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Le ministère de la Planification du Développement a ouvert jeudi 09 août 2018 à Lomé, un atelier consacré à la validation du rapport-bilan de l’aide publique au développement (APD) sur la période 2006 à 2015.

Cette rencontre a réuni divers acteurs, notamment les partenaires au développement et les cadres multisectoriels. Elle a permis d’analyser les forces et les faiblesses de la politique nationale de mobilisation des APD. Et en outre, de formuler des recommandations afin d’améliorer la recherche de ces ressources, dans l’optique de la mise en œuvre du Plan national de développement (PND) 2018-2022 qui vient d’être adopté.

Selon Christophe Akpoto, Directeur de la Coopération bilatérale au ministère de la Planification du Développement, il s’agissait, entre autres, de voir dans quel sens orienter les efforts du gouvernement, pour une mobilisation optimale des ressources.

Essentielles pour le développement du Togo, les ressources mobilisées au titre de l’APD sur la période 2006 à 2015 se chiffrent à 3283,54 millions de dollars avec une variation de 147,53 millions de dollars. Sur la période sous revue, l’ADP est passée de 3,9% à 5,5% du PIB. Le taux d’endettement a, quant à lui, enregistré une forte baisse de 67,49% à 25,6%.

En 2017, les ressources mobilisées au titre de l’APD s’élevaient à 372,8 millions de dollars, soit environ 217 milliards FCFA.

La ministre du développement à la Base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, Victoire Tomégah-Dogbé a lancé, le jeudi 9 août 2018 à Lomé, le programme de couverture sociale des volontaires nationaux de compétence, qui bénéficieront désormais de l’assurance santé de l’Institut national d’assurance maladie (INAM).

Ce lancement a été couplé d’une cérémonie de signature d’une convention portant sur l’assurance-maladie, entre Omar Agbangba, directeur général de l’Agence Nationale de Volontariat du Togo (ANVT) et Myriam Dossou, directrice de l’institut en charge des prestations en matière d’assurance-maladie. 

Ce projet initié par l’ANVT, bénéficie du soutien du ministère de la fonction Publique et va prendre en charge au total 3800 bénéficiaires, à savoir 2 208 volontaires et leurs ayants droit (famille, conjoint et enfants d’âge mineur). Chaque année, l’Etat aura à débourser 150 millions FCFA pour sa matérialisation.

Il résulte de la volonté du gouvernement togolais d’offrir un cadre propice à l’expression et à la valorisation des compétences nationales.

L'initiative est en ligne, selon Omar Agbangba, Directeur Général de l’ANVT, avec l’ambition du gouvernement de mettre en place un système de couverture universelle.

Dans le même souffle, Victoire Tomégah-Dogbé souligne que ce projet traduit le ferme engagement du Chef de l’Etat, Faure Essomzimna  Gnassingbé, à relever le niveau de vie de la jeunesse togolaise, à repousser les frontières de la précarité et à assurer une protection sociale à toutes les couches de la population.

Dans le cadre du suivi des recommandations formulées le 31 juillet 2018 par la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao, en vue d’une sortie de crise au Togo, Jean-Claude Brou, chef de la commission de la Cedeao, accompagné entre autres de Francis Behanzin, commissaire en charge de la Paix et de la Sécurité, a rencontré hier, 08 août 2018, les acteurs politiques togolais. 

Objectifs : d’abord faire le point des avancées enregistrées depuis le 31 juillet 2018, et ensuite, recueillir les avis des parties prenantes au dialogue inter-togolais sur le chronogramme et la mise en œuvre des différentes actions définies par les Chefs d’Etat.

Convaincu de ce que le salut du Togo passera par le plan de sortie de crise élaboré par la Cedeao, le N°1 de la Commission « invite l’ensemble des acteurs (…) à s’engager pleinement dans la mise en œuvre effective de la feuille de route telle que définie par la Conférence des Chefs d’Etat ». 

Pour ce faire, il annonce la partition de l’institution communautaire, c’est-à-dire des rencontres périodiques de concertation avec l’ensemble des acteursEn outre, la Commission préparera un projet qui sera soumis aux facilitateurs ghanéen et guinéen et qui servira de base pour les réunions du comité de suivi.

Dans la même veine, il réitère son appel à un esprit d’ouverture et de compromis des acteurs politiques afin que des élections libres, transparentes et crédibles, conformément à l’esprit et à la lettre de la feuille de route, puissent se tenir dans les délais requis.

Le ministère de la Planification du Développement a initié hier 08 août 2018 à Lomé, un atelier de dissémination du document-cadre du système national de développement.

Cette rencontre a réuni des représentants de divers ministères et des partenaires au développement et devrait permettre aux acteurs de maîtriser le contenu de ce document. 

Cet instrument qui prévoit un nouveau cadre harmonisé de planification, a vocation, entre autres, à systématiser, à standardiser les pratiques en matière de planification et à ancrer dans les pratiques, les changements de paradigme.

