Lancé effectivement il y a huit ans, le Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (Faiej) joue, depuis, un rôle majeur dans l’insertion socioprofessionnelle des jeunes de 18 à 35 ans et contribue à la politique de promotion de l’entrepreneuriat du Gouvernement.
Au 30 juin dernier, ce dispositif placé sous la tutelle du ministère chargé de l’emploi des jeunes a permis de financer 3600 projets dans divers domaines : agriculture, transformation agro-alimentaire, production céréalière, artisanat, TIC et énergies renouvelables.
En tout, un peu plus de 4,5 milliards FCFA de crédits ont été octroyés, ce qui a favorisé la création de 12 792 emplois, selon les chiffres fournis par le Fonds.
Également, des activités, programmes et projets sont régulièrement mises en œuvre par le Fonds, afin d’implémenter un peu plus la culture entrepreneuriale au sein de la jeunesse. Dans ce sens, près de 23 000 jeunes sur tout le territoire ont été formés en auto-emploi.
Les incubateurs gouvernementaux mis en place à partir de fin 2019 et pilotés par le Faiej, doivent notamment permettre de renforcer cette dynamique. Il y a quelques semaines, le dispositif a lancé un nouveau mécanisme à l’endroit des jeunes : la Facilité Togolaise pour l’Accélération et l’Innovation (FTAI). Cette initiative, appuyée par le Pnud, est dotée d’une subvention de 20 millions FCFA au profit des PME montées par des jeunes.
(FTAI), C'EST FAIT!!!!
— faiejtogo (@faiejtogo) August 3, 2021
Le chiffre d'affaires minimum demandé est ramené à 30 millions de FCFA
La date limite de candidature est repoussée au 08/08/21 à minuit Pour plus d'infos : https://t.co/aevmpMA4dc
Pour postuler : https://t.co/ic1lCVqTbN#MDBJEJ#PNUD #FAIEJ#Subventions pic.twitter.com/tmk4Sg3cK0
En rappel, d’autres mécanismes à l’instar du Faiej ont été également créés par le Gouvernement, notamment le PAEIJ-SP et l’AJSEF.
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En hausse ces dernières années depuis la modernisation des infrastructures, le trafic passager a connu un coup d’arrêt significatif en 2020 à l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema (AIGE) de Lomé. Le nombre de passagers enregistrés sur la plateforme s’est établi à 459 961, contre 916 659 en 2019.
#AIGE#ImpactCovid
— Ministère en charge des Transports ?? (@MTRAF_TG) August 12, 2021
En 2019 nous avons enregistré 916.659 passagers contre 459.961 en 2020.
Une baisse significative de 49,82% à cause de la #Covid19.
Les mutations notamment le variant #Delta le rend encore plus contagieux et plus inquiétant#MesuresBarrieres#Vaccination#Togo?? pic.twitter.com/lbQQoCBTcw
Cette baisse d’environ 50%, comme le révèlent les chiffres du ministère des transports, s’explique essentiellement par la pandémie de Covid-19 qui a cloué pendant de long mois les avions au sol, partout dans le monde (-60% pour le transport aérien mondial).
En effet, peu après la détection du premier cas de coronavirus sur le sol togolais (février 2020), le Gouvernement avait décidé entre autres mesures, de la fermeture des frontières aériennes nationales en mars, et donc de la suspension des vols. Les activités n’ont repris progressivement qu’en août avec la réouverture officielle des frontières.
En dépit de cette contre-performance, l’Aéroport de Lomé a tout de même été classé dans le Top 10 continental des plateformes ayant le plus de volume intra-africain de passagers, par l'Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA).
Pour rappel, l’AIGE, qui dispose aujourd’hui d’une capacité d’accueil annuelle d’environ 2 millions de passagers, envisage de doubler ses performances ces prochaines années, dans la lignée des ambitions gouvernementales. 10 compagnies y assurent actuellement la desserte régulière, avec en moyenne 130 vols hebdomadaires.
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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a eu un échange téléphonique mercredi avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan.
TN: Le Président Erdoğan et le Président Gnassingbe ont eu une conversation téléphonique le 11 août 2021.
— Ambassade de Turquie à Lomé (@TCLomeBE) August 12, 2021
Ils ont échangé sur les relations bilatérales.@PresidenceTg https://t.co/15EDRkbVPa
Au menu de la discussion, les relations entre Lomé et Ankara qui se sont considérablement renforcées et diversifiées au cours des derniers mois, et matérialisées par des visites d’officiels et la signature de plusieurs accords.
