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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a adressé ce mardi 02 janvier, un message de félicitations à son homologue, Félix Tshisekedi Tshilombo, réélu il y a quelques jours à la tête de la République Démocratique du Congo (RDC).

« Je suis convaincu que ce nouveau mandat nous offre l’opportunité de poursuivre le renforcement des liens historiques d’amitié, de fraternité et de coopération entre nos pays », a formulé le n°1 togolais.

Elu une première fois en 2019, le leader congolais est arrivé en tête des résultats provisoires du dernier scrutin, donnés le 31 décembre dernier par la Commission électorale.

Pour rappel, le Togo et la RDC entretiennent d’excellentes relations, matérialisées par les concertations régulières entre leurs dirigeants. Le dernier déplacement officiel du chef de l’Etat en terre congolaise remonte à juillet dernier, à l’occasion des 9èmes Jeux de la Francophonie.  

Au Togo, la journée du mardi 02 janvier 2024 sera fériée, chômée et payée sur toute l’étendue du territoire.

La décision, prise ce dimanche 31 décembre 2023 par le Gouvernement, vise à permettre aux travailleurs des secteurs public, parapublic et privé, ainsi qu’à la population, de reprendre sereinement les activités après les fêtes de fin d’année.

Lundi, jour de l’an, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a, dans un message publié sur les canaux officiels, adressé ses vœux aux concitoyens.

« Poursuivons avec détermination, la noble œuvre de construction »

« À l’entame de cette année nouvelle, je forme pour chacun de vous des vœux de santé, de bonheur, de paix et de progrès. Poursuivons avec détermination la noble œuvre de la construction du Togo moderne, paisible, prospère et solidaire auquel nous aspirons », a formulé le chef de l’Etat.

Le Premier ministre, Victoire Dogbé, a également adressé ses vœux : « Que 2024 nous apporte bonheur, paix, santé, sérénité, et prospérité. Qu’elle soit une année empreinte de moments précieux et de succès partagés », a souhaité la cheffe du gouvernement.

Au Togo, l’année 2023 qui s’achève a été marquée par des mutations majeures dans le domaine de l’agriculture. Avec ses plus de 3,6 millions d’hectares de terres cultivables, sa contribution estimée à plus de 40% du PIB, et surtout son rôle de pourvoyeur d’emplois (près des deux tiers de la population active), le secteur est en effet l’un des principaux sur lequel le pays compte s’appuyer dans sa route vers le développement.

Retour sur les grandes actions initiées par le gouvernement durant l’année.

Les FOPAT : tirer l’agriculture vers le haut

Lancée le 14 janvier à Dapaong pour le compte de la région des Savanes et clôturée le 20 avril à Kara, l’édition 1 du Forum national des producteurs agricoles du Togo (FoPAT), placée sous le thème général « la transformation structurelle de l’agriculture togolaise : défis et perspectives » a permis au gouvernement et aux producteurs agricoles de jeter les bases d’une agriculture moderne et performante.

https://twitter.com/FEGnassingbe/status/1619656759156805632

Point d’attraction des acteurs des chaînes de valeurs agricoles de toutes les régions du pays, les FoPAT ont été une occasion pour les producteurs agricoles d’échanger avec les cadres du ministère de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural sur les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien pour des solutions pérennes, mais également d’engager un dialogue direct avec le chef de l’Etat.

Que ce soit à Dapaong, Tsévié, Atakpamé, Sokodé ou Kara, ces fora ont été une occasion pour les agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, transformateurs et autres acteurs des chaines de valeur agricoles, sylvopastoraux et halieutiques du Togo, de faire le bilan de la dernière campagne agricole, de tirer des leçons, de formuler des résolutions pertinentes pour un développement intégral de l’agriculture dans le cadre du processus de transformation structurelle de l’agriculture togolaise voulue par le Président de la République.

ZAAP : de grands progrès en 2023  

Lancées il y a quelques années par le gouvernement, les zones d’aménagement agricole planifiées (ZAAP) ont surtout connu un essor remarquable au cours de cette année, malgré les effets néfastes de la conjoncture internationale et les difficultés enregistrées.

Sur les 130 zones érigées et mises en valeur pour une superficie totale de 12.608 hectares sur l’ensemble du territoire national, les résultats des évaluations portées sur 76 ZAAP ont permis d’observer des résultats impressionnants.

En termes de productivité, les rendements des exploitants des ZAAP sont supérieurs à ceux des producteurs hors ZAAP avec une différence moyenne de 36% (33,5% pour le sorgho, 77,5% pour le maïs, 18,25% pour le riz et 30% pour le soja).

Dans l’ensemble, l’activité agricole a aussi généré un revenu moyen toutes spéculations confondues, de 397.250 FCFA sur les ZAAP contre 291.600 FCFA hors ZAAP, soit une augmentation de 36% des rendements et revenus.

Mécanisation : booster la productivité

L’année 2023 a également été celle du lancement du programme de mécanisation du secteur. L’objectif de cette initiative, fortement souhaitée par les acteurs agricoles, est notamment de réduire la pénibilité du travail de la terre, compenser le manque de personnel et améliorer la productivité.

