Au Togo, La Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) a démarré jeudi 8 février à Lomé, une rencontre d’échange avec les opérateurs économiques. L’activité prévue également dans les autres villes du pays, vise à échanger avec ces acteurs sur leur rôle dans la mobilisation des ressources pour financer le budget national.
Axées sur le thème « L'entreprise face à la loi de finances 2024 », ces séances devraient permettre aux participants de mieux comprendre les nouvelles réformes que comporte la loi de finances exercice 2024.
« Les entrepreneurs qui maîtrisent la Loi de finances et son système sont mieux armés pour relever les défis et saisir les opportunités dans leur quotidien » a indiqué Nathalie Bitho, présidente de la délégation spéciale de la CCI-Togo.
Interface entre le monde des affaires et les pouvoirs publics, la CCI-Togo a fait l’objet de réforme en 2022, lui permettant d'être un véritable moteur de croissance du secteur privé.
Au Togo, l’Agence nationale de promotion et de garantie de financements des PME/PMI (ANPGF) dispose désormais d’une représentation dans la région centrale. La structure gouvernementale a officiellement ouvert les portes de son nouveau bureau mercredi 07 février à Sokodé.
L’ouverture de cette antenne vise à permettre à l’agence de se rapprocher davantage des petites et moyennes entreprises/ petites et moyennes industries (PME/PMI).
En outre, il s’agit d’améliorer sa visibilité et intensifier ses activités à travers les deux types de services qu’elle offre, à savoir les services financiers et les services techniques.
« La préfecture de Tchaoudjo regorge d’énormes potentialités notamment dans le secteur de l’artisanat et l’agriculture, et donc il était important pour nous d'être plus proches des entrepreneurs dans la zone » a expliqué Naka Gnassingbé De Souza, directrice générale de l’ANPGF.
Créée en 2026, l’ANPGF œuvre à améliorer la croissance des entreprises. L’institution accompagne à ce jour, plus de 1200 entreprises pour un financement de plus 13 milliards FCFA.
Quelques jours après son dernier succès, le Togo retourne sur le marché financier régional. Le Trésor public vient de lancer un nouvel appel d’offres dans ce sens.
Investir au Togo : émission simultanée de Bons et Obligations Assimilables du Trésor sur le Marché des Titres Publics en date du 16.02.24. Consultez l’avis d’appel d’offres de l’émission du Togo en cliquant ici : https://t.co/5Gxz2jSA4r#MTP #TG pic.twitter.com/YwxoRpARCF
— UMOA-Titres (@umoatitres) February 8, 2024
L’opération, prévue pour s’achever vendredi 16 février prochain, est une émission simultanée d'Obligations Assimilables du Trésor (OAT) et de Bons Assimilables du Trésor (BAT), visant à mobiliser 25 milliards FCFA.
Les BAT sont d’un nominal de 1 million FCFA, émis sur la maturité de 91 jours et assortis de taux d’intérêt multiples. Quant aux OAT, elles sont d’un nominal de 10.000 FCFA et rémunérées aux taux de 6,15% sur la maturité de 3 ans.
Selon l’appel d’offres, le Trésor public ambitionne de collecter 10 milliards FCFA via les BAT et 15 milliards à travers les OAT.
Pour rappel, depuis le début de l’année, le Togo a levé 52 milliards FCFA.
Au Togo, les préparatifs des prochaines consultations électorales s’accélèrent. Le gouvernement, réuni jeudi en conseil des ministres, a créé par décret la “Force Sécurité Élections Législatives et Régionales 2024” (FOSELR 2024).
Composée des forces de défense et de sécurité (Police nationale, Gendarmerie nationale et Réserve opérationnelle), la FOSELR est destinée à garantir la sécurité et à préserver un climat de paix et de sérénité sur le territoire national avant, pendant et après les élections législatives et régionales de 2024.
Placée sous la supervision de la commission électorale nationale indépendante (CENI) et le commandement opérationnel du ministère chargé de la sécurité, son organisation décentralisée tiendra compte du plan de maillage du territoire par les forces de sécurité, et pourra être ajustée en fonction des circonstances, a précisé l’exécutif.
Le conseil des ministres s’est réuni ce jeudi 08 février 2024, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République.
Le conseil a examiné sept (07) projets de décret et écouté une communication.
Au titre des projets de décret
Le conseil a examiné et adopté six (06) décrets relatifs à l’organisation des élections législatives et régionales de 2024.
Le premier porte répartition des sièges des députés à l’Assemblée nationale.
La loi organique n°2024-002 du 31 janvier 2024 a porté le nombre des députés à l’Assemblée nationale de 91 à 113. En application de cette loi, un décret doit être pris pour procéder à la répartition des sièges de députés en fonction des circonscriptions électorales.
