Le ministère de l’agriculture a réceptionné mercredi 07 février une nouvelle cargaison de riz blanc dans le cadre du projet Kennedy Round (KR). Au total, 3638 tonnes de riz d’une valeur de 1,250 milliard FCFA ont été débarquées au port de Lomé.
Comme les précédentes, cette nouvelle cargaison sera mise en vente à des prix abordables aux populations et aux couches défavorisées. Les recettes de cette opération serviront après concertation entre les deux gouvernements (Togo et Japon), à financer des projets de développement sociaux et économiques.
« Ces fonds ont permis ces dernières années de mettre en place 60 Zones d’aménagement agricole planifiées (ZAAP) à travers le pays. Nous venons également de recevoir l’accord du gouvernement japonais pour utiliser une partie de ces ressources pour acquérir 100 tracteurs », a indiqué Dindiogue Konlani, directeur de cabinet du ministère de l’agriculture.
Pour rappel, depuis 2008, le Togo a bénéficié de 12 projets du KR évalués 24,5 milliards de FCFA qui ont permis d’acquérir 114 692 tonnes de céréales composés 81 849 tonnes de blé et 32 843 tonnes de riz mises à la disposition des populations vulnérables à des prix abordables.
Le bateau de croisière Bolette a accosté mardi 06 février au port de Lomé en provenance de la Namibie. A bord, près de 1300 touristes, majoritairement britanniques, venus découvrir les atouts touristiques du Togo.
Avec l’appui du ministère de la culture et du tourisme, ces touristes ont visité différents lieux comme la maison des esclaves à Agbodrafo, le marché des fétiches d’Aného, le village des pêcheurs de Kpémé et l’Université de Lomé. Ils ont également assisté à la danse Zangbeto à Avepozo.
« Nous sommes très heureux de voir le marché aujourd'hui et d'entendre l'histoire du Vodou et des fétiches, parce que pour nous, c'est une chose très inconnue, parce que c'est tout à fait une culture différente. C’est un bon spectacle ici, pour les visiteurs et pour les touristes, parce qu'on se sent très en sécurité. », a indiqué Angela, une touriste.
La capitale togolaise a abrité mardi 06 février, une rencontre consacrée au lancement du programme de Développement des écosystèmes nationaux de volontariat en Afrique (DENVA). Les travaux, présidés par la ministre du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Myriam Dossou-d’Almeida, ont réuni les représentants de 12 pays (le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Congo, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Mauritanie, la République Démocratique du Congo, le Sénégal, le Tchad et le Togo).
Rassemblant 12 pays africains et la France, DENVA favorisera les mobilités des jeunes africains vers d’autres pays du continent pour des expériences professionnelles. DENVA est copiloté par l’ANVT et @FVolontaires . Lire l'article sur??https://t.co/2u1WLETdnJ pic.twitter.com/NH1f20mE09
— Agence Nationale du volontariat au Togo (@anvt_togo) February 7, 2024
Copiloté par l’Agence nationale du volontariat au Togo (ANVT) et France Volontaires, le programme vise à favoriser la mobilité des jeunes africains vers d’autres pays du continent pour des expériences professionnelles.
Concrètement, le mécanisme permettra d’accompagner l’évolution quantitative et qualitative du nombre de volontaires déployés et de professionnaliser les métiers de l’engagement.
En outre, il s’agira de développer une coopération entre les différents dispositifs nationaux de volontariat, tant au niveau intra-africain qu’international.
Pour le Togo, considéré comme une référence en matière de volontariat, « non seulement ce programme renforcera la notoriété et le leadership du pays au niveau continental en matière de gestion de programmes nationaux de volontariat, mais il permettra également de catalyser le potentiel de la jeunesse pour un développement durable et inclusif », a expliqué la ministre.
Pour rappel, au Togo, ce sont plus de 65000 volontaires qui ont été mobilisés depuis 2011 au sein des différentes catégories mises en place par l’ANVT.
Le Togo poursuit la diversification de ses partenariats sur l’échiquier diplomatique international. Le pays vient en effet de rejoindre l’Organisation des États Américains (OEA), en qualité d’Observateur Permanent.
L’intégration a été officialisée le 26 janvier dernier à Washington DC (USA), à la faveur d’une cérémonie de remise de lettres de créance, entre l’ambassadeur du Togo, Frédéric Edem Hegbe, et le Secrétaire général de l'institution, Luis Almagro.
