Initialement prévues pour arriver à terme le mercredi 31 janvier, les inscriptions sur les listes électorales de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) du Togo se poursuivront encore pendant deux semaines. La ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale Rose Kayi Mivedor, a en effet prorogé, via arrêté, le délai de soumission des candidatures.
Cette décision intervient à la suite d’un constat de faible participation des opérateurs économiques, fait par la Commission électorale consulaire. Mercredi en conseil des ministres, le gouvernement avait donné son aval à la prorogation, en adoptant un décret modifiant le régime électoral de la Chambre.
“Les opérateurs exerçant dans les secteurs de l’industrie, du commerce et des services sont invités à s’inscrire sur toute l’étendue du territoire”, a exhorté dans un communiqué le président de la Commission électorale, Kominte Dindangue.
Pour rappel, ces élections doivent consacrer le processus de restructuration initié ces dernières années par l’exécutif, afin de rendre la CCI-Togo plus compétitive.
Au Togo, le cadre juridique relatif au régime des armes et des munitions va faire l’objet d’une révision. Le gouvernement, réuni en conseil des ministres mercredi 31 janvier à Lomé, a adopté un projet de loi dans ce sens.
Le #ConseilDesMinistres s’est réuni ce mercredi 31 janvier 2024 sous la présidence de Son Excellence Monsieur @FEGnassingbe, Président de la République. Le conseil a examiné un (01) projet de loi et un (01) projet de décret. Les détails dans le compte-rendu ci-dessous. ⬇️⬇️⬇️ pic.twitter.com/xaRiNEts2W
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) January 31, 2024
Le texte, qui intervient dans un contexte international et régional marqué par de multiples menaces sécuritaires, vise à permettre au pays de répondre à ses objectifs en matière de sécurité, tout en se conformant aux normes régionales et internationales qui demandent un contrôle plus strict des détentions individuelles et collectives d’armes.
Une fois approuvée par l’Assemblée nationale, la nouvelle réglementation favorisera un meilleur encadrement de toutes les activités liées aux armes, de leur acquisition à leur usage, en passant par leur catégorisation. Du reste, les moyens de lutte contre la prolifération, la circulation et le trafic des armes, de leurs munitions et matériels connexes, seront renforcés.
Pour rappel, le Togo dispose depuis plusieurs années déjà d’une Commission nationale de lutte contre la prolifération, la circulation et le trafic illicites des armes légères et de petit calibre (CNPAL).
Le Togo, représenté par la ministre de l’économie numérique et de la transformation digitale, Cina Lawson, prend part à partir de ce jeudi 1er février 2024, au Forum Digital Almaty 2024. L'événement qui est à sa sixième édition réunit au Kazakhstan plus de 200 intervenants dont des experts internationaux et des innovateurs dans le domaine informatique autour du thème “Industrie X: évolution numérique du futur”.
Honoured to represent #Togo at Digital Almaty 2024.
— Cina Lawson (@cinalawson) January 31, 2024
This event provides us with an opportunity to discuss our country's progress and challenges in terms of digital transformation with high-ranking officials. We will also participate in bilateral meetings to establish productive… pic.twitter.com/fUnMlPBrHu
Les travaux qui s’étalent sur trois jours, permettront à Cina Lawson d’échanger avec les hauts responsables sur les progrès et les défis du Togo en matière de transformation numérique.
Également, la ministre participera à des réunions bilatérales afin d’établir des relations productives et partager le succès du Togo en matière de transformation digitale.
Pour rappel, le forum digital Almaty est une plateforme de dialogue initiée depuis 2018 pour discuter de l’agenda numérique, des nouvelles stratégies de transformation numérique et des tendances de la technologie numérique.
Les contrôles relatifs au paiement de la Taxe professionnelle Unique (TPU) des transporteurs routiers débutent sur l’étendue du territoire ce jeudi 1er février 2024, a annoncé l’Office togolais des recettes (OTR).
Cette taxe communément appelée “trimestre” se calcule sur une base forfaitairement déterminée et sur le chiffre d'affaires estimé par l'administration fiscale. Sa perception « se poursuit au titre du quatrième trimestre 2023 conformément aux dispositions de l’article 57 du livre des procédures fiscales », indique l’office qui appelle les transporteurs à se conformer aux dispositions en vigueur.
Pour rappel, l’OTR a défini des grilles tarifaires selon le poids économique de chaque catégorie de véhicule, notamment le nombre de places et le tonnage afin de préserver l’équité dans le payement de la TPU.
Le conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 31 janvier 2024 sous la présidence de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République.
Le conseil a examiné un (01) projet de loi et un (01) projet de décret.
Au titre du projet de loi,
Le conseil a examiné et adopté le projet de loi relatif au régime des armes et munitions (MINAR).
