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Le gouvernement a tenu ce mercredi 27 février 2019 à Kanté, son 5ème Conseil des ministres sous la supervision du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.

Plusieurs décisions ont été prises lors de cette session délocalisée dans la préfecture de la Kéran, 02 semaines après celle tenue dans le Yoto, conformément à la politique de proximité voulue par l’Exécutif. Le conseil a adopté un décret, étudié en 1ère et 2ème lecture, 04 projets de décrets et écouté 02 communications.

Le décret adopté fixe les conditions de mise en valeur des terres rurales agricoles appartenant aux privés. Succinctement, tout propriétaire d’une terre rurale est désormais contraint à la mettre en valeur, sous peine de la voir attribuée à toute personne qui en fait la demande avec obligation de la mettre en valeur, selon les conditions du bail. L’objectif pour le gouvernement est de favoriser le développement de l’agriculture et de lutter contre la spéculation foncière.

Les projets de décrets étudiés sont également relatifs au foncier. Le conseil a ainsi planché sur la protection du transfert de propriétés foncières, les procédures liées au droit foncier collectif, l’organisation et le fonctionnement de l’observatoire national de la politique de l’aménagement du territoire et l’institution d’un visa de localisation foncière.

Les communications portent quant à elles, sur le recensement des biens de l’Etat, lancé depuis le 29 novembre 2018, et la formation en économie digitale des fonctionnaires de l’administration publique, par le Groupe chinois Alibaba.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a visité ce mercredi 27 février 2019, l’agro-parc moderne de Broukou dans la préfecture de Doufelgou.

L’objectif de cette visite, tenue dans le cadre de la tournée présidentielle dans la région septentrionale du pays, était de toucher du doigt les réalisations effectuées à ce jour et l’état d’avancement des travaux.

L’implantation de ce site est mise en œuvre par l’Agence de promotion et développement des agropoles au Togo (APRODAT), dans le cadre du programme du même nom exécuté suivant l’axe du Plan national de développement (PND 2018-2022).

Il doit permettre à terme d’augmenter les revenus des agriculteurs, de créer de l’emploi, de rééquilibrer la balance commerciale agricole, tout en améliorant la compétitivité des produits et des filières de formation agro-pastorale.

Par ailleurs, le Chef de l’Etat a également procédé, au cours de sa visite, à un don de semences de sésames aux populations de la zone d’ancrage du projet, situé dans le bassin de la Kara.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a procédé ce mercredi 27 février 2019 à Kanté, à la remise de cliniques mobiles entièrement équipées, aux populations de la localité et de la région.

Ces équipements, qui sont des mini-hôpitaux ambulants, éloignés des structures sanitaires conventionnelles, ont été offerts dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Urgence de développement Communautaire (PUDC).

31267 villages

Leur déploiement vise à offrir un meilleur accès à la santé aux populations enclavées des 5 régions du Togo, grâce à des interventions et des prises en charge immédiates. Les cliniques mobiles disposent chacune d’un laboratoire fonctionnel et d’une pharmacie dont les prestations sont à moindre coût.

Près de 2675 villages seront desservis et 2,5 millions de patients potentiels sont ciblés. En outre près de 276 000 consultations annuelles sont attendues.

En rappel, la cérémonie de remise s’est déroulée en marge du conseil des ministres délocalisé dans la localité.  

Le Togo dispose d’un nouvel ambassadeur accrédité en Slovénie. Michel Bayédzè Dagoh a présenté mardi dernier ses lettres de créances au président slovène, Borut Pahor, au cours d’une cérémonie à Ljubljana, la capitale du pays.

Les deux personnalités ont ensuite échangé sur des sujets de coopération économique entre les deux pays.

Michel Dagoh s’est également entretenu au cours de son séjour, avec les responsables de la Chambre de commerce slovène, qui entretient des relations privilégiées avec son homologue du Togo depuis 2016, avec la signature d’un mémorandum de partenariat.

Rappelons que le nouvel ambassadeur du Togo en Slovénie est également en poste à Berlin, à Moscou et à Vienne.  

Lomé abrite depuis hier mardi la troisième revue annuelle de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).

La rencontre, qui s’étale sur  03 jours, vise à faire l’état des lieux des différents projets entrepris par l’organisation sous régionale, à déceler des failles et à formuler des recommandations. C’est également l’occasion pour les participants, issus de 15 pays de la sous-région et d’organismes internationaux, de passer en revue le portefeuille des projets financés par la Banque Mondiale, à l’instar de REDISSE, le projet de surveillance et de veille épidémiologique.

Selon Stanley Okolo (photo), le directeur de l’OOAS, cette réunion va permettre aussi de « réfléchir sur les stratégies et analyser le problème épidémique, d'harmonisation, de paludisme ». « Le taux de mortalité est élevé chez nous et il faut travailler pour résoudre ce problème » a-t-il également ajouté.

Les travaux ont été lancés par Midamegbe Akakpo, représentante du ministre de la santé, en présence de Pierre Laporte, directeur pays pour le Groupe de la Banque Mondiale, en charge de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Burkina Faso, de la Guinée et du Togo.

