Au Togo, la Police des eaux, annoncée depuis plusieurs années, est désormais effective. Le ministre d’Etat, en charge de l’eau et de l’hydraulique villageoise, Yark Damehame, a officiellement acté le 17 janvier dernier via un arrêté, la création de cette entité.
Mandatée pour rechercher et constater les infractions au Code de l’eau en vigueur depuis 2010, la Police des eaux opèrera sur tout le territoire national. Elle sera constituée d’agents et d’officiers de police judiciaire, d’agents assermentés des ministères de l’eau, de la santé, de l’environnement, de l’agriculture, des collectivités territoriales, et de personnes mandatées par l’État à cet effet.
Concrètement, ces agents auront le pouvoir d’accéder aux domaines et domiciles privés, dépendances, puits, forages, et autres ouvrages liés à l’eau, pour procéder à des enquêtes et constats. Cet accès peut se faire en présence ou sur la réquisition du procureur de la République, du juge d’instruction, ou de toute autorité judiciaire compétente, ou encore en vertu d’un mandat délivré par les autorités judiciaires compétentes.
En outre, la police des eaux pourra exiger du propriétaire ou de l’exploitant d’une installation de captage ou de prélèvement d’eaux, ou de rejet d’effluents, leurs autorisations et la mise en marche des installations pour vérifier leurs caractéristiques. De plus, précise l’arrêté, elle a le droit d’accéder aux terrains, édifices, maisons d’habitation, véhicules, ou bateaux pour prélever des échantillons, installer des appareils de mesure, procéder à des analyses, ou examiner les lieux où des infractions sont suspectées.
Assistance de la force publique
Par ailleurs, les agents pourront, en cas de nécessité, requérir l’assistance de la force publique, et en cas de flagrant délit, engager des poursuites contre les délinquants.
« L’eau destinée à la consommation, doit remplir toutes les conditions d’hygiènes », avait d’ailleurs rappelé il y a quelques jours le ministre.
Initialement annoncé pour se tenir du 22 au 25 octobre prochain dans la capitale togolaise, le 9ème Congrès panafricain change de dates. L’événement aura lieu du 29 octobre au 2 novembre, a annoncé jeudi le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey.
The 9th Pan-African Congress will take place from 29 October to November 2nd in Lomé. https://t.co/5QKpwSqCUh
— Robert Dussey (@rdussey) January 18, 2024
L’annonce a été faite, lors de la 7ème réunion du Haut comité ministériel sur l’agenda de la décennie (2021-2031) des racines africaines et de la diaspora. La session, organisée en ligne, était destinée à préparer le grand raout de Lomé.
Axé sur le thème du renouveau du panafricanisme et de la place du continent dans la gouvernance mondiale, le 9ème Congrès panafricain réunira des Africains du continent, de la diaspora, et des afrodescendants.
Les étudiants de l’Institut national de formation agricole (INFA) de Tové ont officiellement effectué leur rentrée académique 2023-2024, lundi 15 janvier dernier à Kpalimé (ville située au nord-ouest de Lomé).
Au total, 614 apprenants dont 130 filles vont suivre une formation de trois ans comptant pour le Cycle de baccalauréat professionnel agricole (CBPA) et le Cycle de licence professionnelle agricole (CLPA).
Il s’agit de nouveaux cycles instaurés dans la dynamique d’une réorganisation de l’institut sur la base de la politique agricole du Togo.
Dans le détail, le CBPA forme dans quatre spécialités à savoir la santé animale, la foresterie et la gestion durable de la terre, l’agroéquipement et l’agropastoral tandis que le CLPA forme en agriculture, santé animale et halieutique, foresterie et gestion de l’environnement, machinisme agricole et aménagement, ouvrages hydro-agricole et agroalimentaire.
En rappel, l’INFA de Tové créé en 1980 par décret, a pour objectif de contribuer à la formation professionnelle des apprenants et des acteurs des chaînes de valeurs agricoles.
Au Togo, le programme des cantines scolaires sera bientôt confié aux collectivités territoriales. Trois communes ont été désignées dans la région des Plateaux pour expérimenter en phase pilote, ce transfert de gestion. Il s’agit des communes Est-Mono 2, Akébou 1 et Anié 1.
Concrètement, il s’agit de responsabiliser les collectivités territoriales dans la mise en œuvre du programme national d’alimentation scolaire.
