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Neuf mois après le concours de recrutement des agents d’appui temporaires, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a dévoilé la liste des candidats retenus pour les postes de formateurs et d’Opérateurs de saisie (OPS). 

Prochaine étape, les formations qui se feront à Lomé, au Centre togolais des expositions et foires (CETEF). Dans un premier temps, les candidats retenus pour les postes de formateurs seront formés du 20 au 25 mars. Et dans un second temps, les Opérateurs de saisie, du 03 au 07 avril pour la première vague et du 10 au 14 avril pour la deuxième vague. 

Les listes des candidats retenus peuvent être consultées sur le site de la CENI ou au CETEF. “Les listes des candidats retenus pour les autres catégories d’agents électoraux et le programme de formation seront communiqués ultérieurement”, a précisé la CENI.

Pour rappel, 6 961 agents d’appui sont recherchés par la CENI dans le cadre des prochaines échéances électorales. Dans le détail, la commission recherche 6400 opérateurs de saisie, 310 formateurs/agents techniques, 120 logisticiens, 64 administrateurs de base de données, 60 assistants comptables et financiers, 5 développeurs d’application et 2 administrateurs de réseaux locaux d’entreprise.  

Au Togo, les efforts d’assainissement des centres urbains se poursuivent. Le Projet de Promotion de l'Assainissement Inclusif des Centres Urbains (PAICUT) a été officiellement lancé, mardi 14 mars, par le ministre de l'Eau et de l'Hydraulique Villageoise, Bolidja Tiem. 

#PAICUT Le Ministre de l’Eau, M. Bolidja TIEM, a présidé ce 14/3/23 le lancement officiel du Projet de Promotion de l'Assainissement Inclusif des Centres Urbains au Togo, financé par la BAD à travers la FAE et l'État Togolais.@CommunicationTg@wabiola@AfDB_Group@AWFbroadcast pic.twitter.com/wxt4nQFXXl

— Ministère de l'eau et de l'hydraulique villageoise (@eau_tg) March 14, 2023

Cofinancée par la Banque africaine de développement (BAD) à travers la Facilité africaine de l’eau (FAE) et le gouvernement, l’initiative permettra d’implanter des stations de traitement de boues de vidange dans 9 centres urbains sur l’ensemble du territoire et de renforcer celle déjà installée à Sokodé. Elle vise aussi à amener les populations à mieux gérer la filière de traitement, et à « bénéficier des résultats adéquats en matière de prestation de services d’assainissement et à rompre avec la défécation en plein air », a indiqué le ministre Bolidja Tiem. 

Le PAICUT vient s’ajouter à plusieurs autres actions déjà réalisées ou en cours de mise en œuvre sur tout le territoire pour améliorer l’assainissement et l’accès à l’eau potable.

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En prélude à la Conférence des Nations unies sur l’eau prévue du 22 au 24 mars à New York, la capitale togolaise abrite un atelier régional de concertation. La rencontre initiée par le Centre de gestion des ressources en eau de la CEDEAO a été ouverte lundi 13 mars, en présence du ministre de l'Eau et de l'Hydraulique Villageoise, Bolidja Tiem. 

L’initiative qui se tient pendant trois jours, vise à renforcer la coopération régionale dans le secteur de l’eau, et permettre aux organismes des bassins d’eau et aux institutions d’intégration régionale de mieux se préparer pour la prochaine conférence des Nations Unies. « C'est en agissant de concert, à travers une coopération régionale et transfrontalière que nous parviendrons à mieux gérer nos ressources en eau, qui sont de plus en plus affectées par les effets des changements climatiques », a confié le ministre de l'Eau et de l'Hydraulique Villageoise. 

2 villageoise

Concrètement, les participants vont définir au cours de ces assises ? les engagements, les priorités communes de l’Afrique de l’ouest et les actions à mener pour renforcer la coopération dans la mise en œuvre de la gestion intégrée des ressources en eau. 

Au Togo, le gouvernement entreprend plusieurs initiatives pour renforcer l’accès à l’eau potable. A l’horizon 2025, le pays veut atteindre un taux de desserte nationale de 85%.

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Au Togo, l’hôpital de référence Dogta-Lafiè, dont les travaux sont presque achevés, offre ses premiers services aux populations, en attendant son démarrage effectif. L’établissement, anciennement dénommé Saint Pérégrin, a en effet rendu opérationnel depuis le 1er mars dernier, son département d’imagerie. 

Les prestations concernent un scanner, une mammographie et une radiographie. Le tout, à un “prix promotionnel”, a indiqué la direction médicale. 