Tenant compte de l’érection de chaque préfecture en circonscription électorale et des critères géographiques, démographiques et spécifiques, le décret adopté ce jour porte le nombre de circonscriptions électorales de 30 à 39, d’une part, et, d’autre part, répartit les 113 sièges par circonscription électorale.
Le deuxième décret fixe la date des élections législatives et régionales et convoque le corps électoral pour lesdites élections.
L’organisation des élections législatives et régionales de cette année 2024 a nécessité la modification du code électoral pour inclure des dispositions permettant la tenue de scrutins multiples.
Ainsi, conformément aux dispositions du code électoral et au regard du chronogramme proposé par la Commission électorale nationale indépendante, le Conseil des ministres a fixé la date des élections législatives et régionales au samedi 13 avril 2024, et convoqué, en conséquence, le corps électoral pour lesdites élections.
Le troisième fixe les montants du cautionnement à verser pour les élections législatives et régionales de 2024.
Le code électoral fait obligation à tout candidat de verser au trésor public un cautionnement dont le montant est fixé par décret en conseil des ministres, sur proposition conjointe de la Commission électorale nationale indépendante et du ministre chargé de l’administration territoriale.
Pour les élections législatives et régionales de 2024, le montant du cautionnement est fixé à cinq cent mille (500.000) francs CFA par candidat, pour les candidats aux élections législatives, et à deux cent mille (200.000) francs CFA par candidat, pour les candidats aux élections régionales.
Conformément à l’article 225 du code électoral, ces montants sont réduits de moitié pour les candidates aux deux élections.
Le quatrième décret porte ouverture et clôture de la campagne électorale pour les élections législatives et régionales de 2024.
Le code électoral, notamment en son article 68, prévoit la fixation de la date d’ouverture et de clôture de la campagne électorale.
Ainsi, pour les élections législatives et régionales du 13 avril 2024, la campagne électorale est ouverte le jeudi 28 mars 2024 à zéro heure et prend fin le jeudi 11 avril 2024 à 23h 59min.
Le cinquième porte vote par anticipation des membres des forces de défense, forces de sécurité, forces paramilitaires et réserve opérationnelle, pour les élections législatives et régionales de 2024.
Le code électoral prévoit la possibilité pour les forces armées et de sécurité d’exprimer leur vote avant la date fixée pour le scrutin, en vue de leur permettre d’assurer la sécurité des citoyens durant le vote.
Tenant compte du contexte sécuritaire régional et de ses incidences, notamment dans la région septentrionale, et au regard de l’impératif de maintenir la paix et la quiétude des populations durant les opérations de vote pour les élections législatives et régionales de 2024, le décret fixe la date du vote par anticipation des membres des forces de défense, forces de sécurité, forces paramilitaires et réserve opérationnelle, à soixante-douze (72) heures avant le jour du vote général.
Le sixième décret crée la « Force Sécurité Élections Législatives et Régionales 2024 » (FOSELR 2024).
En vue de garantir la sécurité et de préserver un climat de paix et de sérénité sur l’ensemble du territoire national avant, pendant et après les élections législatives et régionales de 2024, il est créé une force intégrée dénommée « Force Sécurité Élections Législatives et Régionales (FOSELR) 2024 », placée sous la supervision de la commission électorale nationale indépendante (CENI) et le commandement opérationnel du ministère chargé de la sécurité.
La Force Sécurité Élections Législatives et Régionales 2024 est composée des forces de défense et de sécurité: police nationale, gendarmerie nationale et réserve opérationnelle.
Son organisation décentralisée tient compte du plan de maillage du territoire par les forces de sécurité, et pourra être ajustée en fonction des circonstances.
Le conseil des ministres a examiné et adopté un septième décret réorganisant l’agence de solidarité nationale.
Créée par décret du 5 février 1992, l’Agence de solidarité nationale (ASN) fait aujourd’hui face à des contraintes d’ordre opérationnel et à des défis liés à son efficacité et à sa gestion.
Sa mission de service public demeure toutefois pertinente et nécessaire pour contribuer à la gestion des situations d’indigence et de vulnérabilité, conformément à la politique de solidarité et d’inclusion sociale de la feuille de route gouvernementale.
Le décret adopté par le Conseil des ministres vise à doter l’agence des organes de gouvernance conformes à son statut d’établissement public administratif à caractère social, doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière et administrative, d’une part, et, d’autre part, à permettre la mise en œuvre de réformes pour lui assurer un fonctionnement optimal et une efficacité réelle sur le terrain.