Le Secrétaire général de ce ministère, Etsri  Homevor  souligne, qu’hormis les objectifs précités, ce document-cadre devrait contribuer à la résolution  des problèmes techniques en matière de planification et stabiliser le dispositif organisationnel.

L’idée, à terme, est d’assurer de manière efficace et efficiente la gestion du développement, indique-t-on.

Ce nouveau système national de planification, est le résultat d’un forum  sur la planification organisé en octobre 2014 par le ministère concerné. 

Photo : Kossi Assimaidou, Ministre chargé de la Planification du Développement.

Mardi 07 août 2018, à la demande de journalistes de médias togolais et étrangers, la Coordonnation du bureau d'implémentation du Mifa (mécanisme incitatif de financement agricole) a initié une visite des sites de Kovié, Agou et Notsè, 3 des 8 sites-pilotes sélectionnés sur le territoire national.

L’objectif de cette visite était de constater de visu les progrès enregistrés sur le terrain et de s’entretenir avec les acteurs.

A Kovié, où un comité de gestion du périmètre rizicole de la Vallée du Zio gère la production du riz, les coordonnateurs du Mifa se sont félicités de voir des producteurs « porter le rêve d’améliorer leur culture de riz » grâce au soutien technique et bientôt financier du Mifa.

Les producteurs de maïs et de riz de la Zaap (zone agricole d’aménagement planifiée) d’Agou, deuxième site visité par le responsable du Mifa et sa délégation, se sont réjouis de la mise sur pied du mécanisme et se sont déclarés impatients d’en tirer le bénéfice. « Le mécanisme va changer beaucoup de choses, ce qui va nous permettre d’augmenter notre production et de bien prendre soin de nos familles, surtout que l’aspect assurance aussi y est présent », a déclaré leur président, Sédo Koffi Séményo.

Enfin, les coordonnateurs du Mifa ont mis à l’honneur, pour la dernière étape de leur tournée, les femmes d’Agotové, un village situé à 10 km de Notsè, productrices de manioc et de gari. Ils ont pu voir des femmes « ragaillardies du fait que l’assurance, qui constitue l’un des piliers du mécanisme, sera bel et bien effective désormais dans leur exploitation ».

Il est à rappeler que le Mifa a été lancé le 25 juin dernier par le Chef  de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, afin de répondre aux problèmes de financement des acteurs agricoles togolais.

En concertation en fin de semaine dernière avec les acteurs engagés dans la production de l’eau dans la Région des Savanes, le ministère de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise a attiré l’attention des populations sur une meilleure gestion des ressources en eau disponibles sur l’étendue du  territoire, au risque de créer d’ici à 2025 un manque en la matière. 

Selon Hatim Tchaboré, Secrétaire général du ministère de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise, l’eau n’est pas une ressource inépuisable. Il a convié chaque acteur à comprendre que cette denrée, si essentielle à la vie et à l’économie nationale, est épuisable et que le Togo n’est pas épargné.

En effet, « on estime que d’ici 2025, si on ne fait pas attention, le Togo fera partie des pays menacés, c’est-à-dire que chaque Togolais aura moins de 1000 m3 d’eau», a noté Hatim Tchaboré avant de poursuivre : « C’est au vu de cette situation globale menaçante que le ministère a souhaité que tous les acteurs cherchent ensemble des approches de solutions pour promouvoir le secteur de l’eau ».

Cette rencontre a été en outre l’occasion de faire la promotion des documents de politique nationale visant à dynamiser le secteur de l’eau, notamment le code de l’eau, la politique sectorielle en eau potable et assainissement en milieu rural et semi urbain, ainsi que le plan national du secteur de l’eau et de l’assainissement.

Pour le moment, l’on estime à 55% la proportion de la population togolaise ayant accès à l’eau potable.

Le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Ouro-Koura Agadazi, a lancé à Lomé, le lundi 06 août 2018, les activités de la troisième rencontre du projet Coton 4+Togo. L’objectif de ce projet est d’accroitre la qualité et la quantité de production de coton, à travers des échanges d’expériences et de bonnes pratiques entre les pays pilotes que sont le Mali, le Burkina Faso, le Tchad, le Togo et le Brésil.

Pour y parvenir, les acteurs agricoles venus des 5 pays pilotes, engagés dans la réalisation du projet, vont, durant 5 jours, évaluer les activités menées au titre de la campagne agricole 2017-2018 et définir de nouvelles perspectives. Il s’agit, selon Antonio Carlos de Salles Menezes, Ambassadeur du Brésil au Togo, d’une coopération sud-sud tournée vers le développement du secteur agricole. 

Ouro- Koura Agadazi, ministre en charge de l’agriculture salue un projet qui s’intègre dans le Plan  National de Développement. En effet, il indique que « le projet Coton4+ Togo dont l’objectif global est de contribuer de façon durable à l’amélioration de la production et de la compétitivité de la culture cotonnière, est ainsi en adéquation avec le plan stratégique de la filière cotonnière du Togo, tirée du Plan national de développement (PND) ».

