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Au Togo, la subvention de l’Etat aux collectivités territoriales va connaître une évolution de 16,67% en 2024, rapportée à celle allouée 2023. La dotation accordée au Fonds d’appui aux collectivités territoriales (FACT) sera en effet, de 7 milliards FCFA cette année, contre 6 milliards en 2023.

Cette hausse, inscrite dans les priorités de l’exécutif pour la poursuite de la décentralisation, vise à doter les communes de plus de moyens et d’outils. En outre, elle devrait permettre de compenser la diminution de la subvention d’investissement des partenaires techniques et financiers, envisagée sur la période 2023-2026.

Du reste, en dehors du Fonds, l’appui de l'Etat passera également par des transferts courants et des investissements.

Pour rappel, ces trois dernières années, le gouvernement a débloqué près de 15 milliards de FCFA à travers le FACT, au profit des collectivités.

Le Togo a un nouveau Garde des sceaux. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a officiellement nommé par décret mardi 16 janvier, Guy Mipamb Nahm-Tchougli.

Juge à la Cour constitutionnelle, le nouveau ministre de la Justice et de la Législation remplace Kokouvi Pius Agbetomey.

Le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, effectue depuis mardi 16 janvier, une visite officielle au Togo. Arrivé en fin de journée à Lomé, le ministre des affaires étrangères de la République Populaire de Chine a été accueilli par son homologue, Robert Dussey.

Ce déplacement, une première sur le sol togolais, s’inscrit dans le cadre d’une tournée africaine entamée depuis le 13 janvier dernier, dans le but de renforcer les liens entre l’Empire du milieu et le continent. Durant son séjour, Wang Yi aura plusieurs entretiens avec les plus hautes autorités, au cours desquels divers sujets seront abordés.

Les relations sino-togolaises se sont renforcées durant les dernières années dans plusieurs domaines de coopération. Le géant-asiatique, deuxième économie mondiale, est ainsi devenu le premier pays d’importation du Togo. Sur le plan politique, les leaders des deux pays, Faure Gnassingbé et Xi Jinping s’entretiennent régulièrement.

Le ministère de la culture et du tourisme parraine le Festival des arts et culture tem (FACTEM) qui aura lieu du 21 au 25 février prochains à Sokodé (341 km au nord de Lomé).

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Placée sous le thème "Promotion de la consommation locale : enjeux, défis et stratégies", cette manifestation qui sera ainsi à sa première édition, vise à célébrer l'excellence culturelle du peuple tem tout en dynamisant l'économie locale.

Concrètement, il s’agira de faire découvrir les richesses culturelles de la ville de Sokodé, à travers des expositions mettant en avant l’artisanat, la cuisine traditionnelle, et les vêtements.

De plus, des ateliers interactifs et des conférences sont prévus pour favoriser la compréhension et l’appréciation des diverses formes d’art et de culture représentées.

Pour rappel, le FACTEM est organisé en marge de la fête traditionnelle Adossa-Gadao, édition 2024.

Après une année 2023 marquée par un record en termes de dépenses pour le maintien du réseau national (près de 38 milliards FCFA débloqués), la Société autonome de financement de l’entretien routier (SAFER) compte poursuivre sa mission. En 2024, elle projette de mobiliser 23,5 milliards FCFA, pour ce faire.

Cette prévision, dévoilée il y a quelques semaines lors d’une réunion de cadres du ministère des travaux publics, représente environ 44% des besoins réels de la société, estimés à 53,27 milliards FCFA.

Gestion efficace des ressources

Pour parvenir à ses objectifs, la SAFER devra procéder à des réformes ainsi qu’à une transparence accrue dans ses procédures de contractualisation notamment, a exhorté Zouréhatou Kassah-Traoré.

En 2022, la SAFER avait mobilisé un peu plus de 30 milliards FCFA, soit un taux de réalisation de 92,7 %, légèrement en deçà des prévisions initiales (32,84 milliards FCFA). 

Le Togo, représenté par la ministre de l’économie numérique et de la transformation digitale, Cina Lawson, prend part depuis lundi 15 janvier, au Forum économique mondial de Davos. Les travaux qui s’étalent sur cinq jours, réunissent dans les Alpes suisses, plus de 2.800 participants parmi lesquels une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement.

A la tribune du Forum, Cina Lawson présentera notamment les succès du Togo en matière de transformation digitale, ainsi que les ambitions du pays, en lien avec ses plans de développement. La ministre explorera par ailleurs des partenariats stratégiques avec divers divers, en vue de concrétiser les projets numériques portés par le gouvernement.

Pour rappel, le Forum de Davos est l’une des plus importantes rencontres économiques annuelles au monde. Il rassemble depuis 1971, des patrons de multinationales, des banquiers, des responsables politiques, ainsi que des intellectuels influents du monde entier, autour d’importantes thématiques.