Ce choix opéré à l’issue d’une rencontre d’échange et d’informations organisée par l’Agence nationale d'appui au développement à la Base (ANADEB) jeudi 18 janvier à Atakpamé, s’inscrit dans le cadre des dispositions et orientations prises en conseil des ministres, un an plus tôt.
Les communes identifiées se chargeront de sensibiliser les acteurs, de mettre en place des comités de gestion des cantines scolaires et de recruter les bonnes dames pour la préparation des repas.
“Nous allons nous appliquer pour faire de ce coup d'essai, un coup de maître pour le bien-être de nos communes et surtout, des enfants vulnérables”, a confié Yawo Sodagni, maire de la commune Akébou 1.
Pour rappel, le programme de cantines scolaires, institutionnalisé au Togo depuis 2020, est actuellement mis en œuvre par l’ANADEB. Il vise à lutter contre la malnutrition chez les enfants et à améliorer le taux de fréquentation scolaire.
Au lendemain de sa nomination, le nouveau ministre de la Justice et de la Législation, Mipamb Nahm-Tchougli, a officiellement pris fonction. Une cérémonie de passation de charges, présidée par le Secrétaire général du gouvernement, Christian Trimua, s’est déroulée dans ce sens le mercredi 17 janvier au siège du ministère.
Le nouveau Garde des Sceaux, qui a salué les qualités de son prédécesseur, s’est engagé à poursuivre les chantiers en cours et améliorer le secteur judiciaire.
« Je suis très conscient des difficultés parce que j’ai eu l’occasion de travailler avec le service judiciaire sur un certain nombre de problèmes. Personne ne peut relever le défi de la justice, seul. La justice est devenue la clé de notre développement. Les investisseurs ne peuvent pas venir chez nous s’ils ne sont pas sûrs que nous ayons une bonne justice donc, c’est un véritable enjeu. Je donnerai le meilleur de moi-même d’abord pour pérenniser ce que vous avez fait depuis lors. Je souhaiterais que tout le monde apporte sa franche collaboration et qu’ensemble nous essayions d’améliorer le fonctionnement de la justice dans notre pays », a-t-il indiqué.
Pour sa part, le ministre sortant a exprimé sa gratitude au chef de l’Etat pour la confiance placée en lui durant son mandat, et invité les collaborateurs à poursuivre dans le sens du travail bien fait.
En huit années passées au département de la Justice, Pius Agbetomey aura conduit plusieurs réformes : organisation judiciaire, procédures pénale et administrative, instauration des maisons de justice, promotions de magistrats et de greffiers, renforcement de l’administration pénitentiaire, dématérialisation du casier judiciaire et décentralisation du duplicata de certificat de nationalité, ou encore opérationnalisation de la justice militaire, entre autres. Résultat, plusieurs codes ont ainsi été adoptés ou sont en cours de finalisation.
Pour rappel, avant sa nomination, Mipamb Nahm-Tchougli occupait un siège à la Cour constitutionnelle.
Le poste de péage de Ségbé (quartier situé au sud-ouest de Lomé) sera mis en exploitation à partir du 20 janvier, a annoncé ce vendredi 19 janvier, la ministre des travaux publics, Zouréhatou Kassah-Traoré.
L’ouvrage est installé sur la route Rond-point Lycée technique d’Adidogomé-Frontière Ghana. Les riverains et usagers sont invités au civisme et au respect des dispositions prises.
Pour rappel, de nouveaux tarifs sont en vigueur aux péages depuis 2022.
Au Togo, les investissements privés américains pourraient bientôt s'accroître. Des discussions se sont tenues dans ce sens entre la ministre de la promotion de l’investissement, Manuella Santos et Elizabeth Fitzsimmons, Ambassadeur des Etats-Unis au Togo.
J’ai eu le plaisir de m’entretenir ce 17 janvier 2024 avec S.E Mme Elizabeth Fitzsimmons, l’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Togo, pour échanger sur les perspectives de partenariat entre nos deux pays pour une croissance des investissements privés américains au #Togo. pic.twitter.com/n7RCZfs9UV
— Manuella M. Santos (@Manu_EllaSantos) January 18, 2024
Concrètement, la rencontre a permis d’explorer de nouvelles pistes du partenariat existant entre le Togo et les Etats-Unis et de réaffirmer l’importance de l’AGOA, un accord commercial permettant aux producteurs africains d’exporter des produits éligibles vers les États-Unis en franchise de droits.