Grâce à ce  projet,  plus de 500 producteurs togolais ont  été formés sur les techniques de cultures de semences améliorées. On note également l’introduction au Togo, des cultures résilientes testées. Ces initiatives devront, à terme, permettre d’atteindre l'objectif de porter la production cotonnière à 200 000 tonnes à l’horizon 2022.

A l'issue de l’inédit sommet conjoint  CEDEAO-CEEAC  tenu le 30 juillet 2018 à Lomé, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a félicité les Etats membres des deux  communautés sous régionales pour la réussite de leur rencontre et les invite à renforcer leur coopération.

Première du genre, l’assise de Lomé a permis aux Chefs d’Etat des deux communautés et autres personnalités, d’analyser la situation sécuritaire en Afrique centrale et occidentale en vue de mutualiser les efforts de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme.  

Le sommet s’est achevé sur une note d’espoir. L’accord qui en est issu, dénommé « Déclaration Lomé sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme », définit les grandes orientations des deux communautés en matière de paix, de sécurité et de lutte contre le terrorisme.

António Guterres, Secrétaire Général des Nations Unies l’a accueillie avec satisfaction et a, par ailleurs, réitéré l’engament des Nations Unies à continuer de  soutenir les Etats dans la mise en œuvre des décisions issues de cette rencontre. «Le Secrétaire général accueille avec satisfaction l’engagement renouvelé des États membres de la CEEAC et de la CEDEAO à renforcer la coopération sur les défis majeurs de la paix et de la sécurité. Il est particulièrement encouragé par la décision de signer un accord de coopération pénale avant la fin de l’année 2018 » a déclaré Farhan Haq, Porte-parole adjoint d’António Guterres au cours d’un point de presse tenu le 2 août 2018. 

Et de poursuivre, « Le secrétaire général réitère l'engagement des Nations Unies à continuer à promouvoir la coopération interrégionale et à soutenir la mise en œuvre des décisions adoptées par le Sommet CEEAC-CEDEAO ».

Le vendredi 3 aout 2018, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Yark Damehame et son homologue des Infrastructures et des Transports, Ninsao Gnofam, ont présenté le bilan de la situation sécuritaire du  Togo au premier semestre de l’année en cours.  

La présentation faite lors d’une conférence de presse organisée à cet effet au Ministère de la sécurité, a regroupé diverses personnalités dont le Commissaire général de l’Office togolais des recettes (OTR), Kodjo Adédzé, et le Commissaire divisionnaire Eza Koffi.

De façon succincte, au cours des six premiers mois de l’année 2018, le rapport déplore 15  braquages ou tentatives avec 3 morts, 31 vols à main armée occasionnant 6 morts, 74 meurtres ou lynchages, 74 cambriolages et 7 enlèvements. Sur la même période, 32 cas d’infractions liés à la transhumance ont provoqué la destruction des champs, des homicides volontaires et l’abattage des animaux.  Autres faits marquants signalés dans le rapport, la découverte de cadavres, des cas de suicides, des noyades et des foudroiements.

Sur le plan de la sécurité routière, 2840 cas d’accidents soldés sont à déplorer,  3817 blessés et 286 morts avec  pour principales causes,  l’excès de vitesse, l’état défectueux  des engins roulants et le non-respect du code de la route. 

Outre les accidents de la route, dont la responsabilité est imputable à des motocyclistes dans la proportion très élevée de 63% au premier semestre 2018, le rapport note également la saisie d’une importante quantité de drogue et de produits illicites. Au total 3821,112 kg de drogue, 83,764 kg de cocaïne, 85 411,12 kg de médicaments illicites ont été saisis, le tout impliquant 266 personnes.

Sur la période, 139 468 litres de carburants de contrebande, 142 voitures et 56 motos impliquées ont été également confisqués. 

Au regard de ce bilan si lourd et si préoccupant, le ministre de la sécurité et  son collègue des infrastructures appellent à un éveil des consciences et invitent les populations au respect scrupuleux du code de la route.

Invité d’honneur hier, 05 août 2018, de la cérémonie de pré-réception du nouveau sanctuaire de la paroisse St Boniface de Kovié, le Chef de l’Etat a répondu à l’invitation à lui adressée par les dignitaires de la communauté catholique. 

L’office du jour a été présidé par Monseigneur Denis Amuzu-Dzakpa, archevêque de Lomé.

 La présence du Chef de l’Etat en cette circonstance de communion avec le Divin  est un éloquent témoignage de son attachement à la cohésion sociale et de son ouverture à toutes les confessions religieuses au Togo.

Les fidèles catholiques, après avoir exprimé leur reconnaissance à Dieu, ont prié pour le Togo et ses gouvernants. En communion avec le Chef de l’Etat, ils ont également prié avec ferveur pour la normalisation de la situation sociopolitique.  

Le Chef de l’Etat avait à ses côtés, des autorités administratives, politiques et traditionnelles ainsi que le Clergé de la localité.