I received credentials from Ambassador Frédéric Edem Hegbe, Permanent Observer of Togo to the OAS. We discussed Togo’s role as new Permanent Observer and its interest in strengthening ties with OAS Member States, with a particular focus on security and development. pic.twitter.com/8Phxrrx0VO
— Luis Almagro (@Almagro_OEA2015) January 26, 2024
Les échanges à l’issue du cérémonial ont été l’occasion pour l’ambassadeur d’exposer les ambitions du Togo, conformément à sa feuille de route et ses potentialités. Particulièrement, un point a été fait sur l’engagement du pays sur les questions de paix, de sécurité et de lutte contre le terrorisme, en phase avec les objectifs de l’Organisation.
Pour rappel, l’OEA est une organisation intergouvernementale créée en 1948 et qui regroupe la plupart des gouvernements des États d'Amérique. Elle met notamment en place des programmes et projets visant à réduire la pauvreté, à améliorer l’éducation, à renforcer la santé publique, à promouvoir le commerce et l’investissement, ainsi qu’à résoudre les conflits. Pour le Togo, il s’agit d’une nouvelle plateforme permettant d’explorer d’autres pistes de coopération.
Au Togo, la qualité des services mobiles a enregistré une légère amélioration depuis la dernière mise en demeure de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, à l’endroit des deux opérateurs, Togo Cellulaire et Moov Africa Togo. C’est ce qui ressort de la récente campagne nationale de mesures opérée en décembre dernier par l’Arcep.
RÉALISATION D'UNE CAMPAGNE NATIONALE DE MESURES DE LA QUALITÉ DES SERVICES OFFERTS PAR LES DEUX OPÉRATEURS MOBILES TOGO CELLULAIRE (TGC) et MOOV AFRICA TOGO (MAT).https://t.co/xuxqzTQiAU .
— ARCEP TOGO (@ArcepTogo) February 6, 2024
Le rapport de la campagne ici:⬇️https://t.co/yv0li9oaa9@moovafricatg @togocom_tg #Qos pic.twitter.com/qaj18eTxQm
Les conclusions, rendues publiques mardi 06 février, révèlent des hausses respectives de 5,28% pour Moov et 1,94% pour Togocel, en ce qui concerne la qualité de leurs services mobiles. Globalement, les améliorations, qui couvrent plusieurs indicateurs, “sont plus significatives dans le Grand Lomé qu’à l’intérieur du pays”, note le gendarme des télécoms.
De façon détaillée, la filiale du Groupe Togocom se révèle “beaucoup plus performante [...] pour le service Voix sur tout le territoire”, tandis que sur le service internet, la compétition est relativement plus serrée.
En effet, sur la 3G, les deux opérateurs “affichent globalement des performances internet 3G assez proches”, indique l’Arcep. Ainsi, dans le Grand Lomé, “ils ont un taux de conformité identique de 69,05%. En dehors du Grand Lomé, Togocel dépasse Moov avec un taux de conformité de 48,08% contre 42,95%”.
En ce qui concerne la 4G, Moov est “beaucoup plus performant” dans le Grand Lomé, tandis que Togo Cellulaire passe devant sur le reste du territoire.
Si ces évolutions sont à saluer, “les deux opérateurs restent toujours assez loin des seuils réglementaires”, a conclu le régulateur.
Au Togo, les efforts pour l’accès universel à l’énergie vont se poursuivre cette année. En effet, pour 2024, le gouvernement prévoit d’investir 57 milliards FCFA dans ce secteur.
Avec cette dotation qui représente 98 % du budget annuel (58 milliards FCFA) alloué au ministère délégué chargé de l’énergie et des mines, il s’agira de poursuivre les chantiers déjà entrepris. Entre autres, l’initiative CIZO, le projet d’électrification de 317 localités et le Fonds Tinga, destiné à faciliter l'accès à l'électricité aux ménages.
Également, une partie de cette enveloppe devrait permettre l’extension de la centrale solaire de Blitta et le démarrage des travaux de construction de la centrale photovoltaïque de sokodé.
Pour rappel, l'ambition du Togo est de parvenir à l’électrification pour tous d’ici à 2030.