En rappel, l’infrastructure sanitaire, construite par la CNSS et implantée à Agoè-Nyivé sur la Nationale 1, s’étale sur une superficie de six hectares. Il y a près d’un an, la Société de gestion hospitalière (SOGEHP), en charge de son exploitation, a ouvert son capital. Objectif, renforcer la contribution du secteur privé dans le cadre de l’amélioration de l’offre sanitaire.

Au Togo, un système automatisé de tracking des marchandises par radio RFID (Radio-Frequency Identification) sera bientôt opérationnel. Sa mise en place a été au centre d'une rencontre vendredi 10 mars à Lomé, avec les acteurs de la chaîne logistique.

L'outil qui vient remplacer l’ancien système dénommé SSE évitera aux opérateurs économiques, les coûts supplémentaires et les pertes de marchandises. Il « aura pour mission de contribuer à affirmer la place du Togo en tant que hub logistique, et exige un système de transport offrant des services et des biens compétitifs moins coûteux, fiables sûrs et durables », a déclaré la présidente de la Délégation spéciale consulaire de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo), Nathalie Bitho. 

Contrairement à l’ancien système qui consistait à apposer une balise sur la batterie de chaque camion, un code barre sera juste posé sur ce dernier. Le code sera flashé à chaque point de relais et partagera les informations disponibles en temps réel aux serveurs de la CCI-Togo. Le système permettra aussi aux commissionnaires en douane agréés de suivre de bout en bout la chaîne de transit des marchandises depuis le bureau de départ jusqu’à la sortie du territoire.

Ce nouveau système permet au Togo de se conformer aux recommandations du Comité National de Facilitation des Échanges (CNFE), et par ricochet, à l’Accord sur la Facilitation des Échanges (AFE) de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).

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Au Togo, le marché de la noix de cajou est officiellement ouvert. La septième campagne de commercialisation au titre de l’année 2023 a été lancée vendredi 10 mars à Kara. 

Placé sous le thème: « durabilité de la filière anacarde au Togo, par une transformation accrue de la noix et de sa pomme », ce lancement intervient dans un contexte de hausse de la production nationale. En effet, elle est passée de 16 000 tonnes en 2016 à 33 866 tonnes en 2022, soit une hausse de 112%, avec plus de 76 milliards de FCFA générés et 201 289 emplois créés. 

Jusqu’au 30 septembre prochain, le prix bord champ de la noix de cajou est fixé à 325 FCFA le kg sur toute l’étendue du territoire national. Cette année, le Togo table sur une production de plus de 40 000 tonnes. « Des dispositions sont prises pour des investissements structurants au profit des différents maillons de la filière en vue du bon fonctionnement des organes de gestion de la filière anacarde à partir de cette année 2023 », a indiqué le représentant du ministre du commerce, de l’industrie et de la consommation locale, Bilakimwé Feou. Un dispositif est également annoncé pour « suivre, retrouver et sanctionner sévèrement les contrevenants » aux accords interprofessionnels et aux textes réglementaires en vigueur. 

L’augmentation de la production fait suite aux réformes menées dans ce secteur, notamment le regroupement des acteurs au sein du Conseil interprofessionnel de la filière anacarde au Togo (CIFAT) et l’importation de matériel végétal amélioré. Des mesures sont également prises pour limiter les maladies et ravageurs dans les plantations, ainsi que des dispositifs pour suivre en laboratoire les performances des clones et des produits de transformation. 

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La capitale togolaise abrite depuis lundi 13 mars, un séminaire régional sur la gestion de la dette et de la trésorerie. Initiée par le Centre régional d’assistance technique du Fonds monétaire international pour l’Afrique de l’Ouest (AFRITAC de l’ouest), la rencontre prévue pour 5 jours est placée sous le thème: « le renforcement de l’intégration entre la gestion de la dette et la gestion de la trésorerie ». 

L’objectif est d’outiller les participants venus des pays membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), de la Guinée et de la Mauritanie sur une gestion optimale de la trésorerie et de la dette et d’appuyer leurs administrations financières.

En effet, les finances publiques sont confrontées ces dernières années aux effets conjugués du Covid-19 et de la guerre en Ukraine, aux difficultés liées à la mobilisation des ressources provenant des sources traditionnelles et au financement de la dette publique. Selon le Représentant Résident du FMI au Togo, Maximilien Kaffo, à l’issue de ces assises, les participants vont « s’approprier les leçons tirées des expériences des uns et des autres et des meilleures pratiques en matière de gestion de la dette et de la trésorerie »

Au Togo particulièrement, des réformes sont opérées pour une gestion efficace de la dette et de la trésorerie. Parmi elles, la centralisation des soldes de trésorerie dans le cadre de la modernisation de la gestion de la trésorerie, « la mise en place d’infrastructures adéquates pour le traitement des transactions et l’utilisation d’instruments de gestion de trésorerie pour gérer les soldes de trésorerie », énumère Akou Mawussé Afidenyigba, la représentante du ministre de l’Economie et des Finances.

