(Togo Officiel) - Le samedi 25 novembre dernier, en marge de la cérémonie de lancement des travaux de la ferme agricole moderne égypto-togolaise d’Abatchang qu’il a présidée, le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé s’est rendu à Sokodé (340 km) pour y rencontrer ses forces vives.
Cette ville avait connu des actes de violences et de destruction de biens publics et privés dans le cadre de manifestations de rue organisées par une coalition de partis politiques d’opposition. « J’ai constaté par moi-même les dégâts subis par les infrastructures… les violences qu’a connu cette ville naguère paisible, m’attristent profondément et ne sauraient laisser aucun citoyen indifférent », a déclaré le Chef de l’Etat.
Le Président de la République s’est, à cet effet, entretenu avec les imams, les cadres, les chefs traditionnels, les femmes et les jeunes de la ville. A l’issue de ces échanges, Faure Gnassingbé a annoncé qu’il était temps que les choses se normalisent à Sokodé, que « les conditions soient créées pour cette normalisation, et pour cela, chacun doit y contribuer ».
Cela n’a pas tardé. Le gouvernement, via un communiqué publié lundi dans la soirée, a annoncé des mesures d’apaisement. Elles portent sur le retrait des forces de défense de la ville de Sokodé et la mise en place du « Plan Sentinelle », comme à Lomé, pour renforcer la surveillance des lieux publics et sécuriser les marchés.
En outre, l’exécutif a annoncé l’imminence d’un dialogue avec l’ensemble de la classe politique togolaise. Les conditions de son organisation sont en train d’être peaufinées à travers des discussions sous l’égide de chefs d’Etat de la sous-région.