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Au Togo, la production de tubercules a enregistré une légère hausse en 2022. Selon le bilan du ministère de l’agriculture, la dernière campagne agricole a connu une augmentation de 2% par rapport à la précédente.

Dans le détail, la production globale des tubercules et plantes à racines (manioc, igname, taro, patate douce) s’élève à 2,23 millions de tonnes. Avec près d’un million de tonnes, l’igname reste la principale locomotive de la filière.

Par rapport à la moyenne des cinq dernières années, la production de tubercules et de plantes à racines de cette campagne est en hausse de plus de 11%, relève le ministère. 

Avec ses partenaires, le Togo espère mobiliser 2,3 milliards FCFA pour renforcer la filière tubercule sur les cinq prochaines années. L'ambition du gouvernement est d'accroître de 15%  la production nationale des plantes à racines et tubercules et atteindre un niveau de transformation de 10% à l’horizon 2028.

Au Togo, la loi-cadre sur l’environnement, en vigueur depuis 2008, va bientôt faire l’objet d’une révision. Le gouvernement, réuni lundi 18 décembre en conseil des ministres à Lomé, a adopté un projet de loi dans ce sens.

Cette mise à jour, rendue nécessaire au regard de l’évolution des normes internationales auxquelles le pays a souscrit, doit permettre au Togo de disposer d’instruments juridiques adéquats et d’améliorer le cadre de vie de ses citoyens, notamment en réduisant de manière significative l’incidence négative des activités socio-économiques sur l’environnement.

Economies circulaire, verte, bleue, mobilité…

De fait, une fois validée par les élus, la nouvelle mouture intègrera de nouveaux concepts, et complètera les outils de gestion de l’environnement avec les évaluations environnementales et sociales stratégiques ainsi que les mesures particulières de protection vis-à-vis des substances nucléaires, radiologiques et biologiques. Du reste, des thématiques liées à l’économie circulaire, l’économie verte, l’économie bleue, le crédit carbone, la mobilité verte, seront désormais prises en compte.

Pour le Togo, partie aux conventions des Nations unies sur l’environnement et le développement qui portent sur la diversité biologique, les changements climatiques et la lutte contre la désertification, et qui prend régulièrement part aux consultations mondiales sur le sujet, il s’agit de consolider les avancées notables enregistrées ces dernières années dans le domaine.

Au Togo, la création du numéro d’immatriculation fiscale (NIF) et le paiement de la Taxe sur les véhicules à moteur (TVM) pourront désormais se faire en ligne. L’annonce faite officiellement lundi 18 décembre par le Commissaire général de l’Office Togolais des Recettes (OTR), Philippe Kokou Tchodie, entre en vigueur dès le début de l’année prochaine.

La réforme qui s’inscrit dans le cadre de la politique de proximité de l’Office et de la modernisation de ses services, vise à faciliter les procédures aux contribuables en termes de coût et de délais.

« La plateforme de création du NIF a été conçue dans le but de simplifier et d’accélérer le processus d’immatriculation pour toute personne susceptible d’utiliser un numéro d’identification fiscale dans sa démarche vers l’administration », a expliqué le responsable, avant de préciser que « grâce à cette plateforme, les particuliers pourront désormais effectuer toutes les démarches liées à leur immatriculation fiscale en ligne, sans avoir à se déplacer physiquement dans les locaux ».

Plus d’intermédiation

Du reste, les deux innovations mettent fin à l’intervention des intermédiaires (communément appelés démarcheurs) entre les contribuables et l’OTR. Ce qui, de l’avis du fisc, devrait résoudre la question de facturation de faux frais aux usagers dans le cadre de certaines démarches.

Pour rappel, le NIF est un numéro attribué à chaque contribuable ou tout citoyen dans ses relations avec l’administration fiscale.

Au Togo, la cartographie des prochaines consultations électorales, prévues pour le premier trimestre 2024, se dessine un peu plus. Lundi 18 décembre, une nouvelle étape du processus a été franchie, avec l’adoption de deux projets de loi par le gouvernement.  

Vers une nouvelle révision du Code électoral

Déjà révisé en 2022 en prévision des régionales, le Code électoral va de nouveau subir des modifications. En effet, après la proposition de scrutins couplés formulée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), il s’est avéré nécessaire d’apporter au document en vigueur, les modifications rendues nécessaires par ce nouveau contexte, notamment les préoccupations liées à l’accomplissement de certaines diligences.

Concrètement, la nouvelle mouture permettra de prévoir de nouvelles modalités et de revoir les délais impartis pour le dépôt des dossiers de candidature, le versement du cautionnement ainsi que les délais pour rendre une décision en cas de recours.