Au Togo, après avoir bénéficié d’un taux réduit de 10% de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) lors de la crise sanitaire, le secteur hôtelier observe depuis le 1er janvier un retour à la taxation au taux normal de 18%. La décision, prise par le gouvernement, est contenue dans la Loi de finances, gestion 2024.

Concrètement, cette mesure se justifie entre autres par la nécessité de rééquilibrer les finances publiques, après les importants efforts de soutien économique déployés pendant la pandémie. En effet, pour maintenir à flot ce secteur durement impacté par les restrictions sanitaires, l’exécutif avait notamment allégé la charge fiscale des établissements hôteliers et touristiques.

En outre, elle intervient dans un contexte de reprise générale, illustrée notamment par l’évolution des chiffres d’affaires des principaux établissements du pays entre 2020 et 2022. A titre d’exemple, l’Hôtel 2 Février (Lomé), fleuron de l’industrie hôtelière togolaise, a ainsi vu ses revenus croître de 41,7% en 2021, et enregistrer une hausse encore plus importante de 69% en 2022 pour s’établir à 8,7 milliards FCFA contre seulement 3,6 milliards FCFA en 2020, au plus fort de la crise. 

Au Togo, la lutte contre la dégradation des terres se poursuit. 22 coopératives des régions de la Kara et des Savanes ont reçu la semaine écoulée du ministère de l'environnement, un appui en équipements et matériels de production.

Il s’agit entre autres, de tuyaux d'arrosage, de pulvérisateurs, de bottes, de gants, de sachets pépinières, de perforeuses thermiques, de moulins inoxydables ou encore de tricycles.

Ces équipements, d’un coût global de 110 millions FCFA acquis grâce au Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), serviront à la production de plants ainsi qu’au développement et à la mise en œuvre des moyens de subsistance.

L'initiative s’inscrit dans le cadre du projet Gestion durable des terres et écosystèmes des zones semi-arides du Nord Togo (GDTE). Ce programme vise l’amélioration de la productivité des terres et la conservation de la biodiversité.

Pour rappel, selon les conclusions du rapport national sur la dégradation des sols produit en 2018, la superficie totale des terres dégradées entre 2000 et 2010 au Togo est estimée à 2349 km², soit 4,14% du territoire. Le pays prévoit en conséquence de restaurer 80% des terres dégradées et de limiter la dégradation à 2% d’ici à 2030

Les candidats retenus après la phase d’entretien dans le cadre du processus d’admission dans les Écoles normales de formation des professeurs d’école (ENFPE) sont convoqués vendredi 9 février prochain pour le début de la formation proprement dite.

La formation est prévue dans les six ENFPE sur toute l’étendue du territoire. Le communiqué du ministère des enseignements primaire, secondaire, et technique précise que “les frais d’inscription et d’études doivent être payés à la comptabilité des ENFPE avant le début de la formation”.

Les candidats devront se présenter en uniforme, “une chemise de couleur blanche avec un pantalon ou une jupe de couleur bleu marine”.

Pour rappel, 2579 élèves-professeurs sont retenus à l’issue de la phase d’entretien comptant pour la promotion 2024-2026 des Écoles normales de formation des professeurs d’école.

Lancé en 2014 par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) célèbre cette année son 10ème anniversaire. En une décennie, l’initiative est allée au-delà des attentes, s’imposant comme l’un des mécanismes d’inclusion financière les plus efficaces dans le pays.

109 milliards FCFA, 1,8 million de bénéficiaires

Depuis son opérationnalisation, l’institution placée sous la tutelle du ministère chargé de l’inclusion financière et de l’organisation du secteur informel a accordé en tout, 109,83 milliards FCFA à 1.869.367 personnes exclues des systèmes financiers classiques, selon les dernières statistiques actualisées en début d’année.

Ces bénéficiaires, issues de toutes les couches socioéconomiques et de diverses classes d’âge, ont notamment se sont orientées vers plus d’une douzaine de produits adaptés à leurs secteurs d’activité (AGRISEF, AJSEF, APSEF, PAF, PAIFFV, PAS-AGRISEF, PAS-APSEF, PNPER, PS, KIFFE, NKODEDE, REF-PSF, RELANCE), avec l’appui d’une vingtaine de partenaires.

Dans le détail, les pauvres, agriculteurs et jeunes ont été les plus accompagnés par le Fonds, avec respectivement 38, 35 et 16 milliards FCFA alloués à ce jour.

Maillage du territoire

Pour couvrir les différentes régions et localités du pays, le Fonds dispose de 241 points de service, facilitant ainsi les contacts et les opérations. Résultat, un taux de remboursement de plus de 93,5%, jugé exceptionnel dans la sous-région.

Maintenir la dynamique

Pour le gouvernement qui a redéfini et étendu les attributions du mécanisme il y a deux ans, il s’agit de maintenir le cap et surtout l’impact auprès des populations.