Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a effectué le jeudi 14 décembre dernier, une visite de travail à Niamey. Le déplacement intervenait, quelques jours après le sommet des chefs d’Etat de la Cedeao, au cours duquel de nouvelles décisions ont été prises concernant la transition nigérienne.
#Africanophonie#APA #AfricanPoliticalAlliance#PanafricanCongress#LomePanafricanCongress
— Robert Dussey (@rdussey) December 14, 2023
#Lome2024 #Panafrican#Panafricanism #LPSF#LPSF2023 #OurAfrica @ecowas_cedeao @CEDEAO_ECOWAS #Niger @AESinfos pic.twitter.com/4giOumEaDl
Reçu par le Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine, le chef de la diplomatie togolaise a évoqué des sujets liés au contenu et à la durée de la transition.
« Nous avons eu une séance de travail très enrichissante. C’est une avancée, nous allons d’ores et déjà présenter aux chefs d’Etat médiateurs et à la Commission de la Cedeao, le contenu que nous avons convenu ensemble, en espérant qu’en janvier, le chronogramme attendu sera connu suite au travail que nous aurons », a déclaré l’officiel togolais.
Je me suis entretenu avec le Ministre des Affaires Etrangères du Togo Robert Dussey sur le contenu et la durée de la transition.
— Ali Mahamane Lamine Zeine (@A_Mahamanezeine) December 14, 2023
Cette rencontre s'est déroulée en présence du Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Nigériens à l'Extérieur Bakary Yaou Sangaré. pic.twitter.com/GerydJOKVn
Une nouvelle visite est d’ailleurs attendue dès le début de l’année prochaine.
Pour rappel, à l’issue des dernières assises de l’Organisation régionale à Abuja, un Comité de chefs d’Etat composé des dirigeants du Togo et de la Sierra Leone, ainsi que des représentants des dirigeants du Nigeria et du Bénin, a été mis en place, pour engager le dialogue avec le CNSP (Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie) et les autres parties prenantes nigériennes.
Moins d’une semaine après la fin de la Foire internationale de Lomé, la seconde manifestation foraine d’envergure de fin d’année démarre. La 38ème édition de la Grande Quinzaine Commerciale a été officiellement lancée le vendredi 15 décembre dernier sur le traditionnel site d’Agbadahonou.
Le coup d’envoi officiel a été donné par la ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, Rose Kayi Mivedor, à la faveur d’une cérémonie en présence de plusieurs autorités.
#Togo?? Le vendredi 15.12.2023, Madame Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, Ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, a, au nom du @GouvTg, procédé au lancement officiel de la 38e édition de la Grande quinzaine commerciale de la CCI-Togo. ➡️ https://t.co/S2GyG33JVg pic.twitter.com/UO4LcTR3UT
— Ministère du Commerce - TOGO (@CommercegouvTg) December 17, 2023
C’est donc parti pour deux semaines d’intenses activités, au cours desquelles les opérateurs économiques tenteront d’écouler leurs stocks de marchandises avant la fin d’année. « En tant que catalyseur des affaires, la Grande Quinzaine Commerciale reste une des contributions significatives de la CCI-Togo à l’écoulement des articles de fêtes et de fin de séries. L’objectif sous-jacent de cette manifestation foraine, est non seulement de fournir aux opérateurs économiques une plateforme propice à l’augmentation de leurs chiffres d’affaires, mais aussi et surtout de donner aux acheteurs, petits et grands, l’opportunité de retrouver en un seul lieu, les biens et services dont ils ont besoin pour la célébration des fêtes de fin d’année », a indiqué la Présidente de la compagnie consulaire, Nathalie Bitho.
Pour mettre les différents acteurs dans les meilleures dispositions, le site a été entièrement rénové. Les activités prendront fin le 31 décembre.
Dans le cadre d'une coopération étroite entre le Togo et l'Allemagne, la GIZ intensifie son soutien au développement numérique togolais. L'institution de coopération vient de lancer un appel d'offres régional pour le recrutement d'un cabinet en vue de la conceptualisation d'un Observatoire national du Numérique au Togo. Cette initiative s'inscrit dans le cadre du projet ProDigiT, visant à catalyser la transformation digitale de l'économie togolaise.
L'observatoire prévu se veut être un pivot stratégique pour la collecte et l'analyse des données numériques, essentielles à l'élaboration des politiques publiques et à l'orientation des initiatives privées. Un outil d'aide à la décision pour les politiques publiques, venant en soutien aux acteurs économiques ainsi qu’à la société civile. Concrètement, la nouvelle institution en gestation s'insère dans la vision ambitieuse Togo Digital 2025, par laquelle Lomé ambitionne de se positionner comme un hub numérique de référence dans la sous-région.
