Le Président de la République SEM Faure Gnassingbé a adressé ce mercredi ses condoléances ainsi que celles du Togo, au Prince héritier des Emirats Arabes Unis (EAU) Mohammed Bin Zayed et à tout le peuple émirati, après la disparition lundi de Son Altesse Cheikh Sultan bin Zayed Al Nahyan.
Le Cheikh fut notamment vice-premier ministre et représentant du Président au cours de sa carrière politique. « Nos pensées et nos prières accompagnent les habitants des Émirats arabes unis », a déclaré Faure Gnassingbé par le biais de son compte Twitter officiel.
Le Togo et les EAU entretiennent d’excellentes relations. En mars dernier, le Chef de l’Etat avait d’ailleurs effectué un déplacement officiel dans la capitale émiratie Abou Dhabi où il s’est entretenu avec les plus hautes autorités du pays.
Il avait été notamment question de renforcement de la coopération bilatérale dans de nombreux domaines et de l’appui d’Abou Dhabi à la mise en œuvre du Plan national de développement.
Le gouvernement a initié mardi à Lomé une rencontre avec des responsables des diverses formations politiques nationales.
La rencontre a été présidée par le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi, assisté de ses collègues de la Justice et des Relations avec les institutions de la République.
Objectif, partager toutes les informations relatives à l’organisation du prochain scrutin présidentiel prévu pour le premier trimestre 2020 et préparer de façon participative cette échéance avec notamment la création spéciale d’un comité de suivi.
La plupart des partis politiques y ont pris part, à l’exception du CAR, de l’ANC et de la CDPA dont les responsables ont quitté les travaux peu après le début de la rencontre.
La rencontre a également enregistré la participation de membres de la Commission électorale nationale indépendante, de la Haac et de la Force Sécurité Elections.
Le Président de la République SEM Faure Gnassingbé a accordé en début de semaine à Lomé une interview à Bloomberg Television.
Au menu de l’entretien, des questions d’intérêt national, régional et continental, notamment les réformes économiques entreprises par le Togo et ses ambitions de développement, la lutte contre le terrorisme dans la sous-région ouest africaine et la question de la piraterie dans le Golfe de Guinée.
A propos du dernier point, le n°1 togolais a déploré le manque de coordination au niveau des Etats, ceci malgré la signature par 15 pays, il y a 6 ans, d’une charte de lutte contre la piraterie maritime. Une situation qui favorise justement la persistance des attaques pirates.
Il y a une quinzaine de jours, un navire a été la cible, dans les eaux territoriales togolaises, d’une attaque de pirates présumés, le dernier d’une série d’attaques menées lors des derniers mois. « Individuellement, les pays font ce qui doit être fait », a affirmé le Chef de l’Etat. Et de poursuivre : « Là où nous sommes un peu faibles, c'est comment coopérer. Nous devons coopérer et prendre des mesures ».
Faure Gnassingbé a ainsi une nouvelle fois plaidé pour une approche plus concertée et une réponse coordonnée, afin de venir à bout de ce péril qui met à mal le trafic maritime dans la région. En effet, selon des données du Bureau Maritime International reprises par la chaîne de télévision américaine, le Golfe de Guinée représente à lui seul près de 82% des enlèvements par équipage dans le monde.
Le Togo a pris depuis plusieurs années les devants de la lutte contre l’insécurité maritime. Octobre 2016, un sommet inédit sur la sécurité maritime et le développement en Afrique, avait réuni à Lomé des dirigeants de nombreux pays. En avril 2017, le Président de la République avait été placé par l’Union Africaine aux avant-postes, et lui a confié le leadership de la lutte contre la piraterie maritime.
Retrouvez la vidéo de cet entretien ici : https://youtu.be/vJ4vY4oIi1E
Plus que 72h avant l’ouverture de la 16ème édition de la Foire Internationale de Lomé (FIL).
L’édition 2019, qui se déroulera comme toujours sur le traditionnel site du Centre togolais des expositions et foires de Lomé (CETEF) mise cette année sur une forte promotion du « e-commerce pour une forte expansion des échanges », comme l’indique le thème retenu.