Reconfiguration de la répartition des sièges à l’hémicycle

Les prochaines élections législatives destinées à renouveler les membres de la Représentation nationale déboucheront sur une nouvelle configuration à l’hémicycle. Le second projet de loi adopté par le gouvernement porte en effet sur la modification de la loi organique fixant le nombre de députés à l’Assemblée nationale, les conditions d’éligibilité, le régime des incompatibilités et les conditions dans lesquelles pourvoir aux sièges vacants.

L’initiative fait suite aux suggestions effectuées par le Cadre permanent de concertation, creuset inclusif d’échanges des acteurs politiques nationaux. Les propositions, si elles sont prises en compte, induiront une augmentation du nombre des circonscriptions électorales, un accroissement du nombre de députés ainsi qu’une nouvelle répartition des sièges.

Un décret est attendu bientôt, afin de convoquer le corps électoral pour la prochaine étape du processus.

L’équipe gouvernementale s’est réunie lundi 18 décembre en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont en grande partie été consacrés aux préparatifs des prochaines échéances électorales, prévues pour le premier trimestre 2024.   

A l’issue de la réunion, trois projets de loi ont été adoptés, tandis que deux communications ont été écoutées.

Les textes approuvés portent sur la révision de la loi-cadre sur l’environnement, ainsi que les modifications du code électoral et de la loi organique sur la répartition des sièges à l’Assemblée nationale.

Quant aux communications, présentées par le ministre de l’administration territoriale, elles s’inscrivent également dans cette suite, avec le point sur la dernière séance du Cadre permanent de concertation (CPC), et le chronogramme des activités pour les élections législatives et régionales.

Conformément aux instructions du Président de la République, un décret sera proposé bientôt par le gouvernement, convoquant le corps électoral pour la poursuite régulière du processus.

La capitale togolaise a accueilli le samedi 16 décembre dernier la 21ème réunion ordinaire des ministres du Conseil de l’entente. La session, présidée par le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a essentiellement porté sur le bilan des activités de l’Organisation sous-régionale, ainsi que ses perspectives.

Il était en outre question de passer en revue les différents axes du nouveau plan stratégique de l’institution, projeté sur la période 2024-2028, ainsi que son financement, estimé à près de 44 milliards FCFA.

« La trésorerie, qui soutenait le niveau actuel des contributions, s’est considérablement amenuisée et le besoin de refinancement du Conseil de l’Entente est aujourd’hui une nécessité pour relever les nombreux défis qui lui sont posés », a indiqué le nouveau Secrétaire exécutif, Wautabouna Ouattara.

Si le nouveau référentiel stratégique « permettra de faire du Conseil de l’Entente une organisation efficace, résiliente au service des populations », il est surtout primordial « de ne pas faire ce que l’Uemoa et la Cedeao font déjà avec plus de ressources et de moyens », a poursuivi le responsable en poste depuis quelques mois.      

Pour rappel, le Conseil de l’Entente, doyenne des organisations ouest-africaines, a été créée le 29 mai 1959. La conférence des chefs d’Etat est actuellement présidée par le leader togolais, Faure Essozimna Gnassingbé.   

La République Tchèque a désormais une représentation diplomatique au Togo. Un consulat honoraire a été officiellement ouvert le vendredi 15 décembre dernier à Lomé.

Pour l’ambassadeur tchèque, Ján Füry basé à Accra avec compétence sur le Togo, « l’ouverture de ce poste consulaire marque une étape importante dans les relations bilatérales entre les deux pays ».

Dans cette logique, la mission du consul honoraire, Oukpedjo Abdou Saïd, sera notamment de favoriser le développement des relations commerciales, économiques, socioculturelles et scientifiques entre les deux pays, et de sauvegarder les intérêts des ressortissants, personnes physiques et morales, de la République tchèque au Togo.

Pour rappel, il y a deux ans déjà, Prague avait manifesté son intérêt pour le Togo, avec la visite de prospection d’une délégation d’hommes d’affaires tchèques. Entre autres domaines alors ciblés, l'énergie, le transport, l’agriculture, la technologie et l’agrobusiness.

Un peu plus d’un an après avoir été distingué par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Togo célèbre officiellement l’élimination de certaines maladies tropicales négligées (MTN) comme problème de santé publique. Le ministère en charge de la santé a organisé en fin de semaine dernière à Lomé, une cérémonie de reconnaissance en l’honneur de ses partenaires.

L’activité, présidée par Moustafa Mijiyawa, a été l’occasion de saluer l’engagement de tous les acteurs impliqués, parmi lesquels l’OMS et les Etats-Unis à travers leur ambassade, pour parvenir à ces réalisations.

