Unies (UNCDF) ont officiellement lancé un fonds d’aide d’urgence, aussi bien pour celles évoluant dans le formel que l’informel. L’appui consistera en 03 volets, une solution numérique pour la digitalisation des transactions, un accès au financement sous forme de don et de prêt, et enfin un renforcement de capacités.

Trois partenaires ont été sélectionnés pour la mise en œuvre, le Centre Urbain de Business et d'entrepreneuriat (CUBE) et les institutions financières Sogemef et Cagecfi.

L’ANID (Agence nationale d’identification), principale institution qui sera en charge de la fourniture des services publics et sociaux par l’immatriculation biométrique des populations sera bientôt prête à fonctionner. 02 mois après le feu vert du Parlement pour le projet e-ID Togo, le gouvernement accélère les manœuvres dans ce sens.

Un texte examiné il y a quelques jours, jette d’ores et déjà les bases pour ses attributions, son organisation, ainsi que son fonctionnement. L’Agence, placée sous l’autorité de la Présidence de la République, œuvrera avec la tutelle technique des ministères chargés de l’économie numérique et de la sécurité. Également, elle participera de manière significative à la définition de la politique et des orientations stratégiques de l’Etat en matière d’identification biométrique.

L’une de ses premières activités, une fois opérationnelle, sera le recensement et l’enregistrement biométrique des populations, qui ouvrira la voie à la délivrance d’un numéro d’identification biométrique unique à chaque citoyen et tout individu résident au Togo.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a accueilli ce vendredi à Lomé, l’actuel président de la transition malienne, Bah N’daw en visite au Togo.

Cette visite du dirigeant désigné le 25 septembre dernier pour conduire la période transitoire, s’inscrit dans le cadre d’une tournée sous-régionale qui le mènera dans 05 pays.

Après un premier tête-à-tête à l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema, les deux leaders se sont rendus au Palais de la Présidence de la République, où des échanges sur les questions de coopération bilatérale et sous-régionale, ainsi que la situation sociopolitique au Mali sont prévus.

Fin octobre, le Chef de l’Etat avait dépêché le ministre des affaires étrangères Robert Dussey auprès de son homologue, pour lui réaffirmer toute la disponibilité du Togo.

Deux mois après sa mise en place, 330 millions FCFA ont été versés à ce jour par le gouvernement au personnel de santé, au titre de l’assurance spéciale Covid-19. C’est ce qu’a révélé jeudi le ministre en charge de la santé Moustafa Mijiyawa lors du Conseil des ministres.

Les frais, alloués à tous les agents travaillant dans les centres de santé publics sans distinction (infirmiers, médecins, professeurs, garde-malades, personnels administratifs, etc…), couvrent les risques de décès et d’incapacité temporaire de travail.  

Cette assurance est l’une des quatre dispositions prises par l’exécutif en faveur du personnel de santé en première ligne depuis 08 mois dans la lutte contre le Covid-19. Les trois autres mesures sont la mise à disposition de matériel de protection, le renforcement du personnel à travers un plan de redéploiement et de déconcentration, et la formation et motivation du personnel. Le dernier point devrait d’ailleurs démarrer la semaine prochaine, et permettra de mettre à niveau les effectifs, dans leur réponse à la situation sanitaire.

Enfin, il est à rappeler que le concours de recrutement de personnel de santé suspendu en raison du Covid-19 sera bientôt relancé.