(Togo Officiel) - Comme attendu, le sommet sur la lutte contre le trafic des faux médicaments s’est achevé ce samedi dans la capitale togolaise avec le lancement de « L’initiative de Lomé ».
Trois Chefs d’Etat, de l’Ouganda, du Sénégal et du Togo étaient présents, de même que les ministres de la santé des pays dont les dirigeants n’ont pas pu effectuer le déplacement, et de nombreuses personnalités venues d’autres continents.
Ce rendez-vous inédit a été marqué par les interventions des différents dirigeants et personnalités, qui ont unanimement reconnu la persistance de ce fléau et l’impérieuse nécessité de réagir rapidement afin de sauver des milliers de vies. « C’est la première fois que nous Africains, nous emparons nous-même de ce problème des faux médicaments et leur trafic, un fléau dont notre continent est la première victime… Il y a Urgence », a affirmé le Président togolais Faure Gnassingbé dans son discours.
« Aujourd’hui, nous commencerons par signer une déclaration politique qui sera suivie dans quelques mois de la signature d’un accord cadre et d’une feuille de route qui permettra et garantira la réalisation effective de cet engagement », a-t-il poursuivi.
L’initiative de Lomé entend renforcer et coordonner la lutte contre le trafic de faux médicaments et autres médicaments de qualité inférieure ou falsifiés. Ceci à travers l’introduction de nouvelles législations pénalisantes, la ratification de certaines conventions existantes (Medicrime, Palerme) et la mise en place de mécanismes.
Par ailleurs, la création d’une Agence Africaine de Médicaments a été annoncée.
Les dirigeants ont émis le vœu que d’autres Etats du continent, l’Union Africaine ainsi que les Nations Unies rejoignent l’Initiative de Lomé. Une deuxième Conférence, devant mobiliser davantage de pays sur la base de l’Initiative de Lomé, est envisagée dans les prochains mois.
Un Call For Action, acte symbolique du début de la riposte africaine au fléau a été signé par les Chefs d’Etat à la fin des travaux.