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L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi 22 février en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets en lien avec divers secteurs.

A l’issue de la réunion, deux projets de décrets ont été examinés, et cinq communications écoutées. 

Les projets de décret, qui concernent les transports, portent respectivement sur l’encadrement de la profession de conducteur routier et de celle de transporteur, d’intermédiaire et d’auxiliaire de transport. Si le premier a été adopté, le second fera l’objet d’une nouvelle étude lors du prochain conseil.

Quant aux communications, elles portent sur l’élaboration en cours d’une politique nationale de protection sociale, la digitalisation des services publics de l’administration togolaise, l’état des lieux des structures de crèches et garderies dans le pays, et le bilan de la dernière édition de la foire internationale de Lomé.

L’Assemblée nationale a abrité mardi 21 février une session extraordinaire consacrée à la gestion, exercice 2020 du Fonds de riposte et de solidarité (FRSC) du Covid-19. Face aux députés (qui ont suspendu leurs vacances parlementaires), une importante délégation gouvernementale conduite par le ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi. 

Concrètement, il s’agissait pour l’exécutif, d’éclairer la Représentation nationale sur différents points de la gestion du Fonds, révélés il y a quelques semaines par le rapport de la Cour des comptes. 

Les dépenses faites dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 sont régulières, conformes et sincères. Les quelques insuffisances relevées n’entachent en rien les procédures requises en la matière. L’essentiel est que les mesures économiques, sociales et financières ont permis de soulager les populations en difficulté”, a souligné le ministre d’Etat, qui a rappelé le contexte, la justification et les objectifs de ce fonds de 400 milliards FCFA (mobilisable sur plusieurs années et entièrement intégré à la comptabilité publique). 

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Tour à tour, les différents ministres se sont exprimés, donnant des informations et explications relevant de leur département à la Représentation nationale. 

C’était une période où il fallait faire preuve de stratégie et de célérité”, a pour sa part admis la cheffe du Parlement, Yawa Tsegan, avant de poursuivre : “ même si on peut relever quelques insuffisances dans le rapport d’audit, l’essentiel est d’avoir sauvé des vies humaines. Il est extrêmement important de le noter”. 

Pour rappel, quelques jours après la publication de l’audit, le gouvernement a exprimé son satisfécit et s’est engagé à mettre rapidement en œuvre des réformes.

Le Togo va renforcer ses capacités énergétiques en se dotant bientôt d’une nouvelle centrale solaire de 25 mégawatts à Dalwak, dans la région des Savanes, plus exactement à Dapaong, son chef-lieu. Il a bénéficié en ce sens mardi 21 février, d’un appui de près de 40 milliards FCFA de la Banque mondiale. 

Le financement, dont la convention a été paraphée à Lomé par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya et Coralie Gevers, la directrice des opérations du groupe bancaire, s’inscrit dans le cadre du Projet régional d’intervention d’urgence en énergie solaire (RESPITE). 

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Précisément, la nouvelle infrastructure, qui sera également pourvue d’une capacité de stockage de 40 mégawatts-heures, permettra de stabiliser le réseau, et contribuera aux ambitions du pays d'augmenter la part du renouvelable dans le mix énergétique. En tout, 60 localités rurales dans la région des Savanes pourront en bénéficier. 

1 800 lampadaires publics et 12 000 ménages raccordés

Par ailleurs, le projet prévoit également sous un autre volet, l’installation de 1853 lampadaires pour l’éclairage public et le raccordement d’environ 12100 ménages.

Une priorité sera également accordée aux ménages vulnérables dirigés par des femmes. 

En dehors du Togo, trois autres pays sont concernés par le RESPITE : Tchad, Liberia, et Sierra Leone. L’objectif final est d’augmenter rapidement la capacité d'énergies renouvelables connectée au réseau et de renforcer l'intégration régionale dans le secteur de l'électricité.

