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L’ambassadrice du Canada au Togo, Heather Cameron a annoncé l’intention de son pays d’accompagner le Plan national de développement, par le biais d’investissements réalisés dans le secteur de l’économie bleue.

Des discussions ont été menées en ce sens ce mercredi 06 mars 2019 à la Primature, à la faveur d’une audience avec le Premier Ministre Komi Selom Klassou.

La diplomate basée au Ghana et en séjour à Lomé, où elle a pris part au lancement du PND, a fait avec le chef du gouvernement, le tour des relations bilatérales entre les deux Etats et les succès enregistrés. « Nous avons fait le point sur les relations entre le Canada et le Togo, et évoqué les progrès réalisés surtout dans le domaine commercial », a déclaré à l’issue de l’audience Heather Cameron

Et de poursuivre, « nous allons pour le futur avancer avec les investissements commerciaux et d’autres moyens dans le domaine de l’économie bleue, contenu dans l’axe 2 du PND ».

En rappel, Lomé entretient d’excellentes relations de coopération avec Ottawa, notamment dans les domaines de la défense, le maintien de la paix, la sécurité, la justice et l’économie.

Cette levée de fonds de BBOXX est considérée comme la plus importante réalisée dans le secteur du solaire en financement participatif. Elle va permettre à l’entreprise britannique, 1er partenaire de l’initiative présidentielle CIZO, de renforcer son activité sur le territoire national.

Elle intervient surtout quelques jours après la décision du gouvernement de promouvoir l’adoption du solaire par les ménages, grâce à des subventions via « chèque CIZO ».

L’objectif étant de soutenir les populations dans la transition énergétique, dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale d’électrification.

Plus de 200 000 personnes où intervient l’opérateur devront pouvoir bientôt bénéficier des retombées de cette opération.

En octobre dernier déjà, la filiale de BBOXX au Togo avait cédé 50% de ses parts au leader français de l’électricité EDF, donnant un coup d’accélérateur au déploiement des kits solaires.

Le Togo va bientôt disposer d’un Registre social unifié (RSU) opérationnalisé destiné à mieux cibler les populations les plus vulnérables et les rendre éligibles aux programmes d’assistance sociale.

L’opérationnalisation de cet outil répond à la volonté du gouvernement de parvenir à une meilleure identification du nombre de ménages en situation de vulnérabilité ou nécessitant d’aides de l’Etat. Elle pourra ainsi permettre de mieux orienter les partenaires sociaux vers les populations à la base, tout en résolvant d’éventuels problèmes de fraude.  

Une rencontre visant à sensibiliser sur la mise en place de ce registre et son fonctionnement s’est tenue mardi entre des acteurs administratifs et des partenaires.

Pour la Banque Mondiale, principal partenaire de ce projet, qui entre en ligne avec le 3ème volet du PND, le RSU facilitera les actions de l’Institution, notamment dans ses objectifs de réduction de l’extrême pauvreté à l’horizon 2030, et de mise en place d’une croissance forte et inclusive.

L’identification des bonnes cibles permettra ainsi « de pouvoir leur donner les subventions qu’il faudra, à travers des transferts monétaires, ou à travers notre programme de cantine sociale que nous supportons avec le Togo », a indiqué Hawa Cissé Wagué, représentante de l’institution de Bretton Woods au Togo.

Le Premier ministre Komi Selom Klassou préside ce jeudi 07 mars 2019 à Lomé, une réunion du comité de pilotage du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC).

Cette session qui intervient après celle du 19 février dernier, vise à faire le point sur les réalisations et les effets à ce jour de ce programme phare du mandat social du Chef de l’Etat.

Les travaux porteront également sur l’actualisation du compte rendu du comité de pilotage datant de mars 2018, la présentation du rapport d’exécution technique et financière pour la période mars-décembre 2018 et l’examen du plan de travail budgétisé pour l’année 2019.

En rappel, le PUDC vise à contribuer à l’amélioration significative des conditions de vie des populations vivant dans les zones peu ou mal desservies par les infrastructures, services sociaux et économiques de base. L’objectif étant la réduction des inégalités sociales au Togo.

Cette mesure lancée par le Chef de l’Etat début 2018 prévoit la réservation en priorité de 20% des marchés publics en faveur des jeunes et des femmes, afin de leur permettre de participer pleinement au développement du pays.

Pour sa première année de mise en œuvre donc, les marchés publics remportés par la cible s’évaluent à 10 milliards FCFA, dont 3,33 milliards FCFA pour les femmes. C’est ce qu’a annoncé Victoire Tomégah-Dogbé, ministre en charge de l’emploi des jeunes et cheffe de la Task Force constituée à cet effet.

Toutefois, souligne la ministre, ce montant est encore modeste au vu des objectifs de départ, fixés à 40 milliards FCFA en 2018, ou encore des dispositions mises en place pour faciliter la mesure, comme l’ouverture d’un guichet unique pour la création d’entreprises, la suppression d’impôts au cours de la première année d’activité et le choix libre pour la constitution de capital.

Victoire Tomégah-Dogbé a donc invité les jeunes et les femmes ainsi que les mécanismes à plus d’efforts afin de capter au moins 50% des marchés à partir de cette année.