D’autres ententes devraient prochainement être d’ailleurs scellées, notamment dans les secteurs de la défense, de la sécurité et de la protection civile. Le processus d’ouverture de l’ambassade du Togo en Turquie est quant à lui presque achevé.
Faure Gnassingbé a également réitéré la solidarité du Togo avec la Turquie, ravagée depuis quelques semaines par des incendies.
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Au Togo, la BTCI (Banque Togolaise pour le Commerce et l’Industrie) va passer sous le contrôle de IB Holding, une société de droit togolais. Le gouvernement a adopté en effet mercredi en conseil des ministres, un projet de décret qui fixe les modalités et le prix de cession d’une partie des actions de l’Etat dans le capital social de la banque.
Cette opération qui est en passe d’être actée, vient finaliser le processus de privatisation engagé depuis 2019 par le Gouvernement (et qui concerne également l’UTB, l’autre banque publique nationale), après l’abandon de l’option de fusion.
IB Holding, compagnie financière au capital de 30 milliards FCFA appartenant au patron d’Ebomaf, Mahamadou Bonkoungou, a été retenue parmi les cinq soumissionnaires de l’appel d’offres ouvert, qui a tout de même vu près d’une centaine d’investisseurs manifester leur intérêt.
Avec cette privatisation qui contribuera davantage à financer l’économie nationale, le Gouvernement, qui conservera 10% du capital, veillera à la préservation des intérêts des employés ainsi qu’à la consolidation du système financier.
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Le Togo abritera du 24 au 26 août prochain, la 71ème session du comité régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a annoncé mardi Moustafa Mijiyawa en conseil des ministres. L’événement qui se tiendra en format virtuel, rassemblera les ministres de la santé de 47 pays africains.
Le choix porté sur le Togo depuis l'an dernier, est une reconnaissance de l’engagement du pays à lutter efficacement contre l’ensemble des problématiques du secteur,
et notamment sa gestion de la riposte contre le Covid-19 qui a été unanimement saluée à l'extérieur des frontières nationales.
Depuis Lomé, les participants plancheront sur plusieurs sujets, entre autres des questions d'intérêt mondial liées aux décisions et résolutions de l'assemblée mondiale de la santé, ou la riposte multisectorielle intégrée à plusieurs maladies (tuberculose, VIH, IST, hépatite) dans la Région africaine de l’OMS.
Au Togo, la vaccination avec le vaccin Johnson & Johnson va débuter le lundi 16 août 2021, a décidé mercredi le Gouvernement. Les opérations, qui seront effectuées avec les 118 000 doses reçues il y a quelques jours, concernent exclusivement le Grand Lomé.
Le Gouvernement débute la vaccination avec le vaccin #JohnsonAndJohnson ce lundi 16 août 2021 dans le Grand Lomé. Il sera administré aux personnes âgées de 20 ans et plus.#StopCovid19Tg
— Ministère de la Communication et des Médias (@CommunicationTg) August 12, 2021
Retrouvez les détails dans ce communiqué du Gouvernement?????? https://t.co/PXWZgStq7K pic.twitter.com/1DkGdbOcjh
Les vaccins seront administrés en une seule dose de 0,5 ml par voie intramusculaire, aux personnes âgées de 20 ans et plus, n’ayant reçu jusqu’alors aucun autre vaccin contre le Covid-19.
Toutes les personnes désireuses de se faire vacciner devront se faire enrôler (composer le *844# ou s’inscrire sur le site dédié) avant de se rendre dans un centre de santé.
Quant à ceux toujours en attente de la deuxième dose du vaccin AstraZeneca, des dispositions sont prises par l’exécutif pour l’acquisition et l’acheminement d’un nouveau lot de ce vaccin.
L’introduction du Johnson & Johnson dans le Grand Lomé, s’il s’inscrit dans le renforcement de la stratégie vaccinale nationale, intervient alors même que le Togo connaît un nouveau pic de contaminations. Depuis le 1er Juin en effet, plus de 100 nouveaux cas sont recensés quotidiennement et plus de 35 décès enregistrés, principalement des personnes non vaccinées.
A ce jour, plus de 337 000 personnes ont au moins reçu une dose de vaccin anti coronavirus au Togo.