« C’est un immense plaisir et un sentiment de fierté que je célèbre avec vous ce moment historique, un jalon majeur non seulement pour notre pays, mais pour le monde entier. Le Togo s’honore d’avoir éliminé ces maladies grâce à certaines politiques à savoir, le leadership du Chef de l’État, la place de la santé dans l’action gouvernementale et la place des MTN dans le Plan national de développement sanitaire. Les MTN figurent dans le panier des soins de la couverture maladie universelle pour permettre à chacun d’avoir accès aux soins de santé », a indiqué le ministre.

Plusieurs décennies d’engagement

Le pays s’est en effet engagé il y a plusieurs décennies dans cette démarche, en répondant à l’appel de l’OMS. Après plusieurs efforts soutenus sur le terrain, le Togo a éliminé la transmission du ver de guinée (dracunculose) en 2011, éradiqué la filariose lymphatique en 2017 (1er pays en Afrique), et la trypanosomiase humaine africaine ou maladie du sommeil en 2020, malgré la crise sanitaire (1er pays également), avant d’arriver à bout du trachome en 2022.  

« Nous sommes fiers de voir un pays qui est capable de s’engager à relever le défi. L’élimination en tant que problème de santé publique est un seuil, cela veut dire que ces maladies ne constituent plus un problème de santé publique, mais ne veut pas dire que ces maladies ont complètement disparu. On pourrait encore trouver quelques cas, mais c’est tellement rare. C’est pour cela qu’il faut poursuivre les efforts pour aller à l’élimination complète des maladies », a félicité la représentante résidente de l’OMS au Togo, Fatoumata Binta Tidiane Diallo, avant de réaffirmer l’engagement de l’organisation à travailler aux côtés de l’État togolais sur la surveillance et le suivi avec les communautés.

Cap sur l’onchocercose

Pour le gouvernement, cette reconnaissance internationale est un encouragement à aller plus loin. D’ailleurs, une cinquième maladie tropicale négligée, l’onchocercose, devrait bientôt rejoindre la liste.

Pour rappel, les MTN constituent, selon l’OMS, un groupe diversifié de 20 affections qui sévissent principalement dans les zones tropicales, où elles touchent plus d’un milliard de personnes dans les communautés les plus pauvres. Elles sont dues à divers agents pathogènes (virus, bactéries, parasites, champignons et toxines).

Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a effectué le jeudi 14 décembre dernier, une visite de travail à Niamey. Le déplacement intervenait, quelques jours après le sommet des chefs d’Etat de la Cedeao, au cours duquel de nouvelles décisions ont été prises concernant la transition nigérienne.

Reçu par le Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine, le chef de la diplomatie togolaise a évoqué des sujets liés au contenu et à la durée de la transition.

« Nous avons eu une séance de travail très enrichissante. C’est une avancée, nous allons d’ores et déjà présenter aux chefs d’Etat médiateurs et à la Commission de la Cedeao, le contenu que nous avons convenu ensemble, en espérant qu’en janvier, le chronogramme attendu sera connu suite au travail que nous aurons », a déclaré l’officiel togolais.

Une nouvelle visite est d’ailleurs attendue dès le début de l’année prochaine.

Pour rappel, à l’issue des dernières assises de l’Organisation régionale à Abuja, un Comité de chefs d’Etat composé des dirigeants du Togo et de la Sierra Leone, ainsi que des représentants des dirigeants du Nigeria et du Bénin, a été mis en place, pour engager le dialogue avec le CNSP (Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie)  et les autres parties prenantes nigériennes.

Moins d’une semaine après la fin de la Foire internationale de Lomé, la seconde manifestation foraine d’envergure de fin d’année démarre. La 38ème édition de la Grande Quinzaine Commerciale a été officiellement lancée le vendredi 15 décembre dernier sur le traditionnel site d’Agbadahonou.

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Le coup d’envoi officiel a été donné par la ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, Rose Kayi Mivedor, à la faveur d’une cérémonie en présence de plusieurs autorités.

C’est donc parti pour deux semaines d’intenses activités, au cours desquelles les opérateurs économiques tenteront d’écouler leurs stocks de marchandises avant la fin d’année. « En tant que catalyseur des affaires, la Grande Quinzaine Commerciale reste une des contributions significatives de la CCI-Togo à l’écoulement des articles de fêtes et de fin de séries. L’objectif sous-jacent de cette manifestation foraine, est non seulement de fournir aux opérateurs économiques une plateforme propice à l’augmentation de leurs chiffres d’affaires, mais aussi et surtout de donner aux acheteurs, petits et grands, l’opportunité de retrouver en un seul lieu, les biens et services dont ils ont besoin pour la célébration des fêtes de fin d’année », a indiqué la Présidente de la compagnie consulaire, Nathalie Bitho.

Pour mettre les différents acteurs dans les meilleures dispositions, le site a été entièrement rénové. Les activités prendront fin le 31 décembre.