Au titre de la communication
Le ministre de l’économie et des finances a rendu compte au Conseil des ministres des discussions en cours avec le Fonds monétaire international, à la suite de l’accord au niveau des services intervenu en décembre dernier sur les politiques économiques et les réformes à soutenir dans le cadre d’un nouvel accord en cours d’approbation, au titre d’une facilité élargie de crédit.
Le chef de l’État a instruit le gouvernement de veiller à préserver les acquis de développement nationaux, à maintenir le cap des progrès enregistrés tout en demeurant attentif à la satisfaction des besoins des populations.
À ce titre, le programme avec le Fonds monétaire international prendra en compte les aspirations profondes des populations à l’issue des élections législatives et régionales de 2024.
Après ces échéances électorales qui donnent aux populations l’occasion d’exprimer leurs besoins les plus pressants, le gouvernement définira de nouvelles orientations budgétaires, qui s’appuieront sur la déclaration de politique générale.
Fait à Lomé, le 08 février 2024
Le Conseil des Ministres
Au Togo, les dates des prochaines consultations électorales sont désormais connues. Le gouvernement, réuni en conseil des ministres à Lomé ce jeudi 08 février, a fixé par décret, la date des législatives et régionales au samedi 13 avril 2024, convoquant ainsi le corps électoral.
Conformément aux dispositions du code, le vote par anticipation des membres des forces de défense et de sécurité, des forces paramilitaires et de la réserve opérationnelle, est fixé à 72 heures avant le jour du vote général. L’objectif de cette mesure est de permettre d’assurer la sécurité des citoyens durant le vote et de maintenir la paix et la quiétude des populations, particulièrement dans un contexte sécuritaire préoccupant.
Le #ConseilDesMinistres s’est réuni ce jeudi 08 février 2024, sous la présidence de Son Excellence Monsieur @FEGnassingbe, Président de la République. Le conseil a examiné sept (07) projets de décret et écouté une (01) communication. Le compte rendu dans le document ci-dessous.… pic.twitter.com/UFU9dfb7Db
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) February 8, 2024
Campagne électorale du 28 mars au 11 avril
Également, l’exécutif a procédé à la fixation des dates d’ouverture et de clôture de la campagne électorale. Ainsi, pour le scrutin couplé annoncé, la campagne s’ouvrira le jeudi 28 mars à 0h et prendra fin le jeudi 11 avril à 23h 59min, soit une durée de 15 jours.
Frais de participation
En ce qui concerne le cautionnement à verser, le montant a été fixé, via décret, à 500.000 FCFA par candidat, pour les législatives, et à 200.000 FCFA par candidat, pour les régionales. En outre, ces montants sont réduits de moitié pour les candidates aux deux élections, conformément aux dispositions du code électoral.
A Kara, les travaux de modernisation des axes routiers engagés dans le cadre du Projet d’infrastructures et de développement urbain (PIDU) sont presque terminés. C’est le constat effectué lundi 05 février dernier par le ministre d’État, en charge de l’urbanisme, Kodjo Adedze en visite sur les différents chantiers.
Le Ministre d’Etat Kodjo ADEDZE a effectué une visite de terrain le lundi 05 février 2024 pour s'assurer de la bonne exécution des travaux de voirie urbaine mis en œuvre à #Kara dans le cadre du PIDU. ➡️ https://t.co/PlMB9A4FOI@GouvTg#Denyigban#Togo??#PIDUTg pic.twitter.com/WrXUAhx5eD
— Ministère de l'Urbanisme - TOGO (@MUHRF_TG) February 7, 2024
Concrètement, les travaux de construction du pont de Kpèlèouwayi, long de 40 mètres, ses voies d’accès et connexes ainsi que l’aménagement et le bitumage de la voie reliant la rue bitumée de l’abattoir à la RN19 au centre Don Bosco (1500 ml) connaissent un état d’avancement de 85%.
Également, la construction du coin repas de l'école primaire publique de Kpèlèouwayi est achevée à 99%, la clôture de 90 ml de la façade de l’Epp de Kpèlèouwayi longeant la voie en projet à 99% et celle de 360 ml de clôture du marché de Kpèlèouwayi, réalisée à 98%.
En outre, la mise en œuvre totale de l’enrobé sur la chaussée devrait être finalisée le 11 février 2024
Pour le ministre, cette énième visite vise à encourager les acteurs à « gérer de façon rationnelle le temps pour une livraison des infrastructures dans les délais afin de faciliter la mobilité des populations ».
En rappel, le PIDU est financé conjointement par la Banque mondiale et le gouvernement togolais, avec une enveloppe globale de 16 milliards FCFA.
