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Le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) a célébré le jeudi 25 janvier dernier le dixième anniversaire de sa création. A Lomé, plus de 50.000 délégués, venus de toutes les régions du pays, se sont réunis au Stade de Kégué pour cette commémoration.

Les activités ont surtout été marquées par la participation du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ainsi que de plusieurs membres de l’exécutif.

Porté sur les fonts baptismaux à Kara il y a une décennie, le FNFI s’est progressivement imposé comme un véritable filet de sécurité financière pour les populations vulnérables et les personnes auparavant exclues des services financiers classiques.  

D’un crédit initial de 30.000 FCFA, les facilités du fonds ont augmenté au fil des différents produits et cycles proposés, pour atteindre un plafond de 50 millions FCFA à ce jour. En tout, 1.869.367 bénéficiaires, en majorité des femmes, issus des couches socio-professionnelles vulnérables, auront bénéficié de ses concours, pour une valeur globale de 109.83 milliards FCFA, avec un taux de remboursement d’environ de 93,58%.

Sur la même période, 21 structures prestataires de services financiers ont collaboré avec le Fonds qui compte aujourd’hui 241 points de services sur l’ensemble du territoire national. Plus d’une dizaine de produits financiers ont été mis en place, de même qu’un mécanisme d’assurance.

Pour renforcer toutes ces actions, un ministère exclusivement dédié à l’inclusion financière a été créé au sein du gouvernement, une première dans la sous-région.

En 2023, le ministère de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation a poursuivi ses actions de renforcement d’inclusion et d’harmonie sur le territoire national. Au total, 933.484 personnes (dont plus de 510.000 femmes et filles) ont bénéficié des différentes interventions du département dirigé par Adjovi Lolonyo Apedoh-Anakoma.

C’est ce qu’il ressort des statistiques dévoilés il y a quelques jours, lors de la traditionnelle revue annuelle des activités du ministère, effectuée à Notsè du 25 au 27 janvier dernier.

Concrètement, la région de la Kara a été la mieux impactée avec plus de 200. 000 personnes touchées. Dans le domaine de la lutte contre les vulnérabilités des personnes handicapées et âgées, l’assistance aux malades indigents, aux victimes de catastrophes, aux personnes déplacées et aux réfugiés, ce sont environ 260.000 personnes qui ont bénéficié de prises en charge, de formations et de sensibilisations, entre autres.

En matière de protection de l’enfant, plus de 350.000 mineurs ont été pris en charge contre des violences et la traite. Également, plus de 250 000 femmes ont été ciblées dans le cadre des actions de promotion, d’éducation, de formation, ainsi que de lutte contre les violences basées sur le genre.

Du reste, le service consacré à l’alphabétisation et l’éducation non formelle a, pour sa part, enrôlé et dispensé des cours à 43.401 personnes sur tout le territoire. 

Au total, ces interventions auront nécessité une enveloppe de 1,7 milliards FCFA allouée par l’État, et une contribution de 456,3 millions FCFA des partenaires techniques et financiers. 

Pour 2024, l’objectif est de renforcer la synergie et l’efficacité nécessaires des actions sur le terrain, a exhorté la ministre.

Pour l’année 2024, la présidence de l’Autorité du Bassin du Mono (ABM) sera assurée par le Bénin. Le Togo a en effet officiellement passé le témoin à son voisin de l’Est le vendredi 26 janvier dernier, à l’issue du 6ème conseil des ministres de l’Autorité. Les travaux, dirigés par le ministre de l’eau et de l’hydraulique villageoise, Yark Damehame, et son homologue béninois, Samou Seïdou Adambi, ont porté sur l’examen et l’adoption de plusieurs grandes décisions.

« C’est avec fierté que je passe le témoin à mon homologue pour l’année 2024. Je souhaite bon vent à l’ABM et que nos laborieuses populations ressentent les retombées de cette initiative de nos chefs d’Etat », a déclaré le ministre d’Etat lors de la clôture de la session.

Créée en décembre 2014, l’Autorité du Bassin du Mono est la principale entité de mise en œuvre de la coopération transfrontalière entre les deux pays, pour la bonne gestion des ressources en eau du bassin et d'une meilleure intégration socioéconomique sous régionale.

Au Togo, la politique de développement de la pêche et de l’aquaculture va connaître une évolution cette année. En effet pour 2024, le gouvernement prévoit d’investir 2 milliards FCFA dans ce secteur contre 1,1 milliard injecté en 2023.

