(Togo Officiel) - Face à la crise que connait l’éducation au Togo, marquée par des grèves à répétition, un groupe de travail a été mis en place par le gouvernement. Ce dernier a rendu ses conclusions ce vendredi 3 mars. L’une des recommandations sorties de ces travaux est l’adoption du Statut particulier de l’enseignant togolais.
Le gouvernement togolais a un délai de six (6) mois, soit avant la rentrée scolaire 2017-2018 pour œuvrer à l’adoption de ce Statut particulier de l’enseignant togolais. Pour le groupe de travail qui a été mis en place et dont la mission a été de « s’attaquer aux causes profondes et de traiter dans leur globalité les préoccupations et les défis du secteur éducatif », c’est un passage obligé pour un retour à la normale. Une recommandation qui n’est pas tombée dans des oreilles de sourds puisque Gilbert Bawara (photo), Ministre de la Fonction publique, lors de la réception desdites conclusions a indiqué qu’ « il faut rapidement trouver des solutions aux préoccupations, aux problèmes et défis qui existent ».
Outre la question du statut particulier de l’enseignant togolais, la question des enseignants auxiliaires et ceux du confessionnels ont été évoquées. Le gouvernement répond en informant que 13 000 enseignants auxiliaires ont eu leur acte de nomination dans la fonction publique, avec effet à compter du 1er janvier 2017, et que 1045 enseignants des établissements confessionnels ont été récemment pris en charge à travers une subvention de l’Etat.
Aussi, le groupe de travail appelle les enseignants grévistes à observer une trêve pour permettre au gouvernement de prendre des mesures nécessaires en vue de la prise en charge des recommandations.