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Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu ce vendredi 8 mars 2019, une délégation de l’ONG Dédomé, association basée dans la localité du même nom dans la préfecture de l’Amou.

L’association qui s’illustre dans le développement communautaire à travers des dons et réalisations d’infrastructures de base, est allée exposer au Chef de l’Etat ses projets de formation technique et professionnelle à l’endroit des jeunes. «Nous avons présenté nos projets, notamment les offres de formations du nouveau complexe d’enseignement technique que nous avons construit à Dédomé dans la préfecture d’Amou, dénommé Collège Saints Joseph et Jacques », a précisé le Révérend Père Franck Koffi Essih, président de l’association.

Le responsable a également annoncé avoir « discuté des stratégies d’implication de l’association dans la promotion de l’éducation, la santé, l’agriculture et la jeunesse dans les communautés à la base au Togo ».

Déjà en 2017, l’association avait œuvré de concert avec l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb) pour la construction de salles de classes et d’autres infrastructures dans la localité de Dédomé.

Le Togo célébrait ce vendredi 08 mars, comme partout dans le monde, la journée internationale de la Femme, sous le thème « Femmes et gouvernance locale ». L’occasion pour Tchabinandi Kolani Yentchare,  ministre chargée de la promotion de la Femme, de rendre hommage aux divers acteurs nationaux et internationaux de promotion de la gente féminine.

Dans son allocution, la ministre a rappelé l’ambition du Togo de parvenir à une émancipation totale des femmes dans quelques années : « Le Togo, dans sa vision de promotion de l'inclusion humaine dans tous les domaines, entend garantir à l'horizon 2030, la participation entière et effective des femmes et leur accès en toute égalité aux fonctions de direction dans la vie politique, économique et publique », a-t-elle déclaré.

Cette égalité, poursuit la ministre, passera par plus d’implication des femmes dans la gestion de la chose publique, notamment leur participation active aux prochaines élections locales. C’est tout l’intérêt de ce thème qui converge également avec l’objectif n°5 des ODD et l’axe 3 du Plan national de développement « consacré à la consolidation du développement social et au renforcement des mécanismes d'inclusion ».

Au Togo, les initiatives entreprises par le gouvernement dans la promotion de l’équité genre se multiplient. On citera l’adoption des codes pénal et foncier beaucoup plus égalitaires, la révision du code de la famille, l’intensification de la lutte contre les violences basées sur le genre, et plus récemment, l’élection d’une femme, Djigbodi Yawa Tsegan, à la tête du parlement.

D’ailleurs, un sondage d’Afrobaromètre sur la question, publié en janvier 2019, confirme « les progrès obtenus au Togo sur le front de l’égalité des droits entre les hommes et les femmes sur de nombreuses dimensions ».

L’accord de don a été paraphé ce vendredi 08 mars 2019 à Lomé entre le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya et Georges Bohoussou, Responsable par intérim de la BAD au Togo.

Selon Sani Yaya, cet appui « permettra de soutenir les efforts du Togo dans la lutte contre l’invasion de la chenille légionnaire d’automne ». Il permettra également à l’Etat, « de financer en partie son plan stratégique quinquennal de lutte contre le ravageur, dont le montant total est estimé à près de 1,9 milliards FCFA ».

Le ministre a également rappelé que «  depuis 2017, le gouvernement a déboursé plus de 177 millions pour acquérir et distribuer gratuitement aux producteurs victimes des attaques, des insecticides, des appareils de traitement phytosanitaire et des équipements de protection individuelle ».

Malgré tous ces efforts, un peu plus de 160 000 hectares de maïs ont été attaqués au cours de la seule campagne agricole 2018-2019, soit 53,8% des emblavures de maïs.

D’après les spécialistes, la  chenille légionnaire d’automne pourrait faire perdre 13,5 millions de tonnes de maïs, rien que dans 14 pays africains, soit plus de 20% de la production totale.

Le Système des Nations Unies (SNU) au Togo s’est engagé ce vendredi 08 mars 2019 à poursuivre son action de façon coordonnée et cohérente avec les priorités contenues dans le Plan national de développement (PND 2018-2022).

C’était à la faveur d’une réunion de haut niveau entre le Premier ministre Komi Selom Klassou et les représentants des agences onusiennes regroupées au sein de cette entité unique.

Le Chef du gouvernement a effectué une synthèse du PND et orienté les diplomates onusiens sur les priorités de ce référentiel, lancé officiellement lundi dernier par le Président de la République.

« Le PND est un document facile à comprendre et le Premier ministre y a apporté une touche pédagogique qui nous a permis de comprendre les 03 axes sur lesquels le Togo se positionne », a indiqué à l’issue des échanges Damien Mama, le Coordonnateur du SNU.

Lomé abrite depuis ce mercredi 6 mars 2019, la 27ème session ordinaire du conseil des ministres de la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (Cipres). Des assises réunissant les ministres de tutelles ainsi que les différents Directeurs généraux des organismes de prévoyance, et les Institutions de contrôle des pays membres de la zone Cipres.

Au sortir des travaux, ce 8 février, le Togo a pris la tête du conseil des ministres. Le fauteuil revient donc à Gilbert Bawara, ministre en charge de la protection sociale.

Rappelons qu’en prélude de ce Conseil, il s’est tenu lundi et mardi de cette semaine, les 4 et 5 mars, le 1er forum international sur la couverture maladie, réunissant la quinzaine de pays membres de la Cipres.

Cette rencontre s’est surtout axée sur les moyens à mettre en place pour établir un régime d’assurance maladie universelle de qualité pour tous dans la Zone, notamment au Togo.