Cette enveloppe qui correspond à 70% du budget du ministère de l’économie maritime, qui s’établit à 3,1 milliards FCFA, servira à la mise en œuvre du projet “Développement de l’aquaculture au Togo” (PDAT) démarré il y a deux ans. 

En outre, il s’agira de poursuivre les initiatives visant l’augmentation de la production halieutique avec un accent sur l’insertion des jeunes issus des centres de formations d'aquaculture.

« Nous nous engageons à favoriser une meilleure insertion des jeunes dans le domaine de l’aquaculture, notamment grâce à l’IFAD, et à expérimenter l’aquaculture dans la région des Savanes », a déclaré en début d’année, Edem Kokou Tengué, ministre de l’économie maritime et de la pêche.

Pour rappel, la pêche contribue à près de 4,5% du PIB du pays. De 2020 à 2022, la production est passée de 730 tonnes à 1 151 tonnes, soit une hausse de 57%. La pêche artisanale connaît également une embellie. En 2022, 6,6 millions de kg ont été capturés, en hausse de 50%.

 

Le Togo s'apprête à se doter d’une stratégie nationale de développement de l’éducation préscolaire conformément à l’ambition contenue dans le Plan sectoriel de l’éducation (PSE) 2020-2030. Une rencontre a réuni dans ce sens depuis lundi 22 janvier, les principaux acteurs et partenaires du système éducatif.

Les travaux qui ont pris fin vendredi 25 janvier, étaient consacrés à l’analyse de la situation du préscolaire et à la formulation d’un plan de développement.

Concrètement, il s’agissait de faire l’état des lieux du préscolaire à travers des présentations en vue de faire un diagnostic des différents domaines d’action qui favorisent une offre de qualité.

Parent pauvre du système éducatif”, selon le Chef de l’État, qui plaidait en 2021 à Londres pour “un investissement plus lucide et audacieux”, le préscolaire fait l’objet d’une attention particulière au Togo depuis quelques années.

Au Togo, la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) a enregistré le jeudi 25 janvier, l’installation de Van Vliet Automotive Togo, sur son site.

Implantée sur le site annexe du parc industriel où elle occupe une superficie de 9000 m², Van Vliet Automotive Togo, filiale togolaise de Vliet Automotive Distribution, membre du groupe néerlandais Van Vliet Automotive Group, va poursuivre ses activités. Notamment, celles de vente et de maintenance des véhicules, à savoir des gros camions, des bus, des tracteurs et des semi-remorques de marque Man et Volkswagen.

L’implantation de Van Vliet sur la PIA est, d’après la PIA, le couronnement d’un partenariat acté en mars 2022, par la signature d’un contrat de bail.

L’administration de la PIA indique par ailleurs que « cette installation officielle témoigne de l'engagement de Van Vliet à se doter des installations modernes et adaptées, pour mieux répondre aux besoins de sa clientèle ».

Pour l’infrastructure qui incarne aujourd’hui le renouveau industriel du pays, c’est un pas de plus vers la concrétisation des ambitions du gouvernement, en la matière.

Au Togo, 120 femmes issues de 60 coopératives sur l’étendue du territoire ont été formées en début de semaine sur les techniques de production et d’utilisation de la farine de céréales pour enfants avec incorporation du moringa ou du néré.

L'activité qui s’inscrit  dans le cadre du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP) vise à améliorer la  capacité de résistance des ménages face aux problèmes d’insécurité alimentaire et de malnutrition.

En outre, il s’agit de renforcer les capacités des femmes transformatrices sur les bonnes pratiques de transformation et d’hygiène afin qu’à leur tour, elles puissent en former 600 autres sur toute l’étendue du territoire national.

Financé par la Banque mondiale à hauteur de 50 millions FCFA, le Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest réalisé également dans d’autres pays de la sous-région, doit favoriser à terme, un accroissement de la productivité agricole et renforcer la sécurité alimentaire.

Au Togo, la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) vient d’achever la première partie de son Plan de Restauration des Moyens de Subsistance. Un programme élaboré pour apporter des changements positifs et durables dans la vie des personnes affectées par le projet d’implantation du parc industriel.

L’initiative qui s’inscrit dans le cadre de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), a permis d’accompagner en tout, 217 personnes dans divers domaines d’activités au cours de cette première phase.

Concrètement, sur le plan agricole, la plateforme a mis à disposition des populations des terres cultivables, fourni des semences de qualité et des engrais, effectué le nettoyage des parcelles et assuré la formation approfondie de 32 agriculteurs sur les techniques de cultures. 

