Au Togo, le ministère délégué, chargé de l’enseignement technique, vient de lancer un recrutement à l’intention des jeunes togolais âgés de 18 à 45 ans, avec une attention particulière accordée aux groupes défavorisés. En tout, 100 jeunes seront recrutés, formés et répartis dans plusieurs zones économiques du pays à savoir, Tsévié, Kpalimé, Atakpamé, Sokodé, Kara et Dapaong.
Il s’agit d’une formation professionnelle dans plusieurs métiers de production et de transformation agro-alimentaire et piscicole avec à la clé, une opportunité d’insertion dans les zones économiques.
Concrètement, la formation portera sur la transformation de viande et de poissons, la transformation des produits maraîchers, le maraîchage, le compostage, l’élevage de volailles locales et la pisciculture.
Les candidats sélectionnés suivront une formation de deux à quatre mois selon le métier choisi, en collaboration avec les entreprises et centres de formation.
La réception des dossiers de candidatures s’effectue de 8h30 à 11h30 et de 15h à 17h, jusqu’au 24 janvier 2024.
Au Togo, la politique nationale de désenclavement, lancée il y a quatre ans, va connaître une évolution significative au cours de cette année. Pour 2024, le gouvernement prévoit en effet d’investir 53,5 milliards FCFA dans ce secteur.
Cette dotation, en hausse de 43% par rapport aux 37 milliards affectés l’an dernier, servira notamment à soutenir le programme de connectivité rurale et de réalisation de 4.000 km de pistes, ainsi qu’à financer les multiples projets élaborés à cet effet.
Plusieurs chantiers sont d’ores et déjà prévus, comme la construction de 21 ponts ruraux dans les cinq régions. Ces ouvrages modulaires mixtes acier-béton de type uni-bridge devront, une fois réalisés, faciliter l’accès des populations rurales aux services socioéconomiques de base, et l’écoulement de leurs produits agricoles.
Pour rappel, à fin 2022, 680 km de nouvelles pistes rurales avaient été aménagées, et près de 2.000 km entretenus sur le réseau existant.
L’administration publique, représentée par plusieurs délégations, a échangé mercredi 10 janvier à Lomé, ses vœux de Nouvel an avec le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. La cérémonie, qui se veut une tradition sociale et républicaine, s’est déroulée en présence des présidents des institutions de la République, des membres du gouvernement et de plusieurs autres personnalités.
Le chef de l’État, @FEGnassingbe a présidé, ce mercredi 10 janvier 2024, une cérémonie d’échanges de vœux de Nouvel An avec des délégations représentant l’administration publique. ??https://t.co/899OFNY3T1 pic.twitter.com/VXswPga1VI
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) January 10, 2024
Au nom de l’administration publique, le ministre, Secrétaire général du gouvernement, a présenté au chef de l’État et à l’ensemble de l’exécutif, les vœux de santé, de paix, de prospérité et de bonheur.
Christian Trimua a également rendu hommage au n°1 togolais pour les avancées significatives réalisées dans la mise en œuvre des réformes structurelles et des projets prioritaires de la Feuille de route gouvernementale Togo 2025, pour la pérennisation des progrès socioéconomiques, et pour les avancées majeures réalisées dans l’administration publique togolaise.
« La relance de l’économie nationale, les réformes institutionnelles et financières et les multiples actions de développement et de croissance réalisées dans tous les secteurs, dans le cadre de l’exécution de la feuille de route gouvernementale conformément à votre vision, font aujourd’hui du Togo, un partenaire sûr, un pays modèle, dont les lendemains sont rassurants et prometteurs », a souligné le ministre, avant de conclure : « Je voudrais au nom de l’ensemble des administrations publiques et des administrateurs de notre pays, réitérer notre engagement, notre dévouement et notre loyauté pour qu’ensemble, à vos côtés, nous poursuivions les grands chantiers que vous avez initiés pour le bonheur et la prospérité du peuple togolais ».
Pour rappel, dans son message de vœux du nouvel an, le Président de la République avait exhorté à « poursuivre avec détermination la noble œuvre de la construction du Togo moderne, paisible, prospère et solidaire auquel nous aspirons ».
Au Togo, la Stratégie et Plan national pour la biodiversité (SPANB) va faire objet de révision afin de se conformer aux nouvelles normes. Le processus a été lancé mardi 09 janvier 2024 au cours d’une rencontre d’information réunissant plusieurs acteurs à Lomé.