L’équipe gouvernementale s’est réunie mercredi à Lomé dans le cadre du premier conseil des ministres du second semestre de l’année. Les travaux, présidés par le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’évolution des différents projets en cours d’exécution, et l’examen de plusieurs dossiers.
Le #ConseilDesMinistresTG s’est réuni ce mercredi 11 août 2021 sous la présidence du Chef de l'État SEM @FEGnassingbe. Le conseil a examiné un avant-projet de loi, deux (02) projets de décret et écouté cinq (05) communications. Ci- dessous le communiqué ⤵️⤵️⤵️ pic.twitter.com/566ibx9JTp
— Gouvernement Togolais (@GouvTg) August 11, 2021
Au total, un avant-projet de loi et deux projets de décret ont été examinés, et cinq communications écoutées, dans les domaines de la santé, de la banque, de la gouvernance économique, de l’investissement et des transports.
Initialement prévue pour le 28 août prochain, la Grande Finale de l’élection Miss Togo 2021 est reportée à une date ultérieure, a annoncé mardi le comité national d’organisation. Ceci, “en raison de l’état d’urgence sanitaire en vigueur dans le pays, dû à la pandémie de Covid-19”.
Toutefois, a-t-il rassuré, “Le comité mettra tout en œuvre pour organiser dans un bref délai, la finale de la fête de la beauté féminine togolaise, une fois que la situation sanitaire sera normalisée, et en application des dispositions réglementaires prises par le Gouvernement”.
L’an dernier, l’élection avait également été annulée pour les mêmes raisons. La Reine de la beauté togolaise en titre demeure donc Aïda Yombo, élue lors du jubilé d’argent de la compétition, en 2019.
Deux semaines après le séminaire gouvernemental de Kara, les hauts cadres de l’administration publique (directeurs de cabinets, secrétaires généraux, responsables de planification budgétaire) ont été réunis mardi à Lomé, dans le cadre d’un atelier d’échanges autour de la feuille de route gouvernementale. Objectif, s’assurer de l’appropriation par tous ces hauts fonctionnaires, de la démarche d’alignement des principaux projets publics quinquennaux.
Mme le PM @DogbeVictoire a mobilisé les hauts cadres de l'administration publique autour de la feuille de route du @GouvTg pour plus d'efficacité au service des populations. Retrouvez sur ce lien, un extrait de son interventionhttps://t.co/FoGsTPe4Db
— Primature Togo (@PrimatureTogo) August 11, 2021
Au cours des travaux, présidés par le Premier ministre et menés par le ministre de l’économie et des finances, il a été notamment question de méthodes et principes de travail en matière de priorisation des dépenses. Ceci, afin d’avoir plus d’impact dans les réalisations au profit des populations.
“Changer la méthode de travail”
“Si nous voulons que nos actions aient un impact réel, il s’avère impérieux de changer notre façon de travailler et d’accélérer nos étapes de travail”, a insisté Victoire Tomégah-Dogbé.
Pour la Cheffe du gouvernement, “la réponse aux attentes des populations passera par une action publique efficace, réactive, visible, et avec de l’impact réel dans le quotidien des Togolais”. Dans ce sens, “l’administration devrait désormais adopter une nouvelle façon de travailler en termes de méthodes, de compétences et d’outils”.
“Du ministre à l’agent de base, chaque acteur doit œuvrer à la réalisation des projets dans un souci de devoir citoyen et de responsabilité”, a martelé le Premier Ministre. Des objectifs sont donc définis à tous les niveaux, pour y parvenir.
Pour rappel, la feuille de route gouvernementale 2020-2025 intègre 42 projets et réformes prioritaires.
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La capitale togolaise abrite depuis lundi la 48e session ordinaire du Comité interparlementaire (CIP) de l’Uemoa. Les travaux, co-présidés par l’un des vice-présidents de l’Assemblée nationale togolaise, Pacôme Adjourouvi, sont organisés autour de la thématique du rôle des parlementaires dans la transposition des directives communautaires dans les Etats membres de l’Union.
Pendant quelques jours, ces élus plancheront surtout sur les questions budgétaires, et les nouveaux défis liés au fonctionnement de l’institution.
Le CIP est un organe de contrôle démocratique, qui représente les populations de l'Uemoa dans leur diversité. Son siège est à Bamako au Mali.