Dans les domaines de l’élevage et du commerce, l’appui de la PIA a consisté à fournir des bétails et des marchandises respectivement à 22 éleveurs et 67 commerçants. Ces derniers ont été également formés sur les techniques d’élevage et en gestion commerciale.

Du reste, des initiatives sont en cours pour promouvoir l’employabilité d’environ 100 personnes.

Implantée sur une superficie de 400 hectares au nord de la capitale, la PIA est le fruit d’un partenariat entre l’État togolais et Arise Integrated Industrial Platforms (IIP), spécialisée dans les zones industrielles intégrées.

Initialement fixé au 24 janvier dernier, le recrutement des opérateurs de saisie et de superviseurs en vue de la campagne nationale de recensement biométrique se poursuivra encore pendant quelques jours. Le délai de soumission des dossiers a été prolongé au 31 janvier.

L’enregistrement des candidatures demeure donc possible en ligne, sur le portail dédié.

Pour rappel, le recensement biométrique, inscrit comme l’un des projets phares du gouvernement, permettra de doter chaque résident et citoyen d’un numéro unique d’identification, et d’améliorer l’efficacité de la protection sociale au Togo.

Eligible depuis le 14 décembre 2022, le Togo est en plein processus de formulation pour concrétiser l'entrée en vigueur du programme Compact du Millennium Challenge Corporation (MCC) des États-Unis, prévu pour démarrer en janvier 2026.

Après une année de travail acharné en collaboration avec les ministères concernés et les experts de la MCC, le Togo se tient à un carrefour décisif : l'étape des études de faisabilité. C'est dans ce contexte que le pays affine sa stratégie, axée sur le choix des projets qui bénéficieront du soutien financier et technique du MCC.

Pour rappel, le Togo a déjà bénéficié d'un soutien initial de plus de 12 millions de dollars de la part des États-Unis, destiné à financer les premières phases de conception et de formulation des projets. Cette enveloppe financière vise à identifier et développer des initiatives stratégiques dans les domaines de l'énergie et des technologies de l'information et de la communication (TIC), jugés prioritaires.

Jeudi 25 janvier 2024, une étape décisive a été franchie dans le cadre de cette initiative capitale qui promet de catalyser le développement économique au Togo. 

Sous la houlette de Kpowbié Tchasso Akaya, Secrétaire Général du ministère de l’Économie et des Finances et coordonnateur national du Programme Compact, une rencontre stratégique a réuni à Lomé les principaux acteurs impliqués dans ce vaste projet. Parmi les participants, figuraient des représentants du secteur privé, de la société civile, des médias, ainsi que des partenaires techniques et financiers, tous rassemblés dans l'objectif commun de faire avancer les préparatifs du programme.

La rencontre a permis de jeter les bases d'une collaboration étroite entre les différentes parties prenantes, essentielle pour le succès du programme. Elle a aussi été l'occasion de faire le point sur les avancées réalisées et de discuter des prochaines étapes à entreprendre. 

Au cours de la rencontre, le coordonnateur de la Cellule de mise en œuvre du Compact (CMC-MCC) a souligné l'importance de maintenir le cap et d'accélérer le processus de mise en œuvre pour respecter l'échéance de 2026.

« Nous sommes à la moitié du chemin et on espère finir ce processus à la fin de cette année », s’est félicitée pour sa part, Claudia Pirela, directrice résidente adjointe du MCC. Cette perspective est également soutenue par Kpowbié Tchasso Akaya, qui espère un accord de financement d'ici à la fin de l'année courante. Avec de tels efforts, le Togo se positionne pour recevoir un financement substantiel de 300 à 500 millions de dollars des États-Unis, en fonction de la qualité et de la pertinence des projets proposés.

Pour rappel, le programme Compact s'articule autour de deux piliers fondamentaux : l'énergie et les technologies de l'information et de la communication (TIC). Dans le domaine énergétique, l'objectif est clair : améliorer l'accès à l'électricité pour répondre à une demande croissante, tout en modernisant et en renforçant l'infrastructure existante. Pour les TIC, le Togo nourrit des ambitions de grande envergure, avec pour objectif de démocratiser l'accès à Internet et de faire du pays un hub technologique régional, capable d'attirer des talents et des investissements internationaux.

A cela, s’ajoutent des réformes institutionnelles qui devraient contribuer à créer un environnement propice à l'investissement et à l'innovation.