L’initiative portée par le ministère de l'environnement et des ressources vise à contribuer à la réalisation des objectifs du cadre mondial Kunming-Montréal pour la biodiversité, d’ici à l’horizon 2030.
Concrètement, les acteurs nationaux ont été informés des objectifs du nouveau cadre mondial, adopté en décembre 2022 et des dispositions prises pour assurer l’alignement de la SPANB.
« En adoptant ce nouveau cadre mondial, les Etats-parties se sont, dans le même temps, engagés à prendre des mesures idoines pour contribuer substantiellement à la réalisation de ces cibles, l’une des mesures exigées à tous les pays étant relative à la révision des SPANB », a expliqué Amah Atutonu-Kueviakue, directrice des ressources forestières.
Ainsi, quatre organes ont été mis en place pour conduire le processus d’actualisation de la SPANB. Il s’agit du comité d’orientation, du comité national de révision de la stratégie, de l’équipe technique et de l'unité de coordination du processus.
Pour rappel, au Togo, plusieurs initiatives sont prises pour la préservation de la biodiversité. Entre autres la restauration de plus d’un million d’hectares de paysages forestiers dégradés d’ici 2030, l’extension de la couverture forestière à 26% et la mise en terre d’un milliard d’arbres au cours des 10 prochaines années.
Durement éprouvé pendant la période du Covid-19 au Togo, le secteur de l’hôtellerie est en pleine reprise depuis la fin de la pandémie. Cette remontée, confirmée par le ministre du tourisme, Gbenyo Lamadokou, lors d’une audition au Parlement, se traduit notamment dans les recettes des principaux établissements hôteliers du pays.
Près de trois fois plus de revenus depuis 2020
Plus grande infrastructure hôtelière du pays, l’Hôtel 2 Février a ainsi réalisé un chiffre d’affaires de 8,7 milliards FCFA en 2022, contre 3,6 milliards en 2020, soit une hausse de 58%. L’embellie s’observe également auprès d’autres palaces publics comme privés, comme le Sarakawa (4 milliards en 2022 contre 1,4 milliard deux ans plus tôt), Onomo (2,8 milliards contre 1,3), l’Hôtel de Dapaong (204 millions FCFA contre 119 millions FCFA), ou encore le Roc Hôtel d’Atakpamé, récemment rénové (160 millions en 2022 contre 94 en 2020).
Regain de forme du tourisme
Pour le secteur, ces résultats traduisent également le rebond de l’activité touristique observé dans le pays, depuis la levée progressive des restrictions sanitaires, et le retour des événements de premier plan. En 2022, le Togo avait ainsi accueilli plus d’un million de visiteurs, pour des recettes évaluées à 25 milliards FCFA.
En rappel, pendant la crise sanitaire, plusieurs établissements hôteliers avaient été réquisitionnés pour la mise en quarantaine des cas suspects de coronavirus.
Près de trois semaines après le violent incendie du marché d’Agoè-Assiyéyé (Agoè-Nyivé 1) à Lomé, un nouveau site provisoire est opérationnel. Aménagé à quelques kilomètres de l’infrastructure sinistrée, sur le terrain de « Togo Grain », le nouveau site provisoire a été mis en service le lundi 08 janvier dernier par les autorités communales.
Composé de 42 hangars, il dispose d’une capacité d’accueil d’environ 3.000 commerçants et commerçantes. Un second site est en cours d’aménagement à Sogbossito, et devrait bientôt accueillir les autres acteurs du marché, victimes du drame, a précisé le maire Kovi Adanbounou, qui a constaté le redémarrage des activités.
Pour rappel, l’incendie a eu lieu dans la nuit du jeudi 21 décembre dernier, et a ravagé les ¾ de l’infrastructure marchande, impactant près de 6.000 revendeurs et revendeuses. Les premiers éléments de l’enquête menée par la Gendarmerie nationale, ont conduit à la thèse d’un court-circuit accidentel, a annoncé il y a une semaine le Procureur de la République.
Quelques heures après les faits, le gouvernement, sous l’impulsion du Président de la République, s’est mobilisé au chevet des victimes et a mis en œuvre plusieurs mesures d’atténuation.