Deux centres ont d’ores déjà été lancés, à Tchitchao pour le compte de la région de la Kara et à Tové pour le compte de la région des Plateaux. Ces infrastructures agricoles seront dotées de matériels et équipements modernes qui serviront à faciliter les différentes étapes de la production agricole pour in fine, augmenter les surfaces exploitables et la productivité.

Intrants : assurer une disponibilité continue

Durant l’année 2023, malgré le contexte international marqué par la crise alimentaire, l’engagement de l’exécutif a été de nouveau au rendez-vous, pour mettre les intrants en quantité suffisante et à prix abordable à la disposition des producteurs.

Ces derniers ont notamment bénéficié d’une subvention sur les engrais pour la campagne agricole 2022-2023. Pour un prix subventionné de 13.000 FCFA, l’engrais a été livré aux producteurs à 18.000 FCFA alors que le prix non subventionné devrait leur revenir à 31.000 F.

Principale information à retenir : aucune pénurie d’engrais n’aura été enregistrée au cours de la campagne agricole.

Un Centre de services agricoles pour améliorer la compétitivité

L’année a également connu la création d’un centre des services agricoles dans la ville de Kpalimé.

Cette infrastructure, fruit du partenariat entre l’État togolais et le groupe OCP (Office Chérifien des Phosphates) avec l’appui de la banque mondiale, vise à améliorer la compétitivité des chaînes de valeur agricole et à renforcer les capacités des agriculteurs en fournissant un large éventail de produits et services essentiels.

De fait, il s’agit d’un guichet unique régional pour les agriculteurs togolais, offrant un accès facile à des intrants agricoles de qualité tels que les engrais, les semences et les produits phytosanitaires. En outre, il servira de cadre dédié à un accompagnement personnalisé pour améliorer les pratiques agricoles.

Enfin, il faut rappeler la création dès le début de l’année de l’Agence de transformation agricole (ATA).

Un peu plus de deux semaines après la fin des discussions climatiques à Dubaï, le Togo fait le point sur sa participation. Le ministère de l’environnement et des ressources forestières a organisé dans ce sens ce jeudi 28 décembre à Lomé, une rencontre de restitution.

L’activité, qui a réuni des institutions publiques, privées, et des organisations de la société civile, visait à faire le bilan de la participation togolaise aux négociations, afin de ressortir les bonnes pratiques et tirer des leçons pour renforcer l’action climatique du pays.

« Notre participation a été fructueuse », a déclaré Foli-Bazi Katari, avant de détailler les grandes lignes des initiatives prises.

Représenté par 150 délégués issus de divers secteurs, de municipalités, d’ONG, et de médias, le Togo avec à sa tête le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a notamment conclu deux gros partenariats : le premier, avec AMEA Power pour accroître les capacités de la centrale de Blitta, et le second avec le groupe français Meridiam, pour lancer prochainement les travaux de la centrale de Sokodé.

Une troisième entente a également été scellée, entre l’assureur AXA Climate et les communes Kloto 1, Golfe 1 et Golfe 7, pour la mise en œuvre d’un projet de protection contre les inondations.

Outre ces accords, le pays a pris part à de nombreuses sessions, partageant son expérience avec les initiatives en lien avec le changement climatique et la protection de la diversité.

Principal partenaire du Togo dans sa participation à la Conférence des parties, le PNUD, à travers sa représentante-résidente, Binta Sanneh, a pour sa part réaffirmé l’engagement de son institution à accompagner le pays sur la question climatique.

Au Togo, le processus de révision des offres de formation au niveau du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) est lancé. Les manœuvres ont été officiellement lancées le mardi 26 décembre dernier à Lomé, avec les filières d’électricité d’équipement et de maçonnerie. 

S’il s’agit de répondre aux nouvelles exigences professionnelles, l’objectif visé par le ministère en charge du secteur est d’assurer l’adéquation entre la formation et l’emploi et remédier par la même occasion aux défis de l'employabilité. 

En outre, l’initiative vise à mieux soutenir les établissements et centres de formations dans la mise en œuvre de la formation en alternance.

Ce qui va changer, c'est que les programmes seront désormais organisés en compétences et en modules afin de répondre au mieux aux besoins du marché de travail”, a expliqué Essodina Atcholadi, directeur de la pédagogie et des réformes.

Les travaux qui s’achèvent vendredi, verront l’élaboration de plusieurs documents tels que le référentiel de formation et d’évaluation, le guide pédagogique et d’organisation ainsi que le carnet de bord du formateur et de l’apprenant.

Au Togo, les efforts se poursuivent pour une meilleure utilisation des pesticides dans le secteur agricole. Le ministère de l'environnement et des ressources forestières a lancé en fin de semaine écoulée un “projet d’appui à la gestion efficiente des pesticides”.

L’initiative, qui bénéficie de l’appui de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), vise à améliorer l'utilisation des pesticides et réduire leurs effets néfastes sur la santé humaine, animale et sur l'environnement. Il sera réalisé sur une période de deux ans, dans l’ensemble du pays.