Dans le contexte international et régional marqué par de multiples menaces sécuritaires, plusieurs instruments juridiques ont été adoptés pour réguler la circulation des armes au plan mondial, prévenir, combattre et éradiquer le commerce illicite des armes légères et de petit calibre, de leurs munitions et autres matériels connexes.
Sur le plan national, le cadre juridique découlant de la loi du 06 janvier 1959, relative au régime des armes au Togo et de son décret d’application du 19 avril 1995, doit être révisé et actualisé pour répondre aux objectifs de notre pays en matière de sécurité tout en se conformant aux exigences des normes régionales et internationales qui demandent un contrôle plus strict des détentions individuelles et collectives d’armes.
C’est l’objet du projet de loi qui édicte des mesures permettant aux services compétents d’exercer un contrôle effectif sur les activités relatives aux armes, notamment en encadrant leur catégorisation, leur acquisition et leur usage licites, et en renforçant les moyens de lutte contre la prolifération, la circulation et le trafic des armes, de leurs munitions et matériels connexes.
Au titre du projet de décret,
Le conseil a examiné et adopté le décret portant modification du décret n° 2022-076/PR du 13 juin 2022 portant régime électoral de la chambre de commerce et d’industrie du Togo.
Dans le cadre du processus d’élections à la Chambre de commerce et d’industrie du Togo, il a été constaté une participation relativement faible des opérateurs économiques, rendant nécessaire de proroger le délai imparti pour l’inscription sur les listes et de réviser les conditions fixées pour être électeur.
Le décret adopté permet d’étendre le champ d’application de l’autorisation accordée, à titre transitoire, au ministre de tutelle pour fixer par arrêté les conditions d’éligibilité et d’inscription sur la liste électorale consulaire.
Ainsi, un arrêté du ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale va désormais fixer la durée d’inscription et préciser les conditions d’inscription pour les candidats.
Au titre des divers,
La ministre de l’inclusion financière et de l’organisation du secteur informel a rendu compte au Conseil des ministres de la tenue des activités marquant le dixième anniversaire de la création du fonds national de la finance inclusive. Dans ce cadre, une tournée de formation entamée au mois de décembre 2023 a permis de renforcer les capacités de plus de 20.000 bénéficiaires dans toutes les régions du pays.
La restitution des réunions-bilan ainsi qu’une foire ont réuni à Lomé des délégués issus de tous les villages, en prélude à l’apothéose du 25 janvier 2024 à laquelle le Président de la République a pris part.
Le Conseil des ministres a adressé des félicitations à la fédération des bénéficiaires des services financiers (FeBeSEF), pour la mobilisation de ses membres et la qualité des travaux marquant cette célébration.
Fait à Lomé, le 31 janvier 2024
Le Conseil des Ministres
Le Premier ministre, Victoire Dogbé, a reçu mardi 30 janvier à Lomé, Angela Aquereburu, productrice de la web-série ‘Ahoé’. L’entretien, qui s’est déroulé à la Primature, a été l’occasion de présenter à la cheffe du gouvernement, cette production Made in Togo, qui a reçu une forte adhésion depuis le début de sa diffusion le 1er décembre dernier.
Au cours de mon entretien avec Angela Aquereburu, nous avons discuté de la web-série #Ahoe, une production #MadeInTogo très appréciée de tous, qui met en lumière les talents, les valeurs, et la culture de notre pays. pic.twitter.com/FNkatTmKvq
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) January 31, 2024
Au cours des échanges, le Premier ministre a félicité l’équipe, pour la qualité de cette œuvre « qui met en lumière les talents, les valeurs et la culture de notre pays », avant de l’assurer du soutien de l’exécutif pour la suite de l’aventure.
Basée sur les réalités locales
Tournée en langue locale, façonnée selon les standards internationaux et ancrée dans les réalités togolaises et africaines, la série ‘Ahoé’ est diffusée gratuitement sur les réseaux sociaux.
Plusieurs thèmes y sont abordés, en lien avec les traditions locales et les habitudes de la société togolaise.
Au Togo, le plan stratégique 2022-2026 du Programme alimentaire mondial (PAM) est sur une bonne lancée. En effet, l’agence onusienne a déjà mobilisé près de 90% des ressources pour financer ce plan qui s’aligne sur la feuille de route gouvernementale et le nouveau Cadre de Coopération au Développement 2023-2026 des Nations Unies au Togo.
L’annonce a été faite mardi 30 janvier, lors d’un entretien à la primature entre le premier ministre Victoire Tomégah-Dogbé et le représentant du PAM au Togo, Aboubacar Koisha, en fin de mission.
Doté d’un budget de 17,6 millions de dollars, soit un peu plus de 10 milliards FCFA, ce plan devrait toucher plus de 260 000 personnes vulnérables.
Dans ce sens, une opération d’assistance alimentaire d’urgence a été lancée depuis février 2023 au profit des populations vulnérables des Savanes et de la Kara.
Pour rappel, le PAM qui intervient au Togo depuis 2005, dispose depuis trois ans, d’une représentation entière avec des interventions qui ont permis de toucher 600 000 personnes en situation de vulnérabilité.