Une mesure phare a d’ailleurs été prise à ce sujet par la direction de la foire, la réduction de moitié du prix des stands pour tous les jeunes entrepreneurs opérant dans le secteur du e-commerce.
Près d’un millier d’exposants, du Togo et du reste du monde, ainsi que plus de 300 000 visiteurs sont attendus à cette manifestation foraine, l’une des plus importantes dans la sous-région, organisée depuis 1985.
La 15ème édition avait enregistré une affluence spectaculaire de 271 666 visiteurs et 975 exposants dont 220 venus de l’extérieur du pays.
Lire aussi
La 16ème Foire Internationale de Lomé se tiendra du 22 novembre au 9 décembre
Comme annoncé, la 2ème édition de la semaine de l’inclusion financière a démarré lundi. Prévue simultanément dans tous les pays de l’UEMOA, notamment au Togo où la cérémonie inaugurale a été suivie depuis le siège de la Direction nationale de la BCEAO, cette manifestation s’articule autour du thème : « la digitalisation au service de l’inclusion financière : Enjeux pour le secteur financier dans les États membres de l’UEMOA ».
Aujourd’hui, la révolution numérique a transformé structurellement les comportements des consommateurs des services financiers, a constaté Tiémoko Koné. Ce qui induit, poursuit-il, la nécessité pour les acteurs financiers de proposer à la clientèle, des produits et services digitaux.
Acteurs financiers, représentants de microfinances, d’institutions étatiques impliquées et sociale civile auront donc à plancher sur la contribution de l’innovation technologique au renforcement de l’inclusion financière.
Les réflexions porteront également sur les défis que la BCEAO et toutes les parties concernées devraient relever afin de mieux protéger les consommateurs des services financiers digitaux.
Les activités inscrites au programme de cette semaine se dérouleront jusqu’au 23 novembre à Dakar.
Ce mercredi 20 novembre se tiendra dans la capitale allemande un business-forum germano-togolais.
L’évènement, qui se tiendra en marge des activités du 2ème sommet du G20 Compact With Africa sur l’investissement, enregistra la présence du Premier Ministre Komi Selom Klassou.
Une centaine d’entreprises allemandes et françaises serait ainsi attendue à cette rencontre qui permettra d’amplifier davantage les relations de business et les investissements à destination du Togo. Sont particulièrement lorgnés, les secteurs du solaire, de l’automobile ou de la technologie.
Il s’agit du deuxième rendez-vous en l’espace de 12 mois, le Chef de l’Etat ayant déjà rencontré dans cette même ville, il y a tout juste un an, le fleuron du secteur privé allemand (photo).
Ce sera l’occasion, pour la délégation togolaise, de présenter une nouvelle fois les multiples opportunités d’investissement offertes par le Togo, rendu encore plus attractif par les dernières performances au Doing Business 2020 et les contrats signés avec des investisseurs internationaux dont Aliko Dangote.
Une délégation togolaise est présente à Abidjan, dans le cadre du WACAmarketplace. Cette rencontre internationale, entamée aujourd’hui, est organisée dans le cadre du Programme de gestion du littoral ouest-africain (WACA), financé par le groupe de la Banque mondiale.
Ce rendez-vous qui se termine demain mardi, vise à permettre à permettre aux 6 pays côtiers d’Afrique de l’Ouest bénéficiaires du WACA ( Sénégal, Mauritanie, Sao Tome, Côte d’Ivoire, Bénin et Togo ), de présenter leurs projets de résilience côtière à des partenaires techniques financiers, et des potentiels bailleurs, en vue de se faire appuyer.
Dans ce cadre, le Togo présente deux projets de résilience côtière, pour un cout total de d’environ 114 millions de dollars: « Un projet de lutte contre l’érosion et un projet de lutte contre les pollutions. », explique Tchannibi Bakatime, coordonnateur du programme WACA au Togo, et présentateur des projets togolais.
Respectivement, le premier projet porte sur la bande côtière Gbodjome-Agbodrafo (pour un cout d’environ 37,9 millions $), et le second sur la zone du grand marché de Lomé ( à hauteur de 76 millions $).