Après quelques mois de mission au Togo, l’ambassadeur de Côte d’Ivoire, Tiémoko Moriko est sur le départ. Le diplomate a fait ses adieux ce mardi 21 février, lors d’une audience que lui a accordée le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. 

Au cours de l’entretien, Tiémoko Moriko a exprimé la reconnaissance de son pays  pour la redynamisation des liens de coopération bilatérale, notamment  avec la création de la Grande commission mixte, et surtout pour l’implication du Togo et sa diplomatie pour le dénouement de la crise des militaires avec le Mali

En rappel, Tiémoko Moriko a été accrédité à Lomé en Octobre dernier.

Officiellement arrivé en fin de mission après quatre années au Togo, le Représentant-résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et Représentant-résident par intérim du Système des Nations Unies poursuit sa tournée d’au revoir. Aliou Dia a été reçu ce mardi 21 février à Lomé par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. 

Au menu des échanges, le point des réalisations du PNUD et du Système des Nations unies au Togo, au cours de son mandat. 

Le chef de l’Etat a reconnu les efforts que le PNUD et le Système des Nations Unies ont pu fournir ces dernières années pour accompagner la mise en œuvre du PND et de la Feuille de route et nous a encouragés à aller de l’avant. Je voudrais remercier le chef de l’État et le gouvernement pour la facilitation de notre mission”, a affirmé le responsable onusien. 

Durant les quatre dernières années, la contribution du PNUD aux efforts de développement du pays s’est renforcée, permettant au Togo d’atteindre des résultats probants dans de nombreux secteurs comme l’éducation, l’énergie, l’inclusion sociale, l’emploi des jeunes, l’égalité genre, ou encore le développement communautaire. 

1 partenariat

Le partenariat entre le Togo et l’agence onusienne s’est également développé en matière d’assistance électorale, de décentralisation, de consolidation de la paix, et de gestion de l’environnement. Plusieurs projets ont ainsi été initiés, à l’instar du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), et la Facilité togolaise pour l’accélération et l’innovation (FTAI).

Pour rappel, il y a quelques jours, Aliou Dia a scellé avec Sandra Johnson, le nouveau cadre de coopération entre le Togo et les Nations Unies pour la période 2023-2026.

Le renforcement du partenariat entre le Togo et le Groupe de la Banque mondiale se précise. Une délégation de l'institution financière, conduite par la Directrice des opérations de la Région Afrique de l’ouest et centrale, Coralie Gevers, a effectué lundi 20 février, une séance de travail avec la ministre Sandra Johnson, SG de la Présidence de la République et Gouverneur de la Banque au Togo. 

Les travaux, tenus à Lomé, ont essentiellement porté sur les priorités de renforcement de cette coopération, les principaux axes du nouveau cadre de partenariat (2023-2027), ainsi que la préparation du nouvel appui budgétaire de l’institution de Bretton Woods, pour renforcer le développement durable et la résilience du pays.

Aligné sur les trois axes stratégiques de la feuille de route gouvernementale, le nouvel appui budgétaire est projeté à 200 millions $, soit plus de 120 milliards FCFA et couvrira des secteurs tels que l’agriculture, l’énergie, l’inclusion financière, l’éducation, la protection sociale et le genre. 

Dans le cadre de son élaboration, la Banque a multiplié les consultations avec les différentes institutions et les ministères, mais également les différentes couches de la population. 

En rappel, l’actuel portefeuille de la Banque mondiale au Togo comporte dix-huit projets (neuf nationaux et neuf régionaux), d’un montant global de 574 milliards FCFA. 

Au Togo, la promotion des femmes dans l'industrie du transport et de la logistique se poursuit. La branche togolaise de Women in Logistics and Transport (WILAT Togo) a été officiellement installée, il y a quelques jours, par le ministre de l’Economie maritime, de la Pêche et de la Protection côtière, Edem Tengue. 