Les deux personnalités se sont également accordées pour mener des actions conjointes cette année 2024 à l’effet de promouvoir les secteurs agro-industriel et textile et créer des occasions de collaboration entre les secteurs privés des deux pays.
Pour rappel, la promotion des investissements entre le Togo et les Etats-Unis s’est matérialisée ces derniers mois par le démarrage de l’exportation des vêtements “Made in Togo” vers le pays de l’Oncle Sam.
Au Togo, les concertations se poursuivent pour une meilleure mise en œuvre de l’Assurance maladie universelle (AMU), opérationnelle depuis le 1er janvier. Mercredi 17 janvier, une rencontre a réuni dans ce sens à Lomé, plus de 70 acteurs des mutuelles de santé.
L’assise initiée par le Cadre national de concertation de la mutualité au Togo (CNCMUT), vise à réfléchir aux différents mécanismes de mise en relation de l'AMU avec les mutuelles de santé existantes.
Concrètement, il s’agit de redéfinir les aspects concrets de collaboration des gestionnaires de l’AMU (l’INAM et la CNSS), avec les mutuelles de santé, en mettant en avant leurs capacités actuelles.
“Nous voudrions apporter notre expertise au niveau des acteurs de l’économie informelle, au niveau du monde rural et également des entreprises privées que les mutuelles couvrent déjà”, a expliqué Ghislaine Saizonou-Broohm, présidente du conseil d'administration du CNCMUT.
Cette rencontre intervient alors que le gouvernement a entamé depuis lundi 15 janvier, une campagne de sensibilisation sur le territoire national afin de mieux expliquer le mécanisme de l’AMU aux populations.
Pour rappel, le CNCMUT est une organisation non confessionnelle qui a pour but de contribuer activement et de façon concertée, à l'amélioration de la protection sociale, avec un accent particulier sur la promotion des mutuelles de santé.
Liés par un partenariat de plus d’un demi-siècle, le Togo et la Chine veulent renforcer un peu plus leur coopération. Les deux parties ont formellement souligné cette volonté le mercredi 17 janvier à Lomé, lors d’une séance de travail entre le Premier ministre Victoire Dogbé et le ministre chinois des affaires étrangères, Wang Yi.
La réunion, à laquelle ont pris part plusieurs membres du gouvernement, s’inscrivait dans le cadre de la visite officielle du chef de la diplomatie chinoise au Togo.
Le Ministre des affaires étrangères de la République populaire de Chine SEM Wang Yi a effectué une visite officielle de travail à Lomé les 16 et 17 janvier 2024. Plus de détails dans ce communiqué de presse pic.twitter.com/4iHeXJGg3W
— Primature Togo (@PrimatureTogo) January 18, 2024
Concrètement, plusieurs secteurs clés sont concernés par le renforcement et la consolidation de cette coopération : lutte contre la pauvreté, transformation agricole, sécurité alimentaire, industrialisation, technologie et intelligence artificielle, infrastructures, ou encore sécurité. A ce titre, des accords devraient être signés très prochainement, sur des actes relatifs au soutien au Programme d’urgence de renforcement de la résilience des communautés (PURS), et à des dons alimentaires, d’équipements de laboratoire d’autopsie médico-légale, de kits solaires.
En outre, les principaux atouts du Togo, à l’instar du Port et de l’Aéroport de Lomé, ou la PIA, devraient bientôt faire l’objet d’une meilleure attention.
Enfin, la dernière dimension de ce partenariat renforcé qu’envisagent Lomé et Beijing, concerne les prises de positions sur l’échiquier international : « Nous avons également passé en revue notre relation multilatérale au sein des diverses organisations », a résumé le Secrétaire général du gouvernement, Christian Trimua.
En rappel, le chef de la diplomatie chinoise s’est également entretenu lors de son séjour, avec le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé.
Au Togo, les efforts se poursuivent pour lutter contre les inondations. L’Agence nationale pour la protection civile (ANPC) a lancé mardi 16 janvier, un projet d’étude pour l’atténuation des inondations dans le Grand Lomé.
L’initiative, soutenue par la Banque mondiale, vise à élaborer un modèle de gestion des inondations dans le Grand Lomé, en appui aux efforts déjà engagés par le gouvernement.
Concrètement, il s’agit de mettre en place un mécanisme efficace et adapté aux réalités pour minimiser les inondations.
Pour rappel, le gouvernement a prévu plusieurs actions urgentes en 2024, afin d'atténuer les risques d'inondations dans la capitale.