Le programme va nous permettre de promouvoir l’utilisation des biopesticides dans le domaine du maraîchage en mettant en place 05 jardins écoles dans les différentes régions du pays” a expliqué Essolakina Bafei, coordinateur du projet.

A terme, des alternatives aux pesticides chimiques devront également être développées, pour une meilleure prise en compte de l’environnement et de la santé dans les pratiques agricoles.

Pour rappel, il y a quelques années, le pays a marqué un pas significatif, en renforçant sa lutte contre les pesticides non homologués

A quelques jours de la fin de l’année 2023, le Togo dresse le bilan de son action diplomatique. Le ministre des affaires étrangères, de l’intégration régionale et des Togolais de l’extérieur, Robert Dussey, s’est en effet une nouvelle fois plié au traditionnel exercice annuel.

Dans une interview accordée à la presse nationale, le chef de la diplomatie togolaise est revenu sur les grands chantiers menés par le pays durant l’année sous l’impulsion du Président de la République, aussi bien sur le continent qu’en dehors.

Médiation dans la crise entre la Côte d’Ivoire et le Mali, facilitation auprès de plusieurs pays (Burkina, Niger, Soudan…), porte-voix d’un nouvel élan panafricaniste, renforcement du réseau diplomatique…, plusieurs actions ont ainsi été rappelées.

« En 2023, le Togo a renforcé son engagement pour la paix et la sécurité en Afrique et dans le monde et a œuvré pour l’avènement d’une Afrique émancipée capable de régler ses propres problèmes et qui participe à la gouvernance mondiale. Le renforcement de sa coopération avec des pays et institutions partenaires a été aussi au cœur de nos préoccupations durant l’année finissante », a résumé Robert Dussey.

Bilan 2023 de la diplomatie togolaise

Près d’une semaine après le drame du marché d’Agoè-Assiyéyé, le gouvernement poursuit les concertations avec les différents acteurs afin de permettre aux victimes de reprendre progressivement leurs activités. La ministre en charge du commerce, Rose Kayi Mivedor a dans ce sens rencontré ce mardi 26 décembre à Lomé, des importateurs et grossistes, ainsi qu’une délégation des commerçantes du marché sinistré.

Objectif, faire appel à la solidarité de ces acteurs et solliciter leur accompagnement aux côtés des revendeuses.

« J’ai souhaité rencontrer les importateurs tous secteurs confondus, pour leur demander, dans leurs rôles de citoyens, de les accompagner. Nous sommes en période de fin d’année et nos revendeuses reviendront vers vous pour acheter de nouveaux produits. Evitons les bulles spéculatives, aidons-les à se relever et à reprendre l’activité », a exhorté la ministre.

La démarche a été accueillie favorablement par les acteurs, qui se sont tous engagés à appuyer autant que possible les efforts des commerçantes.

Également représentée lors des discussions, l’Agence nationale de la sécurité alimentaire (ANSAT) a annoncé son intention de mettre à disposition, dans un premier temps, 140 tonnes de céréales. Le stock sera composé de maïs, de riz, de sorgho, et de haricot.

« Nous ferons tout ce qu’il faut pour atténuer leur souffrance », a promis le Groupement des importateurs et exportateurs libéraux (GIEL+).

Pour rappel, la rencontre, qui intervient quelques jours après celle avec les microfinances, s'inscrit dans le cadre de la série d'actions diligentes instruites par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. Il y a quelques jours, des vivres, non-vivres ainsi qu’une enveloppe de 150 millions FCFA ont été remis aux victimes, pour assurer la période de fêtes.

Démarrée le 05 décembre dernier, la tournée nationale foraine d’immatriculation de motos à deux et trois roues a pris fin sur une note de satisfaction. Au total, 41.426 engins ont été enregistrés selon les statistiques du ministère des transports.

L’opération, effectuée par la Direction des transports routiers et ferroviaires (DTRF), a couvert pendant une douzaine de jours, 25 localités sur l’étendue du territoire. Concrètement, il s’agissait d’identifier les engins sans plaque en circulation sur le territoire national, et de rapprocher les services publics des usagers.

En rappel, la dernière tournée foraine similaire remonte à 2019, et avait été menée par l’Office Togolais des Recettes (OTR).

Au Togo, les communautés chrétiennes ont célébré ce lundi 25 décembre la fête de la Nativité. En prélude aux festivités, des actions sociales et de solidarité ont été initiées par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, à l’endroit de milliers d’enfants.

A la Présidence de la République, une réjouissance organisée le vendredi 22 décembre, a été l’occasion pour la ministre, Secrétaire générale, Sandra Johnson, de remettre des kits alimentaires et jouets à plus de 2.000 enfants du personnel de l’institution.

Les dons se sont poursuivis le lendemain dans des centres de santé et orphelinats de Lomé, notamment aux CMS d’Adidogomé, de Cacavéli et au Centre hospitalier universitaire Sylvanus Olympio (CHU SO).

Les dons, adressés aux enfants hospitalisés et démunis, ont permis d’apporter du sourire à ces enfants, relèves de demain, et aux parents.

Dimanche, le n°1 togolais a formulé à l’endroit des concitoyens, ses vœux de paix, de joie, et de convivialité partagée.