Au Togo, des opérations de vérification des instruments de poids et de mesure ont démarré à Lomé. Cette campagne qui va s’étendre à l’intérieur du pays a commencé depuis le 08 janvier dernier dans la capitale et prendra fin le 19 avril prochain.
L’activité, annoncée par le ministère du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, concerne les opérateurs économiques utilisant des instruments de mesures destinés aux transactions dans les lieux ouverts aux publics.
Ainsi, tout matériel de pesage transportable ou non, tel que des balances Roberval, des balances romaines, des balances à ressort, des balances à mono plateau, des poids divers, des bascules, les volucompteurs et les mesureurs de capacité ; les mesures de longueur (règles, rubans...), sera vérifié. “Tous les instruments devront être présentés en parfait état de propriété”, précise le communiqué.
Après cette étape de vérification, suivront des contrôles inopinés qui permettront de saisir “tous les instruments de mesure volontairement soustraits au contrôle” et de sanctionner leurs utilisateurs.
Pour rappel, ces contrôles régulièrement organisés par le gouvernement, visent à renforcer les normes de mesure dans le commerce.
Au Togo, les plateformes diffusant des contenus illicites seront désormais restreintes. La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a en effet lancé mardi 09 janvier un système de blocage des sites illicites à travers une application dénommée Hermes.
L’objectif, dévoile l’institution garante de la liberté et de la protection de la presse et des autres moyens de communication de masse, est de protéger les titulaires des droits ou leurs ayants-droit sur les contenus audiovisuels. En outre, il s’agit de mettre à l’abri des manques à gagner, les titulaires des droits sur les activités.
Concrètement, la démarche requiert l'implication de quatre acteurs : la HAAC, les titulaires des droits, les fournisseurs d’internet et l’opérateur Nagra, spécialisé dans la protection des contenus.
Pour disposer d’une autorisation de blocage, le titulaire devra soumettre une demande à la HAAC, et enclencher le processus à partir de l’opérateur Nagra qui, via un robot, recherche et identifie les sites pirates qui diffusent.
Pour rappel, le Togo dispose depuis 2018, d’un cadre juridique des médias électroniques.
La diplomatie togolaise enregistre un nouveau succès. Suite à l’implication du Président de la République Faure Essozimna Gnassingbé et de son homologue sierra-léonais, Julius Maada Bio, le chef de la transition nigérienne, le Général Abdourahamane Tiani a décidé le lundi 08 janvier dernier, la libération à titre humanitaire de Salem Mohamed Bazoum, fils de l’ancien président Mohamed Bazoum.
Merci à son Excellence Gral Abderamane Tiani, Président du CNSP, Président du Niger pour la mise en liberté du fils du Président Bazoum. @NIGER_CNSP @PresidenceNiger ?? pic.twitter.com/JltGAeAp75
— Robert Dussey (@rdussey) January 8, 2024
L’annonce officielle a été faite par le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, qui a effectué le déplacement à Niamey.
Pour rappel, à l’issue de son dernier sommet en 2023, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) avait mis en place un Comité de Chefs d'État composé des dirigeants du Togo et de la Sierra Leone, ainsi que des représentants des dirigeants du Nigeria et du Bénin, pour engager le dialogue avec le CNSP et les autres parties prenantes nigériennes.
Notons également que quelques mois auparavant, les représentants du Conseil nigérien pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) avaient sollicité la médiation du Togo dans leur dialogue avec la communauté internationale.
Au Togo, une campagne de sensibilisation des jeunes élèves et apprentis au respect de l’autorité et à la valorisation des ressources locales a démarré lundi 08 janvier à Mango.
Le ministère des droits de l'homme a lancé ce 8 janvier 2024 à #Mango une #campagnenationale de sensibilisation des jeunes élèves et apprentis au respect de l'autorité et à la valorisation des ressources locales.
— MINISTERE DES DROITS DE L'HOMME - TOGO (@MDHFCRIR_TG) January 8, 2024
L’activité, pilotée par le ministère des droits de l'homme, vise à contribuer au renforcement de la fibre patriotique.
Ainsi, jusqu’au 19 janvier, des sessions de formation sont prévues sur toute l’étendue du territoire national.
Pour rappel, au Togo, la formation civique est un important levier dans la construction du vivre-ensemble. Dans ce sens, un manuel de formation a été conçu depuis 2020 pour mieux expliquer les notions de civisme et de citoyenneté aux populations.