WILAT soutient le développement de la carrière des femmes, dans les secteurs de la logistique et du transport à travers le mentorat, le leadership, l’autonomisation des femmes, la participation, la représentation et le renforcement des capacités des femmes. Son installation au Togo permettra de “renforcer la gouvernance des politiques d’égalité en créant les conditions d’un égal accès aux métiers et aux responsabilités professionnelles entre les hommes et les femmes”, a souligné le ministre de l’Economie maritime, de la Pêche et de la Protection côtière. 

En rappel, Women in Logistics and Transport est la branche féminine de Chartered Institute of Logistics and Transport (CILT) regroupe les acteurs de la chaîne d'approvisionnement, de la logistique et du transport. Créée depuis 1919, l'organisation est présente dans plus de 30 pays.  

Au Togo, les formations sanitaires des différentes régions bénéficient d’un appui de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le geste qui s’inscrit dans le cadre de la riposte contre le coronavirus et la crise sécuritaire au Sahel, a été réalisé avec le soutien de l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID).

Dans le détail, les équipements sont composés de concentrateurs d’oxygène, défibrillateurs, moniteurs multi paramétriques, kits d’intubations, seringues électriques. L'objectif est de “renforcer la résilience du système de santé national et contribuer à la prise en charge des victimes directes/indirectes du débordement de la crise sécuritaire du Sahel”. 

Ce lot de matériels vient s’ajouter au dispositif mis en place par le gouvernement pour enrayer ces crises.

Le Togo poursuit sa stratégie de mobilisation de ressources dans le cadre du financement de son budget. Le Trésor public a initié lundi une nouvelle sortie sur le marché sous-régional des titres publics. 

L’opération, qui doit être bouclée le vendredi 24 février prochain, est une émission simultanée de Bons et d'Obligations Assimilables du Trésor (BAT et OAT). Dans le viseur de Lomé, 35 milliards FCFA.

Dans le détail, les obligations sont d’un nominal de 10 000 FCFA et sont émises sur des maturités de 3 et 5 ans avec respectivement 5,5 et 5,7% de taux d’intérêt. Quant aux BAT, ils sont assortis d’un nominal de 1 million FCFA et d’un taux d’intérêt multiple sur une maturité de 364 jours, soit un an.  

Pour rappel, le Togo qui compte mobiliser 574 milliards FCFA en 2023 sur le marché financier régional, a déjà effectué trois sorties pour un total de 80 milliards FCFA levés. 

L’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED) a ouvert ce lundi 20 février, une enquête sur les conditions de vie des ménages dans le Grand Lomé. L’activité, qui s’étend jusqu’au 29 avril prochain, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des activités du financement additionnel du projet des Filets sociaux de Base (FSB), porté par l’Anadeb. 

En tout, 45 quartiers défavorisés, répartis dans les préfectures d’Agoè-Nyivé et du Golfe, sont ciblés. Le sondage permettra notamment d’obtenir des données sociodémographiques, et de renseigner sur plusieurs notions comme les niveaux d’éducation, la santé, les consommations alimentaires, les caractéristiques des logements, les biens durables, ou encore l’accès aux services sociaux des ménages. 

Tous les ménages des 45 quartiers ciblés présentant des caractéristiques de vulnérabilité en lien avec ces critères sont invités à se faire enregistrer”, ont appelé dans un communiqué conjoint, les ministres de l’administration territoriale et du développement à la base. 

Pour l’heure, 10 quartiers-pilotes bénéficiaires, dont la liste est consultable dans le Quotidien national Togo Presse, les communes et auprès des chefs de quartier, sont retenus.  

Pour rappel, le projet des Filets sociaux de base a été lancé en 2018 par le gouvernement pour assurer aux communautés défavorisées, un meilleur accès aux infrastructures socioéconomiques de base et aux mécanismes de sécurité sociale. En quatre ans de mise en œuvre, des résultats satisfaisants ont été obtenus, ouvrant la voie à un financement additionnel de la Banque mondiale.