Les ministres en charge de l'eau et de l'économie numérique, Antoine Lekpa Gbegbeni et Cina Lawson, ont officiellement lancé ce vendredi 08 mars 2019 à Wahala, situé à 120 km au nord de Lomé, le dispositif de Suivi des ouvrages de forages et des indicateurs pour l'eau (SOFIE). Un dispositif destiné à assurer aux populations un approvisionnement continu et permanent en eau potable grâce à un suivi constant et une réparation immédiate des points d'eau.

Le projet, piloté conjointement par les deux départements ministériels s'inscrit dans la volonté du gouvernement d'offrir de meilleures conditions de vie aux populations à la base. Elle vise également à répondre à la problématique de l'eau, 6ème objectif des ODD.

Concrètement, le dispositif SOFIE permet de détecter et de localiser les pannes sur les ouvrages de forages publics, favorisant ainsi une intervention rapide des réparateurs au maximum dans les 72h.

La phase pilote, entamée en 2018, a permis de connecter 2406 forages répartis dans 114 cantons. Selon Lekpa Gbegbeni, la prochaine étape consistera à « poursuivre la généralisation de SOFIE à l'ensemble des 9460 forages publics du Togo et former les différents acteurs pour un meilleur suivi des ouvrages. »

La ministre en charge du numérique et des innovations technologiques a pour sa part souligné que ce nouveau dispositif est une composante à part entière de la politique d'inclusion des populations, au même titre que les projets Cizo, AgriPme ou encore Eco-Ccp.

Les résultats du Togo dans le domaine de l’inclusion financière et de la prise en compte des personnes vulnérables ont un écho favorable auprès d’autres pays sur le continent. C’est le cas du Gabon qui a annoncé cette semaine son intention d’expérimenter le modèle togolais sur son sol.

Une séance de travail s’est tenue dans ce sens entre une délégation conduite par le ministre gabonais délégué de la santé, de la protection sociale et de la solidarité nationale, Ndoutoume Ngome Jonathan (photo) et Mazamaesso Assih, secrétaire d’État à l’inclusion financière.

Cette réunion, voulue par la délégation gabonaise, en séjour à Lomé dans le cadre du 1er forum international de la CIPRES, devait permettre d’en savoir en peu plus sur le Fonds national de la finance inclusive (FNFI), mécanisme lancé par le Togo en 2014 pour accompagner les populations vulnérables via des subventions. « Nous avons été renseignés que le modèle togolais fonctionne mieux et nous avons jugé utile en marge de cette conférence de rencontrer les autorités togolaises pour nous faire état du fonctionnement de leur modèle et du coup nous avons été édifié par des explications données par l'équipe commise par Madame le ministre », a indiqué Ndoutoume Ngome Jonathan.

Et d’évoquer la possibilité d’une coopération plus approfondie avec le Togo dans le domaine : « avec les techniciens qui nous accompagnent, pourquoi ne pas  mettre en œuvre le modèle qui nous a été expliqué ici et pourquoi ne pas faire venir nos experts se former ici ou, si le ministre le veut bien de commettre des équipes à Libreville pour des échanges Sud-Sud, pour que le modèle togolais que nous avions vu ici soit calqué à notre réalité », poursuit-il.

Pour Mazamaesso Assih, cela « satisfait à suffisance parce que ça permet de constater les avancées du Togo au niveau du volume de crédit dans l'accompagnement de l'investissement et de la vision du Président pour vraiment accompagner nos populations ».

La 15ème édition du Salon méditerranéen du bâtiment (MEDIBAT) qui se tient du 06 au 09 mars 2019 à Sfax en Tunisie sera l’occasion d’un forum économique ce vendredi.

L’évènement tournera principalement autour du partenariat public-privé (PPP) dans le secteur du bâtiment et l’infrastructure, et sera l’occasion pour le Togo et 6 autres pays africains de présenter leurs projets. Cette présentation devra permettre d’offrir un large éventail d’opportunités aux institutions et investisseurs présents, en vue de la conclusion de contrats.

La délégation togolaise qui a déjà, lors de la « Journée Togo » de la veille, exposé le potentiel du Togo dans le secteur du BTP, fera la promotion du Plan National de développement (PND 2018-2022) qui attend une participation du secteur privé à hauteur de 65%.

La présentation effectuée ce jeudi par la délégation togolaise emmenée par Germain Méba, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT), s’est tenue lors de la « Journée Togo » organisée dans le cadre du salon méditerranéen du bâtiment de Sfax en Tunisie.

Cette journée d’information pays, a été l’occasion pour le Togo de présenter le potentiel de son marché dans le BTP, le tout sur fond de promotion du Plan national de développement.

Le patron de la CCIT a également annoncé que la tenue en juin prochain au Togo, de la 2ème édition du Salon africain du bâtiment et des métiers connexes (AFRIBAT). Ce rendez-vous permettra notamment aux professionnels du bâtiment et des métiers connexes, de partager leur expertise, d’exposer leurs produits et de conclure des partenariats. La première édition s’était tenue au Cameroun.

L’annonce de cette tournée d’inspection générale à l’intérieur du pays a été faite via un communiqué publié ce mercredi 06 mars 2019. Objectif, vérifier la conformité au cahier des charges du fonctionnement de ces établissements.

Elle sera également l’occasion d’assainir l’environnement des établissements d’enseignement supérieur au Togo. Les inspections seront effectuées par des brigades spéciales affectées à cet effet. 

Les responsables des établissements sont donc invités par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Koffi Akpagana, à prendre les dispositions susceptibles de faciliter le travail aux contrôleurs.

En novembre dernier, on dénombrait au Togo près de 80 établissements privés d’enseignement supérieur officiellement reconnus par l’Etat dont une vingtaine à l’intérieur du pays.