L'appel d'offres cible les entreprises togolaises ou implantées en Afrique, conformes aux réglementations fiscales et administratives en vigueur, et n'étant frappées d'aucune sanction administrative ou juridique. Les postulants doivent démontrer trois expériences probantes dans le domaine, validées par des attestations de bonne exécution, incluant des collaborations avec une organisation internationale et deux autres partenariats avec des ONG ou des entités de stature régionale ou étatique.
Les dossiers de candidature doivent être envoyés par courriel à l'adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. , en indiquant clairement la référence 83449877. La date butoir pour la soumission des propositions est fixée au 20 décembre 2023, à midi TU.
La mise en place de l'Observatoire national du Numérique est un jalon important dans la course à la digitalisation au Togo. Cette course s'est accélérée ces dernières années avec des initiatives telles que le programme seuil du Millennium Challenge Corporation (MCC), qui comprend un volet numérique. Parallèlement, le Togo est en phase finale de négociation d'un accord "Compact" avec la MCC, axé sur le renforcement des secteurs de l'énergie et du numérique. Dans ce contexte, le pays lance un appel à consultants pour mener des "Études de faisabilité relatives aux Services Digitaux".
En outre, une avancée significative est en vue avec la finalisation imminente d'un accord de financement de 200 millions de dollars avec la Banque mondiale pour le projet Improved Digital Access and Electricity Access Project (IDEA). Ce projet ambitieux vise à améliorer considérablement l'accès à Internet et à l'électricité au Togo. Ce financement, le plus conséquent jamais attribué par le groupe de la Banque mondiale au Togo, marquerait un tournant décisif. Il prévoit notamment le déploiement de câbles à fibre optique pour étendre le réseau géré par la Société d'Infrastructures Numériques (SIN), contribuant ainsi à réduire la fracture numérique et à stimuler le développement socio-économique, particulièrement dans les régions les plus isolées du pays.
La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a un nouveau responsable pour le Togo, en la personne de Akuwa Dogbe Azoma. La nouvelle directrice pays a été officiellement présentée aux membres du Conseil national du crédit (CNC) jeudi 14 décembre à Lomé.
Précédemment en poste à Dakar (siège de l’institution régionale) où elle a assumé plusieurs hautes responsabilités, Akuwa Dogbe Azoma « devient la première femme à occuper ce poste dans l’histoire de la Direction Nationale de la BCEAO pour le Togo », a déclaré le ministre, Conseiller du Président de la République, Simféitchéou Pré, lors de sa présentation.
A Lomé, elle succède à Kossi Tenou, qui fait le chemin inverse, vers Dakar où il a été nommé Conseiller du Gouverneur de la Banque Centrale.
Au Togo, le secteur financier a enregistré des évolutions encourageantes en 2023, particulièrement en ce qui concerne l’accroissement de l’offre de services de proximité. En effet, plusieurs banques et systèmes financiers décentralisés ont étoffé un peu plus leur présence sur le territoire national, a observé jeudi 14 décembre, le ministre, Conseiller du Président de la République, Simféitchéou Pré, lors de la dernière session de l’année du Conseil national du crédit (CNC).
Concrètement, à fin septembre, le nombre d’agences bancaires a augmenté de 5 unités, en glissement annuel, passant ainsi à 250. Les nombres de Distributeurs Automatiques de Billets (DAB) et celui des Guichets Automatiques de Banque (GAB) ont également progressé respectivement de 7 unités à 332 et de 5 unités à 40. Enfin, le nombre de points de services des institutions de microfinance, a aussi bondi de 28 unités, s’établissant désormais à 611 à la fin du troisième trimestre.
Forte progression du financement de l’économie
Dans ce contexte d’élargissement du réseau financier, « les concours bancaires à l’économie ont connu une progression vigoureuse », a salué le Conseiller présidentiel, qui représentait le ministre de l’économie et des finances.
« Les données disponibles indiquent que les créances intérieures, c’est-à-dire les concours accordés à l’Etat et au secteur privé, ont crû de 12% en un an, pour atteindre 1.872 milliards à fin septembre 2023. S’agissant particulièrement des financements au profit du secteur privé, ils ont représenté 93% des créances intérieures », a détaillé Simféitchéou Pré.