Rappelons qu’un portail web (http://pjfe.dncmp-togo.com) a été spécialement conçu pour la cible afin de s’y enregistrer pour bénéficier des marchés dans tous les secteurs d’activités confondus.

Le groupe chinois spécialisé dans la construction, China Energy Engineering Group (CEEC), vient de manifester encore une nouvelle fois son ambition d’investir au Togo.

Une délégation, conduite par son vice-président Deng Jianhua, a été reçue ce mardi 05 mars 2019 par le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.

Les échanges ont porté sur le souhait affiché par le groupe d’accompagner le Togo dans sa politique de développement énergétique, inclue dans le Plan national de développement (PND 2018-2022). « Nous avons discuté du Plan national de développement. », a déclaré le n°2 du CEEC à la sortie de l’audience. Et de poursuivre : « comme notre groupe évolue dans le domaine des énergies renouvelables et des infrastructures, nous souhaitons accompagner le Togo dans ce domaine afin que le pays arrive à assurer son indépendance énergétique et à contribuer efficacement à la lutte contre le changement climatique».

Déjà en septembre dernier à l’occasion du Focac et du Business Forum organisé dans la foulée, les responsables de Gezhouba Group, la filiale du CEEC spécialisée dans les infrastructures énergétiques, avaient rencontré le Chef de l’Etat et exposé leurs ambitions.

Une quinzaine de pays membres de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (CIPRES) se sont réunis à Lomé lundi et mardi, dans le cadre du tout premier forum international sur la couverture maladie.

La rencontre, axée sur « la problématique de l’observation de la couverture maladie dans les Etats membres de la Cipres » s’inscrivait également dans le cadre de la célébration du 25ème anniversaire de la conférence. Il s’agissait principalement d’échanger sur les moyens de mise en place d’un régime d’assurance maladie universelle de qualité pour tous dans la zone Cipres.

Le premier ministre Komi Selom Klassou, qui a officiellement ouvert les travaux, a rappelé l’engagement du Togo dans le domaine et les initiatives déjà entreprises, à l’instar du projet SchoolAssur ou encore de la création de l’Institut national d’assurance maladie (INAM).

Lomé accueille depuis lundi une réunion du comité de pilotage du projet d’appui au stockage de la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest.

Ce projet, initié par la Cedeao et soutenu par l’UE à hauteur de 56 millions d’euros, vise à protéger les pays ouest-africains en cas de crise alimentaire, ceci, grâce à la constitution de réserves.

L’objectif de cette réunion, la 4ème dudit comité, est donc de faire le bilan 03 ans après sa mise en place, et de plancher sur son extension, vu les résultats encourageants enregistrés. Selon les responsables du projet, le comité de pilotage a gagné son pari en ce qui concerne le stockage des réserves alimentaires et sa mise à la disposition des Etats en crise alimentaire.

Près de 31 000 tonnes de céréales achetées auprès des producteurs de la région et stockées dans des centres décentralisés au sein de l’espace communautaire, sont notamment évoqués.

L’objectif de ce déplacement, éffectué en semaine dernière par Marc Ably-Bidamon et Jean-Claude Houssou, était de constater l’état d’avancement des travaux de réhabilitation de l’infrastructure commune aux 02 pays, en service depuis 1987.

« Cette sortie traduit l’intérêt que portent le Togo et le Bénin sur le système électrique », a indiqué le ministre béninois à l’issue de la visite. « Elle nous a permis de mieux comprendre les forces et faiblesses de ce barrage, ce qui va nous permettre de proposer des solutions idoines pour dynamiser ce patrimoine commun qui accroît nos économies », a renchéri Marc Ably-Bidamon.

Les travaux, entamés le mois dernier et menés par une entreprise allemande, sont estimés à environ 15 milliards FCFA et visent à prolonger de 3 décennies la durée de vie l’installation. Ils portent sur la réhabilitation des générateurs, l’inspection des turbines, le remplacement des lames et la réhabilitation du système de refroidissement. Le tout, effectué de façon à ce que le barrage fonctionne toujours.

Rappelons qu’à la fin de cette réhabilitation, ce seront 68 mégawatts supplémentaires qui seront disponibles pour les deux pays.

Pour le compte de l’année 2019, l’Office togolais des recettes (OTR) devra mobiliser 669 milliards FCFA de recettes fiscales, destinés à l’Etat, conformément aux objectifs assignés par le gouvernement. C’est ce qu’a laissé entendre le Commissaire général de l’office, Kokou Tchodié, à l’occasion d’une rencontre avec les principaux responsables de l’institution, destinée à passer en revue les actions menées et définir de nouvelles orientations.  

Selon le n°1 du fisc togolais, la réussite des objectifs de cette année, passera surtout par une amélioration de la gouvernance au sein de l’office. La « tolérance zéro » à la corruption, la promotion du civisme fiscal ainsi que l’équité fiscale devraient être les maîtres mots de cette campagne de mobilisation de recettes, qui doit servir essentiellement à soutenir les dépenses budgétaires estimées à près de 895 milliards FCFA cette année.

En rappel, d’après la loi de finances rectificative 2018, la contribution des recettes au budget national s’élevait à 616 milliards FCFA.