Avec le concours d’AFRITAC Ouest, une synergie est également créée entre la gestion de la trésorerie et les activités d’émission de titres publics, consolidant les responsabilités de la gestion de la dette publique et de suivi des flux de trésorerie.

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Le Commonwealth des Nations célèbre ce lundi 13 mars 2023, sa traditionnelle journée annuelle. Cette journée, observée par tous les pays membres à travers la planète, est surtout le point de départ d’une semaine d'événements et d'activités se déroulant dans le monde entier, à l’instar de rassemblements religieux et civiques, des débats et rencontres, des assemblées scolaires, des cérémonies de lever de drapeau et des événements culturels. 

A Londres, des membres de la famille royale britannique, représentants de gouvernements et des dignitaires se réuniront, tour à tour à l'abbaye de Westminster et au Marlborough House, pour un service commémoratif. Le Togo, accueilli au sein de l’Organisation il y a neuf mois, prendra part aux activités, aux côtés des 55 autres Etats membres. 

Pour rappel, la Journée du Commonwealth, est observée le deuxième lundi de mars chaque année, et est l'occasion de promouvoir les valeurs partagées par l’Organisation. La célébration de cette année, placée sous le thème d’un “avenir commun durable et pacifique”, marque les 10 ans de la signature de la Charte qui régit les 2,5 milliards de citoyens de l’espace.

Partenaires dans de nombreux domaines, aussi bien bilatéraux que régionaux et internationaux, le Togo et le Mali se consultent régulièrement. Le Premier ministre, Victoire Dogbé et son homologue malien, Choguel Maïga, se sont ainsi retrouvés en tête-à-tête il y a quelques jours. 

La rencontre, organisée à Doha (Qatar) en marge de la Conférence sur les pays les moins avancés à laquelle prenaient part les deux pays, a surtout porté sur les relations d'amitié et de coopération entre Lomé et Bamako.

Les deux chefs de gouvernement ont notamment fait le tour d'horizon de la coopération bilatérale, exploré les pistes pour son raffermissement, dans le contexte actuel de crise sécuritaire, et noté l’alignement de leur vision sur le Plan d’action de Doha. 

J’ai transmis au Premier ministre tout le soutien du Président Faure Gnassingbé. C’est un soutien qu’il apporte à son frère et ami, le Président de la transition, Assimi Goïta. Nos pays partagent les mêmes réalités, nous avons les mêmes défis sur le plan sécuritaire, sur le plan économique, sur le plan social. Nous avons donc tout intérêt à partager nos expériences et travailler en bonne entente pour la prospérité de nos populations”, a expliqué Victoire Dogbé.

Demain, l'histoire retiendra que pendant que nous étions dans les difficultés, nous avions eu à nos côtés, un pays frère qui s'appelle le Togo, qui nous a tenu la main pour sortir de cette situation difficile”, a souligné de son côté, le chef du gouvernement de la transition malienne. 

Les deux chefs d’Etat s’étaient retrouvés le 4 janvier dernier, pour le premier déplacement officiel du leader togolais. 

Membre depuis 2019 du Centre de développement de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le Togo pourra continuer à compter sur le soutien de l’institution. L’assurance a été donnée au Premier ministre récemment à Doha, par la nouvelle directrice de l’organisation, Ragga Arnadottir. 

Les deux personnalités ont en effet eu un entretien en marge de la Conférence des pays les moins avancés organisée au Qatar. Les échanges, auxquels ont pris part des membres du gouvernement, ont porté sur les différents secteurs sur lesquels l’OCDE pourrait se positionner au Togo, notamment l’agro-industrie. 

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Ragga Arnadottir a particulièrement salué la volonté du pays de “transformer l'économie pour la rendre plus inclusive” et l’attention de l’exécutif sur les questions liées aux chaînes de valeurs globales, l'intégration régionale, ou encore la logistique et le digital. 

En 2019 déjà, l’Organisation avait annoncé son intention d’orienter son partenariat avec le Togo en faveur du PND alors nouvellement lancé. 

Pour rappel, l’OCDE est une organisation internationale axée sur la promotion des politiques publiques qui favorisent la prospérité, l’égalité des chances et le bien-être pour tous.