Un an après l’adoption de la loi sur la protection des apprenants contre les violences sexuelles en milieu scolaire, les actions de sensibilisation se poursuivent sur le terrain. Le ministère des enseignements primaire, secondaire et technique a ainsi mené du 13 novembre au 08 décembre derniers, une vaste campagne nationale de sensibilisation.
Plus de 35000 #élèves sont sensibilisés sur la loi du 02/12/2022, portant protection des apprenants contre les #violencesàcaractèresexuel et les #grossessesprécoces. Du 13 nov au 8 déc 2023, la Cellule Genre du MEPST a sillonné les 7 régions éducatives du Togo.@EducationTg pic.twitter.com/mmuWBq6WAY
— Ministère des Enseignements Primaire et Secondaire (@EducationTg) December 12, 2023
En tout, plus de 35.000 élèves âgés de 12 à 24 ans inscrits dans 17 villes couvrant les 7 régions éducatives du pays, ont été concernée. A Cinkassé, Djarkpanga, Adéta, ou encore à Lomé, entre autres, plusieurs thèmes relatifs aux dispositions de la nouvelle loi, les rapports sexuels précoces, le harcèlement sexuel en milieu scolaire, l’éthique et les valeurs morales, ont été présentés.
« C’est le début d’une longue liste de mesures que le ministère déploiera sur la thématique », a annoncé Françoise Simala, la responsable de la Cellule genre au sein du département dirigé par Dodzi Kokoroko.
D’ailleurs, la sensibilisation se poursuivra sur les radios locales, afin de toucher davantage les communautés à la base sur ces enjeux cruciaux.
Près de 2.500 cas de grossesses précoces en 2022
Au Togo, la question est prise au sérieux. Selon les dernières statistiques, plus de 8.000 cas de grossesses précoces et de violences sexuelles ont été dénombrés en milieu scolaire au cours des trois dernières années. Rien qu’en 2022, ce sont 2.474 cas de grossesses chez les adolescentes qui ont été enregistrés dans les collèges et lycées du pays.
« Il faut réagir », a martelé la responsable.
Pour rappel, un numéro vert, le 8250, a été mis en service pour dénoncer toutes violences ou tous disfonctionnements constatés dans un établissement scolaire.
La voirie urbaine de Dapaong (Savanes) connaîtra une amélioration significative d’ici à quelques mois. Le ministre d’Etat, en charge de l’urbanisme, Kodjo Adedze, a lancé des travaux en ce sens, le jeudi 14 décembre.
Ce 14.12.2023, #Dapaong abrite la cérémonie de lancement officiel des travaux d’aménagement, d’assainissement & de bitumage de la pénétrante de la RN24 & la rue des femmes, et des Travaux de réhabilitation & de renforcement du réseau de drainage des eaux pluviales de #Konkouaré. pic.twitter.com/9kq7PTlQL7
— Ministère de l'Urbanisme - TOGO (@MUHRF_TG) December 14, 2023
Inscrits dans le cadre du Projet d'infrastructures de développement urbain (PIDU) et du Programme d'amélioration du cadre de Vie (PACV), ces travaux vont consister à aménager, assainir, bitumer, des voies, ainsi qu’à réhabiliter et à renforcer le réseau de drainage des eaux pluviales dans un quartier. Concrètement, ce sont près de 2,5 km linéaires de voirie qui sont concernés, pour un coût global de 2,2 milliards FCFA.
« L’urbanisation s’est accélérée au Togo depuis la fin des années 1960, et le rôle des infrastructures urbaines devient de plus en plus important dans la modernisation de l’économie. Les statistiques nationales montrent que malgré les efforts consentis par le Gouvernement, une partie de la population urbaine du Togo vit dans des quartiers où les services de voirie et d’assainissement restent à améliorer », a souligné Kodjo Adedze.
Les travaux, quant à eux, dureront huit mois.
La capitale togolaise abrite depuis le mardi 12 décembre, la première édition du Forum annuel des acteurs sur la cohésion sociale dans le cadre du projet de cohésion sociale des régions nord du Golfe de Guinée (COSO). L’événement qui rassemble des acteurs du Bénin, de la Côte d'Ivoire, du Ghana et du Togo, a été ouvert par la ministre du développement à la base, Myriam Dossou-d’Almeida.