La capitale togolaise abrite depuis lundi 05 février une rencontre consacrée à l’exploitation des données géoréférencées de recensement à l’ère des nouvelles technologies. L’activité organisée par le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) en collaboration avec l’Institut national de la statistique et des études économiques démographiques (INSEED) réunit les experts de quatre pays d’Afrique de l’ouest (Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Ghana et le Togo).
Durant trois jours, il s’agira de définir une vision collective conduisant au développement de nouveaux produits utilisant les nouvelles technologies notamment l'intelligence artificielle pour améliorer l’utilisation des données de recensement.
Concrètement, les participants exploreront l’ensemble des potentiels offerts par les nouvelles technologies pour réorganiser l'approche des données.
Pour rappel, au Togo, le dernier Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5) remonte à octobre 2022. Les travaux de terrain notamment la cartographie censitaire, le dénombrement principal et l'enquête post censitaire ont été entièrement numériques.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu ce lundi 05 février à Pya, les anciens chefs d’Etat, le Général Olusegun Obasanjo du Nigéria et Nicéphore Soglo du Bénin. Les deux ex-dirigeants étaient en séjour à Kara, dans le cadre de la célébration du 19ème anniversaire du rappel à Dieu du Président Gnassingbé Eyadéma.
Le Président de la République, @FEGnassingbe, ce 5 février 2024 à Pya, avec les anciens chefs d’Etat, le Général @Oolusegun_obj du Nigeria et Nicéphore Soglo du Bénin, qui séjournent à Kara dans le cadre de la célébration du 19è anniversaire du rappel à Dieu du Président… pic.twitter.com/wvoL6WqLrU
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) February 6, 2024
Au cours des échanges, ces personnalités de marque ont renouvelé leur hommage au Père de la Nation, saluant son engagement pour la paix, la solidarité, sa qualité d’écoute attentive et sa démarche inclusive dans la résolution des conflits et le renforcement de l’intégration dans la région et sur le continent.
L’entretien a également été l’occasion de faire avec le leader togolais, un tour d’horizon de la situation économique, sécuritaire et sociale de la sous-région ouest africaine.
Pour rappel, outre ces deux personnalités, les anciens Premiers ministres Lansana Kouyaté de la Guinée et Lassina Zerbo du Burkina Faso ont également honoré de leur présence les cérémonies d’hommage.
Au Togo, les efforts se poursuivent pour améliorer davantage l’insertion professionnelle des personnes vivant avec un handicap. Le ministère de l’action, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation a lancé en fin de semaine écoulée à Aného, un projet d’appui à l’insertion socioprofessionnelle des personnes handicapées.
Financée par l’État togolais, l’initiative consiste à améliorer les conditions de vie et d’insertion sociale des personnes handicapées ainsi que leur autonomisation.
Concrètement, sur trois ans, il s’agira de mettre les bénéficiaires en apprentissage pour des qualifications professionnelles en leur payant les frais de formation et assurer leur installation.
Également, le projet prévoit la fourniture des aides techniques notamment les tricycles et cannes blanches aux personnes handicapées afin de faciliter leur déplacement.
Pour rappel, la prise en compte de cette couche de la population fait partie des priorités du gouvernement, notamment à l’Axe 1 de la Feuille de route relatif au renforcement de l’inclusion et de l’harmonie sociales.
Au Togo, le ministère de l'environnement et des ressources forestières veut mettre en commun les projets et programmes pour une synergie d’actions en 2024. Dans ce sens, les principaux responsables de ce département se sont retrouvés en fin de semaine écoulée pour une retraite de travail à Aného.
Les travaux présidés Akpamou Gbetey, directeur de la planification, des statistiques et du suivi-évaluation, représentant le ministre, avaient pour objectif d’aligner la programmation des activités sur les outils phares du nouveau processus du programme d’investissement public (PIP).
Concrètement, il s’agissait de mettre en place une gestion axée sur le résultat afin de garantir l’atteinte des objectifs assignés au ministère.
A l’issue de la rencontre, plusieurs recommandations ont été formulées pour optimiser l’utilisation des ressources. Il s’agit entre autres de multiplier les efforts en termes de communication pour plus de visibilité des réalisations sur le terrain, de mettre en place une base de données digitalisées devant permettre de catégoriser et de géo référencer les projets et de mener les études de faisabilité avec une schématisation des zones d’intervention, avant le lancement de tout projet.
Une évaluation à mi-parcours est annoncée afin de mesurer l’efficacité de la mise en œuvre des actions retenues.