Les médiateurs de la République des pays membres de l’Uemoa se sont réunis ce mardi à Lomé dans le cadre d’une réunion de leur bureau couplée à une assemblée générale extraordinaire.

L’objectif de cette rencontre était de plancher sur les textes statutaires et juridiques devant régir le fonctionnement du nouveau bureau. Il s’agissait également de définir des moyens de parvenir à une meilleure coordination de leurs actions.

Le rôle des médiateurs de la République est d’aider les citoyens à régler tout conflit les opposant à l’administration publique, le but étant de parvenir à une conciliation ou une résolution à l’amiable. Par ailleurs, il peut intervenir dans une crise politique mais à condition d’y être convié ou sollicité par le gouvernement.

Au Togo, le médiateur de la République est Awa Nana Daboya, présidente du Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN).   

La Cheffe du Parlement, Yawa Djigbodi Tségan a reçu en audience ce mardi 26 février 2019, Fatoumata Tidiane Diallo, représentante-résidente de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Togo.

Les deux personnalités ont ensemble fait le point sur la situation sanitaire au Togo et abordé divers sujets comme la disponibilité des services de santé et la santé des jeunes et adolescents.

« Nous avons essayé de rappeler les priorités en santé et surtout les attentes du Système des Nations Unies et particulièrement l’OMS », a indiqué Fatoumata Tidiane Diallo à l’issue des échanges. Et de poursuivre, « nous avons toujours travaillé ensemble avec les députés à l’Assemblée nationale parce qu’ils sont garants de la mise en œuvre effective des programmes et les représentants des communautés ».

La représentante de nationalité guinéenne a également transmis à Yawa Djigbodi Tségan, les félicitations des directeurs régionaux de l’institution mondiale pour son élection à la tête du parlement.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a inauguré ce mardi 26 février 2019, la mini-centrale solaire de Kountoum, dans la préfecture de Bassar.

La réception de l’infrastructure, la 4ème du genre après celles de Bavou dans l’Agou, Assoukoko à Blitta et Takpapiéni dans l’Oti Sud, s’inscrit dans la volonté du gouvernement de renforcer la capacité de production d’énergie du Togo et de diversifier les sources d’approvisionnement en énergie.

La mini-centrale est dotée d’une capacité de 100 KW crête et s’étend sur un réseau de distribution basse tension de 3 km, équipé d’une quarantaine de lampadaires d’éclairage public.

L’infrastructure, d’un coût de 320 millions FCFA sur l’enveloppe de 2 milliards allouée au projet, « matérialise les efforts du gouvernement et justifie sa vision de la stratégie d’électrification du Togo », selon le ministre en charge de l’énergie, Marc Ably-Bidamon.

La cérémonie s’est déroulée en présence des membres du gouvernement, du parlement et des autorités locales.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé procède ce mardi 26 février 2019, à la remise officielle des infrastructures marchandes et sanitaires aux populations des préfectures de Dankpen et de Doufelgou.

L’événement se tient à la faveur d’une cérémonie officielle effectuée à Guérin-Kouka, en marge du conseil des ministres de demain, délocalisé dans la région.

Il s’agit essentiellement d’un marché préfectoral et de pistes rurales réhabilitées, construits dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Urgence de développement Communautaire.

Le nouveau marché financé par le Japon à hauteur de 470 millions FCFA a été construit par l’Anadeb en partenariat avec le Pnud. L’infrastructure est équipée de magasins et boutiques, d’abris et abattoirs, ainsi que des dispositifs sanitaires.

Les tronçons de pistes réhabilités, longs de 70 km, relient Alloun à Namon, Namon à Guérin-Kouka, Guérin-Kouka à Kidjaboum, et Kidjaboum à Katchamba. Le coût total des travaux est de 2,5 milliards FCFA.

Rappelons que le PUDC, un des projets phares du mandat social du Chef de l’Etat, entend lutter contre les disparités dans le monde rural en dotant les populations vulnérables d’infrastructures socio-économiques de base.

Au Togo, la TVM ou taxe sur les véhicules à moteurs, concernant les véhicules automobiles, les camions, les camionnettes, les tracteurs routiers ainsi que les motocyclettes de plus de 125 cm3, est en vigueur.

Cette taxe spéciale, existante déjà dans l’ancien code des impôts, réorganisée et reconduite dans le nouveau a été officiellement confirmée la semaine dernière par l’Office Togolais des Recettes.

Elle est payable en totalité, une seule fois dans l’année, et son montant varie de 10 000 FCFA pour les véhicules 5 chevaux  à  130 000 FCFA pour les camions de plus de 12 tonnes, tandis que les motocyclettes payeront 15 000 FCFA.

Sont exemptés de son champ de couverture, les véhicules dont les propriétaires bénéficient de privilèges diplomatiques ou consulaires, celles de forces de l’ordre et de défense, de secours et d’assistance. Les véhicules en transit, les motocyclettes de 125 cm3 et moins, ainsi que les engins à usage agricole, sont également exclus de cette taxe.

Selon les responsables du fisc, 85% du montant de cette taxe est destiné à la Société autonome de financement de l’entretien routier (SAFER).