Le Togo s'honore d'organiser la première édition du Forum annuel des acteurs sur la cohésion sociale dans le cadre du projet de cohésion sociale des régions nord du Golfe de Guinée (COSO). Ce forum que j'ai ouvert ce 12.12.2023 et qui rassemble des acteurs venus du Bénin, de… pic.twitter.com/6pFXVnhIuk
— Myriam Dossou-d'Almeida ?? (@DossouMyriam) December 14, 2023
De façon concrète, il s’agit de faire le point sur l’impact de l’initiative, depuis sa mise en route en juin 2022 par les pays ouest-africains avec l’appui du Groupe de la Banque mondiale. Il s’agit également de plancher sur les questions critiques liées aux initiatives de réponse aux risques de fragilités, conflits et violences (FCV) et à la fragilité climatique, que subissent les Etats concernés.
« Un an et six mois après la mise en route du COSO, il est heureux de constater que les résultats sur le terrain sont significatifs. Dans le cas du Togo par exemple, 563 investissements en infrastructures socio-économiques ont été approuvés, dont 96 sont déjà achevés dans les zones frontalières avec le Burkina Faso », a indiqué le représentant résident de l’institution bancaire, Filly Sisoko, à l’ouverture des assises.
Un impact tangible au Togo
Déployé grâce à un financement de 60 millions $ au Togo, le projet COSO couvre à ce jour 41 cantons frontaliers dont 37 dans les Savanes, 2 dans la Kara et 2 dans la Centrale.
Plusieurs infrastructures ont été lancées sous la supervision de l’Agence nationale de développement à la base, dans les domaines des pistes rurales, de l’eau et l’hydraulique, de l’éducation, du développement à la base, de l’assainissement, du sport et des loisirs, ou encore de l’environnement.
L’ambition, a rappelé la ministre, est de répondre aux défis des conflits intercommunautaires, de l'extrémisme violent, du changement climatique et de la pauvreté dans les régions septentrionales du pays.
A Kara, les travaux de modernisation des axes routiers engagés dans le cadre du Projet d’infrastructures et de développement urbain (PIDU) devraient être bientôt achevés et réceptionnés. Le ministre d’Etat, en charge de l’urbanisme, Kodjo Adedze a effectué le mardi 12 décembre dernier, une visite pour constater l’évolution des différents chantiers.
Le 12.12.2023, en marge des travaux de validation du code de l’urbanisme & de la construction du Togo, le Min. d’État Kodjo ADEDZE a effectué une visite de terrain pour constater l'état l’avancement des travaux de modernisation des axes routiers à Kara. ➡️https://t.co/MH7Fw7X7WI pic.twitter.com/bZOh0YhbEl
— Ministère de l'Urbanisme - TOGO (@MUHRF_TG) December 13, 2023
Que ce soit au Pont de Kpèlèouwayi, long de 40 mètres ainsi que ses voies d’accès et connexes, ou sur la voie d’accès à la RN19 (Route Kara-Kabou-Frontière Ghana), les travaux bon train.
« C’est une satisfaction qui se dégage à vue d’œil et par rapport à l’expertise de SATOM, nous sommes en train d’obtenir des ouvrages de qualité », a salué l’officiel, en ce qui concerne l’exécution du pont.
En rappel, le PIDU est financé conjointement par la Banque mondiale et le gouvernement togolais, avec une enveloppe globale de 16 milliards FCFA.
« Un cas de choléra a été confirmé le mardi 12 décembre dans le district sanitaire du Golfe (Grand Lomé) », a annoncé ce jeudi le ministère de la santé. La victime, une femme de 45 ans résidant à Anfamé, est actuellement prise en charge dans une formation sanitaire.
Si des investigations sont en cours dans la communauté pour la recherche d’autres éventuels cas ou décès, des dispositions immédiates ont déjà été prises. Il s’agit notamment du renforcement de l’alerte précoce et du contrôle, de la prise en charge gratuite de tous les cas, du début de la sensibilisation des populations.
Face à cette situation, marquée surtout par l’approche des fêtes de fin d’année, le ministre de la santé, Moustafa Mijiyawa, a invité les populations à une vigilance plus accrue. Par ailleurs, ces dernières sont encouragées à suivre les gestes barrières recommandés (se laver les mains avec de l’eau et du savon ou de la cendre, surtout après les selles et avant de manger, bien cuire les aliments et réchauffer les restes avant de les consommer, bien couvrir les aliments contre les mouches et la poussière, laver correctement les fruits et légumes, désinfecter au javel ou faire bouillir les eaux pluviales, de citerne, mares ou étangs avant utilisation…).
Pour rappel, le choléra est une maladie diarrhéique grave qui se transmet par voie oro-fécale lors de l’injection d’eau ou d’aliments souillés. Il se manifeste par une diarrhée aigüe liquide et abondante accompagnée ou non de vomissements ou de douleurs abdominales. Les derniers cas officiels remontent à 2021.