Rappelons que le gouvernement a signé récemment des conventions de 11 projets, au bénéfice des communautés locales, dans le cadre du programme WACA.
Lire aussi
Lutte contre l'érosion côtière: le Togo et le Bénin ont signé un protocole d'accord
Le Chef du gouvernement Komi Selom Klassou est depuis lundi en Allemagne où il participe, au nom du Président de la République, au 2ème sommet du G20 Compact With Africa sur l’investissement.
Le Premier ministre y prend part, aux côtés de nombreux Chefs d’Etat du continent parmi lesquels les présidents égyptien, rwandais, ghanéen, burkinabé et ivoirien.
Comme l’an dernier, il sera question d’échanger afin d’accroître davantage l’attractivité de l’investissement privé grâce à une meilleure coordination des programmes de réformes.
Le Togo qui fait partie des 12 pays africains qui ont adhéré à l’initiative, avait lors de la première édition en octobre 2018, présenté ses projets de développement, notamment ceux contenus dans le PND. Faure Gnassingbé avait à cette occasion, rencontré de nombreux investisseurs et invité ces derniers à « croire aux potentialités du continent et oser y investir massivement ».
Pour rappel, le Compact With Africa a été lancé sous la présidence allemande du G20 pour promouvoir les investissements privés en Afrique, y compris dans les infrastructures.
Lire aussi :
C’est l’un des principaux thèmes de discussions sur lesquels planche depuis lundi à Kampala une délégation de l’Office Togolais des Recettes (OTR) conduite par son Commissaire Général, Phillipe Kokou Tchodié.
Les discussions ont lieu dans le cadre des 10 ans du Forum sur l’administration fiscale africaine (ATAF), célébrée cette année en terre ougandaise et couplée à la 4ème conférence internationale sur la fiscalité en Afrique qui se déroule sous le thème : « Innovation, numérisation et valorisation des technologies pour améliorer les systèmes fiscaux ».
Durant 3 jours, les principaux responsables de l’administration fiscale togolaise vont explorer aux côtés de leurs homologues du continent, les solutions pour faire face à l’imposition des TIC. Il sera notamment question de voir comment développer des solutions appropriées afin d’élargir davantage l’assiette fiscale.
Depuis 2016, l’Office a entrepris de vastes manœuvres dans le sens de l’innovation, avec notamment l’introduction de la télédéclaration et de l’e-paiement. Ceci afin de minimiser substantiellement le temps de déclaration des impôts, supprimer les longues files d’attente ou encore réduire le temps de déplacement.
De 2010 à 2018, le gouvernement a injecté près de 680 milliards FCFA dans la réhabilitation, le renforcement, l’aménagement et le bitumage de plus de 800 km d’infrastructures routières.
Entre autres grosses réalisations, la construction de la nouvelle aérogare de l’Aéroport international Gnassingbé Eyadema, ou encore la construction du troisième quai au Port Autonome de Lomé.
Kossi Tofio, représentant le ministre de l’économie et des finances l’a rappelé ce lundi à Lomé à l’ouverture de la réunion consultative destinée à baliser la mise sur pied du Fonds de le Cedeao pour le développement et le financement des secteurs des transports et de l’énergie (FODETE). « Le Gouvernement est persuadé que la modernisation des infrastructures en général, et routières en particulier, donnera un nouveau souffle aux activités économiques dans notre pays, notamment le développement des échanges nationaux, intrarégionaux et avec le reste du monde », a soutenu le responsable.
L’ambition est clairement déclinée dans le Plan national de développement (PND 2018-2022), notamment dans son axe 1 où le gouvernement mise veut positionner le Togo comme hub logistique d’excellence dans la sous-région. D’ailleurs à l’horizon 2022, au moins 60% du réseau routier national devrait être revêtu.
Lire aussi
1739 km de routes bitumées et 2577 pistes rurales réhabilitées et désenclavées entre 2016 et 2018
162 km de routes seront bientôt construits ou réhabilités au Nord-Togo