Au Togo, le secteur de la pêche confirme son regain de forme, après avoir connu un léger tassement entre 2020 et 2021. En 2023, la production halieutique a de nouveau bondi, s’établissant à 24.229 tonnes.
Les statistiques, dévoilées par la Direction des pêches et de l’aquaculture, montrent une évolution de près de 7% (6,94% exactement) des prises, par rapport à l’année d’avant (2022).
Dans le détail, les performances sont dans le vert à tous les niveaux, en ce qui concerne l’année 2023. Ainsi, on enregistre des captures de 15.799 tonnes (+5,96%) pour la pêche maritime artisanale, 128 tonnes (+38,37%) pour la pêche maritime chalutière, et 6.734 tonnes (+3,57%) pour la pêche continentale.
Le secteur de la pisciculture a également été florissant, avec 1.568 tonnes de prises, soit une progression de 36,23% par rapport à 2022.
Cette année, nous renforçons notre engagement pour le développement de la pêche et de l'aquaculture au Togo. Nous prévoyons d'investir 2 milliards de francs CFA, ce qui représente 70% du budget du Ministère de l'Economie Maritime, de la Pêche et de la Protection Côtière. Notre… pic.twitter.com/N7cgzY6ZVd
— Kokou Edem TENGUE (@kokouedemTENGUE) February 2, 2024
Pour le gouvernement, il s’agit de maintenir la dynamique et de renforcer ce secteur qui représente 4,5% du PIB. D’ailleurs pour 2024, un investissement de 2 milliards FCFA, soit 70% du budget du ministère de l'Economie maritime, de la Pêche et de la Protection Côtière, est prévu pour booster le secteur.
“Notre objectif est de poursuivre le Projet de Développement de l'Aquaculture au Togo (PDAT) et de viser une augmentation significative de la production halieutique”, expliquait il y a quelques jours, le ministre Edem Kokou Tengue.
Pour rappel, sur les dix dernières années, l’année de référence pour le secteur halieutique reste 2016, avec un record de 32.201 tonnes.
La communauté musulmane togolaise sera cette année encore au rendez-vous du grand pèlerinage. Et comme l’an dernier, 2 425 personnes (pèlerins et encadreurs confondus) sont attendus au lieu saint de l’Islam, a annoncé mercredi 07 février la Commission nationale du Hadj (CNH).
Les départs sont prévus du 1er au 06 juin 2024, tandis que les retours sont programmés du 29 juin au 03 juillet. Les vols seront assurés par les compagnies Ethiopian Airlines et Asky.
En tout, chaque pèlerin devra débourser 3.270.000 F CFA au titre de frais de participation au lieu 3.495.000 F CFA exigés au début des inscriptions.
“Vu le nouveau prix, nous demandons aux agences de voyages de retourner 225.000 f CFA à chaque pèlerin qui aurait déjà payé les frais sous le coût de l’an passé” a indiqué le ministre de l’administration territoriale et président de la Commission nationale du Hadj, Hodabalo Awate.
La date limite des inscriptions est fixée au 25 février 2024.
Pour rappel, le Hadj, cinquième pilier de la religion islamique, est le pèlerinage qu’effectuent les musulmans aux lieux saints de la ville de La Mecque, en Arabie saoudite.
Le partenariat entre le Togo et la France devrait s’approfondir dans le domaine du volontariat. Mercredi 07 février à la primature, Yann Delaunay, directeur général de France Volontaires, a fait part au Premier ministre, Victoire Dogbé des ambitions de son institution.
Honoré d'avoir pu échanger avec Mme le Premier ministre du ?? @DogbeVictoire sur le lancement du programme #DENVA et sur le riche partenariat entre @FVolontaires, le ministère @Devbase_Tg et @anvt_togo, pour l'engagement des jeunes & les mobilités entre ?? et ?? #TousVolontaires pic.twitter.com/TbCjYtUWuw
— Delaunay Yann (@DelaunayYannFV) February 7, 2024
« Notre conviction est de rééquilibrer les échanges et de donner davantage d'opportunités aux jeunes togolais de venir faire des missions en France. Nous sommes persuadés aussi que la mobilité qui se situe au sein du continent peut être un grand catalyseur du développement et de complémentarité », a indiqué le responsable.
Les échanges ont été l’occasion pour Yann Delaunay de saluer les efforts du Togo et d’exposer à la cheffe du gouvernement, les conclusions de la rencontre des 12 pays d’Afrique sur le développement des écosystèmes nationaux.
Pour rappel, les liens de collaboration entre le Togo et France Volontaires ont été développés depuis 1965. Selon les récentes données, le Togo a accueilli plus de 14000 volontaires français entre 2011 et 2022.