Des organisations de la société civile ont démarré ce mercredi 31 janvier à Lomé, une formation sur les droits économiques, sociaux et culturels (DESC).
L’initiative portée par la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) avec le soutien d’Amnesty international, vise à renforcer les connaissances et les compétences des participants sur les concepts, les principes et les normes internationales relatifs aux DESC. Les travaux qui vont durer deux jours, sont axés sur le thème : « Engagement de la CNDH et de la société civile dans mise en œuvre des DESC au Togo : enjeux et défis ».
Concrètement, il s’agit d’identifier les approches de collaboration entre la CNDH et la société civile dans la promotion et la protection des DESC.
« Le principe de l’indivisibilité des droits humains doit être sauvegardé et défendu à travers l’engagement de tous les acteurs afin de relever les défis relatifs à la jouissance effective des DESC », a indiqué Yaovi Sronvie, président de la CNDH.
Pour rappel, les DESC sont entre autres, les droits qui garantissent l’accès aux services de santé, à une bonne condition de travail et à un environnement sain. Au Togo, plusieurs initiatives sont prises pour la promotion des DESC. La dernière en date, est l’opérationnalisation de l'Assurance maladie universelle (AMU).
Lomé a abrité mardi 30 janvier, une Table ronde sur le financement des Très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) au Togo. La rencontre, présidée par la ministre, SG de la Présidence de la République, Sandra Johnson, a réuni plusieurs responsables du gouvernement et du Groupe de la banque mondiale, ainsi que des acteurs des secteurs financier et bancaire national et international.
Madame le ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, gouverneur de la Banque mondiale au #Togo, @SandraA_JOHNSON, a présidé au nom du chef de l’Etat, les travaux de la Table ronde sur le financement des Très petites, petites et moyennes entreprises au Togo,… pic.twitter.com/1dMVjL0wW8
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) January 31, 2024
L’objectif principal, était de se concerter, afin de relever les défis de financement des TPME, pour renforcer la position stratégique du Togo en tant que hub financier sous-régional, et de là, accélérer la transformation structurelle de l’économie nationale, conformément aux objectifs déclinés dans la Feuille de route gouvernementale 2025.
« Les TPME existantes au Togo éprouvent des difficultés pour accéder aux crédits et financer leurs activités. Face à cette situation, le gouvernement, sous l'impulsion du chef de l'État, s'est engagé résolument à promouvoir le secteur privé. Malgré les efforts, les très petites et moyennes entreprises demeurent confrontées à ce défi connu de tous les acteurs », c'est pourquoi, « il urge de trouver une solution à la contrainte de financement des entreprises nationales », a exposé la ministre, Gouverneure de la Banque mondiale au Togo.
Pour l’institution de Bretton Woods, l’une des clés sera notamment de s’appuyer sur le dynamisme du paysage financier national : « D'après les statistiques, le secteur bancaire et financier au Togo est l'un des plus dynamiques et compétitifs en Afrique de l'Ouest avec au moins 10 banques et plusieurs institutions financières présentes sur son territoire », a d’ailleurs souligné le Représentant Résident de la Banque mondiale, Fily Cissoko, à l’ouverture des travaux.
Les recommandations issues de la session serviront d’aide à la finalisation des projets en cours, et à la définition de plans d’actions concrets pour les futurs appuis du Groupe.
Pour rappel, entre 2017 et 2022, la Banque mondiale a appuyé le Togo dans la création de 11.415 TPME portées par des jeunes vulnérables, pour un montant global de 9 milliards FCFA. D’autres projets sont en cours d’élaboration pour faciliter l’accès au financement, dans des secteurs à fort impact économique et social.
Le ministère de la santé et de l’hygiène publique a organisé les 29 et 30 janvier derniers, des consultations foraines à Kara et à Atakpamé. Ceci, dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre les Maladies tropicales négligées (MTN), célébrée chaque 30 janvier.
L’activité, organisée avec le concours des partenaires, vise à sensibiliser davantage la population aux maladies tropicales négligées.
« Cette célébration nous offre l’opportunité d’inviter tous les acteurs publics et privés de la santé et d’autres secteurs à adhérer à la lutte contre les MTN au Togo et de prendre en charge les personnes présentant les affections de la peau », a indiqué Gnossike Piham, coordonnateur du Programme national de lutte contre les maladies tropicales négligées.
Selon les chiffres de l’OMS, les MTN menacent plus de 1,7 milliard de personnes vivant dans les communautés les plus pauvres et les plus marginalisées du monde.
Au Togo, diverses initiatives sont déployées ces dernières années pour lutter contre les MTN. En 2022, le pays a d’ailleurs été distingué par l’OMS pour avoir éradiqué quatre de ces maladies. la dracunculose, la filariose lymphatique, la trypanosomiase humaine africaine (THA), et le trachome.